gge année L'INDÉPENDANCE M© 240 CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI; 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOOSE. TUDOR ST.. E.C. 4 il,SALACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 396Q |%EUE.: 311-57 et 238-75 VENDREDI 11 OCTOBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 10 OCtObfO (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS ] 6 MOIS. 17 SHILLINGS* (l AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION La guerre jeudi midi. La victoire remportée par les 3e et 4e armées britanniques, en coopératipn avec la 30e division américaine et la Ire armée française, entre Cambrai et Saint-Quentin, mardi dernier, compte parmi les plus brillantes de cette guerre. Outre des pertes énormes infligées à l'adversaire qui leur opposait 23 divisions, soit 230,000 hommes, nos alliés ont capturé plus de 11,000 prisonniers et au moins 200 canons. Ces cliiffres, mieux que tout commentaire, soulignent l'ampleur exceptionnelle de ce succès. Cependant, le terrain conquis avait ici une importance considérable. Les Allemands avaient de sérieux motifs de contenir notre avance sur ce front de Cambrai, dont l'écroulement permet des développements désastreux pour les armées teutonnes. Sur la gauche la présence de nos troupes à Abancourt menace leur retraite de Lille ; dans le centre nos troupes, en occupant Bertry—à moins de 4£ kilomètres de Le Cateau — compromettent sa retraite sur Mons, et '"sur la droite nous ne sommes plus qu'à deux lieues de la vallée de l'Oise, le long de laquelle leur centre doit se retirer de La Fère. Aussi bien, l'ennemi ne s'est plus prêté à une seconde bataille, et les Alliés dans la journée d'hier n'ont eu qu'à poursuivre des colopnes battant hâtivement en retraite, atteignant en cer-tàins endroits des points situés à plus de 16 kilomètres de leur front initial. Dans de nombreuses localités abandonnées par l'adversaire les populations civiles n'avaient pu être évacuées, et celles-ci ont fait à nos soldats des accueils enthousiastes. i Cambrai, dont les ruines étaient tou-joyrs aux mains des' Allemands, a été complètement occupé par les troupes des Ire et 3e armées britanniques. Au nord de Cambrai les Canadiens ont égalemen.. passfs à l'attaque et ont capturé Ramil-lies et traversé le canal de l'Escaut er, plusieurs points à l'est de ce village. Hier, à 2 h. de l'après-midi, nos alliés occupaient la ligne approximative de Abancourt-RamillieS-Escadœures (es,t de Cambrai), Bertry (sud de Busigny), Be-hain, pour regagner Fresnov. Des limites occidentales de Fonsomme la ligne se dirigeait directement sur l'Oise, qu'elle atteint au sud de Mezières, après avoir#pfessé à l'est de Saint-Quentin. Entre-la Somme et l'Oise les unités du général Debeney ont poursuivi hier les arrières-gardes ennemies, brisant toutes les résistances et faisant des prisonniers. A l'est du chemin de fer de Saint-Quentin à Le Cateau elles ont occupé le Bois d'Etaves et le village de Beautraux. Plus au sud elles ont dépassé Fonsomme et atteint Fontaine-Nôtre Dame> et pris Marcy. Sur la rive septentrionale de l'Oige les troupes françaises ont occupé Mézières, réalisant ainsi une avance de plus de huit kilomètres au delà de Saint-Quentin.En Champagne l'offensive du général Gouraud rencontre une très viv e opposition, ce qui l'empêche de faire des progrès rapides. Néanmoins, nos alliés ont augmenté leurs gains vers Cauroy et repoussé de furieuses cotitre-attaques au nord . de l'Arnes. Dans la vallée de l'Aisne les bataillons franco-américains ont emporté le plateau de Montcheutin et le village du même nom, ainsi que Grand-Ham et Lançon, se rapprochant ainsi de Grandpré, dans le couloir qui s'étend entre la Forêt d'Argonne et les hauteurs boisées au nord de l'Aire. Nos alliés ont traversé l'Aisne, au nord-est de Montcheutin, et après une lutte acharnée ont cApturé Senne, sur la rive septentrionale de la rivière, 600 prisonniers, ainsi que des canons etvles mitrailleuses restant entre leurs mains. A l'est de la forêt d'Argonne et des deux côtés de la Meuse, devant \ ei'dun, , la'lre armée américaine continue à progresser nonobstant une opposition désespérée des troupes allemandes, auxquelles plusieurs divisions autrichiennes prêtent une sérieuse assistance. En Italie les batteries'alliées maintiennent sous un feu violent les points vitaux de la défense çnnemies. Des éclaireurs italiens ont fait d'heureuses reconnaissances au sud du Col Caprile, sur le Dosso Alto et dans la Vallée de la Brenta, et ont refoulé des tentatives ennemies sur l'Asalone. En Albanie les troupes du général Fer-rero, après avoir repoussé les détache-îperçts qui couvraient la retraite ennemie et avoir capturé de, nombreux prisonniers, ont occupé les hauteurs à l'est de Murikyami. Lundi, à 2 h. 30 de l'après-midi, le*s Italiens, ayant brisé une vive résistance de la.part de l'adversaire, sont entrés dans là ville d'El Basan, d'où ils. ont poursuivi leur avance. Le même jour, après avoir dispersé dans de violentes rencontres des détachements austro-hongrois qui s'étaient maintenus sur les hauteurs au nord-ouest de Lynshna, les avant-gardes italiennes ont continué leur marche sur la route de Kavaya, et sont rentrées en contact avec l'ennemi dans la région de Gramshi. Les divisions franco-serbes poursuivent également avec une vigueur indiminuée leur poursuite des forces austro-allemandes en Vieille-Serbie. L'es Serbes sont entrés dans Leskovatz et ont fait 500 prisonniers. Les troupes françaises -marchant sur Métrovitza ont fait une centaine de prisonniers au cours de combats livrés dans la région de Ferizo-vitch. La caractéristique de ces batailles rapides est le nombre élevé des canons abandonnés après une brève résistance par l'adversaire. Dans cette dernière rencontre le? Français ont pris, en effet, 27 pièces d'artillerie, dont 11 de gros calibre, toutes en excellent état ! Les détachements alliés marchant sur Prizrend ont mis l'ennemi en fuite, et avancent sans grande difficulté vrers le but qui leur est assigné. jusqu'à présent Mackensen n'a pas encore été signalé en Serbie, mais il a envoyé deux de ses divisions de Roumanie pour tenter d'arrêter l'avance victorieuse de nos alliés, qui sont à présent à proximité de Nish. Ces divisions, jointes aux troupes d'élite autrichiennes, enlevées sur le front de la Piave, ont déjà subi une sanglante défaite dans les environs de Vrandja. Le grand obstacle à surmonter par les armées alliées dans cette région était la passe de Grdelice, sur la route de Vrandja'à Nish. Celle-ci a été forcée sur toute son étendue par l'entrée des Serbes à Leskovatz, si bien .que l'on peut s'attendre à un siège en règle de Nish, dont les-défenses naturelles ont été solidement organisées et renforcéés par de formidables travaux militaires. Mais-gré la puissance de cettç place, on ne doit pas s'attendre'à unç résistance prolongée de la part des Austro-Allemands, dont la plupart des éléments sont '^-ans grande valeur cpmbattive, ainsi que le confirme l'attitude profondement déprimée des prisonniers capturés dans cette région. En réalité on ne doit envisager la possibilité d'une résistance décidée que lorsque les troupes ennemies-auront refranchi le Danube et la Save, et repris les positions qu'elles occupaient en 1914. mwb——mamb—uiiii ■iwiiaMwawBBam&wrHtwjiii i ■«ni mmmmmw SUR LE FRONT OCCIDENTAL Les hauts faits de l'armée britannique Depuis le 21 août les Ire, 3e et 4e armées britanniques ont brisé l'entièreté des séries de zones de défense profondes faites' de ceintures successives de tranchées puissamment fortifiées, et y compris tout le système Hindenburg, sur un front de plus de 56 kilomètres de Saint-Quentin à Arras. Ayant pénétré dans cette zone de bataille sur une profondeur de' 48 à 64 kilomètres, nos troupes opèrent actuellement bien au-delà et à l'est des défenses Hindenburg. Au cours de oes opérations et depuis la iate ei-dessusi nous avons infligé à l'en nemi des pertes très lourdes en tués et prisonniers, et lui avons enlevé 110.000 prisonniers'et 1,200 canons. Ces hauts faits ont été accomplis par des troupes britanniques qui avaient déjà subi les premiers et les plus ^violents assauts des forces ennemies au prilitemps. Seule l'endurance- obstinée et la détermination de ces troupes leur ont permis de passer à l'offensive avec un suôcès aussi remarquable: Par leur attitude héroïque dans la dépense et dans l'attaque les hommes de toutes les parties de l'empire britannique se sont montrés des soldats de premier ordre. Un bel exploit américain Les journaux britanniques content- un sel exploit dont 500 soldats américains I )nt été les héros. Vendredi dernier, ce, détachement at-:eignait les objectifs qui lui avaient, été issignés, avançait à travers les fourrés ît les fils de fer barbelés, et attendit l'arrivée des détachements avec -lesquels il stait en liaison sur la droite et sur la gauche. Toutefois, la résistance allemande était si déterminée dans cette région qu'à la tombée de la nuit, il se trouvait toujours isolé. Il faisait trop obsgur pour pouvoir rebrousser chemin et oes braves attendirent résolument la levée du jour.pour tenter de rentrer en contact avec leurs compagnons d'armes. Cependant, leit Allemands avaient tiré parti de cette situation. Les'Américains s'étaient établis, au Moulin de Cha.rlevaux, sur la |rand'route qui se dirige de Binarville directement vers l'est. Tout autour d'eux se trouvaient des hauteurs dominantes, alors que derrière eux se trouvait un systèmè de t-ranehéés. Les Allemands s'étaient 'glissés à travers celles-ci pour se placer derrière les lignes américaines, et lorsque l'aube parut, les vaillants Sammies se trouvaient complètement cernés. Cette situation se prolongea pendant cinq jour" au cours desquels nos braves alliés subirent sans broncher toutes les privations. Enfin, une nouvelle avance américaine vint délivrer les assiégés, epi avaient ajouté, bien malgré eux, un nouveau chapitre à l'histoire glorieuse des troupes expéditionnaires américaines en France. Le vandalisme allemand La presse danoise n'a pas grand espoir dans le succès de l'offre allemande. Le journal "Politiken" dit à ce sujet: ''Les pays neutres ont espéré que le monde était sur le chemin de la paix, et c'est pourquoi la manière dont la retraite allemande s'opère ne peut que causer une impression pénible--et alarmante. Peut-être le quartier-général allemand s'iroa-gine-t-il que brûler des villes et accumuler des ruines produira une redoutable terreur dans les pays de l'Entente. Nous croyons tout le contraire, et, comme neutres, nous sommes peut-être meilleurs juges. Nous croyons que l'Allemagne, par une retraite de ce genre, almule sa note pacifique." OPÉRATIONS AÉRIENNES • \ L'activité britannique Le 8 octobre : Les aviateurs ont coopéré de toutes manières avec les autres armes; la création, par leurs soins, de rideaux de fumée autour de certains points fortifiés rendit les plus grands services. 21 tonnes de bombes'ont été lancées pendant le jour et 23 tonnes et demie pendant la nuit. 10 appareils ennemis ont été abattus et 2 désemparés. 7 appareils» britanniques sont manquants. L'activité française Un semi-officiel français dit : L'activité des divers groupes aériens attachés à la marine a -été intense au cours du mois d'août. Les aéroplanes et hydroplanes ont couvert une distance totale de 495,000 milles marins, exécutant 4,288 patrouilles d'une durée totale de 8,595 heures. Des dirigeables ont accompli 286 vols, passant 1,924 heures dans les airs et coutraht 7'7,020 milles. Des ballons captifs ont accompli 185 vols d'une durée totale de 3,346 heures. Un ballon captif est resté pendant 25 jours consécutifs attaché à son remorqueur sans être dégonflé. LES EVENEMENTS EN RUSSIE La Terreur continue M. Trepofï, M. Gutchkofï, et M. Kich-kile ont été exécutés par ordre des Soviets. La rumeur que le prince Kro-potkine a été exécuté n'est pas confirmée. M. Trepoff, un ami des Alliés, avait été premier ministre durant les derniers mois du régime tsariste. M. Gutchkofï avait été ministre de la guerre dans le gouvernement provisoire qui avait suivi l'abdication du Tsar. Il avait été le chef du parti octobriste. M. Kichkile était un membre influent du parti octobriste. Une note russe à Berlin Voici les renseignements qui parviennent de Berlin sur l'attitude de la Rus-sié:"La Russie a déclaré qu'aucune paix n'a été conclue avec la Turquie à Brest-Litovsk; elle a adressé une note à la Turquie dans laquelle elle lui reproche la vio--lation de l'article'4 du traité de Brest- yitovsk. La Turquie a engagé de nou- i elles hostilités et entrepris une expédi- ; ion contre Bakou, contrairement aux tipulations du traité qui devaient instiller des relations pacifiques entre les [eux nations. Le traité signé devient lonc caduc. "La Russie, de ce fait, se trouve à tôt»veau en état de guerre avec la Tur-[uie. Cet état de choses entraînerait 'état de guerre avec l'Allemagne au cas >ù celle-ci apporterait à la Turquie un :oncours militaire. "La Russie a adressé, en conséquence, tu gouvernement de Berlin, une note qui :omplique la grave crise que traverse en ;e moment l'impérialisme allemand. "Le peuple russe ne dit pas à l'Alle-nagne : "Rends-nous ce'que tu as pris, nais muets nous montrons nos blessures ;t nous supposons que l'Allemagne ac-somplira, d'elle-même, un acte qui se--ait avantageux pour elle." Arrivée de réfugiés en Norvège Un nouveau groupe de 250 réfugiés britanniques et français est arrivé à Christiania, venant de Moscou. Us disent ^u'il y a encore de 4 à 5,000 sujets bri-:anniqu%s et français dans les prisons de Moscou. LE RATIONNEMENT Confiture, sirop, etc. La confiture, la marmelade, le sirop, la mélasse et le miel seront rationnés à partir du 3 novembre, et les coupons rouges de la* feuille 5 du nouveau carnet devront êtft employés à cet effet. Pour se faire enregistrer chez son fournisseur, il faudra se servir du talon marqué "Spare counterfo.il IV" qui se trouve sur la feuille no 7. Le fournisseur inscrira son nom et son adresse dans la case no 7 au dos de la couverture. LA CAPITULATION BULGARE 65,000 Bulgares se rendent En plus de milliers de prisonniers capturés lors de la victorieuse offensive alliée en Macédoine, 65,000 Bulgares se sont rendus jusqu'à présent, en exécution d'une des clauses de la convention rriilitaire du 29 septembre aux termes de laquelle toutes les troupes bulgares se trouvant à l'ouest d'Uskub devaient se rendre comme prisonniers de guerrp. Le Roi Ferdinand à Cobourg Le roi Ferdinand est arrivé à Cobourg par train spécial, accompagné du prince Cyrille et d'une suite nombreuse. Il a l'intention de prendre à Cobourg sa résidence permanente. L'opinion de M. Vénizélos Parlant à'des journalistes à Salonique au sujet de la capitulation bulgare, M. Vénizélos à dit: "La Bulgarie en capitulant n'a fait que suivre la voie qui lui était dictée par l'intérêt personnel élémentaire attendu que d'une part, elle était incapable.de résister aux armées alliées et que d'autre part, les principes pour lesquels nous luttons, ainsi q 'e nos Alliés, rendent cer-tain é|ue la punition qui lui sera infligée et les garanties qui lui seront demandées ne dépasseront pas ce qui est nécessaire et indispensable et ne serent jas en contradiction avec les buts de guerre des Alliés.-" La satisfaction en Bulgarie Une satisfaction générale prévaut à Sofia et' da"ns les provinces au sujet de la cessation des hostilités, dit un télé-sramme de Berlin à Amsterdam. o Transfert du gouvernement serbe Des dispositions sont prises pour transporter le siège du gouvernement serbe de Corfou à Uskub. UNE CRISE ENJURQUIE Malgré les rumeurs persistantes d'ouvertures de paix de la part de la Turquie rien de positif n'est connu dans les cercles diplomatiques au sujet de propositions définies ou autorisées de la part du gouvernement turc aux Alliés. Des ballons d'essai ont été lancés par des agents turcs en divers endroits, mais rien n'indique qu'ils aient l'autorisation officielle d'agir. On ne sait même pas exactement comment le gouvernement -turc est actuellement composé. Le grand-vizir Talaat Pacha et Enver Pacha auraient, dit-on, démissionné, et le nom d'Ahmed Tewfik. Pacha, ancien ambassadeur dans ine capitale alliée, est mentionné comme successeur probable de Talaat. Il est certain que' la Turquie traverse .me crise aiguë, causée en partie par les désastres de Palestine et de Syrie, en partie par la défection de la Bulgarie, et 3nfin par les revers militaires de l'Allemagne. La liberté de décision de ceux :jui détiennent le pouvoir à Constanti-nople, quels qu'ils soient est, de plus, sntravée par la présence de troupes allemandes dans et autour de la ville, et par la menace des canons de navires de gueri'e allemands.—"Times." » « * >' D'après le "Hestia" d'Athènes,' lt gouverneur de Smyrne Rahmi Bey a envoyé à Mitylène trois délégués (un Grec, >r un Anglais, et un Turc) pour entrer en pourparlers de paix. Les Allemands, qui se méfient de Rahmi Bey, venaient de le faire nommer sénateur par le gouvernement turc qui l'avait invité à assumer immédiatement ses nouvelles fonctions. Mais Ralimi, auquel on attribue des sentiments pro-Alliés, avait refusé d'accepter ces fonctions. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — De's femmes sont actuellement employées comme chauffeurs à bord des ria-vires allemands. Un grand steamer allemand est arrivé récemment en Suède, n'ayant d'autres chauffeurs à bord que 15 femmes. > — Un télégramme de Berlin annonce que le texte de la réponse de M. Wilson a été publié par les journaux hier soir. La réponse-de l'Allemagne aux questions du Président est attendue par le peuple avec la plus grande anxiété. L'organe officief "Norddeutsche Allge; meine Zeitung" dit : "Nous avons lieu de croire que la démarche de paix qui -a été entamée sera continuée." ETATS-UNIS — Sir Eric Geddes, ministre de la marine britannique, est arrivé à Washington polir y discuter certaines questions relatives à la situation navale. ESPAGNE — On croit que la crise ministérielle sera momentané^ et que les ministres démissionnaires reprendront leurs portefeuilles, a l'exception de Senor Alba, ministre de l'Intérieur; le portefeuille de celui-ci serait repris par M. Maura, ffour éviter des complications. FRANCE — Le maréchal Joffre, qui vient d'avoir l'influenza, est heureusement rétabli. ■— Le lieutenant Young, qui avait récemment épousé la seconde fille de M. Clemenceau, vient de mourir des suites d'une grippe infectieuse contractée au front. LUXEMBOURG — On annonce -les fiançailles de la •princesse Charlotte de Luxembourg au prince Félix de Bourbon-Parme, frère de 1 ' i m p é r atr i ce d ' A u tr i che. ' ROUMANIE ' — La "Neue Freie Presse" annonce que le prince Carol de Roumanie a fait connaître à -ses parents sa ferme résolution de renoncer au trône. Le journal ajoute que le Roi et la Reine avaient vainement offert à Mme Zizi Labrino, que le prince a épousée, 20 millions de francs pour renoncer à ce mariage. DERNIERE HEURE L'AVANCE CONTINUE Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 25. Nos troupes ont continué leur avança hier soir, en dépit d'une résistance augmentant graduellement, et au début de la nuit, nos éléments avancés se sont établis des deux, côtés de la route de Cambrai à Le Cateau, à moins de 3 kilomètres de cette dernière localité. Des combats se développent au sud de la grand'route des deux côtés de Caudry ainsi qu'à l'est de Cambrai, où nous avons fait des progrès. Dans le secteur entre la Scarpe et Lens nos patrouilles ont marché de l'avant et sont entrées en contact avec l'ennemi à l'ouest de la ligne approximative Vibry-en-Artois, Izel-lez-Equerohon, Rou-vroy. Nous avons pris fallaiynines et Noyelles,

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.