L'indépendance belge

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s.n. 1917, 16 August. L'indépendance belge. Konsultiert 08 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qb9v11wq2v/
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188ème année. No 192 L' INDÉPENDANCE nt I I ■ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ■ m°OT. * PŒADBAlIAB00ES3 ■ DANB STR., HIQH HOLBORN, W.c.l. / (31157a « TELEPHONE : 'HOLBORN 1773-4 TEL.EPH.: \ 238-75. «JEUDI 16 AOUT 1317. En vente à Londres à 3 h. le mercredi 15 a.os ( 5 MOIS, 9 SHILLINGS. ~| ABONNEMENTS.-.j fj MOIS, 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. I 1 AN. 32 SHILLINGS. J - — —« — r ~ . — - ■ ■ — LA SITUATION Mercredi, midi. Nous avons toujours exprimé l'avi !ue les Allemands, anxieux d'avoir 1; aix, joueraient des catholiques aprè voir essayé d'atteler à leur char l'Inter ationale socialiste. ÏLa première conférence de Stocklioin yant échoué et la seconde n'étant guèr ssurée, nos ennemis, sans doute pa: entremise de la très catholique Cou: 'Autriche, se sont rabattus sur le Pape tef de l'Internationale catholique. Dans une note adressée à tous les gou srnements belligérants, Benoît XY, es imant que les vues exprimées dernière lent par les chefs des gouvernements bel gérante ne diffèrent pas autant qu'oi i croit (sic), propose de s'entendre su te bases d'une paix sans annexions e mis indemnités. Cette formule ne souf rirait d'exception (au point de vue de ndemnités) qu'en faveur cle la Belgi lue et de certaines contrées" sévèremen lendommagées de France et de Serbie ftes questions de l'Alsace-Lorraine et d [ineste et du Trentin seraient résolue Itn accord avec les aspirations des peu ■ks "pour autant que cela soit corn p a (tïble avec la situation générale!" L'an • jeu royaume de Pologne serait rétabli ■La Belgique et les départements frân çsj'î dévastés seraient restaurés, moyen iniuit le retour à l'Allemagne de ses colo ■nies. Enfin, la formule papale comport le désarmement général, l'instauratio l'une Cour. Suprême d'Arbitrage char ïe de liquider les conflits futurs en.tr ations, ainsi que la liberté des mers [Ce'sont là, du .moins, les grandes li bes du projet papal, dont le texte offi el et intégral-n'est pas encore publié t on ne peut "s'empêcher de constate [u'à quelques détails près il s'identifi lEsez complètement avec les projets d [paix prêtés à l'Allemagne qui; jusqu'ici l'est prudemment abstenue de s'engage «fautivement. ■ 11 est pénible de constater que le che Be l'Eglise catholique romaine oubli ■jfcalaflent de poser la question des res lonsafa'Iités, et nous assistons à ce spec Pme curieux de voir la plus haute in itance de l'Eglise de Rome absoudre u iriminel qui n'a même pas fait son "me dpa," alors que le pécheur ordinaire prsqu'il ne s'appelle pas Guillaume I iar la grâce de Dieu, est obligé, avan d'obtenir l'absolution, de se prosterner le se confesser et d'implorer pardon. Le Vatican, le plus coupable parmi k leutres parce que le plus indépendant )'a pas encore trouvé un mot de blâm iour les criminels sadiques qui ont mi l'Europe et le monde à feu et à sang lour les barbares qui ont rétabli l'esela âge, pour les parjures qui ont cyniqu; lient répudié leurs engagements, et 1 'oilà qui prétend au rôle d'arbitre ! Mais le Pape est-il donc si détaché de poses-humaifies qu'il ignore encore l'heure présente que ce qui nous import plvis que tout, c'est que "justice" soi faite! Car c'est le principe du droit et d l> justice, les bases mêmes de la sociét ooderne et de toute notre civilisation |ui sont en jeu dans cette guerre, et c'es «point, essentiel entre tous, que le Pap lerd de vue, qu'il ignore sciemment pou e concilier le criminel ! Si c'est là tout ce que le Pape, ce gran Mteur des âmes chrétiennes, trouve iroposer, alors il faut dire que la me 'aie chrétienne a fait faillite et que 1 fonde a besoin d'une régénération corn plète. La proposition du Pape est un com 'l'omis, et son importance est moindr lue ne le serait une décision des socialis tes-à Stocktolm. Car le Pape ne parle a 3 nom de personne, et c'est uniquement pe i déférence que les gouvernements allii s prendront connaissance de la propositio - de Benoît X;V. ' Quelle que soit la r< ponse, elle ne sera donnée, par les Allié; î qu'après consultation réciproque. Mais il est probable que la propositio f papale, de même que l'agitation faii c autour de la Conférence de Stoclcholn , susciteront un débat général sur les coi ditioris de paix, dont les principaux bi - néfifriaires seront encore une fois nos >_i - nemis, devant qui nous allons dévoile - toutes nos batteries, alors que les sien ni - restent soigneusement cachées. i En ce qui concerne Stockholm, le C< r mité exécutif du Labour Party a adopi t une résolution exprimant sa confiain - en M. Henderson et maintenant l'op s nion qu'il est important que la cause di - Alliés soit' plaidée à Stockholm. ^ t Mais ce qui est plus important qi toutes ces discussions, c'est la situatio 5 sur les différents fronts, s En Flandre, les Allemands sont passt - à l'attaque, avec le concours de leui . aviateurs, mais ils n'ont réussi qu'à ri - fouler de quelques mètres les avant-po tes britanniques au sud-ouest de Wes - hoek. Le duel d'artillerie dans tout le se . teur des Flandres est toujours très il e tense et Berlin, tout en mentionnant t i fortes reconnaissances britanniques r . poussées, parle de puissantes attaqin e ennemies "en voie de préparation." Ce souci du lendemain est significati Les troupes britanniques ont progrès; - légèrement sur la rive droite du Steei , beek et ont repoussé plusieurs raids ei r nemis. e De nombreux combats aériens ont e e lieu au cours desquels les Allemands pe: ; dirent onze appareils (contre deux br r tanniques manquants). Berlin mei tionne neuf appareils abattus. * A Verdun ainsi qu'en Champagne, 1 e deux artilleries ont été très actives, ma " il n'y a pas eu d'engagements .d'infai " terie. Les dernières informations parvenu' du front roumain indiquent un àrr 1 dans la marche en avant des troupes ei | nemies. Nos alliés, contre-attaquant, oi ^ refoulé les troupes de Mackensen dans ' vallée du Trotus'(au nord de Focsani) ■ ' ont avancé, depuis dimanche, de près ( dix kilomètres. Ils ont atteint le villaj de Slanic et ont occupé plusieurs haï ' teurs plus au sud. ' s Berlin n'en affirme pas moins dans se dernier communiqué que dans la part montagneuse située entre les vallées c Trotus et de l'a Putna et du Serei e "l'ennemi commence à céder sous la pre sion de notre attaque." s Les prochains communiqués nous d ^ ront ce qu'il eB est en réalité. En toi e état de câuse nos alliés se battent av tiun courage digne de tous les éloges, e la situation a une tendance à s'am é liorer. , ' Signalons encore-la déclaration ofi t cielle de la guerre par la Chine à l'Ail e magne et à l'Autriche, ainsi que la de r truction, par suite de la collision av> une mine, d'un oontl'e-torpilleur brita: 1 nique dans la Mer du Nord. Quant s à mouvement gréviste en Espagne, il - donné lieu à des incidents plus ou moii e sérieux, tant à Madrid qu'en Catalogn - Les grévistes ont fait dérailler des traii et d'autres tentatives anarchistes soi - signalées d'un peu partout. Il en e e résulté des conflits armés, au cours de i- quels "il y a eu des tué's et des blessés. A GUERRE EUROPEENNE ; M LE FRONT OCCIDENTAL ï — 1' Le concours du Portugal A l'heure actuelle, les forces militaires envoyées en France s'élèvent à 45,000 Animes et elles atteindront bientôt le chiffre de 60,000. Le ministre de ' la gilerre fera en sorte de maintenir ce chiffre pendant la durée des hostilités. * Les régiments d'infanterie * portugais ^ '«tybatten't sur le front occupé par les c aiglais, mais un certain nombre de ba eries d'artillerie lourde de fabricatic 'ortugaise, qui sont déjà arrivées < 'ran'ee avec un état-major d'élite, vo: enforcer le front tenu par les Françai OPERATIONS NAVALES Destroyer britannique coulé L'Amirauté annonce qu'un destroyj iritanniquè a heurté une mine dans ilanche et a sauté. Le capitaine, dei 'fficiers et 43 hommes ont été sauvés. OPERATIONS AERIENNES Le raid sur Francfort u Un communiqué allemand dit que 1 r raid sur Francfort a été exécuté par ui :s aviateur. Deux hommes, une femme e n un enfant ont été tués; il y a eu l! :- blessés. Au cours du xojcge de retou: 5, l'avion français aurait été forcé de des cendre par deux aéroplanes allemand n et le deux Français qui le montaient au :e raient été faits prisonniers. >" LA t 00NFEREN0E DE STÛfKHOLI •r ^ ÎS Le cas de M- Henderson Les circonstances qui ont amené M >- Henderson à quitter le ministère ont fai é l'objet d'un débat animé à la Chambr « des Communes, où M. Henderson a pro i- noneé un long discours explicatif. 11 commença par attaquer la Press' pour sa campagne dangereuse et san ie précédent à son égard, ainsi que le Pie n mier Ministre et ses anciens collègue pour leur attitude envers lui. ;s II nia formellement -avoir jamais di •s à ses collègues qu'il avait c;liangé soi opinion au sujet de Stockhoim, ni avoi s- jamais été prié de communiquer le poin t- de vue du Gouvernement à la Conférenc du Labour Party. Si pareille deniand > lui avait été faite, il n'aurait eu d'au i- tre alternative que de donner sa démis le sion de membre du Gouvernement ; i 3- déclara avoir antérieurement dit à se ;s collègues que si sa démission était dé sirée à propos de Stockholm,, ceux-ci de f. vraient la lui demander. M. Hendersoi prétendit 'que s'il avait démissionn avant la Conférence du Lîyiour Party j. la majorité en faveur de Stockholm eu été encore plus grande à cette confé rence. Quant aux télégrammes de Rus sie, il déclara qu'il en avait tenu compt •_ en préparant son discours pour la Con j_ férence et qu'il avait suffisamment fai sentir dans ce discours que l'attitude d' Gouvernement russe avait changé. Fi " nalement il prétendit qu'il n'avait pa eu la moindre intention de cacher à 1 Conférence du Labour Party -des infoi - mations qu'elle aurait eu légalement 1 p droit de connaître. ^ M. Lloyd George répondit qu'il avai peu de chose à ajouter à la lettre qu'i avait adressée à M. Henderson et qu a avait été publiée dans la presse. M ^ Henderson vient de déclarer, dit-il 'e qu'il n'a jamais donné à entendre à se ;e collègues qu'il avait changé ses inten l~ tions au sujet de Stockholm. Tout C' que le premier ministre peut dire à C' n sujet, c'est qu'il avait parlé à chacun de ie membres qui avaient assisté à la séanc u du cabinet le jour de cette discussion e h que tous lui avaient confirmé que leu s- impression était que M. Henderson avai décidé d'employer tout son influence pou j faire échouer la conférence de Stock j. holm à la réunion du Labour Party. Le second point sur lequel insista 1 ^ premier ministre c'est l'importance di \ télégramme du gouvernement russe Quelqu'un s'imagine-t-il, demanda M Lloyd George, que si le télégramme avai 1_ été lu à la conférence, cela n'aurait pa e" eu une grande influence sur le vote? 1 s~ cita des extraits des débats 3e la confé LC rênee montrant clairement que l'imprés sion laissée aux délégués était que M u Kerensky estimait que la conférenc a était absolument nécessaire pour affermi is son autorité. Or M. Henderson avait c e. télégramme disant que le gouvernemen îs russe, n'avait rien à voir dans la confé ît rence de Stockholm, et il s'abstint de 1 st lire, bien que le premier ministre l'en ai s- prié. Se plaçant au point de ïue généra! 5 M. Lloyd George déclara que rien, n pouvait être plus fatal que de tenir de confé' ences avec l'ennemi au momen '*• même où le premier pas fait vers la res 11 tauration de la discipline était d'intei 10 dire la fraternisation avec l'ennemi su s' le front russe.. Telle est la conclusion laqlielle sont arrivés, les gouvernement des Etats-Unis, de France, d'Italie et cl Grande-Bretagne, qui tous sont d'avi que si des conditions de paix &ontr à dis cuter, elles doivent l'être par les reprt sentants de la nation entière. 'a M. Asquith termina le 3ébat en rer ,x dant hommage aux services reudus pa M. Henderson au pays depuis août 191 et en affirmant la quasi-impossibilité de remplir les doubles fonctions de ministre et de secrétaire du Labour Party; il fit ressortir la nécessité de réduire au. mini-3 muni la discussion sur ces faits. t Le Comité exécutif maintient son point > de vue Le comité exécutif du Labour Party . s'est réuni à nouveau mardi ;' il a voté 3 sa confiance à M. Henderson; il a.main-_ tenu son opinion que le British Labour Party devait être représenté à la con-, férence de Stockholm, ont constaté à regret que le gouvernement avait l'intention de refuser lés passeports, et dé-j cidé de protester auprès du gouvernement à ce sujet. Ils ont d'écidé que si les associations ayant droit à choisir elles-mêmes leurs représentants envo-^ yaient dix délégués (l'Indépendent Labour Party, 4 ; le British Socialist Party, 4 ; la Fabian Society, 2), le Labour Party lui-même enverrait 24 délégués, dont 8 désignés par le comité ex-J écutif, 8 par le comité parlementaire du * congrès des trade unions, et 8 par la conférence du parti, qui auya lieu le 21 s août. , La prisse ennemie La presse austro-boche de tous le» partis est dans la jubilation en présence des difficultés amenées par l'attitude de M. Henderson. Dès maintenant l'enne-^ mi a retire de Stockholm le plus grand avantage qu'il pouvait en retirer: la division du parti du travail lui-même, des j frictions entre ce parti et le gouvernement britannique, qui auront leur répercussion dans d'autres pays alliés. Les auteurs responsables se frottent les mains, les inconscients persévèrent. , Tout le monde devinait que la Conférence de Stockholm était organisée sous-- ni- les Allemands; l'Amérique nous le confirme dans la forme d'une déclaration de M. Lansing, secrétaire d'Etat, disant que le cabinet des Etats-Unis est en possession d'informations qui lui donnent la conviction que la Conférence de Stockholm était simplement une autre forme de la propagande allemande, soutenue par le gouverne-^ ment allemand afin d'obtenir l'appui des milieux ouvriers socialistes en faveur des conditions de paix allemande. Dès à présent, le gouvernement alle-^ mand peut au besoin se désintéresser de j la suite qui sera donnée à la Conférence j de Stockholm; il a obtenu des résultais sérieux. Il peut i'occuper dVuitre chose. Actuellement il fait donner le Pape, sans 5 doute par l'intermédiaire de la catholique Autriche, et il suffit de lire ces pro-3 positions de paix pour sâvoirjpar qui j elles sont inspirées. Quoiqu'il en ad-3 vienne, cette démarche aura pour consé-, 3 quence de ..nouvelles discussions et de t nouvelles dissensions dans les pays dé-f mocratiques. tandis que l'Allemagne t cache soigneusement son jeu. garde tous r ses atouts et conserve son unité. L'ALSIGE-LORRAiNE DOIT RE-; * VENIR A LA FRANGE dit Harden ' On annonce que Maximilien Harden ' a écrit dans sa revue "Zukunft" : "L'Alsace-Lorraine, Trente et Trieste doivent retourner à la France et à l'Italie si l'on veut éliminer les futurs motifs cle ' discorde." L'avenir politique, dit encore Harden, L ne doit trouver aucune nationalité sou-" mise à une autre. En ce qui concerne ' l'avenir ds nationalités, Harden trouve juste la proclamation du président Wil-~ son. Il considère que pour mieux assurer la paix du monde, il faudrait constituer une confédération des peuples euro-' péens en imitant les confédérations amé-e ricaine et suisse. "* s (La "Zukunft" vient, en effet, de re- * paraître après six semaines d'interrup-~ tion, Harden ayant été '^mobilisé civile-" ment" comme employé de bureau.) r ————— : LES RESPDNSIBILITES DE LI ; mmm s • M. Take Jonescu, vice-président du conseil des ministres roumain, a télégraphié au "Times" ce témoignage .qui ,- confirme la responsabilité des Austro-r Allemands dans les origines de la guerre: 4 "J'^us, déclare-t-il, lors de mon pas sage a Londres, dans la seconde moitié de juillet 1914, une entrevue avec l'ambassadeur allemand, et je puis affirmer que l'ultimatum destiné à la Serbie était, dès cette date, connu et approuvé à Berlin; que M. Tschirschky prit part à la rédaction de ce document qu'il estimait inacceptable pour la Serbie, et que 1 Allemagne enfin craignait surtout un moment .que la Serbie ne l'acceptât. "Le prince Lichnovski, qui désirait personnellement la paix, me demanda, à la veille du jour o.ù l'ultimatum fut % envoye a Belgrade, de télégraphier à M. Pachitch pour lui conseiller d'accepter les termes de l'ultimatum et pour lui " promettre, au nom du prince Lichnovski, que les dures conditions portées dans 1 ultimatum seraient modifiées surx sa 1 demande. J affirme que le prince Lichnovski qui, en avril 1914, m'avait assuré être certain que l'Angleterre ne permettrait pas à l'Allemagne d'attaquer la France, me déclara le 27 juillet 1914 qu'il ne croyait ^plus que l'Angleterre abandonnerait sa neutralité. Lorsque je répondis, avec quelque vivacité, qu'il se trompait absolument et que l'Angleterre ne permettrait jamais que la France fût écrasée, le prince Lichnovski me répondit textuellement: "Je ne suis pas aussi certain de cela que vous l'êtes." AUTOUR de la GUERRE CHINE •— La Chine a déclaré la guerre à l'Allemagne et à l'Autriche à la date de mardi matin, 10 heures. frange — M. Almereydo, directeur du "Bonnet .récemment arrête, est mort subitement en prison hier. Une autopsie . sera faite. gh|kde-bretâgne ' — Le Premier Ministre a désigné un Comité de ministres pour préparer la mise en application des résolutions prises par la Conférence Impériale au sujet de la "Préférence Impériale," c'est-à-dire du traitement de faveur entre la Grande-Bretagne et les différentes par- . ties de l'Europe. Comme cette question est liee aux résolutions de la Conférence économique inter-alliée de Paris, il est dair^que le Gouvernement entame la discussion d'un des plus importants problèmes de l'après-guerre. La "Préférence Impériale" entraîne évidemment la revision des traités de commerce et notamment de la question du régime de "la nation la plus favorisée." — Le Gouvernement a décidé de promettre une augmentation de brassage pour une bière légère. —Le secrétaire du War-Office annonce la création d'un corps auxiliaire fé-jninin. Il a pour objet de remplacer les hommes par des fèninies dans certains emplois dans les unités, formations et bureaux administrés par le Conseil de l'Année dans le pays même, ainsi que dans les bases et sur les lignes de communication outre-mer. Aucune femme ne sera employée si ce n'est pour permettre à un soldat d'accomplir d'autres services. Les emplois qui leur seront ouverts sont notamment ceux de commis, bibliothécaires, comptables, dactylographes, sténographes, cuisinières, serveuses, laveuses, magasinières, emballeuses, ta il leu ses, etc., etc: — Deux prisonniers allemands se sont échappés du camp de Handford. — Des grèves sérieuses ont éclaté en Nouvelle Galles du Sud. Jusqu'ici l'ordre règne et le public est du côté du gouvernement.JAPON — Une mission japonaise est actuellement en Amérique, où elle est reçue avec les plus grands honneurs. Le Gouvernement de Washington considère cette mission comme de la plus grande importance. Le "World" de New-York, qui est souvent le porte-parole de l'administration, dit qu'on espère, au cas où les divers problèmes qui affectent les relations entre les deux pays pourraient être solutionnés, qu'il serait possible d'obtenir la coopération la plus complète de l'armée et de la flotte japonaise dans la guerre contre l'Allemagne.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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