L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 12 Dezember. L'information de Bruxelles. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mg7fq9rd8p/
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20e Année, N° 50. SIX pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 12 Décembre 1915. L'INFORMATION ABONNEMENT : Bruxelles et agglomération'* : Un an, fr 4.00 — Sis mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Province et l'Etranger, le port en sus On s'abonne dans tous les bureaux de poste Dh. DKUAhLLiib JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléplmn» : 8 7029 Boite postale 1° 4 de Brunîtes I Compta ciièquM postai! 38 5B BUREAUX : 148, RUE NEUVE. ANNONCES : Petite annonce . . la ligne fr. o.35 Réclames » fr. i.oo Nécrologies et Judiciaires » fr. 1.50 1 Sous „Varia' „ fr. 2.50 Les annonces sont reçues par tes Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les oommunioations doivent être exclusivement adressées à M. le dlreoteur de ,,1'INFORMATION DE BRUXELLES" Bruxelles SOMMAIRE : LE DISCOURS DU PAPE LE PORTUGAL BOUGE # La neutralité Grecque # Pologne et Flandre # BELGIQUE ET ALBÎON k La Serbie, le Monténégro et le prestige des Alliés « LE CATHOLICISME BELGE, LA GUERRE ET LES IMTÉRÊt§ RELIGIEUX » Comment S®. Oeleaesé tomba ©ai 190S. — Les (iilemmes <tïe fla guerre actuelle. — La Semaine : De l'exposition des Arts Graphiques et du Kaiser-Panorama. Promenade d'amateur. — La liquidation de la Bourse de Bruxelles. — Feuilleton : MÎTTÎ1ES A. MON VICAIftE (IIIe Partie). — Bruxelles-Attractions. Le discours du Pape. Comme toujours, l'allocution du Souverain-Pontife au Consistoire cïu 6 décembre a été remarquée dans le monde entier et dans tous les milieux. Elle n'a pas causé de surprise, mais elle a confirmé en tous points la position traditionnelle du Saint-Siège et l'opinion que l'on s'est faite du Pape actuel comme ancien collaborateur de Léon XIII et du cardinal Rampolla. A la différence de ceux qui veulent une guerre à fond et d'une durée indéfinie, le Pape souhaite une paix prochaine. Informé comme il l'est des sentiments que l'on ne publie pas dans différents Etats, il signale tout d'abord que, malgré tous les obstacles, le désir de la paix s'accroit dans les cœurs. Ceci est une indication positive et d'ordre général, sans restriction. Mais quelle sera cette paix ? Consistera-t-elle dans la satisfaction de l'esprit de vengeance et de revanche, dans l'écrasement politique et économique du rival, comme on l'entend encore exiger par les irréconciliables? Non: chaque peuple a droit à sa place au soleil et à la récompense qui résulte providentiellement de sa moralité el de son travail. Il faut « une paix équitable, durable, qui ne soit pas favorable seulement pour une seule des puissances belligérantes. » Cette modération nécessaire n'est réalisable que par des concessions réciproques. Seconde indication. Le moyen d'y arriver consiste dans des échanges de vues directs ou indirects : voici encore une indication et presque une invitation à chacun de rentrer en soi-même pour se demander ce qu'il peut raisonnablement et décemment, vu la situation, offrir ou exiger. Le Pape ne touche, en particulier, qu'à deux situations spéciales. Tout d'abord à celle de la malheureuse Arménie. Ce pays partagé entre la Russie et la Turquie et théâtre actuel de la guerre, a fourni et fournit encore à celle-ci de nombreux fonctionnaires techniques et financiers : il est rare qu'un ministère turc ne comprenne pas l'un ou l'autre Arménien parmi les membres du cabinet. Cependant les persécutions subies de la part d'agents locaux et surtout des Kourdes, voisins assez sauvages et fanatiques, les excitations venant du dehors, tantôt politiques, tantôt nationalistes, parfois même anarchistes, ont causé des troubles et des répressions dont plusieurs revues et journaux de l'Allemagne et de l'Autriche, alliées de la Turquie, se sont préoccupés aussi récemment, pour exprimer le vœu de voir prévenir le renouvellement ou la continuation d'une situation que le Pape qualifie exactement d'acheminement vers une ruine extrême. Il est très remarquable qu'en présence de rapports qui lui viennent de tant de régions qui ont souffert, le Souverain Pontife signale uniquement et en vedette les malheurs d'un peuple qui ne compte qu'une minoritfâ de catholiques romains et qui est en grande majorité| schismatique. Avis à tous ceux qui ne songent qu'à eux-mêmes et à leur propre cause. Le second objet des préoccupations spéciales du Saint-Siège, c'est la situation qui lui est faite à lui-même par la guerre mondiale et par l'entrée de l'Italie dans le conflit. Le Pontife persiste dans l'attitude de ses prédécesseurs en ce qui concerne les inconvénients graves que doit subir la dignité apostolique. Ces inconvénients res-sortent plus que jamais des circonstances actuelles. Le Pape reconnaît la bonne volonté des gouvernants actuels de l'Italie : mais le Saint-Siège ne peut dépendre de la bienveillance d'un pouvoir civil qui peut se trouver demain dans d'autres mains. Nous savons que les hommes d'Etat italiens n'ont pu garantir une liberté précaire au Pape que pour aussi longtemps qu'ils seront au pouvoir. Qu'arrivera-t-il si une défaite déchaîne une révolution ? Et seront-ils toujours dans les mêmes dispositions ? On sait de qui ils dépendent. La situation, dit le Pape, est incertaine et par conséquent ne peut convenir au Siège Apostolique. Des Ambassadeurs ont été obligés de quitter Rome, pour protéger leur dignité personnelle et les droits de leur office. Le gouvernement italien a immédiatement protesté contre ces paroles. Cependant le ministre compétent, M. Or-lando, venait de déclarer, dans son discours de Palerme, que la loi des garanties n'avait intentionnellement rien prévu pour le cas d'une guerre : c'était dire que l'on se réservait n'importe quel arbitraire vis-à-vis du Souve- j rain Pontife. Le ministre a répété à la Chambre que la loi n'a aucun caractère international contractuel, c'est-à-dire que le Pape n'est pas partie, relativement au règlement de ses droits, ni aucun des Etats catholiques ; aucun engagement n'a été pris envers lui, aucune sanction ne lui est reconnue, c'est-à-dire qu'il n'a aucune garantie, et, d'après les dirigeants italiens, le reste du monde catholique n'a rien à dire en sa faveur ! Le gouvernement italien déclare aussi que les ambassa deurs des puissances centrales sont partis de leur plein gré. Il ne peut nier cependant qu'il n'a pas voulu leur assurer la possibilité de correspondre librement, directement et par chiffre, entre eux et avec leurs gouvernements respectifs. C'est oe que fait remarquer en réplique 1 'Osservatore Romano. Il est évident que ces ambassadeurs ne pouvaient accepter de ne correspondre avec leurs mandataires que sous la responsabilité et le contrôle du Saint-Siège lui-même, auprès duquel ils sont accrédités, et seulement par l'intermédiaire des courriers diplomatiques de celui-ci. D'autre part, le Saint-Siège ne pouvait accepter le rôle de contrôleur et d'intermédiaire vis-à-vis de représentants d'Etats avec lesquels il négocie n'importe quelles affaires. L'attitude du Gouvernement italien a donc rendu pratiquement impossibles les relations officielles entre le Saint-Siège et les Puissances centrales. A une époque où l'Angleterre et la Hollande ont senti la nécessité de rétablir une représentation directe, indépendante et personnelle de leurs intérêts auprès du Pape, on peut apprécier l'importance de l'interruption d'autres communications. Le Pape se plaint de ce qu'il en résulte une restriction de ses droits, une diminution d'une garantie nécessaire, un obstacle croissant à ses relations entre lui et le monde catholique, de façon qu'il lui est difficile de se former un jugement complet et exact au sujet des événements. Cette dernière affirmation est de la plus haute gravité et constitue une indication pour ceux qui croient, sans avoir les vues impartiales et les moyens d'information du Saint-Siège, pouvoir, sur des témoignages souvent unilatéraux et superficiels, se faire une conviction, prononcer des jugements, des prédictions et des menaces. Ils sont moins prudents que le Pape. Celui-ci proteste d'ailleurs avec douleur contre le soupçon qu'il pourrait se laisser influencer uniquement par les insinuations de ceux dont les voix peuvent lui parvenir. Tout le discours du Pape est d'une clarté, d'une franchise, d'un courage, d'une correction et d'une impartialité que personne de ceux qui le discutènt dans certains points, n'ose d'ailleurs mettre en question. Le dernier trait que nous citons ne s'applique sans doute pas seulement, malgré la restriction de la formule employée, à « l'autre camp des belligérants ». Chacun peut en faire son profit et se dire que personne n'a le droit de soupçonner la droiture, l'indépendance morale et l'impartialité du Pape. Comme le montre si énergiquement toute l'allo- Feuilleton du 12 Décembre igi5. Lettres à mon Vicaire m. 19 Novembre. Mon cher Charles, Il me semble que tu ne t'es pas rendu compte entièrement ni de l'esprit ni de la portée de mes dernièires. remarques. Je n'ai pas entendu me préoccuper du sort de cette guerre, ni exprimer une opinion au sujet des possibilités d'épuisement de qui que ce soit. Il doit rester bien entendu que nous cherchons à demêler tant bien que mal l'orientation des évolutions générales et celles-ci, soit dit encore une fois, ne dépendent pas des résultats militaires, quoique puisse en penser 1' « homme dans la rue ». Il fallait bien, en essayant de faire ressortir les conséquences sociales de la guerre, en voulant te donner une sensation nette des changements que déterminera le conflit mondial actuel dans l'assiette de toutes les nations, que je prenne'un lexiemple oolnme thème de démonstration. J'ai choisi quelques aspects de la situation faite, à la France, mais uniquement parce que cette situation nous est mieux connue et nous touche en fait de plus près. que celle de l'Allemagne ou de l'Angleterre. Je croyais inutile de faire ressortir spécialement que les conséquences générales du vaste déplacement qui se produit en ce moment-ci sont également graves, également profondes et également définitives pour toutes les nations. Ces conséquences seront nuancées suivant l'état général de celles-ci et suivant l'issue matérielle du conflit. Seulement c'est l'accessoire : l'évolution sociale se fera partout et c'est l'essentiel. Tu parais également croire qu'il y a de l'exagération dans mon opinion ? Loin de là. Je me suis borné aux indications strictement nécessaires et il est des traits que j'aurais pu souligner. Une chute de la rente en France aurait eu des effets autrement radicaux que partout ailleurs, parce que l'Etat français, centralisateur à outrance, s'est exclusivement préoccupé d'assurer son crédit au détriment d'autres valeurs. Dans aucun autre pays les sociétés d'assurances, les banques, les institutions de charité et de 1 prévoyance sociales, les gérances des biens d'orphelins et de mineurs, etc., etc., n'ont été contraintes au même ; point à la soutenir de leurs deniers. La rente française 1 a pu de cette façon maintenir le pair longtemps après la ; chute de la rente belge, alors que cette dernière vaut évidemment mieux, ne fût-ce qu'en raison de l'immense i actif que possède l'Etat belge dans ses chemins de fer. Au point de vue de la population, je n'ai pas fait état de la terrible diminution de la natalité, diminution qui se fera sentir longtemps encore après la guerre. Songe ; qu'en 1870, une campagne de sept mois avec une mobilisation sept fois moindre, a infligé à la France des pertes triples de celles qu'elle a subies sur les champs de bataille. Ah non, mon cher Charles, je n'ai pas exagéré. Si l'on suppute "froidement tout ce qu*il faudrait encore d'hécatombes humaines et de sacrifices d'argent pour réaliser ne fût-ce qu'en partie les rêves du parti militaire, pour repousser seulement les Allemands hors de France — en supposant que ce 6oit possible encore ! — le cœur se serre. L'admiration mélancolique pour l'immensité de l'effort fait, ne peut étouffer la question anxieuse : « Cette nation, qui fut belle entre toutes, n'est-elle pas offerte aujourd'hui en holocauste pour assurer les évolutions futures ? » Personnellement je considère comme imprescriptible l'espoir, que j'exprimais encore dans ma dernière lettre, de voir la France se régénérer par l'épreuve. Mais, si cette épreuve se prolonge ! Si l'on veut maître tout aller jusquau' bout, et si malgré tout la ténacité allemande refuse de se laisser entamer ! Réfléchis toi même et calcule. Je n'insisterai pas. Tout ceci est trop triste., trop grand aussi. Redescendons vers des réalités plus tangibles. • * » Le succès des emprunts, la prospérité apparente de certaines industries, de certaines branches de commerce, l'argent que gagnent l'ouvrier et le paysan, auxquels fait allusion ta dernière lettre, ne doivent pas te tromper. Tout cela n'a |>as la même signification qu'en temps de paix et détermine en ces temps étranges des répercussions diamétralement opposées aux effets normaux. Certes pour l'ouvrier et le paysan anglais ou français l'augmentation

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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