L'indépendance belge

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s.n. 1916, 05 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fq9q23rx0f/
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ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ——— ADMINISTB. iîIDN ET REDACTION : BUREAU A PARIS : CTEDOK HOUSE, TTTDOR ST., LOKDON, E.C. u- PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: {2 33-7 5. MERCREDI 5 JUILLET 1916. £n vente à Londres à 3 h. le mardi 4 juillet. (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS : J 6 MOIS. 17 SHILLINGS. I CONSERVATION PAR LE PROGRÈS, ( 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Mardi, midi. L'offensive franco-britannique se développe avec succès, surtout au sud de la Somme, où les troupes françaises ont atteint Mer les environs immédiats de Péronne. Les troupes du général Foch, qui a le commandement des opérations du côté français, ont franchi les secondes lignes de défense ennemies et ont occupé lundi après-midi Flaucourt, à quatre kilomètres environ de Péronne, ainsi j vque Buscourt, après avoir pris le matin le village de Feuillères et le Bois Cha- Dans ce secteur, nos Alliés ont pénétré les lignes allemandes sur une profondeur de plus de huit kilomètres et le fait que le butin d'hier comprend trois batteries allemandes de gros calibre indique que t les Français ont atteint le cœur des positions défensives de l'ennemi. L'avance a été moins rapide au sud, bien que là aussi des progrès importants soient à enregistrer. Assevillers (au sud de Becquincourt), que les Allemands avaient transformé en un puissant ouvrage fortifié, a été pris d'assaut et, plus au sud encore, les secondes lignes ennemies ont été capturées jusqu'aux approches d'Estrées qui marque le point extrême de l'avance française au sud de la Somme. Les Allemands ont essayé d'amener des renforts par Belloy en Santerre et par Flaucourt mais l'artillerie française est parvenue à les prendre sous son feu ■ et les a dispersés. L'importance du succès français ressort non seulement de l'étendue (quinze kilomètres) et de la profondeur (cinq à huit kilomètres) du terrain conquis mais se mesure également j>ar le chiffre des m prisonniers, qui dépasse 8,000, et par la quantité respectable de matériel capturé, qui comporte sept batteries (dont trois lourdes déjà mentionnées) et quantité de mitrailleuses et de mortiers de tranchées. Comme l'indique le communiqué français, cette énumération ne comprend pas les batteries fixes allemandes installées dans les réduits bétonnés et dont le compte n'a pas encore été établi. A l'avance rapide des Français au sud 9 de la Somme a correspondu une poussée sérieuse du côté britannique dans la région 'comprise entre l'Ancre et la Somme, à l'ouest d'Albert. Le village de La Boisselle où les troupes britanniques ont rencontré une résistance opiniâtre, a fini par tomber entre leurs mains et le restant de la garnison allemande s'est rendu, ce qui porte le total des prisonniers faits par les troupes du général sir Douglas Haig à 4,300, soit 12,300 avec ceux des Fran- La lutte, depuis lors, se poursuit aux abords de La Boisselle et du côté de Thiepval à l'avantage des troupes britanniques. Pourtant celles-ci rencontrent une très vive résistance. Les Allemands, contre-attaquant, ont, sur un ■ point, refoulé nos Alliés qui, partout ailleurs, ont repoussé les Allemands en leur infligeant des pertes cruelles. I . En résumé, la situation se présente ainsi : Sur le front britannique, la pression est générale depuis la boucle de l'Ancre (au nord de Thiepval) jusqu'à Montauban-Hardecoùrt, point d'intersection approximatif des lignes franco-britanniques; sur le front français l'avanoe, très rapide étant donné la nature des obstacles à vaincre, approche de Péronne où se constitue un saillant dont le développement est plein de menaces pour nos adversaires. Il est certes trop tôt pour tirer une conclusion des opérations en cours mai§ il est intéressant de constater qu'une fois à Péronne, dont l'occupation priverait l'ennemi d'une voie latérale précieuse pour le ravitaillement de ses lignes, les Français seront à même, "par une poussée à droite ou à gauche, d'attaquer de flanc les secteurs allemands de Roye-Noyon au sud1, et de Bapaume-Miraumont au nord. Pour le moment, les Français semblent vouloir se glisser par la vallée de la Somme vers l'Oise, ce qui obligerait l'ennemi à ramener ses lignes au nord de Compiègne jusqu'à Laon et dégagerait complètement les environs de Sois-sons.Mais oe sont là de simples hypothèses inspirées par la lecture attentive de la carte et qui constituent le jeu inoffensif de la stratégie en chambre. Les opérations actuelles ne sont certainement qu'une partie de projets très vastes dont le plan ne nous apparaît que confusément et qui, pour réussir, doit rester ignoré le plus longtemps possible. L'essentiel, c'est que l'offensive franco-britannique, si satisfaisante dans ses premiers résultats, diminue la pression allemande sur Verdun et écarte de nos Alliés russes et italiens le danger de voir surgir des corps de réserve dont l'apparition pourrait modifier la situation sur leurs fronts. La seule tentative faite par les Allemands à Verdun a eu lieu contre le village de Damloup qui, à la suite d'une attaque en force, est tombé entre les mains de l'ennemi mais a été, presque aussitôt, repris par les Français. Pas de changement à Thiaumont, ni sur la rive gauche de la Meuse. Malgré les dénégations allemandes, Thiaumont reste en possession des troupes françaises après avoir changé de mains cinq fois. Les nouvelles du front russe restent excellentes. Les troupes du général Lechitsky se trouvent à proximité de Tlumacz, au nord de Kolomea, à une vingtaine de kilomètres seulement de Stanislau, soit à hauteur du saillant de Lutsk, ce qui équivaut à dire que le centre autrichien est débordé "sur les deux ailes" d'une quarantaine de kilomètres. Il faut s'attendre à voir les Autrichiens défendre avec désespoir les approches de Stanislau, dont l'occupation les priverait non seulement d'un important nœud de chemins de fer, mais rendrait les Russes maîtres de plusieurs passages sur le Dniester. Or, le passage du Dniester, à 50 kilomètres en arrière des lignes du général Bothmer, signifierait la fin de la résistance du centre autrichien et la retraite générale de toutes les armées austro-al-lemandes du sud. Dans le saillant de Lutsk les Allemands ont refoulé les Russes, en un point, sur une distance de cinq kilomètres, mais la belle résistance de nos Alliés a permis au général Letchisky de poursuivre sa marche triomphale dans le sud, et au général Kouropatkine d'exécuter quelques attaques, dont la plus intéressante est signalée du secteur si important de Baranovitchi. SWIFT ET LES ZEPPELINS. Les solutions de Swift. Je ne prétends pas attribuer à l'auteur ie " Gulliver" le mérite d'avoir prévu l'une des plus meurtrières et des plus Snutiles inventions de notre temps. Il faut laisser aux seuls auteurs germaniques la responsabilité de ces engins de mort et de meurtre. Mais il n'est pas sans intérêt de voir comment certains esprits ont en quelque sorte imaginé autrefois quelques-unes des particularités de l'époque que nous vivons. En fait d'anticipations, le peuple anglais, ses écrivains, ses artistes, ses penseurs se sont toujours montrés féconds. Sachant la valeur exacte du temps, ils le devancent volontiers pour se figurer l'évolution de certaines sciences, de la pensée, des mœurs. Ils ont ainsi ouvert bien des chemins nouveaux. Sous l'humour intarissable de Wells se montre la clairvoyance d'un visionnaire, presque d'un prophète. Et l'on sait que plus d'une de ses entrevisions se réalisent actuellement dans les événements rie cette guerre d'une allure si nouvelle. Quant à Swift, c'était à la fois un observateur perspicace, un annonciateur et un satiriste extraordinairement profond. Ses écrits ne sont pas présentés sous forme d'anticipations, de prévisions, ou d'imaginations plus ou moins folles, comme celles de Cyrano de Bergerac ; plus clairvoyant, plus instruit et plus psychologue que Daniel Defoe, Swift .nous propose par d'ingénieuses fictions des solutions très vraisemblables à de graves problèmes intellectuels et moraux. Il a l'art de donner un air de vérité à ses récits imaginaires. Gulliver raconte simplement ce qu'il apprend par ouï-dire au cours de ses voyages extraordinaires, et ce qu'il a observé lui-même, i Mais ces expéditions au pays d'Utopie ! sont de véritables anticipations. Swift a l'âme d'un réformateur. On se souvient de ces pages d'une si profonde philosophie où l'auteur met en parallelle les mœurs humaines et celles que son héros est parvenu à observer dans une contrée où les chevaux, les " Houyhnhmms,'' sont les maîtres et les hommes les serviteurs.Mais ce qui nous intéresse surtout ici, ce sont les éléments imaginatifs de l'œuvre de l'écrivain Anglais. Ils sont nombreux et toujours appuyés sur un fond solide qui fait admettre leur physionomie. fantastique. On. a soutenu qu'en écrivant les "Voyages de Gulliver," Swift n'avait eu en vue que la critique des idées et des mœurs de l'An gleterre. Je pense que l'auteur ne s'est pas confiné dans ce cercle plus ou moins étroit. Après .ses "Lettres du Drapier," spécialement destinées à ses compatrio-1 tes, Swift regarda le monde et les hom-' mes en général. C'est pourquoi l'on peut ! tirer de son œuvre les traits les plus pi-1 quants et qui semblent d'une actualité frappante. La machine de guerre de Laputa. s Ce qui donne à l'œuvre de Swift cette ■ jeunesse, cette vitalité, qui font qu'on , la relit toujours avec passion, c'est le i grand fond d'humanité qu'on y trouve, i Ce savant se doublait d'un philosophe et d'un psychologue. Au doyenné de • Saint-Patrick, songeant déjà à -son œu-; vre future, Swift annotait patiemment , Hérodote, Philostrate et Aulu-Gelle, ; tandis que Lucrèce faisait ses délices l pendant son séjour à Gaulstown. C'est - tout dire sur le fond de sa nature. Un des chapitres les plus suggestifs des "Voyages de Gulliver," c'est celui > où le héros raconte sa visite au pays de i Laputa. On se souvient des choses : énormes et si curieuses de ces pages. - Quels que soient les cours ou les sa-j vants visés par Swift dans ce récit—et i l'on dit que le célèbre Newton y eut sa - part—il semble que bon nombre de dé- ■ tails de ce chapitre ont été imaginés pour critiquer l'état actuel de l'empire alle- - mand et du pangermanisme. 3 Une des particularités du royaume de i Laputa, c'est la terrible machine de s guerre que possède le roi de cette con- ; trée. C'est une île flottante. J'ai^évo- i qué plus haut les Zeppelins. L ana- - logie est complète, sauf la forme. Cette île, que Gulliver aperçoit comme "un - grand corps opaque et mobile," refle- - chissant brillamment la mer sur lequel î il plane, "habité par des hommes qui 3 avaient l'art et le pouvoir de la hausser, s de l'abaisser et de la faire marcher à leur gré," n'est-ce pas une curieuse et i saisissante anticipation? Peu importe la î façon dont ce dirigeable était actionné, i Swift le fait ç.e mouvoir pvo'Vi forre d'un - aimant formidable dont les deux pou-} voirs d'attraction, et de répulsion l'élé- vent et la rabaissent à volonté. L'essen-:> tiel c'est que voilà une miiehine aérienne 1 qui peut se mouvoir parfaitement. i Swift note que l'île flottante était peu-plée de mathématiciens. Mais ce qui J nous intéresse davantage, c'est l'usage i que le tyran de ces contrées faisait de - cette île flottante, de ce dirigeable d'asti pect rigiide et de forme étrange. Çulliver • nous l'apprend. Il l'employait à survoler s les provinces révoltées et à en terroriser î les habitants en lançant du haut de l'île volante des quartiers de rochers dont L l'effet était terrible, moins meurtrier 3 cependant que les bombes incendiaires r des Zeppelins modernes. Je soupçonne aussi, bien que Gulliver - n'en dise mot, que ce roi entreprenant 1 devait méditer la conquête 'du monde au - moyen de cette île dirigeable d'un aspect e si effrayant... Symbole d'outrecuidance. Voilà, donc quelle était la destination i de cet appareil extraordinaire. Effrayer, - terroriser, en un mot jeter la panique - pour dominer plus rapidement et plus e sûrement. L'auteur ne dit pas non plus s si le moyen d'intimidation grossier réus-e sit au roi des laputiens. Comme lés di-a rigeable's allemands, l'île volante était r plutôt un orgueilleux et vain symbôle de là suffisance et de l'outrecuidance d'un ■ peuple que de soif d'inventer et de connaître.Du reste, nous en allons trouver 'a 1 preuve plus loin. Swift poursuit ses investigations en nous décrivant les mœurs et les préoccupations du peuple laputien. On croirait lire une satire des méthodes soi-disant t "réalistes" des Allemands contempo-s rains. Il y critique vertement, avec des e traits cinglants, l'abus grossier de la >- science, l'orgueil .scientifique, la lour- - deur des procédés et les prétentions fan-r taisistes de certaines faiseurs de projets, r Ecoutez ce que Gulliver aperçoit à - l'académie de Laputa. Swift a em-prunté pour ce chapitre divers traits de e Rabelais, tirés des livres de Pantagruel, a où celui-ci observe les occupations des ;t courtisans de Quinte-Essence, reine d'Entéléchie. Il observe les ingénieurs s à projets fantastiques, poussés dans s leurs imaginations prétendues par une e immense vanité bien plus que par la re-' \cherche du bien. Et du reste, il note clairement en commençant que les Laputiens sont "totalement étrangers à l'ima-i, gination et à l'invention." Car celles-ci e viennent bien plus de l'âme que de l'es-it prit, et les Laputiens ne se laissent con-n duire que par les mathématiques intellec- - tuelles. u Ici la verve de l'auteur anglais se don-1- ne libre cours. On connaît les a "gr-r-r-andes" inventions des académi- j i- cims nrésentés car Gulliver, sans aucune base scientifique pour nous, hâtons de le dire. L'un d'eux lui dévoilé un projet consistant à extraire des concombres des rayons du soleil, afin de les enfermer dans des fioles bouehées'hermétiquement et qui puissent servir à chauffer l'air lorsque les étés seraient froids et humides. Un autre a trouvé le moyen de retourner les excréments humains à la matière primitive des éléments dont ils étaient formés. Un troisième veut calciner de la gilace pour en extraire du fort bon salpêtre et en faire de la poudre à canon. Un architecte a trouvé un moyen ingénieux de construire des maisons en commençant par le faite et en finissent par les fondations. Comme les savants teutons. On trouve dans la suite du chapitre mille inventions de ce genre et l'on ne peut s'empêcher de songer combien certains de ces traits d'une satire à la fois railleuse et comique s'appliquent aux prétendus savants teutons qui préten- ] dent se soucier peu des effets du blocus \ anglais, de la .pénurie de certains vivres, de certaines matières premières indispensables, et remplacer tout cela par des produits artificiels de problématiques extraits. C'est aussi le procès tout fait de certaine science allemande d'avant-guerre qui semblait dirigée par des intérêts purs et par le désir du bien et qui servait en réalité, par ses manifestations bruyantes, à la caste politique qui prétendait régir le monde. Je le sa:s, Swift n'a voulu critiquer dans son œuvre que les travers de son temps. Je serais fort étonné, s'il pouvait revenir, de voir évoquer ses voyages imaginaires à propos de cette guerre. Mais n'est-ce pas le propre des grands esprits, des imaginations claivoyantes, de donner lieu aux plus larges et plus diverses interprétations? Leurs écrits sont comme une source où chacun peut puiser à son gré, quand il veut; le "Voyage de Gulliver" est pareil à cette source inépuisable. Le grand écrivain anglais-a écrit son œuvre pour tous les hommes et pour tous les temps. Les applications qu'on en peut faire varient d'après l'époque, mais le fond reste toujours le même, éternellement vrai. Mais, ce qui était intéressant à noter, c'est l'actualité de certains traits, de certains détails, qui semblent faits exprès pour les Allemands d'aujourd'hui. Ne dirait-on pas, par exemple, que Gulliver a surpris l'attitude du Kaiser, lorsqu'il montre le roi des Laputiens, assis à sa table, rêvant devant le globe tenrestre, dans la pose distraite et absorbée d'un homme qui cherche à résoudre le problème de la conquête du monde? FRANZ HELLENS. iiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiii N'y pas de danger ? Un conseil pour la sécurité générale. Pour les voyageurs en Bus Ne passez pas derrière un bus sans vous assurer que la voie est libre. ' * * * Ne descendez pas d'un bus en marche. * ♦ * Descendez en partant du pied gauche. * ♦ * Ne vous retenez à rien quand vous êtes à terre. * * * Dirige?,-vous vers le trottoir tout en observant. N'Y A-T-IL PAS DE DANGER? Mieux vaut montrer pru^ dence que d'avoir des regrets The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster! S.W. 94 iiiiiiiiiiiiiijiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimimiiiiiii LETTRE DE L'AFRIQUE DU SUD (De notre correspondant.) Le général Van Deventer. Vous avez appris, depuis quelque temps déjà, le raid du général Van Deventer et l'occupation par son corps d'infanterie montée de la station militaire allemande de Kondoa-Irangi. Le général Van Deventer n'est pas un inconnu. U s'est déjà distingué dans l'expédition du Sud-Ouest Africain allemand. comme chef d'une des colonnnes en route vers Keetmanshoop et le prompt succès avec lequel il vient maintenant d'exécuter une longue marche dans un pays difficile, presque sauvage, couvert de défenses naturelles, ajoute à sa réputation d'habilité et d'audace, et témoigne en même temps du courage, de l'e-nergie et de l'endurance des troupes sous ses ordres. Voici, d'ailleurs, quelle est la situation présente, telle qu'elle résulte de la prise de Kondoa-Irangi : Kondoa-Irangi est une station militaire établie à un croisement de routes et probablement sur une position forte par elle-même ou par les travaux de défense qui y ont été construits. Elle est à environ 180 milles anglais de Moshi et à 100 et quelques milles de la ligne ferrée de Dar-ès-Salam au lac Tanganyika, à laquelle celle est reliée par deux routes, l'une aboutissant à la station militaire de Kilimatinde, l'autre à Mpapua._ Sur la route de Kondoa-Irangi à Kilimatinde se trouve le poste militaire allemand de Mtoro. Eh bien, étant donné ces quelques indications géographiques et surtout ce fait que l'avant-garde du général Smuts a, sous le commandement du général Van Deventer, parcouru à peu près les deux tiers de la distance entre Moshi et la ligne de chemin de fer dé Dar-ès-Salam au lac Tanganyika, est-il vraisemblable que le seul objectif ait été la prise de Kondoa-Irangi, quand il y a un peu plus loin, une voie ferrée dont l'utilisation facilite admirablement les mouve ments de l'adversaire, et, à cet égard, lui donne sur nous une supériorité marquée?' Je ne pense pas. Avec tout le monde je suis d'avis que Kondoa-Irangi n'est qu'une des étapes de la marche vers le sud-ouest et qu'il doit entrer dans les intentions du général en chef de poursuivre au delà jusqu'à cette ligne qui, au point de vue économique, est l'artère principale du pays, et, au point de vue stratégique, aide l'ennemi à prolonger sa résistance. La ligne centrale de l'Afrique Orientale Allemande et le Congo Belge. Puisqu'il est question du chemin de fer de Dar-ès-Salam au lac Tanganyika, que l'on me permette, avant de passer à un autre sujet, de rappeler à tous ceux qu'intéressent le développement du Congo Belge et son avenir, les commentaires suivants qu'un correspondant du " Times " de Londres datait de Zanzibar, le 3 février 1914, et qui une semble mériter sérieuse réflexion : " La ligine centrale de Dar-ès-Salam au lac Tanganyika, par oe fait qu'elle est une des sections du grand ' Trans-Africati Railway System,' était une. nécessité à la foie politique et économique. En reliant 3a côte est au ' Centra} Railway System ' de la région des lacs les Allemands entrent en concurrence avec les lignes britanniques du sud et de l'est et avec les routes belges de transit de la côte ouest. La construction de la nouvelle ligne contrarie le projet que les Belges avaient formé d'attirer à la côte occidentale le commerce de la partie Est d-u Congo; le service combiné par chemin de fer et par voie fluviale qu'ils avaient organisé alimentera plutôt la ligne allemande qu'il ne rivalisera avec elle, car cette dernière ligne assurera au transit des avantages de rapidité et de sécurité que le servit belge me peut présenter, en raison des multiples transbordements du train au vapeur et du vapeur au train. Il est à peu près ■RTÏnire amweu No 157

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