L'indépendance belge

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s.n. 1915, 27 August. L'indépendance belge. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kd1qf8km8v/
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S6ème année. No. 202 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : TCDOR HOUSE. TUDOR ST., LONDON. E C. TELEPHONE; CJTY 3960. BUREAUX A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE Te, (311-57 et TELEPH. : ;238-75. LONDRES, VENDREDI 27 AOUT 1915. \ f i MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS . } 6 MOIS. 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS, 'l AN, 32 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. LA SITUATION : Les Allemands occupent Brest«Litowsk.—La journée des aviateurs.—Villes allemandes bombardées par des esca» dxes aériennes.—Sous-marin coulé par un aviateur britannique.—Im= portante séance à la Chambre française. Le problème des abris provisoires.—Jules Coucke. Lettre d'Italie. Silvio. La Conférence du prince de Cassano sur Madame Carton de V/iart.—H. Carton de Wiaït. Le moment venu pour la Hollande.— M. Notes d'une Parisienne.—Marie-Louise Néron. Billet Parisien.— Jean-Bernard.' Faits menus, menus propos.—Bob. Un Bonne Œuvre. Van Marcke de Summen. Notre Vaillante Armée. Les Allemands à Lonvain.—II. En Belgique. Echos, etc. LA SITUATION. Vendredi, midi. La journée d'hier a été la journée de-aviateurs.Le commandant britannique Arthui Bigsworth, qui s'était déjà distingué dans un combat avec un Zeppelin à Ramsgate, au cours duquel il avait mis le feu au dirigeable ennemi, vient d'accomplir un exploit digne de celui du regretté lieutenant Warneford. Survolant la côte belge, le hardi pilote aperçut un . sous-marin allemand à proximité de la côte et réussit, d'une bombe lancée avec succès, a le couler. Dérogeant à son habitude de laisser ignorer le plus longtemps possible aux Allemands la perte de leurs sous-marins. l'amirauté britannique a permis la publication de cet exploit, unique dans les annales de l'aviation et accoffi pli pour ainsi dire sous les yeux de l'ennemi.D'autres aviateurs, opérant en escadrilles, attaquèrent différentes villes 'i stations allemandes avec, semble-t-il, un plein succès. Le plus important de ces raids, au point de vue du nombre, fut celui contre les usines de Dillingeii, dans la province Rhénane, auquel 62 appareils participèrent, lançant plus de 150 bombes, dont 30 de gros calibre ! Une autre escadrille, comprenant 6C aviateurs français, britanniques et beiges, attaqua les positions allemandes dans la Forêt d'Houthulst. Enfin, d'autres attaques aériennes eurent lieu de la part des aviateurs alliés contre les cantonnements allemands à Dannes et Baussant dans la Woevre ; contre les gares et les bivouacs de Grande Chatel, Cernay et Fleville, dans PAr-gonne, et contre la gare de Tergnier et le parc d'aviation à Vifcry, en Artois. Dans l'attaque contre Dillingen, et la vallée de la Sarre, quatre aéroplanes furent perdus, un pilote et un observateur étant tués. Il est heureux qu'e les Allemands qui se réjouissent tant des raids de leurs Zeppelins — dirigés uniquement contre des populations inoffensives —- fassent connaissance à leur tour de cettç nouvelle méthode de guerre. A part les exploits des aviateurs, les bulletins officiels ne signalent que des bombardements sur le front occidental. Un communiqué du Havre relate une violente canonnade sur tout le front belge ainsi qu'un échange de bombes dans le secteur de Dixmude et au uord de cette place, causant la destruction de plusieurs ouvrages ennemis et d'un blockhouse au sud de-la ville. En Russie, les Allemands ont de nouveau fait d'importants progrès. Le dernier communiqué de Berlin annonce l'occupation de Brést-Litowsk, tombée aur mains de l'armée du maréchal von Mac-kenseu, après que deux forts du secteur ouest eurent été enlevés par l'armée du maréchal von Arz. La garnison se serait rendue après la prise d'assaut des fortifications du nord-ouest ! Evidemment, cette nouvelle n'est pa-réjouissante, et on ne s'attendait pas à une chute si rapide de cëtte place forto qui, avec Varsovie, Ivangorod, et Novo Georgiewsk, formait le fameux "quadrilatère polonais," barrière quasi infranchissable et qui devait protéger la Russie centrale contre toute invasion possible. Pourtant la situation militaire ne s'aggravera pas autrement de ce fait, tant que les armées du grand duc Nicolas restent intactes. Or, jusqu'à présent rien dans les communiqués ennemis n'indique que la situation des armées russes en retraite soit plus dangereuse qu'auparavant. Car, on ne saurait trop le répéter : le but dès armées allemandes est de battrê les armées russes et non pas d'occuper du territoire, et ce but n'est pas plus atteint aujourd'hui qu'après l'abandon de Lemberg et la chute de Varsovie. Naturellement, la jubilation en Allemagne est grande, mais l'espoir caresse dans certains milieux militaires teutons qu'après la chute de Brest-Litowsk l'armée russe ne sera plus en mesure de jouer un rôle sérieux dans cette guerre et que la Russie "se débat dans les dernières convulsions," est vain. Les déclarations faites par le Tsar à M. Cruppi, l'unanimité du peuple russe d'aller jusqu'au bout, prouvent combien les Allemands se trompent dans leurs calculs. Du reste les symptômes indiquant que le peuple allemand n'est plus aussi crédule qu'avant augmentent, et la note du " Volks-freund," organe socialiste de Brunswick, montre que les paroles du chancelier ne sont plus acceptées dans certains milieux comme des vérités absolues. Le pe-.ple allemand verra clair un jour, et alors ce sera le commencement de la fin du militarisme germanique. Sur les autres fronts la situation ne s'est guère modifiée. Un communiqué turc signale uns grande activité de l'artillerie ennemie dans la presqu'île de Gallipoli; un communiqué autrichien parle d'escarmouches sur les bords du Danube à proximité de la frontière serbe et d'attaques monténégrines aux environs de Bileca et à l'est de Trebinje. LE PROBLEME DES ABRIS PROVISOIRES. Beaucoup de bons esprits se préoo pent, à juste titre, du problème de reconstruction des villes, villages hameaux qui se trouvent dans les gions dévastées de la Belgique. On saurait trop encourager les initiali^ oui se font jour en ccttç matière, m il est bon de les prémunir contre le d; ger de certains écueils auxquels el pourraient se heurter, au grand dam succès de l'œuvre à entreprendre. Il f; avant tout se garder de rêves trop a bitieux, de plans trop vastes dont point de départ est généralement la n connaissance de la réalité des fai Dans les parties du . pays particuliè ment éprouvées par l'invasion il y a s£ doute nombre de maisons ruinées fond en comble, parfois même des pâ de maisons, voire très exceptionnel ment dés agglomérations qui ont subi même sort. Quand.il s'agira de relei ces denleurçs dont il ne reste plus pie; sur pierre, il faudra certes rebâtir co plètement, et l'ingéniosité de nos arc tectes aura mille/occasions de se révél Leur aspect novateur et libre ne perc pas le bénéfice d'une initiation saluta aux formes originales du style angla mais tout en restant ouvert aux suggi tions du dehors, il n'aura rien oublié « ■» ■ ;u- charme prenant et varié du paysage pa- la trial; il saura plier les conceptions les et plus neuves et les plus hardies au res- ré- pect du décor urbain ou agreste de la ne Belgique, sans rompre avec le passé et la •es tradition nationale. Car un peuple se ais doit à lui-même de demeurer fidèle ci m- son art qui est une des manifestations les les plus caractéristiques de son génie du propre. tut Mais, hormis le cas assez rare de re-m- construction intégrale, il faut bien re-le connaître que le champ d'activité de nos lé- architectes se trouvera singulièrement ts. rétréci, car il suffira le plus souvent de re- simples pansements, sous forme de tra-ns vaux de réparation ou de restauration, de pour remettre les maisons blessées en :és état d'habitation et leur restituer leur le- physionomie primitive. J'en trouve la 'e preuve dans des constatations extraites •er d'un intéressant travail sur la " Recon-*re s traction des propriétés détruites dans m- les Flandres," dû à M. le-docteur L. bi- Maertcns, qui a bien voulu me le corner. m unique;". Celui-ci a porté ses observa-ira tions sur la ville de Nieuport, l'immémo-ire riale cité baignée de silence et de rêve, is, où la pluie des shraphélls et des obus a ;s- fait rage durant des mois. Le docteur du Maertcns a pu se rendre compte, scit personnellement, soit par des photographies, soit par des témoignages autorisés, de l'importance des dégâts produits par les bombardements successifs dont la ville a été l'objet. Il évalue à un millier le nombre de maisons qui s'élevaient à Nieuport et qui toutes indistinctement ont été atteintes par îe désastre. Il n'en est pas une, dit-il, qui ait encore un carreau de vitre intact, pas une dont la toiture ne soit en partie détruite ou entièrement dégarnie de ses tuiles ; néanmoins, nombreuses sont celles qui ont conservé leurs murs extérieurs plus ou moins endommagés par les shrapnells. Quant à celles qui ont été atteintes par les obus et qui forment la majorité, elles ont souffert davantage et sont en partie démolies.Il y a, enfin, celles qu'à complètement anéanties l'action destructive des obus percutants et des bombes incendiaires : leur nombre ne dépasse par la centaine. Il semble que cette proportion puisse être admise pour la plupart des localités de la Westflandre, qui se sont trouvées sous le feu prolong'é de l'ennemi—à l'exception, peut-être, de quelques villages complètement ruinés, comme Pervyse et Ramscapelle. C'est en ayant sous les yeux ces données positives q-u'il convient de se préoccuper du sort réservé aux habitants et spécialement à la population agricole, dès que le retour au pays pourra progressivement s'èft'ectuer. Il ne peut être question de reconstruire à proximité de la ligne de feu tant que les menaces de bombardement continuent à subsister. Mais, au fur et à mesure que l'ennemi s'éloignera, nos compatriotes auront hâte de retourner dans les localités qu'ils ont dû fuir, et la question du logement requerra une solution urgente. Il ne paraît pas possible de la résoudre autrement qu'en construisant des abris provisoires pour les -habitants qui' se trouveront sans giïe. On pegt, sans doute, compter -su- un él*n dé ra part des rares privilégiés dont les demeures auront été épargnées ou superficiellement atteintes et qui pourront offrir asile à leurs concitoyens plus éprouvés. Mais il" ne faut pas se dissimuler, que, dans la plupart des cas, il sera nécessaire de pourxoir au logement du très grand nombre—notamment de tous les fermiers, dont les habitations ont été sans exception détruites, soit par l'ennemi, soit par nos propres troupes à raison de nécessités ' stratégiques. Des caves aménagées .en dortoirs, les bara-quements-tranchées construits par le génie militaire pourront éventuellement servir de refuges temporaires ; - peut-être dans certaines régions, si les conditions climatériques sont favorables, pourra-ton s'inspirer, comme le croit le docteur Maertens, du système du " camping " ou des "boat-houses. " La France est en ce moment même-aux prises avec les difficultés de ce problème qu'elle s'efforce de résoudre dans un esprit pratique. L'expérience qu'elle a acquise peut nous être d'un grand secours, car elle a permis de rectifier bien des fautes et des erreurs du début. Une commission parlementaire a récemment visité de nombreux villages sinistrés dans les départements de la Marne e; de la Meuse, de Reims à Verdun, et elle a consigné ses observations dans un rapport dont nous pouvons faire notre profit. Le système des abris provisoires est celui auquel s'est arrêté le Gouvernement français, et il a donné en général de bons résultats. Plus de 350 baraques en bois, soit à paroi unique, soit à paroi double, ont été édifiées dans le seul, arrondissement de Vitry-le-François. Elles ont donné lieu a des critiques que la Commission formule en ces termes: "Ce qu'on peut reprocher à quelques-uns de ces abris et surtout aux baraques en planches à paroi simple, c'est que l'épaisseur de la cloison est insuffisante pour protéger l'habitant contre le chaud et le froid, et que d'autre part, le bois, ne tardant pas à travailler, se disjoint et se crevasse, et la construction devient vite inhabitable." Un type supérieur au point de vue de la salubrité et du confort parait être la construction en fibro-ciment, dont il existe dans l'arrondissement de Verdun quelques speci-mens qui donnent pleine satisfaction. La Commission en recommande la généralisation, et préconise subsidiairement l'édification d'abris qui soient au moins à paroi double ou bien à cloison de brique. De toutes ces expériences locales faites soit par des particuliers soit par les administrations publiques et le génie militaire, on peut dégager déjà un certain nombre de prescriptions techniques qui ont fait l'objet d'une circulaire ministérielle adressée aux préfets des départements atteints par l'invasion. De notre côté, ne nous laissons pas surprendre par les événements ; soyons I prêts, sitôt l'ennemi en recul, à profiter ' de toutes les éventualités favorables au réveil de l'activité économique et particulièrement du travail agricole. Il est d présumer que le Gouvernement belge ne négligera pas de faire dresser un plan d'ensemble et un programme méthodique, dont l'exécution au moment opportun assurera la construction rapide d'abris provisoires destinés à loger 'es populations que la libération graduelle du territoire ramènera au pays. Une constatation réconfortante que fait la Commission parlementaire française, c'est la hâte unanime apportée à la reprise de la vie économique par les habitants revenus, sinon dans leurs foyers, du moins dans leurs cités el leurs villages. " Partout, lit-on dans le rapport, la culture a repris ses droits... dans la plaine au sud d'Apre-mont, l'autre soir, un paysan labourait philosophiquement son champ pour préparer les semailles d'automne... Pas un pouce de terrain qui n'ait été retourné et ensemencé... à Vassincourt, où il ne reste plus une seule maison debout, il n'y a pas un seul hectare qui n'ait été travaillé comme les années précédentes."Ainsi, à cjuclques kilomètres de la ligne de feu, l'homme se remet vaillamment à la tâche et reprend avec un tranquille courage le labeur interrompu. C'est surtout au travail des Champs que le terrien retourne avec une ardeur obstinée et une foi admirable. Sur l'horizon pourpre, qu'embrasent les rouges lueurs des bombes incendiaires, se dresse la silhouette grave du laboureur, lançant à pleine volée la semence aux sillons, d'un geste large et symbolique. Sans doute l'impassible Nature, indifférente aux convulsions des fourmilières humaines qui s'agitent sur l'écorce terrestre, poursuivant son cours immuable en dépit des pires cataclysmes, donne-t-elle à l'homme courbé sur la glèbe, par le spectacle du déroulement régulier des jours et du retour alterné des saisons, une leçon constante d'opiniâtre persévérance et un exemple éternel de stoïque sérénité. JULES COUCKE. wowbwwwwwb—mmmmmmmKmminjmmmmKmtammmmmÊmmum LETTRE D'ITALIE. Rome, 18 août 1915. Les journaux étrangers continuent affirmer que Benoît XV est tout prêt offrir ses bons services comme mëdi teur de la paix et l'on remarque q spécialement les organes socialist d'Allemagne et de la Suisse patronne cette idée. On désigne la Suisse comr le pays le plus indiqué pour recevc les négociateurs de la paix et l'on ajou que Mgr Marchetti, ex-nonce < Munich, accrédité actuellement près gouvernement fédéral, pourrait repr senter le Pape dans la future cônféren où lés représentants des Puissanc belligérante • cihcutéraieTii îfte" &a: • l'une paix générale. Il faut avant to remarquer que Mgr Marchetti a é simplement auditeur de la nonciature i Munich et qu'il n'est pas officielleme accrédité près le Gouvernement fédér suisse. Il a seulement la mission < traiter ia question de l'échange d' prisonniers blessés et de lj'nterneme en Suisse de vingt mille blessés qui, ui fois guéris, devraient ou bien rester < Suisse ou bien se réconr-tituer priso niers. Pour cela seul il a des rappor officieux avec le Gouvernement suis qui a accepté la proposition faite par Pape. D'autres pouvoirs ne scit p; accordés à ce prélat qui d'ailleurs rësii à Fribourg. Benoît XV, c.'est \rai, veut jouer rôle de pacificateur et accoterait av joie d'être indiqué comme médiate; pour la paix avéc l'espoir d'être repr senté plus tard dans le Congrès 'de paix générale. De quelque côté que 1 parviendraient des propositions de genre, il s'empresserait de leur donn une exécution pratique. Si du côté allemand des ouvertur ont été faites comme on l'affirme, il e toujours très douteux qu'elles soient a ceptées par la Quadruple-Alliance q tout en étant pleine de déféren à l'égard du Pape n'a aucune raison < lui faire jouer un rôle politique d'une haute importance et qui lui accorder* une prépondérance marquée dans conseil des Nations Européennes. Même dans le monde ecclésiastique < Rome on se montre sceptique au sujet ( cette intervention papale. * » * L'arrivée à Rome du nouveau minist de la Hollande accrédité près le Sain Siège a donné lieu à une série de cor mentaires qui sont fort mal arccucillis ; Vatican. On a dit que M. Regout, r présentant d'une Puissance neutre, tr vaillerait pour obtenir l'intervention c recte du Pape afin de provoquer la pai Au Vatican, les personnes de l'ento rage intime de Benoît XV déclaren au contraire, que le Pape n'a aucun ment l'intention de faire un acte posit —W—■—— quelconque auprès des Puissances pour ^ obtenir la paix. Fin théorie, le Pape à prêche la paix comme c'est son devoir a_ absolu de Chef d'Eglise Universelle,; Je mais son exhortation à la paix n'impli- ss que pas une intervention personnelle 11j- qui d'ailleurs ne serait pas écoutée. L'unique politique à suivre actuelle-iir ment par le Saint-Siège est celle de prête parer l'avenir en organisant des œuvres je de charité .et en se gardant bien de heur-le ter les susceptibilités nationales, tant e'- d'un côté que de l'autre, ce La.situation du Pape est fort délicate, !>s me disait un prélat, surtout depuis que >. ... m 'ierjT'. XV voir, ut exposé sur les champs dè bataille ses té frères italiens, il a dans l'armée italienne }e bien des personnes qui lui sont chères, Qt des parents, des personnages qui le louai chent de près par des rapports de fa-je mille et d'amitié. Neutre par la force des ;s choses, et par sa situation intérnatio-□ t nale, il ne peut cependant renoncer aux ie affections et aux amitiés qui le ratta-:n chent aux' familles italiennes, aussi il y a- a parfois comme une espèce d'antago-ts nisme entre le Pape et l'Italien. ;e Personnellement, Benoît XV est très le Italien, et parfois comme Pape il est is obligé de se boutonner pour ne pas lais-ie ser éclater ses sentiments patriotiques. Ce qu'il.y a de certain, c'est que jus- 1e C[u'ici Benoît XV a en toute circonstance ;c favorisé largement les œuvres de guerre jr italiennes, accordé des privilèges spiri- é- tucïs et spécialement donné le mot d'or- la dre de n'entraver aucune action du gou- ui vernement italien, de sorte qu'on pour- ;e rait presque dire que cette guerre, déplo- sr rable en elle-même, vu que toute guerre est un fléau, est aussi un signe, une oc- :s casion. de rapprochement entre le Saint- st Siège et la nation italienne. Indirecte- c_ ment de cela bénéficient les nations al- _ji liées à l'Italie, car le Pape, s'il demande :c . la paix, il la veut aussi honorable et di- ]e gne pour sa patrie. si La diplomatie pontificale est réglée it d'après ces sentiments personnels du le Pape. Parfois si lui-même ne peut parler, vu que sa parole serait d'une portée trop p. vaste, il laisse parler les évêques ita- ]c liens, qui, sans exception aucune, ont lancé des lettres pastorales patriotiques qui ont obtenu les compliments du président du conseil. rc Reste un fait certain, concluait le pré- l- lat, celui que Benoît XV prévoyant qu'en i- cas de paix il faut un intermédiaire au- iu près des Puissances, se réserve de pou- e- voir jouer un rôle en cette occasion et a- d'imposer son autorité. C'est pour cela i- qu'il doit éviter de froisser les parties <. belligérantes et, comme Pape, rester u- dans cette neutralité absolue qui lui per- t, met seulement d'invoquer théoriquement e- les bienfaits de la paix, if SILVIO. LA CONFÉRENCE DU PRINCE DE CASSANO SUR MADAME CARTON DE W1ART. Un public aussi nombreux que eboi avait rempli l'élégant foyer du Théât National à Rome pour écouter la conl rcnce que le prince de Cassano donn: au bénéfice du Patronage pour les f miiles des soldats rappelés sous 1 drapeaux. I.c sujet choisi était û pour attirer du monde, car les malheu de la femme du ministre de la Justice< royaume de Belgique étaient connus ( public et 1' " Italie " a raconté sa condai nation et la nouvelle de sa libérati< si due à l'intervention du Pape : nouvelle re hélas ! pas encore confirmée, •g. Le coïncidence de l'anniversaire du L;t couronnement du premier roi des Bel- a_ g es, donnait à la réunion le caractère d'une vraie manifestation en faveur du es généreux et vaillant pays qui le premier llt avait surgi pour défendre la cause du rs droit et de la foi jurée, contre la violence lu et la déloyauté. D'ailleurs la présence lu des ministres belges auprès du Vatican n- et du Quirinal et de la colonie belge >n avant en tète le consul M. du Bois, mou-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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