L'indépendance belge

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s.n. 1916, 06 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2j6833nr9g/
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L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) « ADMINISTR iTION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: IE7E1 Hl ££ 9IBII I ITT (i motc! q qtttt t ^ TUDOR HOUSE, TTTDOK ST.. LONDON. B.C. "• PLACE DE LA BOURSE JEUD! 6 JUILLET 1916. ABONNEMENTS A\ Mû ' 17 IIILLINGI' CONSERVATTON PAR LE PROGRÈS TELEPHONE: CITY 3900. TELEPH.: j f^;f| et En vente à Londres à 3 h. le mercredi 5 juillet. (ï AN. 32SHILLINGS.'- JOONSERVATI®N PAR LE PROGRÈS, LA SITUATION. Mercredi, midi. Les progrès de l'offensive franco-bri tannique ont été plus lents hier et les îommuniqués nous apprennent que dt violents orages ont assez sérieusemenl gêné les opérations dans la vallée de la Somme. Du côté britannique c'est aux environs du village de La Boisselle et de Thiépval que la lutte a été particulièrement vive. Les Allemands, qui jusqu'à présent ont traité l'armée britannique en quantité négligeable, ne peuvent logiquement, sans nuire à leur prestige, permettre à cette " méprisable " armée de bousculer celle du Kaiser qu'ils proclament si modestement la première du monde. Il faut croire cependant que l'armée de Kitchener leur inspire, au. fond, plus de respect qu'ils ne veulent l'avouer, car parmi les unités opposées à nos Alliés, se trouvent des bataillons de la fameuse garde prussienne, un des régiments d'élite qu'on trouve toujours là où la situation peut réclamer, à un moment donné, une intervention énergique. Comme d'autre part l'offensive britannique n'a été une surprise pour personne et que les Allemands avouent s'y être préparés depuis longtemps, il n'est pas étonnant de voir les troupes du général sir Douglas Haig n'avancer qu'à pas mesurés. La configuration du terrain, ainsi que la facilité des communications allemandes doivent être prises en considération dans l'appréciation générale des opérations et en tenant compte de ces différents éléments on peut souscrire entièrement au jugement du correspondant spécial du " Times," qui télégraphie que " les nouvelles armées britanniques sont meilleures que ■uous n'osions l'opérer." Ce qui est indéniable, c'est que cette armée, née d'hier, s'est comportée admirablement et que sa bravoure et sa ténacité sont unanimement reconnues. De très violentes attaques allemandes ont été repoussées autour du village de La Boisselle, qui est aujourd'hui entièrement aux mains de nos Alliés. Le total des prisonniers faits par les troupes britanniques dépasse maintenant 5,000. Au sud de Tliiepval toutes les attaques ennemies ont également été repoussées. Du côté français, de nouveaux gains substantiels sont venus s'ajouter à ceux des jours précédents. Les villages de Belloy-en-Santerre et d'Estrées ainsi que les parties boisées situées entre Assevillers et Barleux, sont aux mains de nos Alliés qui ont ainsi occupé des points importants de la troisième ligne défensive de l'ennemi. La première ligne allemande était constituée par une triple rangée de tranchées, réunies entre elles par des boyaux de communication; la deuxième n'était plus défendue que par une double tranchée et il en est de même, semble-t-il, de la troisième, dont les Français se sont déjà emparés. Les journaux allemands affichent, au sujet des progrès des Alliés, un calme et une sérénité destiués surtout à voiler l'anxiété du public. "Qu'importe une couple de kilomètres de terrain," écrit le " Lokal-Anzei-ger," "en présence de la septuple rangée de nos travaux défensifs !" Quant à l'officieuse VNorddeutsche Allgemeine," «lie s'efforce de diminuer l'importance des succès alliés en prêtant au haut commandement ennemi l'intention de nettoyer la France d'un coup de balai irrésistible de ses occupants, sans leur laisser de répit et de s'ouvrir un chemin fers la Belgique ! Nous n'ignorons pas que rien n'eût - mieux fait l'affaire de nos ennemis que ; de voir les Alliés user leurs forces dans ; une de ces offensives ^coûteuses dont l'ex-; périence a été faite en Champagne et en i Artois. Au bout de huit jours, le calme serait revenu sur le front occidental et les Allemands auraient pu, sans courir i de grands risques, jeter le surplus de leurs forces sur d'autres fronts menacés. Mais Messieurs les Allemands devront s'accommoder du nouvel état de choses. L'initiative des opérations ne leur appartient plus, à l'exception du front de i Verdun où, pour des considérations dynastiques, ils poursuivent des attaque^ qui, malgré des succès locaux, comme la reprise de l'ouvrage de Thiaumont, ne peuvent que faciliter la tâche générale des Alliés. La nouvelle offensive franco-britan-nique n'a rien du ooup de dé que les Allemands auraient voulu qu'elle fût. C'est une avance d'après un plan nouveau, destinée à maintenir une pression permanente et qui interdit le jeu de bascule si profitable jusqu'ici à nos adversaires. Le mot d'ordre semble être: Engager l'ennemi partout et l'enfoncer là o^ il donne des signes de faiblesse. Les résultats acquis prouvent l'excellence du système adopté. Dans la vallée de la Somme, progrès sérieux et importants; en Italie, retour offensif irrésistible; en Russie, destruction complète de l'armée von Pfianzer; menace grave contre l'armée von Bothmer et, depuis hier, offensive résolue contre l'armée du maréchal von Hindenburg ! Ce dernier développement de l'offensive russe est peut-être ce qu'il y a de plus réconfortant dans les excellentes nouvelles qui nous arrivent de Pétro-grad.L'occupation des deux lignes de tranchées allemandes dans la région de Baranovitchi, nœud de chemin de fer aussi important que Kovel, et où nos Alliés ont fait 4,000 prisonniers indique non seulement la force offensive dont sont animées les armées russes, mais il faut y voir un coup stratégique qui dénote une main de maître. Le général Hindenburg, obligé sans doute d'envoyer des troupes vers le sud pour parer au danger que courait Kovel du fait de l'avance du général Brussiloff, a dû affaiblir ses lignes plus que ne le permettait sa sécurité et le général Evert a mis à profit cette faute de l'adversaire pour frapper un coup qui pourrait avoir une répercussion considérable. La situation générale sur le front russe prend un aspect grave pour les Austro-Allemands, et nous pourrions bien assister avant longtemps à un coup de théâtre qui provoquera la consternation à Berlin. Les Austro-Allemands tiennent encore mais leur résistance diminue visiblement. Le général Letchitsky est à plus de 20 kilomètres à l'ouest de Koloméa, et, au moment où nous écrivons, la ligne de la Theiss, dont nous avons déjà signalé ici l'importance, est probablement coupée, nos Alliés étant, d'après le dernier communiqué russe, à moins de dix kilomètres de Delatyn, au nord de Tablonitza. Coupée de sa base, l'armée de von Bothmer devra songer à se replier dans la direction de Lemberg. Ce sera la retraite générale des armées austro-allemandes du sud qui entraînera vraisemblablement, plus tard, celle des armées du nord. Ce sont là du moins les grandes lignes qui s'estompent à l'horizon russe, et qui se préciseront au fur et à mesure des événements. La QUESTION de VERDUN Depuis le 21 février. Le 21 février, les Allemands ont commencé l'attaque des positions françaises 8ur les fronts de la Meuse, après avoir pendant deux mois accumulé devant ces positions les moyens de destruction les plus puissants. Nous voici au 5e mois depuis le début de leur grande offensive, qui ne s'est jamais ralentie, prenant à peine, entre deux tentatives furieuses, le temps de retirer du feu les unités de combat successivement décimées, et de les remplacer par d'autres, troupes i fraîches de nouvelle formation, ou trou-| pes jusqu'ici peu éprouvées, provenant i d'autres parties des lignes. Les troupe-de nouvelle formation elles-mêmes ne j 6ont presque toujours composées que de Messés rétablis auxquels ' s'ajoutent les | recrues des derniers contingents appelés éous les drapeaux. Les unités d'infanterie lancées à l'assaut à tour de rôle, puis mises au repos à l'arrière, après avoir été très éprouvées, sont chaque fois mises en mouvement après des bombardements intenses, exécutés par une réunion formidable de pièces de gros calibre, dont la fonction est de tout détruire sous une avalanche de projectiles qui tombent pendant des journées sans interruption. Les lignes françaises, avant le 21 février, passaient à l'ouest joar Vauquois et Avocourt, dout elles n'ont pas bougé. C'est à partir d'Avocourt jusqu'à la plaine dé Woevre que s'est "développée l'offensive allemande. Sous la première poussée, le front français a reculé d'abord, sur la rive droite, du 21 au 28 février, de cinq kilomètres environ, #ans se modifier sur la rive gauche. Puis, du 28 février au 1er juin, c'est-à-dire pendant trois mois, il n'a plus changé sur la rive droite, mai§ il a reculé en face, de l'autre coté de la rivière, abandonnant les villages de Malancourt et de Bethin-court, pour venir se raccorder au nouveau front de la rive droite, en passant par ces points à jamais célèbres: Le Bois d'Avocourt, la Côte 304, le Mort Homme, Cumières. Depuis le 1er juin, il ne '—: '■ — '1 "i " ■ ■ ■■ — - - * l COPYRIGHT- SPECIAILY PREPARED FOR §iUÏ1J Çrffgmttyr BY'GEOGRAPHIÀ'I.™ 55.FI.EET STR, LONDON.t£ „ Al.EXANDER'GROSS. F.R.S.S, LA DÉFENSE DE VERDUN. s'est produit de recul sensible que dam la région du fort de Vaux, sur la rive , droite, à la lisière des Côtes de Meuse, . dominant la Woevre. Le front de combat. J'ai indiqué précédemment de quelle ■ façon le front de combat, dirigé est-ouest, se trouvait loin eu avant» des forts de Verdun sur la rive gauche, tandis qu'il touchait par un point à l'un des forts, celui de Douaumont, sur la rive droite, parce que la direction du sud-ouest au nord-est, qui est celle de la ligne septentrionale des forts, est oblique par rapport à la direction du front.'Depuis mon dernier article, les attaques se sont poursuivies; le fort de Douaumont, totalement démoli par l'artillerie de l'ennemi, est devenu intenable; puis le fort de Vaux, placé un peu en retrait de celui de Douaumont, et regardant la Woevre, a subi le même sort, et dans l'intervalle entre ces deux ouvrages détruits, l'ennemi a pu progresser encore, jusqu'au village de Fleury. Telle est la situation, à la dernière semaine du mois de juin ; et la question se pose maintenant de savoir si Verdun tombera ou ne tombera pas. Sur la rive droite, où l'ennemi approche le plus de la ville, en arrière de Vaux et de Douaumont, il existe une autre ligne de forts, qui passe en arrière du village de Fleury, sans compter les lignes de tranchées, les batteries, et toutes le£ autres défenses qui ont été développées dans cette région depuis le commencement des attaques. Ces positions' sont solides, bien armées et bien occupées. Elles peuvent, comme les précédentes, tenir très longtemps l'ennemi en échec, et il est indubitable qu'à moins d'un de ces coups de hasard comme il peut toujours s'en produire à la guerre, il n'arrivera pas à les détruire, et à s'en emparer sans y subir des pertes aussi lourdes que toutes celles qu'il a déjà éprouvées jusqu'ici. Faut-il en conclure qu'il n'y parviendra pas ? Il n'existe pas de positions, si fortes soient-elles, qui restent indéfiniment imprenables, qugnd on est décidé pour les prendre à y "mettre le temps, et surtout quand on ne recule devant aucun sacrifice pour s'en rendre maître. Il n'existe pas non plus de fortifications capables de résister ,sans limite à l'action des engins de destruction accumulés contre elles. L'histoire des guerres n'en donne aucun exemple. Attendre celà des fortifications, ce serait leur demander l'impossible: , ce serait aussi méconnaître leur véritable rôle et leur en imposer un qu'elles ne peuvent pas remplir. La résistance d'un fort. Qu'est-ce qu'un fort 1 C'est un espace restreint, préparé dès le temps de paix, dont l'existence ne peut pas être dissimulée, et qui, même s'il n'a j^as été reconnu par l'ennemi avant la guerre, est toujours facilement repérable. Il n'est susceptible de contenir qu'une artillerie limitée; mieux abritée, il est vrai, que cela de l'assaillant-, laquelle est obligé de recourir à des protections de fortune, en rase campagne; mais il est fatalement destiné à être écrasé par la concentra tion du feu d'un grand nombre de batteries, qui peuvent occuper sur le ter-ra'u un espace beaucoup plu; large.' Le s fort, c'est la résistance passive, immobile, e tandis que l'attaque choisit ses ernpla-, cements et en change à volonté; si l'un est détruit, elle en trouve un autre, plus près ou plus loin, à droite ou à gauche. c La destruction d'un fort, si puissant qu'on 1© suppose, est donc une affaire de p temps, et la longueur même de ce temps I est une question de relation entre les moyens mis en œuvre par l'attaque et ceux dont dispose la défense. ( Les tranchées et les batteries qui relient les forts entre eux, et qui se succè-^ dent en profondeur, jouent le même rôle d'éléments passifs. Elles subissent le feu; elles sont destinées aussi à être boulever-(. sées.et, démolies par l'énorme quantité de projectiles de l'attaque. Cette derniè-?e opère à son heure, elle modifie ses dis-' positions, elle s'éloigne ou se rapproche j à volonté de son objectif qui reste im-e muable, sur un terrain dont il n'a plus 7 le choix, et dont il subit les dispositions, E plus ou moins favorables. Mais, la défense peut aussi être active, . c'est-à-dire se transformer parfois, dans ! des circonstances favorables, en offensive, j Dans les contre-attaques, elle renverse les rôles et reprend du terrain perdu, s Telles sont les données générales de la t question de Verdun, comme de toute 3 question de résistance do place forte. Il d n'est jamais possible de dire combien de s temps une place résistera. Cela dépend - de beaucoup de choses, et surtout, en s premier lieu, du prix que chacun des s deux adversaires y attache, et par con-i séquent des sacrifices qu'il consent à sup-, porter. Une offensive meurtrière. L'offensive des Allemands devant Verdun est très meurtrière pour chacune 3 des deux parties acharnées à la lutte. e mais elle l'est incomparablement plus pour eu je que pour nous. Us y ont déjà perdu un monde énorme; ils s'y entêtent et grossissent de jour en jour le chiffre excessif de leurs pertes. Jusqu'à quelle , limite iront-ils ? Eux seuls peuvent le savoir. Jusqu'à quelle limite aussi consen-tirons-nous à pousser la résistance de-j. vaut cette place, qui depuis si longtemps a plus que rempli son rôle 1 Qui peut répondre à ces questions ? 3 En définitive, si les Allemands veulent prendre Verdun coûte que coûte ils prendront Verdun, dans un temps j qu'il n'est- pas possible de préciser. Ils prendront Verdun, si la lutte reste localisée indéfiniment à Verdun. Mais , d'autres événements peuvent se pro-, duire, qui les obligent à restreindre leurs efforts contre Verdun, et peut-être même à les abandonner, pour s'occuper d'autre chose. Il n'est pas douteux que ; la capacité de résistance de Verdun doit . être exactement apprécié par notre commandement. 11 sait de quel temps il - peut disposer, avant d'avoir nécessaire ment à intervenir ailleurs pour décon- ' gestionner Verdun, et en attendant, la ' résistance de cette place rend dans l'en-' semble un service de premier ordre. Non ' seulement elle use d'une façon formida-i ble les forces de manœuvre et de choc de l'ennemi, non seulement ces divisions jetées sans compte dans la fournaise feront défaut sur d'autres points à l'heure de la bataille,^mais elle pértnet de ga-: suer du tSmns. des moi; et des mois, pour l'accroissement de l'armée britannique, pour l'outillage en matériel d'artillerie, pour la création intensive des munitions et des moyens divers, pour la préparation do l'offensive russe aujourd'hui victorieusement entreprise, etc., etc... L'ensemble des opérations. La résistance italienne dans le Tren-tin a joué un rôle analogue à celui de Verdun : elle a absorbé les forces autrichiennes; puis, quand l'instant est venu où elle commençait à fléchir, brusquement .d'offensive russe s'est déclanchée, et elle a été dégagée; et non seulement elle l'a été, mais elle a changé de rôle, victorieusement. Les moyens accumulés par les Autrichiens dans le Trentin ont fait défaut en Galicie, en Bukovine et en Vol-hynie; puis ils ont fait défaut dans le Trentin. Ainsi tout se tient et tout s'enchaîne, et pour examiner la situation d'une place, qui tombera ou qui ne tombera pas, ce n'est pas l'affaire locale, si intéressante soit-elle, qu'il faut considérer, c'est l'ensemble et le rôle joué par la place dans cet ensemble. En somme, comme on le voit, l'action décisive appartient toujours à l'offensive, ou, pour mieux dire, au mouvement, La défensive n'est qu'une forme passive de la guerre; c'est l'immobilité. Mais e«le n'en rend pas moins de très importants services quand on l'emploie à propos, sans la laisser aller jusqu'à la dernière limite possible.1 Ceci demande, bien entendu, beaucoup d'expérience, beaucoup de tact, et une connaissance parfaite de la situation des deux partis opposés. A l'heure même où j'écris ces lignes, il semble que le moment propice soit arrivé, ou très prochain, sur le théâtre des opérations en France, pour modifier le système défensif qui nous a rendus de si éminents services depuis la bataille de la Marne. S'il en est ainsi, le premier résultat du changement sera de faire passer l'ennemi à la défensive sur les fronts de la Meuse. Alors, nous pourrons regarder comme terminée ce qu'on a appelé la bataille de Verdun, et la résistance de la place aura triomphé des gigantesques efforts de l'armée du Kr.onprinz. Escomptant un succès rapide, que notre recul des premiers jours leur donnait le droit d'espérer, les Allemands se sont empressés d'exalter l'importance militaire de Verdun, dans un but facile à comprendre, et dont j'ai déjà parlé. De notre côté la véritable valeur de Verdun n'a jamais été froidement établie, parce qu'il n'est pas possible de faire comprendre à tout le monde que l'intérêt militaire, celui de la défense générale du pays et de l'avenir de cette défense, ne se confond pas toujours avec l'intérêt local, ni même avec la défense directe de telle ou de telle région menacée. Lignes nouvelles. En fait, l'existence d'une ville derrière les lignes de défense et à proximité immédiate de ces lignes est plus gênante qu'utile. Les défenses établies en raso campagne, et échelonnées les unes derrière les autres, trouvent toujours derrière elles un terrain libre, pour y créer de nouveaux obstacles, si ceux qui sont en co'wtacl avec l'ennemi finissent par succomber. Ainsi, tout le système peut reculer à l'occasion de l'épaisseur de 87èmo année. * No 158

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