L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 21 März. L'information de Bruxelles. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sb3ws8jv2c/
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■an6 Année. N* 12. 4 pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 21 Mars 1915. *■ L'INFORMATION ABONNEMENT : Belgique : Un an, fr. 4.00 — Six mois, fr. 2.< Trois mois, fr. 1.00 Etranger : Frais postaux en plus. mi . ■ ■ ■ _ Tiraae : 25 000 exemotaires JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone : B 7029 BRUXELLES Compte chèques postaux 3856 » 183, BOULEVARD EMILE BOCKSTAEL Les abonnements sont reçus à Bruxelles : à l'Agence Georges Stilke 86, rue de Brabant, et dans toutes les librairies des gares en Belgique (gare du Nord, Bruxelles, Anvers, Gand St. Pierre, Liège, Louvain, Hasselt, Namur, Charleroy, Mons, Lille, Valenciennes), ainsi que chez les Dépositaires de L'Information, les bonnes l.'krnirlAr A r. „ . . K 1 ! ~ A D - ■. ^ I I « ~ + ANNONCES : Petite annonce . . la ligne fr. o.35 Judiciaires » fr. o.5o Réclames » fr. i.oo Nécrologies .... » fr. 0.60 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Tirage: 25.000 exemplaires SOMMAIRE : Pour Ses prisonniers et les civils et pour leurs biens La situation. -- La guerre maritime Feuilleton : Le Droit en tempa de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit international : Les réquisitions de services personnels. — Une seconde audition J J „ I ~ „ 7. „ _ D ...11 A <-<.«» J „ — „ „ . „ -1 „ r" rwropnnn^onnoc intornotinnolac _ ïn H ir>o ton r rloe irî/»in nnv yâ > ucb urguca uc 1-acR.cii. — ui uaciics-zihi cicuuus. — ml. L'INFORMATION est en vente : En Belgique : ANVERS ; Roelans, 4, rue St-Pierre. CHARLEROY : Agence Dechenne, 42, rue de Marchienne. GAND : Dobbelaere, 63, rue de Flandre. LIÈGE : Bellens, rue de la Régence. LOUVAIN : Stroobant, rue de Diest, MONS : Mme Vve Scattens, rue de la Petite Guirlande. NAMUR : Librairie Roman, 43, rue de Fer. „ Héro, place de la Gare. Vente en gros : BRUXELLES : Agence Dechenne, 18, rue du Persil. A r Etranger : AMSTERDAM : Seyfardt-librairie. VIENNE : Goldschmid I, Wollzeile, II. ROME : II, Bocca di Leone (Tél. 2726). BERLIN N. W. 7. : Georg Stilke, Dorotheenstrasse, 66-67. PARIS : Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire. LONDRFfv F. Cl. tri. irt 1 Pour les prisonniers et les civils et pour leurs biens. ■ ■ ■ } Cette guerre a vu se produire déjà tant de rigueur et de procédés extrêmes, que l'on s'empresse d'enre gistrer des opinions et des décisions plus humaine en faveur des prisonniers, des civils internés o expulsés, ainsi qu'au sujet de leurs biens. Non seule ment chez les neutres, mais chez plusieurs belligérants en France, en Allemagne, en Russie et en Angleterre des voix s'élèvent contre les traitements trop rigoureu: infligés à ceux qui ne peuvent se défendre. En signalant ces bons mouvements, il faut auss parler des mesures et des menaces contre lesquelles il se prononcent. Ce n'est pas pour les juger en droit, n pour les comparer prématurément en fait, ni pou apprécier les mobiles de personne, ni pour trou ver une triste consolation de ses propres maux en con statant les souffrances d'autrui. Mais c'est avec une trè: légère lueur d'espoir que le contraste entre les violence: d'une part et les sentiments plus généreux d'autre par peut contribuer à former une opinion commune, favo rable à tous ceux qui souffrent ; puisse-t-elle devenir pex à peu assez influente pour atténuer les horreurs de notn temps et préparer de bienveillantes interventions er faveur de toutes les malheureuses victimes. Les procédés employés contre les prisonniers de guerre ont d'abord fait l'objet de vives discussions. Or a déjà signalé les reproches, faits par le « Journal de Genève » à un grand organe français, d'avoir dénaturé les conclusions d'un délégué officiel suisse au sujet du traitement infligé en Allemagne aux captifs. En se basant sur ces conclusions transformées, on réclamai! en France l'application d'un régime plus rigoureux aux prisonniers allemands, et, de fait, on a vu paraître ur arrêté diminuant leurs rations, leur interdisant l'usage du tabac et l'achat de boissons à la cantine, restreignani leurs promenades et leur correspondance, etc. L'interdiction de se procurer des liquides hygiéniques peut avoir des conséquences en présence des plaintes élevées au sujet de la qualité de l'eau fournie. A.jjiuiiauuu uc uicvcL. — nuuvci nuicwicuc ciiciuuia uc ici . — * C'est avec satisfaction que l'on constate que des avi plus bienveillants sont formulés en France contre ce nouvelles rigueurs : dans un article du « Journal > M. Herriot, maire de Lyon et sénateur, expose qu'il reçu dans sa ville les Français invalides libérés par le Allemands et que ces témoins n'expriment guère d plaintes, mais au contraire ils émettent à certains égard des appréciations satisfaisantes. M. Herriot met e garde le gouvernement et l'opinion contre des reprt sailles qui ne seraient pas justifiées. Les neutres parlent dans le même sens, surtou en ce qui concerne le refus du traitement de prisonnier honorables aux équipages des sous-marins capturés e Angleterre. Les officiers ne pourraient notamment pa être traités comme tels et seraient assimilés à des mal faiteurs. Des officiers anglais auraient été l'obje d'une peine disciplinaire pour avoir bien reçu au châ teau de Douvres, conformément à d'anciens usages che valeresques, ces officiers allemands prisonniers. Des journaux anglais, mieux inspirés, font remai s ■ quer que des officiers et des marins anglais qui auraiei] reçu les mêmes ordres s'y seraient conformés de 1 s même façon. Ils ajoutent qu'il y a beaucoup plus d j prisonniers anglais en Allemagne que de prisonnier _ allemands en Angleterre : celle-ci serait donc la plu atteinte en cas de représailles. Un organe suédois, 1 « Skanska Aftonbladet », émet l'avis que l'Angleterre [ été la première à causer la perte de navires neutres pa la pose de mines dans les eaux neutres et que les exécu j teurs de ces ordres pourraient être traités comme le s officiers allemands, d'autant plus que l'Allemagne, elle j a prévenu quinze jours à l'avance les neutres et les vais r seaux de commerce du danger qu'elle allait semer su leur route : de plus, elle a garanti la sécurité d'autre . voies maritimes. Le procédé de l'Amirauté britanniqu , consisterait à tirer vengeance d'hommes sans défense e , ne serait pas fait pour inspirer un grand respect dans 1; t force de l'Angleterre. En Russie, les plaintes ont été telles que le Tsar , ( publié un rescrit en vue d'améliorer le sort des prison ; niers civils, exposés souvent, dit le « Novoié Vremia » [ à des duretés inutiles. Les nombreux Allemands et Au trichiens établis en Russie ont notamment été déporté pour la plupart dans des climats effroyables pour eux Il en a été de même de maints éléments des population: civiles de la Prusse orientale et de la Galicie. Des protestations s'élèvent aussi, dans la pressi russe, au sujet des moyens employés pour convertir ai schisme russe les catholiques du rite uniate dans 1< région occupée par les Russes de la Pologne autri chienne. Dans le « Birschewija Wiedomosti », un prêtn russe, le pope Aggeyeff, déconseille aux autorités et i la société russes de recourir à des procédés violents pou: convertir la Galicie. Il les impute à l'archevêque schis' matique Iewloghi, transféré à cet effet à Lemberg pai décision du Synode orthodoxe de Petrograd. Il montr< que les mêmes procédés, employés depuis cent ans dam l'Oukraine russe, n'ont pas rallié à l'Eglise nationale Auuiv.aiv.ui »IVHIQUA, fi s les cœurs des habitants inscrits par force sur ses regis-s très paroissiaux ; une foule d'entre eux s'en sont déta-i, chés de nouveau pendant la période de courte durée où a les édits de tolérance ont été réellement appliqués, s Même expérience fâcheuse en ce qui concerne le pays e de Cholm, détaché de la Pologne russe et attribué par s force à la Russie proprement dite et à l'orthodoxie offi-a cielle il y a trois ans. Il faut souhaiter que l'empereur Nicolas II intervienne ici comme en faveur des internés civils ; il faut t souhaiter surtout que ses bons sentiments ramènent à s plus de tolérance les fanatiques et les chauvins, dont i les actes contrastent avec la bonté, signalée tous les s jours par des témoignages concordants, des populations de la Russie proprement dite et de la Sibérie, t Des critiques s'élèvent aussi au sujet des mesures prises contre les biens appartenant à des ennemis. Le journal français « L'Humanité » signale une série de cas où les séquestres nommés par le gouvernement, au lieu de se contenter d'administrer, ont vendu à vil t prix, au vingtième de la valeur, les meubles des étran-a gers dont ils ont à gérer les biens, et ce en vue du paie-e ment de petites dettes, alors que ces étrangers ont des s comptes en banque, à la connaissance des dits séques-s très ! e Le comble serait atteint par une ordonnance du 7 dé-a cembre 1914 du gouvernement des Straits Settlements r et de l'Indochine anglaise. Ici tous les établissements des ennemis doivent être liquidés immédiatement, tous s leurs biens réalisés et leurs livres et papiers de com-, merce détruits, ainsi que les comptes du liquidateur - anglais rétribué à leurs frais, après l'approbation non r contradictoire de ces comptes par l'autorité anglaise, s On ne voudrait pas croire à de telles mesures, qui e s'appliquent aussi à des sociétés commerciales dans les-t quelles les ennemis possèdent une certaine proportion i des actions. Cependant, des informations neutres affirment que la pratique anglaise a été encore plus vio-j lente vis-à-vis des nationaux des Etats belligérants dans _ certaines régions asiatiques et dans les colonies alle-? mandes occupées. La propriété privée de ces trafiquants aurait été considérée comme inexistante dès le jour de 5 la déclaration de guerre. Dans des colonies au climat équatorial ainsi qu'au s Maroc, des prisonniers et même des civils blancs auraient été contraints de peiner dans des travaux publics ; malsains même pour les indigènes. L'intention consis-1 terait ici à détruire le prestige des nations ennemies vis-i à-vis des naturels, en traitant les internés d'une façon pire que des esclaves. Au point de vue des relations ; commerciales futures, cette humiliation des nationaux i d'un pays aboutirait dans ces régions et pour longtemps à l'impossibilité de tout trafic avec eux. La dureté ■ serait donc ici dictée par des considérations mercantiles.: Il y aura beaucoup à faire pour tirer tout cela au clair. ! Des otages nombreux ont été enlevés notamment d'Alsace lors de l'occupation française d'une partie notable Feuilleton du 21 Mars 1915. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N° 11, 20e Année) Les réquisitions de services personnels .* 1 Réquisitions de services et réquisitions en natui lont 1 objet de dispositions communes dans le règL ment adopté par la conférence de La Haye. Il y utilité à mettre de l'ordre dans notre examen et nous en tenir d'abord aux réquisitions de services L article 44 est conçu en ces termes : ,,11 est interd | de contraindre la population d'un territoire occup g a prendre part aux opérations militaires contre so | prope pays." L'article 52 dispose que des réquis îonsr de services, comme du reste des réquisitior en n^ure, ne pourront être faites aux communes 0 aux habitants que pour les besoins de l'armée d'occi [ 5atI°un ' aJoute que les services et les prestatior de choses seront en rapport avec les ressources d pays et de telle nature qu'ils n'impliquent pas pot les DODUlatlOns l'nhUa-ofi™, a ' .. ■ opérations de la guerre contre leur patrie; il porte - qu'ils ne seront réclamés qu'avec l'autorisation du commandant de la localité occupée. La rédaction des deux articles n'est point des meilleures; mieux vaudrait une affirmation de la règle et une énumération des restrictions qui y sont appor-" tées. Il apparaîtrait ainsi avec évidence que, dans la pensée des diplomates réunis en conférence, l'Etat envahisseur ou occupant peut requérir des services ■e sous certaines conditions : les services doivent être utiles à l'armée ; ils ne peuvent être réclamés que a dans la mesure de ses besoins ; ils doivent être en à rapport avec les ressources de ceux auxquels ils sont demandés; la réquisition doit être exercée et constatée it selon des formes qui garantissent la régularité de é la mesure. Il apparaîtrait également que le système n des réquisitions de services est dominé tout entier par [_ une considération, savoir que les services réclamés is ne peuvent pas impliquer pour les populations l'obli-u gation de prendre part à la guerre contre leur patrie, i- Telle est bien la règle proclamée par la conférence s de La Haye et epseignée dans la dernière partie u du xixe siècle par la plupart des auteurs. Il est tr inutile d'insister sur la difficulté qu'il y a de distinguer x les services que le vainaueur Deut réclamer et les services qu'il ne peut pas réclamer, et sur la difficulté qu'il y a de tracer une limite exacte entre les actes qui impliquent la coopération à la guerre et les actes qui ne l'impliquent pas, tout en procurant assistance à l'ennemi. Selon un auteur, pour qu'un service puisse être exigé, il faut qu'il n'en résulte pas un danger particulier et direct pour l'Etat auquel appartient celui à qui le service est réclamé. La publication du grand état-major allemand considère comme des services licites les travaux dans les rues, le creusement de fosses, les travaux aux ponts, à la voie ferrée, aux édifices. Des écrivains ont cité la composition et l'impression par les typographes. Toutefois un peu de réflexion fait ressortir aussitôt que généralement semblables travaux ont, en définitive, un caractère d'utilité militaire. Il y a davantage : de par l'hypothèse même dans laquelle les services sont réclamés, il est donné, en quelque sorte, aide et secours à l'ennemi, puiique les réquisitions se font pour les besoins de l'armée d'occupation, selon les mots employés dans l'article 52. II La vérité est qu'il faudrait abolir le prétendu droit de requérir des services de la population paisible ;

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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