L'indépendance belge

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s.n. 1917, 12 September. L'indépendance belge. Konsultiert 23 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/xp6tx3697m/
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L'INDEPENDANCE BELGE sui m--4 h m jl m continent : 15 centimes royaume-uni : one penny BBB il jmb lj (hollande j 6 gent8) mercredi 12 septembre 1917. ( s mois, 9 shillings. 1 5, »ANE str., hiqh holboen. yv. g.i. (-311 r7 . abonnements : \ 6 mois 17 shillings. [-conservation par le progrès. TELEPHONE : HOLBGRN 1773-4 TELEPH.: \ 238-7 5. v londres a 3 h. le mardi 11 Sept. ( j an 32 shillings. j LA SITUATION Mardi, midi. I La crise russe a pris une tournure ; nouvelle dont on ne saurait nier l'ex- 1 trême gravité. 'i Le Gouvernement Provisoire a déclaré I le général Korniloff traître à la patrie, i lui a intimé l'ordre de se démettre de ses fonctions de commandant en chef des armées et l'a remplacé Par le général Klembovsky, qui a reçu pour instructions non pas de se rendre sur le front, mais de rester à Pskoff, c'est-à-dire entre Pétrograd et le front. Ce développement inattendu des événements a eu pour origine la demande du général Kornilofi de remettre entre ses mains tous les pouvoirs, civils et militaires, afin de lui permettre de constituer un gouvernement à sa façon, ce qui équivalait en somme à s'octroyer les pouvoirs dictatoriaux les plus étendus. Présentée d'abord par l'intermédiaire < d'un membre de la Douma, M. Lvofî 1 (qu'i'l ne faut pas confondre avec le 1 prince Lvoff), la demande du comman- i dant en chef fut renouvelée par le géné- s ral lui-même au cours d'une conversation J téléphonique. M. Kerensky, estimant i que oettei demande était de nature à i oompromettre les conquêtes de la Révolu- 1 tion, décréta les mesures signalées plus < haut et proclama l'état de siège à Pé- < trcgrad. Il prit, en, outre, une série de < mesures relatives aux zones militaires, i et, dans un appel à la population, à l'ar- [ mée ét à la flotte, il adjure les uns et les ] autres de rester calmes et de remplir ri- i goureusement leur devoir. < I Le chef d'état-major du général Kor- ] . nilofi, le général Lukomsky, qui a re-[ lus» d'obtempérer à l'ordre du Gouver- c j .neut lui enjoignant de prendre la suc- ] i cession du général Korniloff, a été, lui 1 aussi, déclaré traître p la patrie. s ] AI. Kerensky, sans doute, a été obligé, I pour sauvegarder le prestige du pouvoir civil, de sévir contre des généraux dés- t obéissante, mais il a certainem«nt dé- c [passé les limites en appelant ces deux g bons serviteurs de la- Russie des traîtres r à la ''patrie." Il aurait pu à la rigueur c les appeler traîtres à la "Révolution," ( oe qui n'est pas la même chose, car jus- 1 qu'à présent personne n'est autorisé à "* parler réellement au nom de la "patrie" € en Russie, celle-ci n'ayant pas encore eu I l'occasion de se prononcer sur la forme ^ de gouvernement et sur le régime qu'elle I entend choisir. Or il nous semble que M. Kerensky et ç le général Kornilofi sont tous les deux c de bons patriotes, de bons Russes et que, I s'ils diffèrent d'opinion^ c'est unique- 1 ment sur la façon dont il convient d'assurer le triomphe de la Russie. s M. Kerensky a fait, au point de vue r politique, des miracles, mais ses dis- P oours les plus vibrants n'ont tout de o même pas empêché certains éléments, s tant sur le front qu'à l'arrière, de com- r promettre gravement, non seulement le J triomphe des armées russes, mais, par t extension, celui de la Révolution et des <3 idées démocratiques dont celle-ci s'est inspirée. C'est là un fait que nul ne sau- ° l'ait contester. e Le général Korniloff estime, lui, que F 1 expérience du gant de velours .a fait a faillite, que c'est le moment d'appliquer t: le gant de fer, et sa façon de voir ne n manque pas de partisans. Mais les dicta- n tures militaires n'ont jamais été populaires et malgré les désillusions provo- f quées par le régime révolutionnaire d actuel, il est douteux que la Russie, dans 1' son ensemble, soit en faveur d'un régime n autocratique quelconque. C'est précisément ce qui rend la situation si difficile P chez nos alliés, qui se sont prononcés 1 pour un régime qui répond aux aspira- n Wons des peuples émancipés intellectuel- d lement, mais qui ofîre de sérieux dangers pour des peuples politiquement ou ci intellectuellement arriérés, car, il faut te bien le dire, la liberté ne convient pas P ^ tout le monde dans la même mesure, î£ •t telle dose qui rétablit tel organisme d'Etat tuera un autre. ci Bref, nosu nous trouvons en présence,l£ d'un conflit d'opinion dont la gravité ^ provient de la situation morale et de o ''influence politique on. militaire des" personnalités en cause. ri Si le général Korniloff résiste aux in- d jonctions du pouvoir civil, c'est, comme n ♦—«- (l'indique M. Kerensky dans son appel i aux comités des délégués ouvriers et mi- - litaires, la possibilité de la guerre civile 'sur le front, l'ouverture des frontières 3 à l'ennemi et, peut-être, la inclusion , d'une paix séparée ! 3 II y a lieu d'espérer que dansâtes deux s camps, chez nos alliéjg, on pèsera soi-1 gneusement le pour et le Contre de toute - mesure décrétée, car le moment actuel , est certainement le plus grave que la e Russie ait traversé. Malheureusement, le dernier commu- - niqué officiel russe semble indiquer'que e le général K-orniloff a, comme on dit, e brûlé ses vaisseaux. Il marche, nous dit- - on, sur Pétrograd en vue de déposer le - gouvernement ét d'assumer le" pouvoir, i Ses troupes, ajoute le communiqué, sont - amenées à croire qu'elles sont chargées d'écraser un complot des maximali.itesi ; qui n'existe pas, et le Comité Central tirfà E délégués ouvriers et soldats invite tous > les organismes de l'Etat à se, grouper • autour du gouvernement afin de lui as- • surer le monopole das moyens de trans-i mission et de lui indiquer quelles forces : ils peuvent mettre à sa disposition. Donc, t à moins d'un mirâcle, c'est la guerre ci- • vile et on peut se demander comment, î dans ces conditions, l'armée russe se ■ comportera à l'égard de l'envahisseur, i qui sera le seul à profiter de l'état d'anarchie dans lequel la Russie est plon- ■ gée. La responsabilité des événements s retombe tout entière sur les Révolution-, ■ naires qui, pour des raisons politiques, ont négligé la défense nationale qui doit primer tout. v 1 A ce point de vue, la leçon, pour dure qu'elle soit, peut être profitable, eii rappelant à tous le! alliés que l'union fait la force et que sans l'union la plus copi- 1 plète le triomphe d<? notre cause est compromis.Au point de vue militaire, la situa- ! tion reste inchangée. Dans' le secteur de Riga (route de Pskoff) l'arrière- ' : garde russe a légèrement refoulé l'en-i nemi, qui, d'autre part, ne progresse - que lentement du côté de Friedrichstadt (Dvina). Dans le Golfe de Riga et dans ' le Golfe de Finlande, une eertaine activité règne, les Allemands' s'appliquant, ' entre autre, à enlever les mines en vue, ( probablement, d'une démonstration na- ! vale prochaine. Sous-marins et avions 1 participent à ces opérations. Dans la région de 'Verdun les Fran- J çais eurent à repousser jusque cinq atta- 1 ques successives de l'ennemi (Bois des : Fosses et des Caurières) et les pertes al- j lemandes ont été terribles. Sur le front britannique la journée4 s'est passée à consolider les positions 1 nouvelles du côté de Hargicourt et à re- 1 pousser des raids ennemis. Nos alliés ' ont fait quelques prisonniers dans les secteurs de Lagnicourt (au nord de la route de Bapaume à Cambrai) et à St- ] Julien (nord d'Ypres). L'artillerie est ; toujours très active tant en Flandre : qu'en Artois. Au nord-est de Gorizia,-les Italiens : ont repoussé trois attaques autridhienffes < et sur le Carso le duel d'artillerie se < poursuit avec une grande intensité. Nos < alliés ont pris à ce jour, en fait de butin, 141 canons, dont 80 de calibre 1 moyen, 94 mortiers de tranchées, 322 ! mitrailleuses et 11,196 futfils. < En Macédoine les troupes françaises, 1 franchissant la rivière Devoli, à l'ouest ( du Lac Malik ont occupé plusieurs vil- s lages, leur avance atteignant sept kilo- ( mètres par endroits. 1 La crise ministériellç en France n'est ( pas encore liquidée. C'est M. Painlevé ? qui a été chargé de constituer un cabi- c net, à la \ suite du refus Hes socialistes * de faire partie d'un cabinet Ribot. ^ A Rome aussi il est question d'un crise dont M. Orlando, ministre de l'in- k * . c térieur, serait la victime. On oroit se- ç pendant que la crise n'éclatera pas avant ^ la rentrée de Parlement en octobre. Enfin, en Allemagne on oroit qu'une j crise de la chancellerie est inévitable... s les pangermanistes ne voulant plus sou- ^ tenir le Dr Michaelis si celui-ci ne souscrit pas à leur programme annexion- , niste et chauviniste ! Leur candidat se- l rait l'amiral von Tirpitz. Le Reichstag j 'devant se réunir, le 26 septembre, nous e ne tarderons pas à être fixé. i Qpmmm navales * —•—- p! Un sous-marin allemand interné ' en Espagne cj£ On mande de Cadix, à la date du m 9 septembre, que le sous-marin allemand ta U 293 est entré dans ce port, remorqué F, par le torpilleur espagnol no 11, étant à al court d'huile lubrifiante. Il a été immé- m diatement interné. Ci m —n inwi—wwim ■!!■■■»■» m km LES S0LÛAT& ou roi; ALBERT e > La guerre amphibie (Du correspondant du " Times ") j- Mettant à profit le calme relatif sur le < ' front britannique principal, j'ai passé £ la journée d'hier dans la contrée inon- ( clée entre Nieuport et Dixmude. C'est i 1 ici qu'au cours de la 2e semaine d'o'c- ■ tobre 1914, avec l'assistance des ea-nouc > britanniques du côté de la mer, lc-s ■ Belges s'établirent définitivement et bar- 1 rérent pour toujours, aux hordes aile- i mandes en marche, la route de Calais, i Ce fut un combat sévère et augoissaat, s : car les Belges avaient affaire à des forces c immensement plus nombreuses, s'ils j n'avaient pu tenir la ligne de l'Yser peu- c dant des jours, jusqu'à ce que leur der- c , nier et plus ancien allié l'i a'>n dation r put être appelé à leur secours, les Aile- r , mande auraient saisi la côte au moint c . jusqu'à Calais, et toute l'histoire de la e |l guerre sur le front occidental aurait été r complètement différente. Mais les Belges ( j tinrent et la ligne qu'ils défendirent si a .1 vaillamment alors est en pratique celle t qu'ils tiennent aujourd'hui et le long de r , laquelle je passai"hier. c Ici l'Yser marque la première ligne | allemande. La première ligne belge \ court le long du chemin de fer légère- i ment en remblai qui part de Nieuport l en ligne directe vers Dixmude. Entre les \ deux lignes se trouve le "No Man's r , Land" (le terrain qui n'est à personne), c . ou plutôt le "No Man's Water," qui g varie de 25 yards à Dixmude jusqu'à i , 2,500 yards au'point où l'Yser coule le r plus vers l'est. Ce "No Man's Wâter" I est une vaste lagune,' avec de grandes j plaques de roseaux marquant les j endroits peu profonds, avec des monti- e cules qui ressemblent à des bancs de o sable brisant ci et là la surface de l'eau, I et des ruines éparses d'anciennes fermes i abandonnées, noyées dans la solitude. 1 Là, à mi-eau, les dèux adversaires ont c une série de postes avancés, auxquels on 1 a accès spécialement par des sentiers périlleux construits en surélévation, c D'étranges combats ajnphibies ont lieu q , corps à corps lorsque l'un parti ou l'au- d ti« attaque un 'poste ennemi, et, jour et-d nuit, les obus chantent au-dessus de n l'eau. s. Les Wurtembourgeois noyés 01 Sous la surface unie comme un mir-roir gisent cachés les débris rouillés de c' ■ maints canons allemands avec d'autres ' reliques plus horribles de l'armée de von ^ Beseler et des Wurtembergeois qui furent engloutés par la poussée' rapide b des eaux dans la tragédie du 31 octobre ^ , d'il y a 3 ans. D'autres choses que les si espions allemands sont enterrées là. d Entretempe, entre les fronts des deux à belligérents, le gibier d'eau fait de ce b sinistre lac sa demeure. De grands vols é de poule® d'eau tachent la surface un ji peu partout, et les canards sauvages, à q quelque détonation plus violente d s'élèvent des roseaux en clapotant. De g grands hérons bleus restent immobiles S( au milieu de l'eau. J'ai entendu le cri des bécasseaux; et on ignore combien il y a de pluviers verts jusqu'au moment où un coup de feu qui éclaté trop près en fait lever des bandes qui s'envolent tn tournoyant et gémissant vers le ciel.' C'est un spectacle extraordinaire, et je suis sûr d'avoir vu hier dans l'ensemble quelques milliers d'oiseaux de toutes a espèces. Continuellement l'air çt l'eau d tremblent au son du canon et très haut li d'autres oiseaux tournent sans relâche, ti le bourdonnement de leur vol produi- c sant un- accompagnement permanent à tous les autres bruits. p D'une douzaine d'endroits on pou- e vait voir les suinosités de l'Yser, avec n la première ligne allemande, d'une ma- a nière parfaite, ainsi que les postes A avancés ennemis encore plus rapprochés, o un des points de repère dans l'étendue d les eaux étant ce qu'on appelle par îlaisanterie la ferme aux cochons, où les jâtiments détruits gisent à l'ombre d'un groupe d'ormes dont les pieds baignent lans l'eau. Sous ce bâtiment les Alle-nands doivent avoir aménagé de véri-■ables casernes de. ciment armé, car la ?erme aux Cochons mérite son nom et ibrite des troupeaux entiers d'Alle-nands. Séparé de la -Ferme aux cochons par quelques centaines de hêtres, d'eau se trouve un poste ivUncé helge que nous avions es->érer visiter, mais les Allemands avaient hoisi cette heure pour bombarder les snvirons, et de grandes colonnes d'eau, le terre et de fumée s'élevant toutes les leux ou trois minutes conseillaient l'abs-ention. En échange les Belges bombar-laient avec une ponctualité égale un lutre poste au delà, chaque obus éclatant l'un côté provoquant une réponse im-nédiate de l'autre côté. Samscappell'è sous la feu Pour des raisons similaires, - nous ne JÛmes pénétrer dans les ruines du petit rillage de Ramscapelle, car les Allemands avaient deux gros canons pointés ur les approches du village. Il se peut |ue les Allemands détestent Ramscap-)elle, car ce fut le centre des fameux :ombats des 30-31 octobre 1914. Hier, le gros obus s'y abattirent toute l'après-nidi, pour la plupart de hauts-explosifs, nais mêlés d'autres qui ne laissaient pas le grandes colonnes de fumée noire' en ïclatant, mais lançaient un petit nuage nince, comme font les obus à gaz. Certes ce n'était pas un endroit à visiter ; tussi nous nous assîmes pour regarder out en espérant que les artilleurs alle-nands songeaient à leur échec de 1914 à :haq,ue coup qu'ils tiraient. Il fut très intéressant de visiter à nou-'eau, au cours de la journée, les pauvres •uines de Pervyse et de Furnes avec son >eau square maintenant désert, que j'avais vu si animé il y a trois ans. Furnes l'est pas fort endommagé. Quelqu.;a-uii3 les vieux bâtiments à- l'aspect si espagnol, ont été détruits. L'ancien hospice, me des cuiiosités de la ville, a eu 1* noitié de sa-façade enlevée par uu obus. Jne bombe d'aéroplane a arraché en >artie l'une des faces du beffroi. Dans >resque chaque rue des piles de briques >t de pierres sont tout ce qui reste d'une >u deux maisons. Mais, dans l'ensemble, furnes a eu de la chance, car c'est encore me ville, bien qu'une ville de nîbrt, tt es pas du visiteur provoquent l'écho lans des rues absolument désertes oii 'herbe pousse entre les pavés. Les Belges méritent sûrement de onserver ce fragment de leur pays, u'ils ont tenu si vaillamment au début le la guerre et que, sous l'inspiration le leur Roi, ils ont défenclu si vaillamment depuis. Dans les années à venir ce era le lieu sacré,'le Saint des Saints, le la Belgique. Aujourd'hui on ne peut s'empêcher .'être impressionné par l'esprit des roupes belges. Du caractère des lignes e défense on ne peut évidemment par-3T-, sauf pour en dire qu'elles sont très onnes et immensément intéressantes, lême nos hommes ne pourraient dépas-sr le Belge en mépris du danger. Tan-•is que les obus sifflaient ou éclataient peu de distance et aue les aéroplanes ourdonnaient dans*l'air, les hommes taient étendus sur le sol .et lisaient des ouriiaux, et d'un petit abri près du-uel nous passions sortaient les sons 'un accordéon. Certes quoi que la Bel-ique-ait pu perdre, elle n'a pas perdu on âme. la crise ministerielle ew france Pourquoi M. Ribot a échoué Nous avons annoncé hier que M. Ribot, près l'entrevue qu'il avait eue au Quai 'Orsai avec la délégation du parti soéia-iste, avait dû renoncer à la collabora-ion des membres de ce parti au nouveau abinet qu'il était chargé de former. M. Rihot fit néanmoins une démarche ersonnelle près de M. Albert Thomas, t insista près 'du ministre de l'arine-îent du précédent cabinet, afin qu'il lui onserva sa précieuse collaboration, .près des pourparlers auxquels parti-ipa M. Renaudel, M. Thomas finit par écliner les offres de M. Ri-bot. Ce der nier fit alors appel à M. Loucheur et lui confia le portefeuille de l'armement-. Un nouveau ministère de la reconstruction nationale, dont le portefeuille fut confié à M. Klotz, fut créé, et les noms des membres du nouveau cabinet Ribot furent soumis à M. Poincaré qui les appr®uva. A la dernière heure, dimanche soir, le nouveau cabinet se réunit pour la distribution des portefeuilles. Dès son arrivée, M. Painlevé signala à M. Ribot qu'il ne pouvait lui conserver sa collaboration sans que le cabinet n'ait l'appui des socialistes. Le départ de M. Painlevé, qui était la pierre fondamentale de la nouvelle combinaison ministérielle, remit tout en question, et M. Ribot dès lors renonça à sa mission. Un Cabinet Painlevé Le président de la République a fait appeler M. Painlevé à l'Elysée lundi après-midi et lui a proisosé de prendre l'initiative de constituer un cabinet. M. Painlevé, à la suite de cette entrevue, a tenu à consulter ee's amis politiques avant de prendre une décision. Dans la soirée M. Painlevé est retourné à l'Elysée et a annoncé au Pr,é-rident de la République qu'il acceptait la mission de former un cabinet. M. Pîiinlevé a déclaré à un journaliste qu'il s'efforcerait de constituer un ministère dans lequel tous les partis seraient représentés dans un esprit d'union pour la défense nationale. Il doit avoir aujourd'hui une entrevue avec les délégués du groupe socialiste parlementaire.UffE TUILE Le "Peuple Belge," qui paraît à Paris, a publié, après l'avoir soumis à la censure belge fonctionnant en France, ie filet suggestif ci-après: Il était de notoriété publique qu'un certain nombre (une ligne censurée) » se livraient depuis Très longtemps à une propagande politique et ultrafla-ningante parmi les soldats du front comme parmi ceux de l'arrière. Il en est jui s'étaient même permis d'approuver publiquement la " scandaleuse démarche des "activistes" flamands à Berlin, auprès du Chancelier von Bethmann-Holl-iveg lors de la constitution du fameux Conseil des Flandres. Nous avons dénoncé à diverses reprises cette propagande et le mal était devenu si grand }ue le "XXe Siècle" avait cru devoir lui-même protester avec, bien entendu, :outes sortes de ménagements et de réserves. Toutes les protestations étaient restées vaines. Mais voici que le nouveau ministre de la guerre, le général De Ceuninck, jas-:ement ala.rmé, se voit obligé de sévir. :V l'ordre du jour a l'armée du 27 août i paru la communication suivante: La commission d'aumônier adjoint de 2e classe délivrée à l'abbé Vandermeulen, P, du I.A.L., lui est retirée pour: (1) Avoir répandu au front un journal 3ontenant des articles tendancieux, de nature à porter atteinte aux institutions le l'Etat Belge et à nuire à la bonne entente qui doit exister entre tous les mem-sres de l'Armée. (2) Avoir ainsi permis .à l'oppresseur ne notre pays, qui s'efforce d'y semer la dzanie et les dissentiments entre Belges, le se servir de ces articles foncièrement mtipatriotiques pour îfes insérer dans un journal flamand, publié sous l'inspira-;ion de l'autorité allemande dans un :amp de prisonniers flamands. L'abbé Yandermeulent passera en qua-ité de brancardier à la compagnie de liscipline de l'Ile" de Cézembre. Je saisis cette occasion pour porter à a connaissance .de l'armée que les mesures les .plus rigoureuses seront prises à ''égard de tout Qjilitaire ou de to»te personne attachée à l'armée, quel que soit ion rang ou assimilation, qui aura dans in sens ou dans l'autre, par des écrits, V les propos ou clans des réunions, cherché i troubler la bonne harmonie devant îxister entre tous les membres de .'armée, d'où toute agitation de quelque lature qu'elle soit, doit être formelle-nent proscrite. Les droite de tous les militaires, quelle lue soit leur langue maternelle, sont établis par des lois, que chacun a le devoir Suite à la 4e page. gglne «twée. No 21 a

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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