L'indépendance belge

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s.n. 1916, 25 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gq6qz23j14/
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I S7ème an tu No. 122 L'INDÉPENDANCE KOYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIME* (Uni I A M OC . n ftPNTSl I ADMINISTRATION ET REDACTION: EURE AU A PARIS : EUDOB HQTJSE. TUDOK ST.. LONDON. E.C. 11 PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: ' JEUDI 25 IVIAI 1916. st En vente à Londres à 3 h. le mercredi 24 ma f3 MOIS. 0 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS: -: 6 MOIS, 17 SHILLINGS. • CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. !. ( 1 AN, 32 SHILLINGS. j LA SITUATION. Mercredi, midi. Les nouvelles qui nous arrivent du I front de Verdun son! encourageantes. I JSTos Alliés, soumis à des attaque.-, d'une ■ violence extraordinaire sur les deux rives I de la Meuse, ont repoussé tous les as-I sauts et se sont maintenus dans toutes I leurs positions. Sur la rive droite, les Français t-ien-I lient solidement la plus grande partie du I fort de Douaumont, malgré les tentatives I de l'ennemi de les en déloger. Les Alle-I niands n'occupent plus que la partie ■ pord-est du fort, ce qui n'empêche pas I je communiqué de Berlin d'affirmer que I Je fort de Douaumont "est solidement ■ entre nos mains." Il est vrai qu'il ajoute I ' que la lutte autour du fort n'est pas en- ■ eore terminée." Le fait est que les com-| bats dans ce secteur se poursuivent sans I aucun arrêt et le dernier communiqué de ■ Paris dit que ''la région ITaudromont-I ÎDcuaumont est le théâtre d'une lutte I meurtrière." Les Allemands attachent, I en le sait, au fort de Douaumont, qu'ils I Braient en partie reconstruit pendant I leur occupation, une importance capitale, I et ils sont prêts à faire les plus grands I sacrifices pour garder ou reconquérir I petto position. Sur la rive gauche de la Meuse la lutte I n'a pas été moins vive. Les Allemands H qui tiennent la plus grande partie du I Ifort Homme (Côte 295) s'efforcent I d'en déloger complètement les Français I mais ceux-ci, fidèles à leur tactique, ne I cèdent que pas à pas et obligent leurs I adversaires à J>ayer chèrement le terrain I conquis. C'est en masses compactes que I les colonnes allemandes se ruèrent à l'as-I '-aut des positions françaises à l'est et à I Touest. du Mort Homme (au sud, disent I les Allemands), mais quelques détache-I nients qui réussirent, à la seconde at-I laque, à prendre pied dans une des tran-I çhéep, à l'ouest, en furent expulsés H sramédiatemeut. la journée 'd'hier a donc été une jbur-I liée d'échecs allemands "clans la région I <ie Verdun, car à part une tranchée re- ■ conquise au nord de la ferme de Thiau-I mont, l'ennemi n'a obtenu aucun résul-I tat si ce n'est de faire décimer des I ifcroupes qu'il lui sera bientôt impossible I de remplacer. C'est en effet la crise I 'des effectifs qui a motivé la convocation I du grand conseil d& guerre auquel doi-I vent assister les généraux von. Hinden-I burg et de Moltke. Il s'agit de décider I sur quel front seront envoyées les der-I Iiières réserves dont disposent encore nos ■ ) ennemis et dont la présence est aussi né-I icessaire en Russie qu'en France. Nous pouvons nous tranquilliser à I Tidée que, quelle que soit la décision que I 'prendront, nos adversaires, ils ne seront I pas à même de faire face, de tous les côtés I a la fois, aux besoins de la situation, et i les Alliés ne seront pas longs à décou-I Vrir le ou les points faibles de la défense I austro-allemande. Déjà dans certain; I Recteurs leur artillerie est appelée à sup I })léer à l'infanterie et à la longue cettS I situation fournira aux Alliés les moyen: I pour frapper un grand coup. Sur le front britannique les Allemand: I ont empêché nos Alliés, par un feu de I barrage, de déclancher la contre-attaqui I que les Anglais, prétendument, proje ' ■ taient pour reprendre les positions perdues la veille sur les hauteurs de Vimy. Sur le front méridional, nos Alliés, attaqués par des forces supérieures, ont encore été amenés à céder du terrain. Le dernier communiqué de Rome reconnaît que les troupes italiennes qui opéraient entre l'Astico et la Brenta, ainsi que dam la vallée de la Sugana, "se sont graduellement retirées sur leurs j>ositions principales." Le communiqué de Vienne dit que les Italiens ont été obligés d'évacuer tout le plateau de Lavarone. Les troupe? autrichiennes occupent le Mont Man-deriolo, qui se trouve au delà de la frontière. Les Autrichiens prétendent avoir fait, jusqu'à présent-, plus de 23,000 prisonniers, dont 482 officiers et avoir capturé 172 canons. L'offensive autrichienne n'est don:: pas arrêtée et le communiqué de Rome signale des concentrations ennemies entre l'Adige et le Lac de Garde. LTne nouvelle qui n'est pas tout à fait inattendue, nous arrive de New-York. M. Théodore Roosevelt, dont on connaît la violente campagne antiwilsonienns et pro-alliée, vient d'accepter définitive ment d'entrer en compétition pour 1? désignation du candidat républicain aui élections présidentielles. Celles-ci n'ont lieu qu'au mois de no vembre, mais la convention républicains (autrement dit le "poil") chargée de désigner le candidat officiel du parti, s< réunit dans quinze jours, et son chob ne sera pas facile; car, en dehors de M. Roosevelt, qu'on dit appuyé par le1 comités républicains de treute Etats, i y a comme candidats-présidents républi cains M. Justice Hughes, très populaire et M. Elie Root, l'ex-secrétaire d'Etat La candidature de ce dernier est, dit-ou favorisée par les "boss" (dirigeants di comité électoral), qui reprochent à M Roosevelt d'avoir, par la scission provo quée dan#,-tes rangs républicains,* rend! possible l'élection du candidat démocra te, M. Wilson; et à M. Justice Hughe son indépendance de caractère. La Iutti dans le sein du parti républicain sera, oi le voit, intéressante à suivre. A la Chambre des Communes M. As quith a introduit, mardi, une nouvelli demande de crédits de guerre d £300,000,000, ce qui portera le total de dépenses de guerre pour la Grande-Bre tagne à £2,382,000,000 (près de 60 mil liards de francs). La dépense quotidienn depuis le 1er avril courant se chiffre i £4,820,000. Au cours de cette même séance, le co lonel Churchill a prononcé un intéressan discours consacré aux ressources britan niques en hommes. L'orateur s'est livr à une charge à fond contre les embusqué-Il en est arrivé à cette conclusion qu i sur les cinq millions d'hommes que 1 Grande-Bretagne a levés, un dixième seu lement, soit un demi-million, fait "1 coup de feu," les autres étant utilisés l'arrière. Le colonel a indiqué les im ; rue il ses réservoirs d'hommes dans lesquel > il est. possible de puiser (les colonies ne tamment) encore. s Aux Lords, le bill sur le service obli : gatoire a été adopté en troisième lecture s et il ne manque plus que la signatur royale pour que le bill ait force de loi. I BS BELGES ET ES INDEMNITES Dï GUERRE DUES PAR L'ALLEMAGNE. Principes. La grande Révolution française avait I tenté le magnifique effort de baser les j' dispositions de sa législature sur des prin-I ripes d'équité. Les régimes qui lui. ont I succédé, avides de conquêtes immenses I ou poussés par le fantôme des gloire.-, I Mauvaises, ont rétabli tout ce qu'ils ont I osé des anciens privilèges. Ce fut le triom-I î}he du'"'précédé!)t." j Sans être autrement coupables, Louis | X"V I et. son aristocratie payèrent les abus I intolérables de leurs prédécesseurs: con-' secration pénible des solidarités indi-I rectes. Aujourd'hui l'héritage tout entier [ 1789 est assailli >ar des hordes dévoyées, bavant de concupiscence.. Toutefois, les vrais coupables sont à portée I bientôt, en le voulant, nous l'es tien-[ drons. Que si nous exerçons une clémence | J'eurnicharde envers les tarés du ving-! j ieme siècle, nous aurons beau invoquer i les prétextes les plus sonores, c'est à la < harpe de leurs victimes que seront exonéré* les fauves germaniques. bethmann lui-même avait admis notre •boit aux indemnités les plus complètes, I >ase Hir la violation de notre neutralité. | ,!u haut de tribune, il l'avait clamé I «vec une QObdescendance enfarinée, alors 'lUB pai cet appeau il espérait gagner huit jours pour ses armées. .Depuis lors ils ont mangé cette parole-là. comme il ont mangé toutes les autres, avec un voracité qui stupéfie le monde. Qu'importent les ruines accumulées qu'importent les torrents de sang.. Niaiseries que tout cela lorsqu'il s'agi de faire Berlin plus grand que ne le fu Rome. Guillaume 1er: roi de Prusse, ernpe reur d'Allemagne et d'Occident, poteu tat de l'Univers — ainsi le voulait 1 déséquilibré puissant qui a sali son nbi de Guillaume II. Au tableau du 'Grand Sacrificateu figurent aujourd'hui la Belgique, le Mon ténégro, la Pologne, la Serbie: demai devait venir le tour des spectateurs me dusés qui tremblent, se taisent... et ei: caissent. Mais, patience ! La justice éternell émousse déjà la pointe des .casques prus siens vainement dressés contre elle. E bientôt ce sera l'aurore flamboyante : lr mière et rédemptrice des martyrs, de persécutés et des assoiffés. C'est à cela que nous pouvons et devon travailler. Le droit des particuliers. La. Convention de La Haye'de 1907 rendu les gouvernements responsables de actes de leurs forces armées: supriman ainsi d'un même ti'ait "Le Fait- di Prince" et l'exception jde la "Force Ma jeure." Le "Fait du Prince" se trouve arns rélégué aux seuls rapports de monarqu à sujets, et le Kaiser prussien l'invoque rait en vain contre nous. La Haye, cepen daiit, ne règle que les relations d'Etat 1 Etat : ce n'est donc pas directement qu nous pourrons attaquer cet empereur e ce gouvernement. . car ce sont eux qu nous attaquerons avant tout. Après quo Guillaume et ses hobereaux pourron s'arranger avec leurs troupeaux et si, ai lieu de s'entendre, ils en arrivaient i - s'entre-dévorer, ce serait un premier pa - fait par le peuple clans la voie de la sa gesse. Quant à la "Force Majeure," elle n - saurait être invoquée à l'occasion d maux qu'il dépend de la volonté hu ' maine de ne pas infliger. C'est ce qu'im - plique cette disposition de La Haye. Que reste-t-il encore à invoquer? Qu'i y a deux droits qui se contredisent L "l'un" qui régit les particuliers, e • "l'autre" celui que foulent aux pieds le 1 puissants ? Ou bien encore, que les dé 5 gâts sont trop grands ? Direz-vous au - victimes des Teutons que les ruines qu'il 1 ont préméditées sont tellement énorme c que "nous" nous ne saurions les évalue et que ' 'eux' ' ils ne sauraient les payer Non, n'est-ce pas? Car, alors, les ma B landrins du pangermanisme s'esclaffan 5 du bon tour joué à leurs dupes, s'em 8 presseraient de sortir leurs bas de lain 1 pour préparer de nouveaux coups. s Pour éviter pareil malheur, nous de s vrons faire valoir nos droits et m an if c- I ter la volonté de les faire respecter - Sinon, nous n'aurons rien, ou fort pe j de chose. Car là où l'on ne s'aide pa • "le Ciel" se tait et "les Gouvernements , aussi. -i Notre gouvernement, ne l'oubliez pa: • devra se faire notre mandataire, san - quoi toutes nos revendications s'en iraien i' en lumée. Or, comment voulez-vous qu' - le fasse : s "Si nous ne lui en donnons pas mar ® dab." !1 Pour que notre droit soit acquis inélne tablement : "Il faut qu'il soit inscrit dans les pr< e liminaires de paix." 6 Ici le concours de tous les Belges qt lS pourront le fournir est indispensable : constituera le mandat voulu et permette d'établir les principes de l'indemnis; 9 tion, ainsi que sas règles, sur clés faits e a non sur des hypothèses. Ce sera là comme une pétition grai >- diose où seront représentées presqu î toutes les catégories de cas clans tout* i- les branches de notre activité national* é Et notre gouvernement — saisi de c.eti >■ documentation produite par la documer e tation de son peuple, aidé et soutenu pe a elle, protégé enfin par nos Alliés — noi fera rendre, n'en doutez pas, pleine < e entière justice... Nos frères qui halètei a sous le joug prussien pourraient avoir e i- la même idée? Tant mieux: tel trava ls complétera l'autre et l'ensemble n'e sera que plus parfait. i_ Les dommages. ;, H y a clés dommages qui échappent a e pouvoir réparateur des hommes: nous i saurions ressusciter nos morts, ni évaliu 5 les souffrances morales. Mais parmi ni ^ disparus, il en est dont le efforts contr ■4 buaient au maintien, à l'instructic J d'êtres dont ils étaient les soutiens nati rels ou volontaires. L-i la manne répari trice devra se. montrer abondante et faudra tenir compte des circonstances i des milieux. Afin d'entamer les solutions pratique ie je propose d'adopter provisoirement classification allemande pour des moti , que j'ai fait valoir ici même dans les ni méros des 8 et 30 mars. Nous auroi ainsi à nous occuper : [j, (1) Des dommages qui résulteront d vies sacrifiées par suite de l'agressic s. allemande. i (2) De ceux qui résulteront de l'a le teinte à la liberté ou de blessures. t> (3) De ceux qui auront atteint la pr priété privée ou collective, ou toute aut ir source légitime de l'activité humaine, i- Le dommage sera direct quand il d II coulera immédiatement de la cause q ï- l'a produite et indirect lorsque d'autr i- causes s'ajouteront aux premières. (4) Il y aura dojic lieu d'énumérer 1 le dégâts matériels, le pillage, les réquis s- tions non remboursées, les pertes de bén 't fices, les diminutions dans la faculté < i- produire des hommes et des choses, 1 3S frais de séjour en exil. Evaluations et preuves. lQ Chaque cas sera exposé séparéme d'après la classification indiquée ci-d-r sus il sera nécessaire de mentionner poi a chacun d'eux le chiffre de son évaluatu »? ' appuyé de sa base et de ses preuves. . c ' deux éléments s'enchevêtreront souvent i Citons à la volee : les ventes notarielles les polices d'assurances, la comptabilité les pièces comptables, les témoignages La collaboration des Belges. Ce n'est que par une collaboration aus si générale que possible que des résultat parfaits pourront être obtenus. "Toute 1 les communications seront considérée comme strictement confidentielles quan J qu v nrtmc r louve anf-p/nrs à, rfi-o-nis ci . stipulation contraire." Nous nous con-, tenterons d'exposer ici les problèmes sur-, gis et les solutions recommandées. Quand le travail aura porté ses fruits., que l'œuvre aura mûri et que ses collaborateurs formeront--une cohorte impo-s saute, c'est alors seulement que l'appel s sera fait au gouvernement au nom de g tous ceux qui le voudront. t Belges, à l'œuvre, les temps sont là 1 e, PAUL VAN DER MEERSC.H. ? 1--1 . > L'INSTITUT MILITAIRE BELGE D'INSTRUCTION ■ des GRANDS BLESSES A M0RTAIN (Normandie) ■ -H & Une conférence intéressante. ?' Maints de nos réformés s'étant adressé à nous, four Avoir des détails précis su: l'Institut Militaire Belge d'instructioi t cles Grands Blessés de la guerre créé pa ' M. le baron de Broqueville, ministre d< : la guerre, et M. Léon de Paeuw, chef cl< b son cabinet civil et son distingué colla s borateur, nous croyons leur être agréabt en résumant ici la très intéressante e £ très documentée conférence que le lieu s tenant Moreau a bien voulu faire, il y ; s quelques jours, à l'Hôtel Cecil, à la de * mande du Comité de Protection des Sol ; dats réformés de l'Armée Beige en An gleterre. Le lieutenant Léon Moreau, qui est 1 très dévoué directeur des études de ce e établissement, 'était tout indiqué pou nous donnei les détails les plus minutieu: sur le fonctionnement cle cet institut, qu est à nos réformés intellectuels ce qu, ' Port Villez est à nos réformés manuels 1 Tout d'abord, disons qu'il est admirable ® ment situé. Il fonctionne en effet dans le vastes locaux de l'Abbaye Blanche d Mortain, qui servait antérieurement d petit séminaire et est entourée de bois, d " rochers, de jardins faisant corps ave . l'i:nmeubl« et comportant l'étendu d'une lieue. Cet établissement est nio derne, éclairé à l'électricité, et comport des salles spacieuses, des dortoirs biei aérés, des réfectoires fort proprement en " tretenus, des classes pourvues de tout 1 confort moderne, une belle salle de spec tacle où se donnent des conférences, de concerts, des représentations dramati ques, des séances de cinémas et des amu sements de tous genres organisés par 1 a directeur des fêtes, l'aumonier Cleyters l~ dont le lieutenant Moreau se plaît à re conuaître l'infatigable entrain. [. Une œuvre patriotique, e Après nous avoir dit que le succès d ss cette œuvre, éminemment patriotique, re ». vient à l'inlassable dévouement du com e mandant de l'Institut, le major Munaut i- du commandant Aerts, du lieutenan <r Vermeulen, de l'aumonier Cleyters, 1 is lieutenant Moreau nous fait l'exposé d 't l'organisation des études. La directio it des cours d'éducation physique est coi: u fiée à M. le commandant Devos, de l'ai d tillerie, professeur de l'Université d n Gand. Ce cours marche de pair avec 1 mécanotliérapie, placée sous la compé tence clu médecin Van der Meulen. Pour ce qui est des cours, l'Institu u comprend, en premier lieu : a) le régim ie flamand ; b) le régime wallon. >r Chacun de ces régimes s'applique au î® six grandes sections actuellement organ 1_ sées comme suit : n (1) Section primaire ; (2) section noi l~ maie primaire : (3) section administre ' I tive; (4) section Commerciale; (5) rh< V thorique; (6) préparations univer< taires. (1) La section primaire est confiée des instituteurs d'élite et comprend tro 5 degrés "pour les Wallons, quatre degre pour les Flamands. * On y enseigne les deux langues nati< 1S nales, l'arithmétique, la tenue cles livre; l'hygiène domestique, le jardinage. " Le but de cette section primaire est c 111 rafraîchir et de consolider les connai sauces de nos mutilés et les mieux pri parer, à raison de leurs mutilations et c leur situation matérielle, à subir h épreuves aux emplois subalternes di !'e grandes administrations publiques t privées. à- Parmi eux. il en est qui désirent s'ét; .ù blir à leur propre compte et qui n'e as seront que mieux outillés pour réuss dans les petits négoces ou les métie: e? bourgeois qu'ils pourraient encore exe i- cer. ê- (2) La section normale primai] le s'adresse aux sous-officiers, caporaux < es soldats justifiant d'un minimum de coi naissances et réunissant le3 aptitudi nécessaires. Elle comprend les deux degrés: le pr it mier, préparatoire, dans lequel s'effe s- tuent l'élimination et le degré effectif, if Le programme des matières est rigoi m reusemetrt celtii exigé par le départemei es des sciences et des arts et l'école pr pare à l'épreuve en vue de l'obtention du . brevet d'instituteur primaire. Cette institution a donné cles résultats ! inespérés et est au plus haut point digne . de tous les encouragements: que dire, s plus tard, du prestige qu'aura sur nos , chers enfants l'instituteur mutilé qui aura chèrement payé la défense de nos s -libertés nationales ? L'école d'application. A l'école normale primaire est annexé» 1 une école d'application, qui a recueilli les " enfants des réfugiés belges de Mortain eC de la région: cette école- est le champ d'expérience des futurs instituteurs. Elle a été confiée à M. Bostyns, un pécligo-' gue de première force, et Mme Devos, ^ épouse clu directeur d'éducation physique, prête le gracieux concours de son 1 talent dans l'art- des travaux manuels, i La section administrative a été iusti, 5 tuée en vue de préparer les grands 'les- • sés qui désirent subir les épreuves d'ad-" missibilité aux emplois publics de l'Etat, 3 des provinces et des villes. 3 Cette division est divisée en sous-sec 5 tions pour les chemins de fer, la poste, le - télégraphe, les contributions, l'enregistrement, les ponts et chaussées, 1 hydrau- 3 liquè agricole, les gouvernements proviu- * ciaux, les secrétariats communaux. s (4) La section.commerciale se subdivise 1 en cinq sous-sections : (a) Section commerciale proprement 6 dite. (b) Section industrielle. s (c) Section bancaire et actuaire (d) Section maritime. (e) Section coloniale. 6 La section commerciale générale est ' une section professionnelle et purement pratique. On conçoit que le temps n'est, pas à perdre si l'on désire atteindre le but proposé. a. Elle a au programme les langues fran-r. çaise, allemande, anglaise, flamande, es- - pagnole, congolaise, les cours pratiques d'arithmétique et d'algèbre commer- t ciaux, la comptabilité, le droit, l'éeono-e mie politique, la météorologie. e La générosité de M. G. Francq. n La section commerciale proprement dite vise surtout aux emplois de correspondants comptables, sténo et dactylo-e graphes dans les affaires belges et surtout a dans le commerce anversois, où nos grands blessés, pratiquement préparés, .pourront prendre les places qu'autrefois k les A llemar ds occupaient. 6 lie conférencier signala ici la générosité et le dévouement du distingué sénateur x de Charleroi, M. G. Francq, qui, en ■" l'absence de M. Royer — absence que hélas! nous étions loin alors de croire '- définitive —- remplissait les fonctions de •- président du Comité de protection de sol-î_ dats réformés, qui a bien voulu offrir - gracieusement les machines à écrire en nombre suffisant pour rééduquer les sol- à dats amputés du bras droit. Qu'il .veuille is bien accepter, de nos grands blessés, is l'hommage de leur respectueuse gratitude.>- La section industrielle prépare des comptables, des correspondants et des sténo-dactylographes 'pour l'industrie e ainsi que des aides-chimistes destinés à 5- remplacer les "ingénieurs" chimistes a1-;- lemands qui envahissaient, nos grands e établissements, pour en drainer la clien-:s tèle et les brevets de fabrication vers la ;s Germanie. Un laboratoire spét*ial foin ->t tionne sous la direction de M. Limbosch, chargé de cours à l'Université de Bru-i- xelles. n La section bancaire et actuaire forme ir des employés de banque et des agents -g d'assurances. r- La section maritime forme des opérateurs de télégraphie sans fil et des com-,0 missaires de bord pour la marine mar-,[5 chande. i- La section coloniale. îs La Compagnie Marconi a offert un poste complet pour l'étude de la T. S. F. 3- et s'offre par après à placer tous ceux de nos jeunes gens ayant subi l'épreuve capacitaire après étude préambulaire à i- l'Institut. ît Enfin, la section coloniale s'adresse aux militaires plus valides qui orientent leur

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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