gge année fia 244 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS « . / BELGE ROYAUME-UNI î 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE, TUDOK ST.. E.C. » TÉLÉPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 16 OCTOBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le mardi 15 octobre (3 MOIS. 9 8HILLING9, ABONNEMENTS j 6 MOIS 17 SHILLINGS (l AN. 32 SHILLING8 ~~ —-■ VICTOIRE EN FLANDRE PRISE DE ROULERS LA SITUATION M Mardi midi. La guerre Le groupe d'armées du roi Albert a repris l'offensive lundi, à 5 h. 35 du matin, sur un front d'environ 48 kilomètres, antre Dixmude et Wervicq. L'ennemi, attendant cette manœuvre depuis long-tèmps, et, pour éviter toute surprise, déclenchait chaque matin un violent bombardement de nos premières lignes. Par surcroit de précaution, et à l'inverse de la fameuse tactique du général Pétain en • Champagne, il avait concentré sur ses positions avancées des contingents très importants. Dès le début du bombardement préparatoire ouvert par nos batteries, l'artillerie allemande répliqua par un feu nourri et étendu. Néanmoins, les fantassins alliés, en dépit d'un barrage meurtrier établi par les mitrailleurs boches, se ruèrent valeureusement à l'assaut et ne tardèrent pas à briser la défense bien ordonnée de l'adversaire. Sur la gauche du front d'attaque les troupes belges, encadrées d'éléments appartenant à l'armée Dégoutte, déployèrent une bravoure admirable et avancèrent leur ligne d'environ 8 kilomètres vers Thourout, au nord et vers Ingelmunster, à l'est, capturant les villages de Rumbeke, de Winkel-Saint-Eloi, d'Ouckene, d'Iseghem, de Cor-temarck et de Handzaeme, pendant que les Français s'emparaient des plateaux de Geite, de Hooglede et de Gitsberg, ainsi que des villages de Beveren, de Hooglede, de Geite et dS Saint-Joseph, Vers midi nos alliés,dans uh assaut plein d'élan, ont également enlevé Roulers, qui fut défendu avec une farouche énergie par les Allemands. Sur la droite du front la 2e armée britannique a avancé sur une profondeur moyenne de 7 kilomètres, entre Saint-Pierre et la Lys, se rapprochant de Cour-trai et de Menin, et occupant successivement les villages de Rolleghemcapelle, de Ledeghem et de Moorseele, et atteignant les faubourgs septentrionaux de Menin. Au cours de cette nouvelle et victorieuse avance les troupes alliées ont infligé des pertes très sensibles à l'ennemi pt lui ont enlevé plus de 8,000 prisonniers (dont 3,300 faits par les Belges), ainsi qu'un énorme .butin, comprenant six batteries complètes, avec leui caissons, -ainsi que de nombreux autres canons, qui n'ont pas encore pu être comptés. Les aviateurs belges français et britanniques ont joué un très grand rôle dans la bataille, bombardant les concentrations ennemies et les trains en marche vers le front, et desçendant à de faibles hauteurs pour canarder les troupes eftne-mies sur le champ des combats, à l'aide de leurs mitrailleuses. D'autre part, lec monitors de la flotte britannique, s'approchant de la côte avec une audace extraordinaire, donnèrent un précieux coup de main à nos artilleurs,, dont les pièces firent des ravages sévères dans les rangs teutons. Avant d'abandonner leurs positions les Allemands, fidèles à leurs traditions barbares, avaient tenté d'incendier Roulers, Cortemarck, Hooglede et Gits, et à Roulers de nombreuses explosions se sont produites au moment où les Français occupaient déjà la ville. Devant nos lignes de nombreux villages flambent el Lichtervelde, Thielt et Menin sont la proie des flammes. A la tombée de la nuit le nouveau front de bataille suivait le tracé approximatil suivant : Nord de Dixmude, Vladsloo. nord-est de Cortemarck, est de Gits et de Hooglede, Winnedaele, est de Beveren, Spennekens, Rumbeke, Iseghem, est de Lendelede, ouest de Gulleghem el de Wevejghem, pour abodtiV auxf confins de Menin. La marche de nos alliés a encoreaug-mente dans de sérieuses proportions la menace d'encerclement des forces ennemies qui se trouvent toujours le long de la côte belge, et des armées allemandes qui s'attardent dangereusement dans le saillant de Lille. De ce côté les pinces se resserrent de jour en jour davantage sui la plupart des voies ferrées qui peuvent servir à un mo,uvexnent de recul d'une certaine importance, sont coupées, ou se trouvent sous le feu direct des batteries alliées. " Au sud de Lille des combats locau* se sont développés dans les environs de Wez-Macquart et d'Erquinghem, et les troupes britanniques débordent Douai, tant au nord qu'au sud. Sur l'e front de Le Cateau, les Allemands ont tenté une violente contre-offensive, mais celle-ci bien qu'ayant amené des combats d'une rare violence, n'a donné aucun résultat, les troupes du général Byng ayant, gardé toutes leurs positions, tant près de Solesmes qu'aux endroits où nos alliés ménacent V alen-ciennes et le chemin de fer Lille-Valen-ciennes-Metz.Sur le front de l'Oise à la Meuse, les armées françaises sont restées en contact étroit avec les Allemands battant rapidement en retraite. Sur la rive gauche de l'Oise et dans la région de Mont d'Origny, les unités du général Debeney ont sensiblement amélioré leurs positions, nonobstant les efforts désespérés déployés par l'ennémi dans ces parages pour enrayer l'avance française. Au nord du massif de Saint-Gobain nos alliés ont occupé Monceau-les-Loups et sont à moins d'un kilomètre au sud d'Assis-sur-Serre. Sur la droite de la Ire armée française les divisions du général Mangin, en liaison avec les bataillons italiens, ont progressé au sud de la Souche, et ont emporté et dépassé Sis-sonne, marchant sur Bucy, au delà de 11 " ligne Hunding." Plus à l'est les trou-pès du général Berthelot, en dépit d'une résistance très vive de la part de l'ennemi, ont réalisé des progrès considérables sur la rive septentrionale de; l'Aisne et ont transporté leur ligne au delà des villages de La Malmaison, de Lor, de Le-thour et de Saint-Germainmont, dans la région d'Asfeld, et ont traversé l'Aisne au nord de Blanzy. Sur la gauche des détachements de l'armée Gouraud ont rejeté les derniers éléments ennemis au delà du canal de l'Aisne et de cette rivière, au sud de Château Porcien. Hier matfn la première armée américaine a repris son avance au nord de Verdun et opère à présent contre des positions situées dans une contrée accidentée très favorable à la défensive, et d'une valeur stratégique de la plus haute importance. A l'ouest de la Meuse, nos alliés sont passés au delà de Cunel et de Romagne, ont patrouillé dans lé bois de Banthéville, et ont pénétré dans les , lignes allemandes à Saint-Georges et a Landres, au nord de Varennes, faisant . dans ces diverses opérations p'us de 750 prisonniers. En Italie les troupes alliées ont exécuté d'audacieux coups de main ces jours derniers, en de nombreux points du front, faisant notamment sur le plateau d'Asiago, près de 500 prisonniers en moins de 24 heures. Dans la soirée de dimanche les Austro-Hongrois ont tente une importante attaque surprise en face de Zenson. Pris Sous un feu violent des batteries et des mitrailleuses italiennes, les assaillants ne tardèrent pas à devoir rebrousser chemin en désordre et subissant des pertes énormes. En Albanie la retraite autrichienne continue, les troupes du général Ferrero restant constamment en contact avec l'adversaire. Ce dernier subit des pertes sérieuses en hommes au cours d'actions de guérilla que livrent les populations d'Albanie et du Monténégro, tout le.Iong de ses voies de communications. En Serbie les troupes serbes et alliées continuent à libérer ce malheureux pays, : dont les souffrances ont été terribles au cours de ces quatre années de guerre sans merci. Dans une brillante opération qui s'est terminée pal- la capture , de Prizrend et de Mitrovitza, les unités françaises ont fait un grand nombre de prisonniers. Elles se sont également emparés d'hôpitaux contenant une quantité de blessés et de malades, parmi lesquels le général autrichien chargé de l'administration de l'Albanie! D'importants dépôts et un matériel de chemins de fer très considérable sont également tombés aux mains de nos alliés. En Macédoine occidentale les troupes grecques continuent à reprendre posses sion de régions qui avaient été traîtreusement livrées aux Bulgares par le roi Constantin. Drama et d'autres localités ont ainsi été libérées et leurs populations épuisées, restaurées par les soins des autorités hellènes. La politique Nous n'avons pas encore connaissance des termes de la réponse du Président Wilson à l'Allemagne. En attendant, constatons que les réunions se multiplient à Berlin, où les courants d'opinions s'entrechoquent. Les Pangermanistes déclarent que jamais ils ne céderont un pouce de territoire allemand (Alsace-Lorraine) et qu'ils sauront lutter à mort pour défendre le sol de la patrie. Mais le " Vonvaerts," qui voit dans ces excitations le prélude à la nomination d'un Dictateur qui pousserait la lutte jusqu'au bout, prévient le parti militaire que le peuple est à bout de patience et qu'on doit l'écouter, sinon... A noter également une note de l'Agence Wolff déclarant que les bruits d'abdication du Kaiser sont faux : tous les monarques qui ont dû abandonner leurs trônes ont fait pareille déclaration à la veille du départ pour l'exil. En Amérique oh parait très monté. Les assassinats du " Leinster " ont ravivé l'horreur des actes boches. Aussi les sénateurs, M. Lodge, le leader républicain en tête, sont d'avis de repousser l'armistice jusqu'à la soumission complète de l'Allemagne. De New-York arrive la nouvelle de la remise par l'intermédiaire de l'ambassadeur d'Espagne, de la Note suivante, envoyée par le gouvernement turc : " Le soussigné, chargé d'affaires de Turquie, agissant selon les instructions de son gouvernement, a l'honneur d'informer par télégramme le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, de ce que le gouvernement impérial prie le Président des Etats-Unis d'entreprendre la tâche de rétablir la paix, de notifier cette demande à tous les Etats belligérants, et de les inviter a déléguer des plénipotentiaires pour en-tâmer des négociations. Le gouvernement impérial accepte comme base de ces négociations le programme exposé par , le Président dans son Message au Congrès le 8 janvier, et dans ses discours subséquents, notamment dans celui du 27 septembre. En vue d'arrêter l'effusion du sang, le gouvernement im[*érial sollicite la prise de mesures pour une conclusion immédiate d'un armistice général." C'est donc la capitulation de la Turquie suivant celle de la Bulgarie. Inutile d'en montrer l'importance: c'est la libre disposition par les Alliés des armées d'Egypte, de Mésopotamie, de Palestine, c'est près d'un million d'hommes, qui pourront revenir sur les théâtres d'Occident, et c'est le relèvement, très haut, du prestige britannique dans tout l'Orient. Que va faire la pauvre Autriche? OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier Général : Le 10 octobre.—Mauvais temps. 2 appareils ennemis détruits. 1 appareil britannique manquant. Du Détachement Indépendant : Nuit du 10 au 11.—Attaque d-çs chemins de fer à Thionville,.Metz-SalDlon et Mézières, ainsi que des hauts-fourneaux de Rombach et de l'aérodrome de Fres-1 caty.• _ Au cours du mois de septembre le Dé tachement indépendant a lancé 178 tonnes de bombes et exécuté de nombreux raids en Allemagne, dont 24 sur les chemins de fer de Metz-Sablon, 6 sur Mann-lieim, 4 sur Karlsruhe, 2 sur Francfort, etc. Du Quartier Général : Le 11.—Temps défavorable. 9 tonnes de bombes lancées sur des détachements d'infanterie allemands et des colonnes de transport. 1 appareil ennemi détruit. 1 appareil britannique manquant.Le 12.—Temps très mauvais. 2f tortues de bombes lancées. Aucun appareil allemand détruit. Aucun appareil'britannique manquant. Du Quartier Gériéral : Le 13 octobre.—Malgré le brouillard et la pluie, nos aviateurs ont constamment harcelé l'ennemi à coups de bombes et de mitrailleuses. Pas de combats aériens. Un appareil ennemi a été abattu par des mitrailleuses. Un de nos appa-riels est manquant.^ La nuit, 12 tonnes de bombes ont été jetées sur des communications de chemin de fer ennemies. Un de nos appareils n'est pas rentré. 36e victoire de Coppens Au cours des nouvelles opérations sur le front belge, deux ballons et cinq avions ont été abattus. Le lieutenant Coppens a remporté sa 36e victoire. LA REPONSE DE L'ALLMAGNI AU PRESIDENT WILSON Voici la: traduction du texte de la réponse de l'Allemagne au Président Wilson : "Le Gouvernement allemand a accepté les thèses (Sâtze) que le Président Wilson, dans son discours du 8 janvier et dans sis discours subséquents, a établi oomme bases d'une paix durable basée sur le droit. Il en'résulte que l'objet des discussions à entamer serait uniquement de se mettre d'accord sur les détails pratiques de l'application de ces thèses. Le Gouvernement allemand suppose, que les Gouvernements des Puissance^ alliées aux Etats-Unis se placent aussi sur la basé des discours du Président Wilson. "Le Gouvernement allemand, d'aç-oord avec le Gouvernement austro-hon-grois, -se déclare-prêt à amener urt ■armistice pour se conformer (ici quelques mots manquent dans le texte allemand ; il semble qu'ils doivent pouvoir se traduire par: . . aux propositions du Président). Le Gouvernement allemand suggère que le Président prenne des dispositions pour la réunion d'une commission mixte, ayant pour mission d'arriver aux arrangements nécessaires pour l'évacuation. "Le présent Gouvernement allemand, qui porte la responsabilité de la démarche pour la paix, a été formé par négociations d'accord avec la grande majorité du Reichstag- Soutenu dans tous ses actes par le vœu de la majorité, le Chancelier Impérial parle au nom du Gouvernement allemand et du peuple allemand."Le "Times" dit à ce sujet que l'intérêt de la réponse allemande réside dans le mot "Sâtze," traduit ci-dessus par "thèses." Dans la première traduction transmise de Berlin par les stations de télégraphie sans fil du Gouvernement allemand, le mot ''Sâtze" était traduit par "terms," c'est-à-dire "conditions." Le mpt "Sâtze" est très vague et ne saurait en tous cas se traduire par "conditions " Slnn sens; ordinaire est "olirases." AUTOUR DE LA GUERRE CHINE — Hsu Shi-chang, le nouveau président de la république chinoise, a prêté serment jeudi dernier ; il a ensuite donné audience au corps diplomatique. DERNIERE HEURE — . a > ^ LA REPONSE DU PRESIDENT • WILSON Le Président- Wilson a adressé la note suivante en réponse à la déclaration faite par l'Allemagne à la suite des questions posées par le Président. Cette note a été remise hier soir par le secrétaire d'Etat de Washington au chargé d'affaires suisse "ad intérim," chargé des intérêts allemands aux Etats-Unis: "Monsieur, — Comme suite à la communication du Gouvernement allemand, datée du 12 écoulé, que vous m'avez remise aujourd'hui, j'ai l'honneur de vous prier de transmettre la réponse suivante : "L'acceptation sans réserve pàr le Gouvernement allemand actuel et par une grande majorité du Reichstag allemand des conditions exposées par le Président de la Eépublique des Etats-Unis d'Amérique dans son adresse au Congrès des Etats-Unis, le 8 janvier 1918 et dans ses adresses subséquentes, permet au Président de faire connaître franchement et clairement sa décision en ce qui con- - cerne les communications du Gouvernement allemand. "Il doit être clairement entendu que 1 l'exécution de l'évacuation et les condi-. tions d'armistice sont des questions qui s doivent être laissées à la compétence et ,s à l'autorité des conseillers militaires du u Gouvernement des Etats-Unis et des _ Gouvernements alliés, et le Pf ésident 15 estime qu'il a le devoir de déclarer _ qu'aucun arrangement ne peut être ac-.. cepté par le Gouvernement des Etats- Unis, s'il ne prévoit pas des sauvegardes absolument satisfaisantes et des garan-ties du maintien de la suprématie militaire actuelle des armées des Etats-Unis s et de ses Alliés en campagne. Il croit qu'il peut prendre sur lui d'affirmer que m C'est là également l'avis et la décision ~ des Gouvernements alliés. L "Le Président croit aussi qu'il a le devoir d'ajouter que ni le Gouvernement des Etats-Unis, ni, «il eu est entièrement convaincu, les Gouvernements alliés avec j lesquels le Gouvernement des Etats-Unis est associé comme belligérant,.ne consen-, tlront à prendre en considération un |6 armistice aussi longtemps que lés forces armées 'de l'Allemagne continuent les j. pratiques illégales et inhumaines dans 1 lesquelles elles persistent toujours. e "Au moment même ou le Gouverne-* ment allemand approche le Gouverne-1 ment des Etats-Unis avec des proposi-l~ tions de paix, ses sous-marins' coulent f non seulement des bateaux à passagers en mer, mais encore les canots dans lesquels les passagers et les équipages cherchent à se sauver; et dans leur retraite forcée actuelle en Flandre et en France, s le.; armées allemandes continuent leur procédé de destruction brutale, qui a tou-^ jours été considéré comme une violation directe des lois et des pratiques de la guerre civilisée. Les villes et les villages sont ou bien entièrement détruits où .dépouillés de tout ce qu'ils contiennent, souvent même ' de leurs habitants. a "' Les nations associées contre l'Allemagne ne sauraient consentir à une ces-j sation des combats pendant que se con-' tinuent des actes d'inhumanité, de j spoliation et de désolation qu'ils contem-plent avec une horreur justifiée et des cœurs brûlants d'indignation. 3-8 ° " Il est nécessaire aussi, afin qu'il n'y j ait pas de possibilité de malentendu-, a que le Président attire solennellement ,l'attention du gouvernement allemand > sur la teneur et la signification nette ls d une des conditions de paix que le gou-ir vernemenî* allemand a maintenant ac-in ceptées. Elles est contenue dans le dis-je cours du Président prononcé à Mount ^ Vernon le 4 juillet dernier. Elle de-mande : >> La destruction de tout pouvoir arbi-trairè qui puisse, n'importe où, troubler séparément, secrètement et de son pro= " pre gré la paix du monde ; si ce pouvoir s ne peut être actuellement détruit,,il doit rj au moins être réduit virtuellement à I'im-k puissance. Le pouvoir qui a jusqu'ici dirigé la nation allemande est de l'espèce décrite ^ ci-dessus. Il dépend de la nation alle-, mande de-lr modifier. 16 Les paroles du Président qui viennent d'être rappelées' constituent naturelle- ~ ment une condition préliminaire à la paix, si cette paix doit arriver par l'ac-tion du peuple allemand lui-même. Le Président se croit obligé 'de dire que toute la marche vers ia paix dépendra, à son avis, du caractère définitif et te satisfaisant des garanties qui pourront te être données à ce point de vue fondamen-ïs tal. Il est indispensable que les gou-a vernements unis contre l'Allemagne re sachent, sans le moindre doute, avec f- qui ils traitent. es Le Président fera une réponse séparée au gouvernement royal et impérial d'Au-(i- triche-Hongrie. Agréez, etc., i, (s) ROBERT LANSING." e- Le communiqué britannique ]e Mardi matin, ir Hier après-midi, une patrouille amé- e- ricaine a franchi la Selle dans le voisi- é- nage de Saint-Souplet et a ramené 30 is prisonniers. Nous avons exécuté un raid ès heureux hier soir ah sud de Sainghin-eu- is Weppes, capturant 20 prisonniers*. Quel- é- ques prisonniers furent aussi faits au et cours de la* nuit paf nos patrouilles sur a- d'autres parties de notre front.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.