L'indépendance belge

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s.n. 1916, 24 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 21 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mc8rb6x489/
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J7ème année* No. 121 L'INDÉPENDANCE ROYAUIVIE-UN! : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ! 5 CENTS) I ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A. PARTS ■ fUDOR HOUSE. TUDOR ST.. LONDON E C «• PI,ACE DE LA BOURSE TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: | faglfI ** MERCREDI 24 MAI 1916. En vente à Londres à 3 il. le mardi 23 mai. (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS : 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 11 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Mardi, midi. Le quatrième mois de la bataille pou i.Verdun, dans lequel nous venons d'en •irer, voit les Allemands aussi acharné qu'au début et les Français aussi déter minés qu'aux premiers jours. Les assauts répétés livrés par l'eimem contre les positions françaises du Mot Homme et de la Côte 304. et qui lui on permis de progresser légèrement, ont et extraordinaire ment sanglants. Sur cer tains pointe, les Allemands ont avanc-!en sept, voire huit vagues successives, ac ïcueillies chaque fois par un feu meurtrie qui, de l'avis de témoins oculaires, a fau ; ehé les trois quarts des effectif? de | colonnes d'assaut. Une brigade ba varoise notamment a terriblemen souffert et lés pertes ennemies son ihors de proportion avec les gains Pendant près de trois jours les position françaises étaient soumises au feu in fernal de soixante batteries, dont la mi traille fouillait le terrain choisi pou j'attaque sur les versants sud-ouest e nord-ouest du fameux Mort Homme. L plan allemand consistait à tourner I position française par une attaqu concentrique, mais celle-ci n'a réuss <jue partiellement. Dans leur der lier communiqué les Allemands disen avoir capturé sur le versant sud di Mort Homme treize canons et 21 mitrail leuses et avoir repoussé les contre-atta ques françaises venant de Chattancourt Si ce communiqué est exact, il s'ensui vrait que le sommet de la Côte 295 n'es plus occupé par nos Alliés, qui resten accrochés au versant sud du Mor Homme. • Les communiqués de Paris parlent d progrès français faits au sud de la Côt 287 et de parties de tranchées réoccu pées à l'ouest du Mort Homme. , Sur la rive droite de la Meuse, no Alliés sont passés à l'attaque sur ui front de près de deux kilomètres, recap tarantks tranchées allemandes surtout étendue de ce .front et pénétrant dan le Fort de Douaumont, dont l'ennem garde la partie septentrionale. Dgn cette affaire, très sérieuse comme on voit !.e? Français ont fait de nombreux prison mer-. Dans le Bois Bouchot, sur le Hauts de lieuse, nos Alliés ont égale nient pris 300 mètres de tranchées et fai des prisonniers. Sur le front britannique, les Aile Tnands sont parvenus, après un bombai dement intense, à pénétrer clans les tran chées de nos Alliés sur un front de- 1,5g1 t mètres et sur une profondeur allant d I 100 à 300 mètres. Les contre-attaque I britanniques ont été, à ce qu'affirme Ber 1 n, repoussées et plus de 200 soldats e officiers anglais auraient été capturés. _ Les Italiens, appuyés sur de fortes pc j citions, n'ont plus été obligés de cède I tievant les furieux assauts de leurs advei eaires et le dernier communiqué de Rom mentionne une série d'attaques autri chiennes refoulées avec des pertes san [ glantes pour l'assaillant. Le "Corrier j délia Sera" est à même d'affirmer qu [ -«s foroes ennemies chargées d'attaque ! les positions italiennes entre l'Adige e i ie Val Sugana, soit sur un front d'un i Quarantaine de kilomètres, atteignaien "n total de quatorze divisions, compre j î'-ant les armées des généraux Dajikl e | de Koevess, c'est-à-dire les unités rap | fêlées de Serbie et d'Albanie forman j ta total de plus de 200,000 hom les qui f-elon les dires d'un officier autrichiei [ '^^risMmierjdisposentc^uinM^Dr dlimité de bouches'à feu. Plus de 2,000 canons auraient, en effet, été concentrés - sur ce iront limité. Le tir de l'artillerie 3 ennemie était réglé par des aéroplanes et ■ des pièces de marine de 35 centimètres (autrichiennes) participèrent à ce duel, i qui a été un des plus violents de toute la t campagne. Dans la journée d'hier, la fc lutte s'est confinée apparemment à un | bombardement intermittent, et ce n'est - que sur la rive gauche de l'At i que s les Autrichiens tentèrent une nouvelle - attaque d'infanterie, qui fut du reste re-r poussée. En Mésopotamie, une reconnaissance s faits par les troupes du général Gor- - ringe a permis de constater que les Turcs t avaient évacué toute la rive droite fsucl) fc du Tigre jusqu'à Shett el Hai, c'est-à . dire à hauteur de Kut el Amara. s La situation politique en Grèce n'est - toujours pas très nette et les récentes - attaques auxquelles le ministre des fi-r nances, M. Rhallis, s'est laissé entraîner t à la Chambre contre les Alliés, qu'il ac-& cusa.it de vouloir à tout prix entraîner la i Grèce à la guerre, ont provoqué des pro-3 tèstations de la part des représentants i des gouvernements alliés. Selon une cor- - respondance d'Athènes aux "Central t News," le chef du cabinet, grec aurait, i à la suite de la démarche de.-, diplomates - alliés, essayé d'excuser M. Ithallis en do- - clarant que le discours de celui-ci était . dicté uniquement par des raisons de poli- - tique intérieure. Si telle a été la réponse t du chef du cabinet grec, il est peu prô-t bable qu'elle satisfera les gouvernants t alliés, qui ne peuvent, pas admettre que l'un ou l'autre ministre, pour des e raisons personnelles, j-et-të la suspicion a sur les gouvernements alliés. Cela est - d'autant moins admissible qu'une certaine presse, en Grèce, s'empare avide- s meut d'incidents de ce gçnre pour trom- î per le public grec sur les véritables in- - tentions des puissances alliées. e La presse vénizéliste fait de son mieux - pour éclairer 1 opinion publique en Grèce i sur les inconvénients, voire les dangers, s de la politique du gouvernement hellé-, nique, et les vrais amis de la Grèce ne - peuvent qu'espérer que ce soient finale-s ment les idées de M. Vénizélos qui triom- - pheiit. La politique des hommes d'Etat-t qui ont pris la succession de M. Vénizélos ont compromis l'avenir de la Grèce - et ont acculé celle-ci à une situation fi- - nancière et économique dont elle sentira - longtemps encore les effets. 3 C'est sans doute à des nécessités finan- e cières qu'il faut attribuer le licencie- s ment de sept classes grecques, qu'une dé- - pêche d'Athènes annonce ce matin. t L'enquête sur les événements en Irlande a amené lord Wi m borne, Premier - Lieutenant (vice-roi) pour l'Irlande, à r faire d'intéressantes déclarations. Le uo- - ble lord a dit qu'en réalité la vice-e royauté d'Irlande ne comporte aucun - pouvoir et qu'eu somme la seule fonction - importante qui lui restait consistait dans e le droit de grâce. e Lord Wimborns a également fait cette r curieuse révélation que les autorités na- t vales britanniques, informées du départ s d'un certain navire allemand (celui qui t transportait des fusils) accompagné de - deux sous-marins (à bord de l'un des-t quels se trouvait Sir Roger Casement, - n'en informèrent pas directement le gou-fc vernement d'Irlande. Lord Wimborne , en eut connaissance le 18 avril', le bateau i étant attendu pour le 21. Or, le mouve-3 ment révolutionnaire éclata le 24. I noms à consonance germanique. Un exemple à suivre, , 11 n'y a pas longtemps, le Tsar a auto-: Ne ses sujets affligés de noms à consonance germanique à leur en substituer autres d'une euphonie moins barbare compromettante. Le Tsar a bien fait. J-es noms de ce genre pèsent lourdement, sans les pays alliés, sur ceux qui les portent. Héritage souvent d'un ancêtre uitain.et parfois ignoré, ils ne les exposent pas moins à la défiance, à l'antipathie de la foule >our tout ce qui de près ou de loin rappelle la race désormais abhorrée. ' fn ne choisit pourtant pas son nom en 'jaissant, pas plus qu'on ne se promène ' wbitude avec sa généalogie en poche ; J'1 tut-il ainsi d'ailleurs qu'on ne vous demanderait pas. Le nom est alle-!"ruul. Ce'à suffit. A moins que vous ne ,'kz connu, vous êtes classé. On ne voit ï- 's en vous, si pas un Allemand, qu'un '«urahsé ou qu'un fils de naturalisé, ce S»! n'atténue que médiocrement la sus-ton, quand par ce fait elle s'atténue, "'6st Plus toujours le cas. C'est , sttrde Mais on ne raisonne pas avec le •Sentiment populaire, et il faut bien re-'funaitre d'autre part que ce sentiment. ► s: surtout chez nous, a de terribles motifs pour ne pas ©e perdre dan3 les distinc-: tions. L'atavisme et le nom. Mais s'il est explicable, il n'en est pas pour cela moins injuste. Et d'abord il est à remarquer que l'on ne tient compte dans cette question que de la situation du père. Le fils ou la fille du Belge dont le nom n'est pas allemand mais qui a épousé une Allemande échappent naturellement aux conséquences de cette union, c'est-à-dire à l'espèce de réprobation qui s'attache aujourd'hui à toute accointance germanique. Or, si c'est l'atavisme qui préoccupe ici, vu l'influence de la mère au foyer familial, son rôle dans l'éducation des enfante, il semblerait logique de mettre en cause, dans les questions de ce genre, l'ascendance maternelle aussi bien que paternelle.Balivernes cependant que tout cela ! Aucun esprit sérieux ne saurait s'y arrêter: ttbi bette, ibi patria! En réalité, sans vouloir prêter à ce dicton latin une signification aussi épicurienne que celle que lui auraient donnée sans doute un Térence on un TTorace au rp.?nifp ca mii forme l'homme ou le transforme, en. dépit de ses origines, ce sont les mi'Leux. dans lesquels il a longtemps vécu, ce sont ses intérêts, ses affections, un idéal commun. Comment le nom, assemblage de lettre." et juxtaposition de syllabes, peut-il déterminer le moral et le caractère de l'individu '? C'est un peu comme ce problème burlesque dans lequel, étant donné la longueur du navire, :-a largeur de bâbord à tribord et la hauteur des mâts, on demande l'âge du capitaine. Ou n'en sort pas. Antinomie et procédés de " Kultur." Bien au contraire, cependant, en est souvent frappé de l'espèce d'antinomie existant, sou:; ce rapport, entre la personne et le nom. Au point de vuê où nous nous plaçons principalement, la contradiction est quelquefois flagrante. Sait-on, par exemple, en remontant aux préliminaires de la guerre abominable à laquelle nous assistons, que le diplomate qui représentait la Grande-Bretagne à la Cour de Berlin et -qui, interprète fidèle de l'a pensée de sir Edward Grey, fit tout au monde pour l'éviter, répondait à l'appellation presque tudesque ck Goschen ? En revanche, le ministre d'Allemagne à Pétrograd, celui qui s'inspi-rant de la duplicité du Kaiser, mit tout en oeuvre pour tenir en suspens quelque; jours encore le Tsar et ses conseiller?, tout en essayant de rejeter sur les pay. alliés la responsabilité de la guerre, ce-lui-là s'appelait. . de Pourtalès ! On n'en finirait pas d'ailleurs s'il fal lait signaler les anomalies de ce genre, telles que l'on en rencontre en feuilletant l'histoire de notre temps, vivre la chronique journalière. A Waterloo la fameuse charge de la division de dragons français qui alla s'engloutir danr le ravin. d'Ohaiti était commandée par ls général " Kellermann." Parmi les chef.1 de l'armée allemande qui en 1870 firent le plus parler d'eux, rappelons, dan? cet ordre d'idées, le général " du Vercij Devernois." Sous le second Empire, et fut le baron " Hausrpami, préfet de la Seine, qui fcoulever» Pans et lui donna la physionomie qu'il a gardée de not jours. A Anvers, nous avions une collection d'Allemands germanisante dont quelques-uns portaient des noms qu'auraient pu revendiquer un Parisien de Montmartre ou de Belleville. L'ur d'eux, chef" d'une firme importants et mort quelques années avant la guerre, s'appelait " Valois" !—nous ne somme-même pas sûr, pour complète'- le rappro cliement qui s'impose, que son prénorr ne fût Philippe . Dans " L'adjudant Benoît," l'émouvant roman tout d'actualité de Marcel Prévost, qui vient de paraître, le traître, le vendu n'est pa; " Rimsbach," un déséquilibré, grano coureur de guilledou : l'espion c'est " José Archer," le père de Gertrude. un vieux soldat bon-vivant, dont le ca ractère jovial captive d'emblée le lecteur. " José Archer" a fait toute la cauqjagne de '1870. . Malheureusement c'est dans les dragons de Bade, ce que le lecteur n'apprend que plus tard. Comme si le premier souci des agents secret: de l'Allemagne, de ses espions, de ses mouchards, n'avait pas toujours été, en effet, de se débarrasser de leurs nom; boches pour en prendre d'autres du terroir, là où ils ojiéraient ! Un détail à ce propos qui serait amusant si de sinistres farceurs n'en faisaient les frais. Il nous est révélé dan; peare qu'a publié dernièrement la "Revue des Deux Mondes " sous la signature de Eirmin Roz. 11 paraît que l'auteur d'Harnlet et du Roi Lear serait tout simplement d'origine teutonne ! Il n'y a pour s'en convaincre qu'à suivre la démons!ration de l'une des lumières de ' Kultur," le Berr Dr Diesemann qui, notamment, fait de Shakespeare : " Sprenschuttler " ( ! ?) . Malheureusement pour lui, il avait déjà été précédé dans cette voie par d'autres anthropo-biosociologues boches qui pour ne citer que ces trouvailles avaient découvert : Vinci venait de "Wincke," Michel-Ange Buonarotti de " Bohnrodt," de même qu'Arouet, par conséquent Voltaire, dérivait, sans doute possible, cl' '' Arwidt "... De sorte que lo procédé n'avait rien d'inédit. Mais cette façon des disciples de la "Kultur" après avoir détruit nos monuments, incendié nos bibliothèques et pillé nos 'collections privées, de s'en prendre maintenant à nos grands hommes, n'en est pas moins typique. Quel appétit, messeigneurs ! Au surplus, il n'y a là qu'une preuve nouvelle de l'inanité des noms, en tant que valeur intrinsèque, et de ce que l'on peut eu faire. Ce qui est autrement convaincant, pour en revenir à notre sujet, ce sont ces noms à consonnance germanique dont le "Matin" de Paris, qui clans cette question nous avait devancé, remplissait dernièrement une bonne demi-colonne. C'étaient ceux de soldats patriotes qui tous, morts, blessés ou combattant encore, avaient reçu la Légion d'Honneur ou la Croix-militant. Et 19 journal parisien, de conclure . " (' n'est ]>as le nom qui fait lé Français ! Nous pourrions paraphraser cette réflexion en disant: " Ce n'est- pa: 1: nom qui fait le Belge!" Combien déjà l'auront prouvé ! Solution désirable. Nonobstant, devant le fait, ces con: sidérations sont un peu de la rhétorique et. pour le plus grand nombre, le piré-juge* subsiste. Tant et si vrai que nous pourrions citer des exemples assurément' lamentables de jeunes gens ayant pris les armes dès le début de la guerre et suspectés, boycottés par leurs camarades au point d'en être devenus neurasthénique.-. La question vaut donc la peine d'être examinée. Dans le civil, d'ailleurs, i les noms en cause ne sont certes pas davantage une recommandation. C'est que, ! encore une fois: Le cœur a des 7'ai-soi que, la raison ignore^ Et ce.que le poète a dit j)our l'amour n'est pas moins vrai pour la haine. Les cas où les intéressés, en vue de j mettre fin à une situation pénible, demandent à changer de nom ou à modifier celui qu'ils i^ortent étaient, par conséquent, à prévoir. Nombreux en Italie, d'après les journaux de ce pays, ils le seront aussi, sans doute, en Belgique. Comme il n'y a pas lieu de croire que l'administration de la justice soit moins avancée chez nous qu'en Russie-—où, comme nous venons de le voir, la chose est admise—ni que les difficultés* d'ordre spécial y soient plus insurmontables que dans l'empire du Tsar, ceux que cela concerne jseuvent espérer, probablement, une prompte solution. Ils la méritent et d'autant mieux qu'ils mettent une certaine crànerie à produire leur demande à un moment où le sort des armes n'a pas encore décidé de celui des nations. un article sur te tricentenaire de ohakes- j M.-S. A U "DAILY NEWS?7 ' ("t*t par erreur qut nous avons mis en cause le "Daily Xeivs''' à propos des récriminations injurieuses du tribunal de Befhnal Greeu. Ce journal n'avait fait qu'en donner un extrait sans commentaire. Le -journal "Daily Sews" est un organe, sérieux, pondéré, très estimé, et qui n'a cessé de témoigner ses sympathies aux Belgeç, comme nous le LETTRE DE HOLLANDE. — La misère en Allemagne. Que la misère devient grande en Allemagne est suffisamment démontré par un article du "Berliner Tageblatt" recommandant au peuple la consommation des hannetons à l'instar de ce qui se pratique en Autriche où on les paie déjà une couronne par kilogramme. On en trouve encore des indices certains dans les désordres qui ont eu lieu à Berlin et au cours desquels des boutiques de bouchers et de charcutiers ont été littéralement mises en pièces, démolies, d'après le "Vorwaerts" et le "Deutsche Fleischzéitung." C'est avec raison que le "Te*iegraaf" commence le 11 un article sur la situation en Allemagne sous ce titre : "Le Blocus agit." ] 'r». f-f'jnnvvKun mnnn rlp ici daction, a fait ses doléances à I' "Alge-meen Handelsblad." Il signale la grande pénurie de graisse, d'huile, de Viande et de pommes de terre. Les Allemands les plu> aisés envoient leurs enfants en Hollande pour les mettre à l'abri des privations. Le cheptel a disparu partout. I.e prix du bétail et des porcs devient exorbitant. Les chevaux sont rares; on ne voit plus que de vieilles haridelles. Le travail manque de bras. La surveillance sévère !e long de la frontière rend presque impossible l'infiltration de matières et de vivres de Hollande. Le "Xieuwe Rotterdamsche Courant" prétend que l'on mange la \ endure des carottes. Une lettre de la frontière Hanovrienne - Westphalienne, parue /■l o n ^ 1 ,i11 i i rvr» i/ n i ùiir .rî 11 1 9 \ iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiii N'y pas de danger ? Certaines personnes demandent conseil ~ d'autres agissent uniquement par expérience. Si un accident doit servir d'expérience la leçon peut coûter cher. C'est pourquoi il vaut mieux suivre un bon conseil, Ne descendez pas du trottoir sans bien observer d'où viennent les véhicules. Les piétons circulent en tenant la droite et occupent donc les bords du trottoir. Les véhicules circulant à gauche viennent dans le même sens que les piétons. Ne l'oubliez pas. Ne soyez pas trop pressé pour quitter un trottoir encombre'. The Londoti General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W, 94 IjlIlIllIIllillillillIllilillillIllllIlllIlNlHllllIliliiliiilllIll renseignements concordants avec ceux fournis à l'"Algemeen Handelsblad." On trouve encore des confirmations dans le "Xieuwe Rotterdamsche Courant" du 13 (soir) et du 14 (matin). Le même journal insiste le 15 sur le manque de pommes de terre. Il annonce qu'il va être créé un département pour s'occuper de la question du ravitaillement. Dans l'une des dernières séances du conseil communal de Berlin, les représentants des divers partis ont interpellé pour savoir quelles étaient les mesures prises on vue de ravitailler la population en viande. Wurm (soc.) a fait un exposé des privations subies par toutes les classes de la société et spécialement par les femmes de soldats qui vont travailler toute une journée et trouvent le soir tous les magasins vides. "La dernière prescription, dît-il, ordonnant de placer son espoir dans les corbeaux est une dérision."—" Xieuwe Rotterdamsche Courant," 13, soir. L'échevin Berndt déclare que les associations de marchands de bestiaux n'ont pas rempli leurs engagements. Certaines d'entre elles qui devaient fournir chaque semaine 4,000 porcs n'en ont amené que 33, ou 35, ou 38. Le collège a déjà été sur le point de créer une carte de viande et aussitôt que les associations fourniront la quantité de bétail promise il n'hésitera pas à donner des cartes de viande donnant droit à 500 grammes de viande par semaine et par tête. Le conseiller libéral Cassel fait la remarque qu'au conseil communal il est beaucoup de membres qui n'ont plus mangé de viande depuis 14 jours ! Au conseil communal de Francfort, après une discussion d'une heure sur la même question, le bourgmestre a fait savoir cjue le commandant du 18e corps avait télégraphié au ministre de l'intérieur de Darmstadt et aux commissaires du gouvernement à Kassel, Coblence, Wiesbaden, et Arnsberg de saisir immédiatement toutes les viandes et préparations de boucherie. ( es constatations dans un organe comme 'h " Xieuwe Rotterdamsche Courant" sont significatives. r>- TTTDWAfiVtt

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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