L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 26 September. L'information de Bruxelles. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dz02z13x42/
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20e Année, N° 39. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 26 Septembre 1915. L'INFORMÀTION ABONNEMENT : Bruxelles et agglomérations : Un an, fr 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Province et l'Etranger, le port en sus On s'abonne dans tous les bureaux de poste DE BRUXELLES JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Mpftom : B 7029 Boita postal» 1° 4 dt Bruieltes I Catnpts chèque» postaai 3858 BUREAUX : 148, RUE NEUVE. ANNONCES : Petite annonce . la ligne fr o.35 Réclames » fr. 1.00 Nécrologies et Judiciaires » fr. 1.50 Sous nVaria* „ fr. 2.50 Les annonces sont reçues par tes Agences de Publicité et aux bureaux du journal Toutes les communications doivent être exclusivement adressées è M. le directeur de ^'INFORMATION DE BRUXELLES" Bruxelles SOMMAIRE : La Bulgarie mobilise - - En Angleterre LA CRISE RUSSE La retraite stratégique et le remplacement du Grand-Prince Nicolas. — L'encerclement et !a prise de Vilna. — Les réfugiés. — Les promesses conciliantes et l'ajournement de la Douma. — L'agitation en Russie et l'impression à l'étranger- — Le sorcier Raspoutine reparait. La guerre allemande et le catholicisme. — La Roumanie économique et politique. — La Semaine : Les vendanges au bord du Rhin. — L'art de s'exprimer. — Exploitation de Brevets. — Bruxelles-Attractions I La Bulgarie mobilise. La situation ne paraît pas devenir plus calme dans la péninsule des Balkans. La résistance de la Turquie devant les Dardanelles paraît rester toujours aussi vigoureuse, des préparatifs considérables des Alliés sont annoncés pour tenter un nouvel assaut. Enver Pacha, dans une interview, a prétendu que l'Empire ottoman dispose aujourd'hui de plus de deux millions d'hommes sous les armes, qu'il peut donc se dispenser de l'intervention d'une autre armée, mais que celle-ci serait reçue éventuellement à bras ouverts. II est bon de rappeler que, si même la péninsule de Gallipoli était conquise, le passage des Dardanelles ne serait pas encore libre, tant que les Turcs occuperaient leurs positions fortifiées de la rive asiatique. Or le siège en serait au moins aussi pénible que celui de la rive européenne; les quatre-vingt kilomètres de longueur du détroit resteraient d'ailleurs hantés par les mines et les sous-marins. On n'a pu encore attaquer efficacement les défenses de cette côte. Le traité bulgaro-turc semble de plus en plus consolidé, malgré toutes les démarches. La Quadruple-Entente n'a pu obtenir de la Serbie la cession préalable à la Bulgarie des territoires contestés. Si encore la Serbie avait eu, moyennant ce sacrifice d'un tiers de son domaine, l'appui de l'armée bulgare! mais les Alliés disposaient, dans cette combinaison, de cette armée pour attaquer la Turquie, ce que la Bulgarie a d'ailleurs refusé de faire. La proposition des Alliés de faire occuper par les Italiens le territoire promis à la Bulgarie n'a pas paru à celle-ci constituer une garantie absolue de l'observation fidèle du traité d'alliance. La mobilisation de l'armée bulgare, des m?nifestations hostiles à la Serbie, la rentrée des réservistes bulgares de Berlin par un train spécial mis à leur disposition par l'administration des chemins de fer allemands, et leur passage par l'Autriche et par la Roumanie, voilà des symptômes non équivoques, que l'on interprète généralement comme le signe de l'intervention probable de la Bulgarie en faveur des puissances centrales. Tel est notamment le langage de la presse anglaise et italienne: celle-ci prend en partie un ton menaçant vis-à-vis de la Bulgarie. On voit très bien d'ailleurs que l'occupation de la Macédoine par l'Italie aurait entraîné celle de Salonique et permis au gouvernement de Rome d'envahir à rebours, pour faciliter ses communications avec ses troupes d'occupation, les territoires albanais revendiqués par la Grèce et la Serbie. M. Ristitch, ministre de Serbie à Rome, vient d'être envoyé à Bucarest, où il représenta autrefois son pays et où il a gardé de nombreuses relations, pour éclaircir la situation des rapports des deux Etats. Les communications par chemins de fer viennent d'être rétablie entre l'Autriche-Hongrie et la Roumanie; elles avaient été suspendues à cause des mouvements de troupes en Transylvanie, ce qui avait inquiété quelque peu à Bucarest. On sait aujourd'hui que ces forces comprennent un contingent allemand et qu'elles sont destinées à inquiéter la Serbie tout le long de sa frontière commune avec la Hongrie. Les premiers coups de canon ' allemands ont atteint les positions serbes à Semendria, à l'embouchure dans le Danube de la vallée de la Morawa, qui est la grande artère intérieure de la Serbie et la voie de communica-naturelle entre la Hongrie et la Bulgarie. Que faut-il en conclure? L'émotion est à son comble en Serbie. Le député serbe Lazarovitch a dit récemment à la Skoupchtina: « M. Pa-sitch a réussi à faire passer la Serbie d'un esclavage simple à un esclavage quadruple. Nous avons été les serviteurs amicaux de la Russie, nous sommes aussi maintenant les vassaux de la France, les laquais de l'Angleterre, les domestiques de l'Italie. Partout où nous regardons, nous ne voyons que des devoirs, pas de droits. Nous avons perdu la liberté d'action dans tous les sens. » Est-ce là l'explication de l'inaction depuis neuf mois d'un pays tenaillé par des influences inconciliables? On pourrait ajouter que la Serbie, pour satisfaire ses patrons, devrait sacrifier à la Bulgarie ce qu'elle a acquis et ce qu'elle vise en grande partie à la Roumanie et à l'Italie. C'était bien la peine de sacrifier le roi Alexandre O'brenovitch au protégé de la Russie... et le reste. La politique relativement correcte envers l'Autriche du roi assassiné, comme de son père le roi Milan, ne satisfaisait pas la folie des grandeurs de certains Serbes qui se sont crus patriotes; elle ne faisait pas non plus le jeu des ambitions panslavistes, mais elle ne conduisait pas l'Europe aux malheurs qui sont résultés d'abominables inspirations.La publication dans la presse balkanique d'un traité secret par lequel la Quadruple-Entente aurait assuré, le 22 décembre 1914, la cession à la Russie de Constantinople et des détroits, a achevé d'embrouiller la situation: il est évident que cette solution est contraire aux aspirations nationales de la Grèce et aux intérêts commerciaux de la Roumanie et de la Bulgarie. En Angleterre. Vers le service obligatoire? — Les ouvriers. — Les effectifs. — Emprunts et impôts. M. Lloyd George vient de prendre ouvertement position en faveur du service obligatoire, plus expressément qu'il ne l'avait encore fait jusqu'ici, tout en déclarant qu'il ne se prononce pas encore et en demandant un vote de confiance en blanc. Il semble même parler au nom du gouvernement entier, quoique la veille encore la majorité des ministres ait paru hostile à cette réforme. Il escompte l'adhésion générale. On avait parlé de la possibilité d'une crise partielle, de la démission possible de MM. Asquith, Grey, Mac Kenna et même Kitchener. M. Balfour aurait été considéré aussi comme hostile à l'innovation: il est vrai que ses amis politiques n'ont jamais pu supporter sa supériorité intellectuelle, de même que ses adversaires ont exclu pour le même motif Lord Haldane du cabinet. L'attitude actuelle de M. Lloyd George est d'autant plus remarquable que son ancien ami, son porte-parole, M. Gardiner, directeur du Daily News, venait de lui adresser un appel public en sens contraire, en le suppliant de ne pas semer la division dans la nation et de ne pas essayer de la contraindre à une réforme si contraire à son tempérament séculaire. On voit ici encore une fois en Angleterre ce curieux spectacle d'un démocrate se faisant gardien de la tradition. De plus, à la Chambre des Communes, M. Thomas, député ouvrier et l'un des chefs du Syndicat des Employés et Travailleurs des chemins de fer, avait déclaré que l'introduction du service forcé serait le signal d'une grève générale du personnel des voies ferrées. Cette déclaration, disent les journaux anglais, éclata comme une bombe dans la salle des séances, tant l'émotion fut intense. On croit que ce n'est pas là une menace en l'air, car M. Thomas n'aurait pas parlé ainsi sans être sûr de ses mandants. Cependant dans des assemblées publiques, il a employé depuis lors des expressions plus modérées. Il faut noter que, parmi le personnel des chemins de fer, beaucoup d'hommes capables de marcher et partisans de la guerre se sont enrôlés volontairement: il reste notamment les adversaires. Nous avons déjà appelé l'attention sur la faiblesse relative, le manque de cohésion et d'organisation des groupements anglais défavorables à la guerre. .Des minorités divisées et hésitantes sont toujours impuissantes et impressionnables. Aussi, il n'est pas étonnant qu'à la suite des négociations avec le gouvernement, des dirigeants ouvriers se soient montrés dans divers discours moins hostiles à la contrainte, en subordonnant leur ralliement à la démonstration de l'impossibilité d'aboutir autrement. Au printemps, a dit l'uu d'eux, M. Hodge, dans une réunion socialiste à Paris, tous les hommes mobilisables seront prêts, et, avec l'aide d'une quantité formidable de munitions amassée d'ici là, ils pourront anéantir l'adversaire, «dans l'intérêt même de celui-ci». Cependant on signale encore des votes de milliers, de centaines de milliers même, de membres 'de syndicats ouvriers contre le service forcé; les électeurs gallois de M. Lloyd George protestent aussi contre ses paroles et son attitude; on vote des félicitations à M. Thomas. On fait d'autre part la réflexion qu'en annonçant d'une manière précise la date de la reprise des opérations anglaises et le nombre d'ouvriers employés à la fabrication des munitions, on fournit à la contre-partie des renseignements qui lui permettent de prendre ses dispositions en conséquence, de fabriquer elle-même des approvisionnements en quantité correspondante et de prendre peut-être les devants. Quant à l'emprunt anglais aux Etats-Unis, une décision ne parait pas encore être intervenue. Des adversaires de cette intervention retirent leurs dépôts des banques qui font mine d'y prendre part. Il ne s'agirait cependant pas d'un emprunt proprement dit: le gouvernement américain s'opposerait même, dit-on, à l'exportation de l'or. Mais des banquiers américains avanceraient le montant des dettes des Alliés aux fournisseurs américains, à concurrence d'au moins deux milliards et demi, peut-être trois ou quatre. Ce serait à peu près ce qu'en commerce on appelle un renouvellement. N'y a-t-il donc plus de disponibilités en Angleterre et en France, puisqu'il faut recourir au crédit étranger? Il s'agit évidemment de dispenser ces pays d'exporter leur or outre-mer ou de voir le change devenir encore plus défavorable à leurs monnaies et valeurs, et peser ainsi sur le coût de leurs achats. En tout cas, un délai pour payer quelques milliards, ne constitue pas une solution. La France a dépensé vingt-deux milliards; il lui en faut encore six pour atteindre le bout de l'an. L'Angleterre va augmenter encore une fois les impôts déjà majorés l'an dernier: les revenus, les principales consommations populaires et même certaines exportations seraient frappés. Quarante pour cent d'augmentation de l'impôt sur le revenu fourniraient i5o millions de livres sterling. Ce que les capitalistes anglais n'ont pas voulu ou n'ont pas pu donner par souscription aux emprunts nationaux, leur sera donc en partie extrait de force par l'impôt, sans intérêts et sans remboursement ultérieur. La détresse de l'exportation anglaise doit d'autre part déprimer sensiblement les revenus et la charge de cet impôt va paraître bien lourde, si les évaluations ne sont pas très optimistes. Le chancelier de l'échiquier, M. Mac Kenna, vient d'évaluer, à la Chambre des Communes, les dépenses faites jusqu'ici par l'Angleterre pour la guerre à 1,328 millions sterling, soit à 33 milliards de francs environ, dont près d'un tiers pour aide aux Alliés. Contrairement à l'allégation du ministre-président, M. Asquith, que nous avions signalée précédemment avec des réserves précises, M. Mac Kenna estime à environ cinq millions de livres, soit cent vingt-cinq millions de francs, la charge journalière actuelle du pays. Nous avions conclu à nq seulement. LA CRISE RUSSE. La retraite stratégique et le déplacement du Grand-Prince Nicolas. — L'encerclement et la prise de Vilna. — Les réfugiés. — Les promesses conciliantes et l'ajournement de la Douma. — L'agitation en Russie et l'impression à l'étranger. — Le sorcier Raspoutine reparaît. Terre à moitié orientale, pays de rêves et de mélancolie, où la douceur résignée d'un peuple ignorant et fruste côtoient la dureté et la corruption de classes élevées, issues des restes des conquérants tartares et d'un ramassis d'aventuriers occidentaux, telle est la Russie. Ce n'est pas pour rien que les vrais Russes, par une généralisation exagérée, méprisent ce qu'ils appellent « l'Occident pourri ». Souvent les souverains y ont été les jouets des bureaucrates, qui les faisaient voyager entre des décors d'opéra représentant des colonies prospères: les « villages de Potemkine » sont restés proverbiaux. Dans les plus hautes sphères, la superstition avoisine le matérialisme, les intrigues s'agitent et mènent à des surprises, à des coups d'Etat. Ne se soutenant à l'intérieur que par l'arbitraire et la déportation, l'organisme est lourd et malhabile vis-à-vis d'un adversaire avisé, animé d'esprit de suite et sachant suppléer à son infériorité numérique par la force de son caractère et l'adresse de

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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