L'indépendance belge

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s.n. 1914, 25 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/833mw2978r/
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tt 10 Gentim ~C3 85* ANNEE Lundi 25 mai 1914 ADMINISTRATION ET RÊDACT] lî; rue des Sable», Bruiellei SUREAUX PARISIENS ; 11,j>lace de la Bou ABONNEMENTS : édition quotidienne BE16I005 20 fr. 6 mois. 10 fr. 3 moit lUÏEMBOUIltlGr.-DJ » 28 fi » 5 (r. » (TPAHGER " 40 tf. » 22 fr. » édition hebdomadaire Internationale et d'Outra-meri 50 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI ■ Tu au tpa L'INDEPENDANCE BELG1 tebois Éurnoss ear jois- — six paga COXSESVA33QX 2ÏÀB . IE, PBQG Z%'° Lundi 25 mai 1914 i L — Les annonces sont reçues] Ja bruxelles : aux bureaux ciu jou'a&l» A paris î il, place de la Bourse, êk LONDRES : chez MM. Johu-F. Jones <& G0, Snow Hiil, E, C. ; à l'Agence Havas, n< Cheapside E. G. ; et chez Neyroud <4. Fils a0" 14-18, (jueen Victoria Street, et T% B. Br Lia, n° 163, Queen Victoria Street, j» AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Diimar, Roi & ROTTERDAM ; même nrme, Wynhaven, 113 âW ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE SUISSE, aux Agences de ia MaLon Rudolt 1 ITALIE : chez 31 M, Haaseustein & Vogler, à » Ï^Vlï tlrm A si mofî ^Aujourd'hui LA CRISE ALBANAISE, par Roland Marès. LA QUESTION ALBANAISE. — La s lion à Durazzo. — Les insurgés ; quent la ville. — Fuite du prince et d famille. — L'intervention de la coin sion internationale. — Officiers ho dais faits prisonniers. — Ouvertures Us aux insurgés. — L'impression à > ne. — L'influence d'Essad pacha. — litude des puissances. En Angleterre. •— Grave échec libéra] Les suffragettes continuent. En Espagne. — La question marocain* Lettre d'Italie. Notes du Jour, par J.-B. En France. — Au Maroc. — La situati* T&zza. -- M. Poincaré à Lyon. En Belgique. — Le scrutin. LES ELECTIONS LEGISLATIVES. -résultats.Chronique mondaine. Les grands travaux. Chronique militaire. Jaeobsen. Fn Excursion. Chronique des livres belges. Les Lettres et les Arts. Vient de paraître... De Bruxelles à Buenos-Ayres. Les théâtres à Bruxelles et à Paris. Eulletin hebdomadaire de la Bourse Bruxelles (G® page). Les dépêches suivies de la lettr sont celles qui ont paru d'abord c aotre première édition, publiée à 4 1 res de l'après-midi; 1rs dépêches sui ide la lettre B sont celles qui ont j. d'abord dans notre deuxième édit publiée à 6 heures du soir; les dépê< suivies de la lettre G sont celles qui paru d'abord dans notre troisième tion. publiée le matin. BRUXELLES, 2-1 mai La Crise albanaise Tout ce qui l'ut prédit au sujet ditticuliés nouvelles qui devaient cément naître de la création d'une banie indépendante par les grar puissances se . réalise aujourd'hui, invoquant hautement la formule : Balkans aux peuples balkaniques », soutint la tnèse que les Alba: avaient droit à la vie indépendant à l'existence nationale tout autant les Grecs et les Serbes. On ne son pas un instant à se demander si éléments si différents d'origine, de gue et de mœurs groupés sur le litt oriental de l'Adriatique constitua réellement une nation; s'ils étaient venus à une suffisante maturité pc que pour gérer leurs propres allai s'ils étaient à même de concilier s samment leurs intérêts, leurs ambit et leurs aspirations pour créer un diable intérêt national et lui ass; la prépondérance sur tous les inté particuliers ou loca\'.x. L'histoire l'Albanie sous la domination ottom justifiait tous les doutes à cet égi chaque lois que le gouvernement Constantinople, qu'il fût réactiom: ou jeune-turc, tenta d'introduire de formes-en Albanie, d'y établir les ses d'une administration moderne se heurta aux plus énergiques r tances. Six années durant, l'Alban été en révolte, les tribus tenant en é les troupes impériales. Le gouve ment de Constantinople, pour é' une catastrophe, dut céder, comp avec les tribus, laisser subsister 1 coutumes et respecter cette instini horreur des lois et de l'organisation thodique de l'Etat qui caractériS' tempérament albanais. Cette situ;: de fait que la diplomatie ne poi ignorer n'arrêta pas un instant chancelleries : deux grandes puissar l'Italie et l'Autriche, voulaient une banie indépendante et se posèrent soiument en protectrices naturelles Albanais. Elles firent de la généri à bon marché; elles parlèrent au de la justice et de l'équité; elles ne sentirent pas qu'à l'heure où la M doine se dégageait du joug ottomai y eût un seul peuple dans les Bail i, ' ne fût pas libéré, qui ne pût J la preuve de sa capacité à se gou ner. Pour soutenir la cause de l'i: pendance albanaise, l'Italie et l'Ai clie allèrent jusqu'à poser la ques d'un conflit général, et les autres p sauces, soucieuses avant tout de sa garder la paix de l'Europe, durent mettre le principe de la création de banie autonome. Cela acquis, les choses changé d'aspect, et l'on vit se préciser d pins étrange façon les intention! l'Italie et de l'Autriche : toute la d: iriatie des deux pays s'employa à c nir pour l'Albanie des frontières e: ordinairement élargies. Il ne s'agi: plus de faire exactement la part, de que élément national dans les Bulk ci ■ respecter lés droits acquis par différentes races, de tenir comptc l'occupation effective de telle ou région par telle ou telle race. Gel gurnent-là ne valait que lorsqu'il s'i sait de fixer le principe même d création d'une Albanie indépendc Par la suite, il importait surtout di voriser cette Albanie, et on ne se j nullement pour y incorporer de l'orci régions dont les populations n'aYî rien de commun avec le peuple al nais. On méconnut avec une inconce ble légèreté les droits les plus certa des Serbes et des Grecs; on n'hé; pas à assujettir aux Albanais des ments beaucoup plus cultivés et d lua" la maturité politique était pourtant ltta* contestable. Ainsi s'accusa de plus e sa plus le caractère factice de la créât mis" albanaise, source de toutes les di llan' cultés nouvelles qui surgissent p fai- l'Europe elle-même dans les Balka ien- QUeiie que fût la confiance que 1 Lat' put affecter d'avoir dans la sincé: des deux puissances qui agissaient • ~~ énergiquement en faveur de l'Etat banais, il n'était guère possible de s poser que le seul bonheur de l'Alba était le but réellement poursuivi. P< le croire, il eût fallu ignorer toute l'i )n à toiie du dix-neuvième siècle et ne mais avoir réfléchi aux plus élém taires enseignements qu'elle compo: Les En réalité, l'Albanie indépendai c'était le prétexte généreux; mais la tisfactàon des intimes convoitises liennes et autrichiennes, c'était le ritable but. L'Albanie, création internation; nation factice, Etat établi sur des ba absolument arbitraires, ne peut s'or niser pratiquement, ne peut vivre, allant au fond des choses, on troi que les deux puissances qui présidèr , surtout à sa fondation ne désirent qu'elle vive. La formule de l'indép dance albanaise n'est là que pour pa à la situation du moment : il fallait e ^ pêcher lé Monténégro, la Serbie et ans Grèce de. se partager les provinces leu. littoral de l'Adriatique qu'ils avai vje= conquises; il fallait tourner la difflci ,aru résultant de l'engagement pris par t j0I1 tes les grandes puissances de ne ;hes chercher des avantages personnels d; 'ont la crise balkanique; il fallait gagner édj. temps, être à même d'attendre que circonstances plus favorables pern sent de réaliser toutes, les ainbitii — italiennes et autrichiennes. Les gou\ nements de Rome et de Vienne se servèrent simplement de définir = sphères albanaises où chacun d'eux cl cherait à développer son influence;: I lendument économique; ils convinr | surtout.de surveiller très élroitemen gouvernement de l'Albanie, confié à prince chrétien et ds préciser, le.ur■ tlc telle à toute' occasion. C'.èst, ainsi q j,. dès le premier jour, l'Albanie indép aj* dante apparaît comme une. formule liiique vide de sens : c'est une cornu g' s-ioii internationale de contrôle qui ( cide de toute l'organisation du non on Etat, alors que le peuple albanais n • même pas consulté; ce sont tes re; , sentants de l'Italie et de l'Autriche-H oue %vie ^ Durazzo qui inspirent les actes " gouvernement albanais. Quelle que °les sincérité des intentions du pri , J: Guillaume, et sa volonté de bien fa j il ne peut se dégager de la tutelle e ipnt tro-i'alienne, car il n'a aucun ap e"1 dans le pays même, où il a été imp :i... par l'Europe. Si l'Autriche et l'Iti l'abandonnent, son trône ne peut m 'jU' quer de crouler immédiatement. ~ La crise actuelle est tout à fait sii ^ ficative à ce point de vue : il ne faud ~ pas que le prince Guillaume réuss rêts P n e' ^ue s'iua','on intérie d se consolide sérieusement dans Etats, contre toutes les prévisions, ircl'. les ambitions austro-italiennes se ti veraient ruinées du coup. Aussi vo' ajr„ se multiplier les incidents de la i étrange façon : à peine la question a j-,a" l'Epii'e réglée, un soulèvement des i , y sans musulmans se produit dans '■sis- norc' e' 'e cent''e; un groupement i Je a tèndûment nationaliste provoque ,jjec coup de force contre Essad pacha i ru€_ lui-même, méditait un coup de f< .jter contre le prince Guillaume. Les nav oser §u61're italiens et autrichiens s sur3 obligés de débarquer des détachemt ,tive pour assurer la protection du prino 'nl£_ là question d'une intervention des p , l'p sances se pose. Cette intervention, si tion se aura-t-elle le caractère d' ,v action collective de toutes les puis; ' j ces qui présidèrent à la constitution ces= l'Albanie indépendante, ou bien 1' il triche et l'Italie recevront-elles de 1' j-é_ rQPe — 1ui a 'D'en d'autres soucis ei c]ej moment ! — le mandat d'agir en jsité nPm ■' iom C'est là évidemment l'éventualité 3on- comptée, mais si cette éventualité acé- produit, elle marquera la phase ai ! .il dé la crise albanaise au point de •âns international. Là, les deux puissai aire qui convoitent l'Albanie et qui ont ver- nlis en œuvre pour l'arracher aux idé- lions balkaniques devront jeter le r atri- que et on les verra se dresser form don blement d'une contre l'autre. L'alli; uis- austro-italienne sera mise à une c ave- épreuve et il faudra autre chose qu ad- banal communiqué à la presse qui 'Al- d'ordinaire les entrevues des mini; des affaires étrangères des deux i rent pour la sauver et pour empêchei i la sentiments hostiles des deux nation: ; de s'affirmer malgré les puissantes rai: plo- qu'il pourra y avoir encore pour m >bte- tenir officiellement l'alliance. On se :tra- mande vraiment ce que dut être lé isait cent échange de vues du comte Be cha- told et du marquis di San Giul: ans, pour que ces deux ministres n'a les pas prévu les difficultés actuelles de pour que le bannissement d'Essad telle cha suffise à provoquer dans la pr ar- italienne et la presse autrichienne igis- violentes polémiques qu'on voit s'y e la velopper à cette heure. On ne se troi nte. pas aussi grossièrement sur les ■ l'a- ments d'un problème politique con :êna celui-ci et le manque de sincérité c i des les relations entre Rome et V'iennt lient ce Qui concernA tp« affairps Ih:iT!:: ba- est évident. Les deux gouvernemer va- ont dissimulé leurs intentions réel! ins aussi long-temps qu'ils devaient agir t iita semble pour contraindre l'Europe à .16- création de l'Albanie indépendair ont mais cette création obtenue, la questii in- n'est plus que de savoir comment se c en veloppera la lutte entre les deux i ion fluences, comment les deux puissanc ffi- sauront faire agir au mieux de' Jeu jur intérêts la clientèle spéciale que ch ns. cime d'elles possède en Albanie, 'on Et qu'on ne s'y trompe pas, c'est l •ité grave problème européen qui se trou' si posé de la sorte. Au point dé vue gén al- rai, il n'est que d'un-intérêt relatif < up- savoir si l'Albanie indépendante viv nie ou si elle doit périr dès le début de i'e jur périence; mais il est d'un intérêt capit lis- pour l'équilibre européen lui-même i ja- savoir si, en Albanie, l'Autriche et l'It en- lie entreront en lutte ouverte et laquel •te. de ces deux forces s'assurera final ite, ment la maîtrise dans l'Adriatique sa- sera appelée, par là, à jouer un rôle i ;ta- premier plan à côté de la France et i vé- l'Angleterre dans la Méditerranée. ROLAND DE MARÈS. in L A £ Question Albanais ias e ri- rer Les insurgés attaquent Durazzo rii- . Trieste, samedi. 23 mai. Il Un télégramme privé arrivé ici annoû du que les rebelles attaquent Durazzo. 't ?nt il té Démission du ministère 311- 3;(S Durazzo, samedi, 23 mai. 'i heures après-midi. — Le ministère du Prt'senté hier sa démission. _jes II y a eu hier soir une fausse alerte p [js'_ suite d'un coup de feu parti accidentel] )ns mejlt pendant qu'une sentinelle autrichie er. ne chargeait son arme. r(i_ Les Mallssores se sont refusés à exéc les 'er i'ort're de marcher contre les insurgi [er_ déclarant que le but de leur présence ét; iré- protection du prince, ent- gendarmerie albanaise, command ; !e Par d£is officiers hollandais, marche, cont un les insurgés de Schiak, protégée par d tu- canons placés sur les collines de Dura? ue, Oh "entend" des coups de 'Xusii et de mitra en- '®urse dans la direction de Schiak. Les m po- rins autrichiens et italiens sont assign lis- seulement à la défense de la famille . dé- prince. (a) ■ps| L'envoi d'un contingent internation iré- Vienne, samedi, 23 mai. on- Suivant la « Wiener Allgemèine Z du 'un§ " 1® cabinet de Vienne donnera si soit adhésion à l'envoi d'un, contingent interr ace tional de Scutori à Durazzo, si toutes 1 ire, puissances consentent à cette mesure, i us- _ pUj On parlemente osé Durazzo, samedi, 23 mai; ilie La commission internationale de cc an- trôle s'est rendue à la rencontre des in si gés pour parlementer. Les Européens c jni- en avaient fait la demande ont. été .« rajt barques à bord du navire de guerre i isse lielL Les matelots se rendront à bord, t ure détachement de 30 matetots italiens re> ses P°Ur 'a défense de la légation italienne, car 8 heures soir. — Les insurgés ont 1 .ou_ prisonniers quatre officiers hollandais.!. _on représentants des insurgés sont arrivés îlus Durazzo avec la commission internat nale de contrôle et ils ont demandé à j>< a 1er au prince de Wied. Celui-ci, accom.j gné par son état-major et par l'amiral il lien Tripari, est descendu à terre à 7 h. un ;■' .. . L'influence d'Essad pacha 1 ^ 1 >rce Rome, samedi, 23 mai. le,s I^a ii Tribuna » publie une dépêche (0nj, Durazzo. disant que l'aventure mystérieu juts d'Essad pacha fait que celui-ci incarne ; ,;t présent le symbôle de la cause et <1 Bis. droits mcsiKinans et est la raison d'êt 6ji3 et l'esprit du mouvement actuel. (; une r,. . ... ;an_ L impression a Vienne de V>;nne, samedi, 23 mai. Au- La nouvelle parvenue hier . disant q Eu- Tirana était tombée aux mains des insi ! oe gd-s provoque un certain trouble à Vis SOn ne. L'opinion austro-hongroise qui voy dans l'arrestation d'Essad pacha une n es_ nifestation de crise faciiement vainci ge commence à croire aujourd'hui que les « faires de l'Albanie peuvent facilement i vue ëénérer en problème menaçant pour monarcJiie. Les journaux semi-offlciei . , comme le « Deutsche Volksblatt «, aft ment qu'un échange de vues très vif " lieu actuellement au sujet de l'Albanie f ?, ter Rome et Viènne, dont le résultat se incè sol"'m's ^ l'approbation des- puissances. 'ut'e Tentative avortée s le guH Athènes, samedi, 23 mai, trçs Le lieutenant Fouridis, officier origina. )ays d'Epire, en garnison à Laniia, qu'on con les dère comme quelque peu exalté, a réu: s de avant-hier à persuader 250 hommes de ions compagnie d< se rendre en Epire pour ain- combattre les Albanais. Ce détachement de- soldats sans armes s'est emparé d'un ï ré- P"ur de.commerce et l'a obligé à faire roi rch- vers Santi Quar.inta CVrAce aux rnesui ano énergiques du gouvernement qui a envo ien t des torpilleurs à la poursuite du vapei fe dernier a été obligé de débarquer à I.£ pa- r!um 'es mutins qui se sont rendus sa esse résistance aux troupes envovées sur les lieux. dé- prince et la princesse ^Pe Durazzo, dimanche, 24 mai élé- La princesse a débarqué < hier soir, line 9 heures. Sont restés seulement à Ix [ans du « Misurata » les deux petits princes en ti, suite. SUr La dejnand-p du njc m.'<: ,ts italiens ont été de nouveau débarqu es pour surveiller le palais royal. Tout e n- prêt pour l'embarquement immédiat d< la souverains sur le « Misurata » et la i ,e, traite des marins italiens en cas de da )n ger. (c) ,é- Une lettre de M. Alioti n- Rome, dimanche, 24 mai. es M. Alioti, ministre d'Italie à Durazzo, rs adressé à M. di San Giuliano une dé.pêcl a- dans laquelle il dit notamment : « Ve 5 h. 30 de l'après-midi arrivèrent à Dura n Ze queiques fuyards qui rapportèrent qiu'i le petit nombre de nationalistes qui awe é- pris les anmes s'étaient dispersés et qi le, les. insurgés marchaient sur la "ville. I •a même temps arrivait la nouvelle que garde des malissores catholiques sets ;>1 enfuie aux première coups de fusil. « (c) te . » * a- Rome, dimanche, 24 mai. le La dépêche de M. Alioti relate l'env i- aux insurgés, au nom du prince, i et Mehemed pacha Braga comme parleme le taire. le Mehemed pacha rentra peu apr en disant que les insurgés ne voulaie: négocier qu'après être arrivés jusqu'£ bord de la mer. "? li expose ensuite comment, la princes refusant de s'embarquer seule, il fut déi dé que le prince s'embarquerait lui aus _ provisoirement à bord du « Misurata ». 3 Des diplomates, allant ensuite à la re contre des insurgés, rencontrèrent un c pitaine hollandais accompagné de trois i surgés sans armes, portant un drape; blanc. Le capitaine leur déclara qu'il étr venu, au.nom des insurgés,' dire au princ e 1° que les insurgés voulaient envoyer lei i pétition par l'interanédiaire des délégu pour présenter leurs demandes au souv rain; 2° que les prisonniers seraient toi fusillés si, avant le lendemain 8 heur a du matin, le capitaine n'était pas rent avec une lettre du souverain contenaa îr une réponse favorable ; 3° qu'ils déi e. raient qu'on n'employât plus jamais 1< n. armes contre eux. On conseilla alors au prince de se re u_ dre aussitôt au Palais, où il reçut le oa| taine, signa la lettre qu'on lui demande ,! et exprima le: désir qu'on lui donnât à no 1 veau une escorte de marins. La déjpêche de M. Alioti dit encore qi le ' capitaine qui avait été envoyé po; le rapporter la demande des insurgés rela que ceux-ci sont au nombre de plus î ?' i raille et que piusieurs milliers d'hor mes sont signalés :i- une petite distanc a- (r-) -3 La commission de contrôle in Valona, dimanche, 24 mai. Les membres de la commission intern , tionale de contrôle se sont embarqu pour uurazzo. în 4K . . . su _ _ .s. a^r-i ^ ^souvesius m i Lu aisyes a) ANGLETERRE Grave échec libéral Ipswich. samedi, 23 mai. n" M. Masterman, chancelier du duché ir" Lancaster, a échoiué pour la seconde fc "m dans l'élection à la Chambre des comrn n" nés qui a eu lieu aujourd'hui. Les conse ,a> vateurs gagnent le siège. (« "t,-. Nouveaux attentats suffragistes Londres, samedi, 23 mai. Cet après-midi une suffragette a bri £■3 avec une hachette une vitrine lu Briti: "à Muséum, qui renfermait une momie. 3_ Deux femmes ont été arrêtées. ir_ A Edimbourg, une suffragette a détri ia. à. coups de hachette, un portrait du Roi e a_ posé à l'Académi» royale d'Ecosse. Elle 30 été arrêtée. j A Balfroi, un veilleur de nuit a déco vert près de la conduite des eaux q amène a Glagow les eaux du lac Katrin , deux bombe munies de mèches à dei consumées. Si l'explosion s'était produit la moitié de la ville de Glasgow aurait é a privée d'eau. Dans le voisinage du lieu où fut déco 'f vert les bombes, le veilleur de nuit a r *' massé des publications suffragistes. ( — Un conseil de cabinet réuni d'urge ce a été présidé samedi par M. Asquit, ue La séance n'a pas duré plus d'urje heur 11 " — Une cour matiale réunie à Sherne n: a condamné le marin flutton, chargé < ^ faire tes signaux à bord du cuiras; e" « Queen », à quatre ans de travaux fore jf' sur l'accusation d'avoir perdu le code d: ^ signaux de ce bâtiment. L'accusé aure ia déclaré avoir envoyé ie dit code sur x. continent par la voie de FJessingue. (a 'a BULGARIE n. L'enquête sur la guerre Sofia, samedi, 23 mai. Le Sobranié a élu une commission ■ 30 membres, dont 21 gouvernementale pour faire une enquête complète sur préparation et lu conduite de la guéri re ainsi que sur la politique des cabine s;_ Guéehotf et Danef. ;si sa — Une note officieuse déclare formel! y ment que toutes les informations répa de dues dans la presse étrangères sur la g a- rantie de l'emprunt bulgare - dont la co: Ue clusion est imminente et notamment s1 es l'institution d'un monopole des tabac vé sont controuvées, (a Ir- ESPAGNE ,u- ns A LA CHAMBRE es La question marocaine 'a) M. Dato, président du conseil, réponda aux différents orateurs qui parlèrent de situation du Maroc, déclara qu'en prena à le pouvoir il trouva une situation telle qt ,rd é'oit impossible de tout changer. M. Da et ne veut pas la conquête de la zone esp gnole. Le protectorat doit être civil, m£ no l'état aaiiv/icr^ IphupI «p trnnvp 1p. nn 5.3 réclame l'aide de l'armée. M. Dato est c st posé à la nomination d'une commisse ■s parlementaire d'enquête. M. Dato se déc! e- re profondément touché du blâme de 1 n- Maura, mais il attend le vote de la Chai bre. Si celle-ci estime qu'une politique p cifique peut seule prévadoir, le gouveri ment quittera le pouvoir et cédera la pla a à M: Maura. (£ ;se ETATS-UNIS z- Traité d'arbitrage franco-américain Washington, samedi, 23 mai. 1 MM. Bryan et Juscerand, ambassade ,le de France, se sont virtuellement mis d'£ :n cord sur les conditions d'un traité d'ar. a trage et de paix. Les deux pays, en cas 1 du différend surgissant entre eux, s'eng gent à ne pas ouvrir les hostilités dans délai d'une année pendant lequel il seri fait une enquête sur leur désaccord. . □i traité est semblable à celui qui a été le gné avec les Pays-Bas. On attend la i- gnature prochaine d'une convention f rc-il'e avec l'Angleterre. (i it GRECE u Le traité de commerce gréco-austro-hongro .j. Athènes, samedi, 23 mai. s; Les travaux de la commission mis greco-austro-hongroise sont terminés. L négociations ont abouti. Le texte du tra: a. de commerce a été arrêté, ainsi que q. texte du traité de navigation. ( u ITALIE e: Le nouveau général des Passionnist ?r Rome, samedi, 23 mai. ;s L'ordre des passionniste3 a élu généi e" le P. Silvius. provincial des Passionnist 13 français. (a; 'é MEXIQUE it Ville pillée El Paso, samedi, 23 mai. s On dit au quartier général du généi Carranza que les fédéraux ont pillé ij" vUie de Satiïlo avant de la quitter. j f PEROU La situation politique ie Paris, samedi, 23 mai. ir La légation du Pérou nous, communiq le un télégramme officiel qu'elle vient de i Ie cevoir de Lima constatant que des nouv D" les inexactes sur 1a situation intérieure e- Pérou ont été mises en circulation. Le télégramme ajoute : « Situation coi plètément tranquille. Hier, à l'occasi-d'une réception officielle, le président I a" navides a reçu la visite et les félicitatio de la magistrature, de la majorité des <: putés et sénateurs, du clergé, de l'armi m des membres de l'Union des institutions cales, des représentants des banques et haut commerce et d'importantes entrep ses étrangères de toutes classes. De te ~ te.-> les provinces parviennent dés adl sioûj, expressives dont toute la presse là république se fait l'écho. » (a) SERBIE le A LA SKOUPCHTINA La Skaupc-htina discute le projet de concernant la modification à la loi sur service sanitaire. Après une déclaration de M. Drakovit annonçant que les jeunes radicaux protf 3£ tent- contre les procédés du parti gouveri ijj mental, contraires aux règlements de Chambre, réclament la démission du ca. net, ainsi que de nouvelles élections, toi m l'opposition quitte la salle en signe de m nifestation. a M. Pachitch, président du conseil des r nistres, déclare que d'importantes néces u- tés d'Etat, : telle que l'émission d'un e: ai prunt pour la réorganisation de l'arm e, ainsi que pour des buts économiques réc oi ment une prompte satisfaction, e, Au cas où le gouvernement ne parvie té drait pas à faire voter les projets de loi 1 plus importants,les électeurs auraient aie u- à décider à qui incombe la responsabil a- de le faire. a) Le projet de loi portant modification la loi sanitaire est voté en première 1( n- ture. i. La séance a eu heu avec une voix a e. dessus du . quorum. ;s La prochaine séance aura lieu lundi. (! !é TURQUIE -s A LA CHAMBRE lia réponse au discours du trône. Ie I,a Chambre a voté après une discu ) sioi! sa réponse au discours du trône. La Chambre, dans cette réponse, remt oie le Sultan de la convocation de l'asseï blée et se montre unanime à reconnaît la nécessité absolue de travailler en ps fait accord avec le gouvernement au c; le veloppement économique et intellectuel x, l'Empire. Elile remercie la France :o si la concours financier, qui a permis à ia Tl e, quie de se relever. Tout en affirmant s 's sentiments pacifiques, la Chambre signa le. mécontentement général provoq lé i> les "massacres de musulmans en R m.-nêii e- L'assemblée espère que le gouverne^e i- prendra des mesures urgentes à ce s'oit a- La réponse au discours du irône \'|n a- enfin la nécessité absolue de déveiopp ir l'aimée et la marine. (a) S ) * * * Le. gouvernement a soumis au Ps leinent 542 lois mises provisoirement . vigueur. Pour 1G2 de ces lois, r.s • çrèiji supplémentaires sont demandés ô'urgen nt dans, la quinzaine. Parmi ces 'linu-ires la trouvent des lois immobilières, ta loi r?! nt tive à l'administration des vi!:»;!?, la i 'il vision de la Constitution, l'air,linis.rati: to du vilayet d'Andrinople et ta ui niititaii a- La Chambre a adopté la Ta.i-e ira; is rité de çes loiSj après ayoir dé'.-:aré !'■ i?s i nnpft p. Constantinople, samedi, 23 mai. )n L'adresse votée en réponse au discours a- du trône formule lui réquisitoire contre le d. cabinet Moulitar pacha, qui a dissous la n- Chambre illégalement. a- Il reproche vivement à ce cabinet d'avoSp :e- encouragé les ennemis a attaquer la Tur> ce quie. Si la nation veut, vivre dans le mal-) heur elle ne devra pas retomber dans les fautes du passé. L'adresse exprime la reconnaissance du gouvernement à la flotte et à l'armée, notamment pour la reprise d'Andrinople. Elle demande, la punition des coupables c_ pour, les illégalités commises. jj. Elle exprime sa satisfaction pour la con-je c-tusion des emprunts en France et deman-a_ de que des mesures soient prises pour jn faire cesser la persécution des Musulmans ,j( en Roumélie. i_e Elle est convaincue que le gouvernement n'hésitera pas à prendre des mesures pour 3j. la solution des questions des fies et à dé» a- fendre son droit à f'existence. [} Une partie de l'adresse paraphrase le nn.ssfl.CTfl iin diarnurs du t.n'inp rplftt,if ah da- Lettre d'ltalie (De notre coirespondant) Le coup de théâtre de Durazzo. —■ La chu d'Essad pacha. — Cause de sa disgrâc — La maladie de François-Joseph. — I quiétudes italiennes. 1 ROME, 21 mai. ! L'imbroglio albanais devient de pli en plus indéchiffrable. 11 l'audra atte: dre peut-être longtemps avant de co naître la vérité sur les causes qui o amené la disgrâce et l'arrestation d'E sad pacha, mais ceux qui n'ignore point les dessous de la situation alb 1 naise sont dès à présent convainc: 1 que les rapports officieux sont fait dai l'intention, non pas de dévoiler c causes, mais de nous les dissimule Vous n'avez pas oublié, d'ailleui qu'au moment même où Essad pael , a t'ait semblant de se soumettre et consenti à licencier les troupes 'soi . ses ordres en posant des conditions q i faisaient de lui une espèce de viee-r' je vous ai dit que cette' soumission n . lait qu'apparente et qu'Essad jouera i sous le règne du prince de Wied, - rôle d'une manière de maire du pala s (Juant au prince, tout le monde ét; . convaincu que son règne ne serait p , 'des plus pacifiques et qu'il serait fc . cé de déployer beaucoup d'efforts i d'adresse pour donner une certaine-c . hésion au peuple dont la diplomat . européenne lui avait confié les des . nées. ; 11 est à supposer que le prince i s'est point mépris sur la sincérité : la soumission de l'ancien défenseur i Scutari, qu'il l'a fait surveiller et qu a eu la preuve que les troubles q viennent d'éclater à l'intérieur étaie 1 fomentées par ses partisans. On vo '■ drait nous faire croire maintenant q: les bandes armées qui marchent s 1 Durazzo sont composées d'ennemis c clan d'Essad pacha, mais, si ce rena gnement était exact, il faudrait y vc la preuve de la loyauté et de lïnnoce ce du ministre de la guerre. Les dép ches officielles nous parlent aussi d'i prétendu parti nationaliste, qui se s ra.it soulevé et qui aurait surtout di; gé contre le chef musulman les . mai îestations de colère dont ,les rues i Durazzo avaient été le théâtre. Mais vérité est au contraire qué ce sont 1 canoiis autrichiens qui ont tiré cont la demeure d'Essad et que c'est gendarmerie hollandaise qui l'ai pri d'assaut et qui a t'ait prisonnier le p cha. La vérité est que des appels de s cours sont partis du palais du gouve nement et que, par conséquent, le pri ce se sentait perdu et était entouré d'e nemis contre lesquels les faibles fore étrangères dont, il disposait étaie; ■ impuissantes. Ce sont en réalité les m rins' et les soldats italiens et autrichiei débarqués à la hâte qui ont rétabli calme apparent qui règne actuell ment à Uurazzo. Essad pacha a ainsi perdu la pr niière parlie, mais il faut attendre poi voir ce que feront les deux mille i surgés qui sont à quelques kilomètn de Durazzo et qui menacent la capital En tous cas, ce qui se passe en ce m ment au delà de l'Adriatique prou' ; combien est fragile et inconsistan l'œuvre l'ondée par la diplomatie eur péenne au pays des Skander et combii grave est l'erreur qu'elle a commise .< croyant qu'une prince protestant pou rait régner pacifiquement sur un peup turbulent et indomptable dont la gra . de majorité professe la religion musi mane et s'est ijujours signalée par se fanatisme féroce. Il aurait fallu lui Uo. ner le moyen de réprimer le fanatisn de ces populations à demi sauvages c'est ce qu'on n'a pas fait. La nouvelle, de la crise qui vient d' dater en Albanie a produit ici pli d'inquiétude que d'étonnement. Je pu même dire que tout le monde s'att-e dait à apprendre d'un moment, à î'auti que le prince se trouvait aux prises av de graves difficultés. Mais ce qui inspi de sérieuses préoccupations au mon; politique italien — je parle, bien ente, du, du monde officiel, comp'èteme inféodé au système tripîiste — c'est crainte du choc qui peut se produi entre les intérêts italiens et les intéi-.' autrichiens, choc que l'ébranlement i l'autorité du prince de Wied peut dét.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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