L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 28 Februar. L'information de Bruxelles. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5m6251gp8r/
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2oc Année, N° 9. 4 pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 28 Février 1915. L'INFORMATION ABONNEMENT : Belgique : Un an, fr. 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Etranger : Frais postaux en plus. Tirage: 25.000 exemplaires JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone : B 7029 BRUXELLES Compte chèques postaux 3856 183, BOULEVARD EMILE BOCKSTAEL Les abonnements sont reçus à Bruxelles : à l'Agence Georges Stilke 86, rue de Brabant, et dans toutes les librairies des gares en Belgique (gare du Nord, Bruxelles, Anvers, Gand St. Pierre, Liège, Louvain, Hasselt, Namur, Charleroy, Mons, Lille, Va^enciennes), ainsi que chez les Dépositaires de L'Information, les bonnes librairies et agences de publicité à Bruxelles et en Province. ANNONCES : Petite annonce . . la ligne fr. o.35 Judiciaires » fr. o.5o Reclames » fr. i.oo Nécrologies .... » fr. 0.60 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Tirage : 25.000 exemplaires SOMMAIRE : Le Commerce des Peaux d'Ours Projet de partage de divers Etats belligérants Où en se m ni es-nous ? L'étendue des défaites russes; Une appréciation anglaise de la situation de l'Allemagne; Ses finances. — Sur Mer: d'Angleterre au Japon par les Etats-Unis. — Les Voyages en içij : Une entente entre Etats belligérants et neutres; La conférence Européenne des horaires; Les voyages possibles malgré la guerre.— feuilleton : Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS. professeur de Droit international : Les réquisitions et les contributions en argent; Quelques applications des principes. — Récital d'orgue à l'Eglise Notre Dame de Laeken — Bruxelles-Attractions. — Exploitation de Brevets. — Nouvel horaire de chemins de fer■ L'INFORMATION est en vente : En Belgique : ANVERS ; Roelans, 4, rue St-Pierre. CHARLEROY : Agence Dechenne, 42, rue de Marchienne. GAND : Dobbelaere, 63, rue de Flandre. LIÈGE : Bellens, rue de la Régence. LOUVAIN : Stroobant, rue de Diest, MONS : Mme Vve Scattens, rue de la Petite Guirlande. NAMUR : Librairie Roman, 43, rue de Fer. „ Héro, place de la Gare. Vente en gros : BRUXELLES : Agence Dechenne, 18, rue du Persil. A l'Etranger : AMSTERDAM : Seyfardt-librairie V.ENNE : Goldschmid I, Wollzeile, 11. HOME : 11, Bocca di Leone (Tél. 2726). BERLIN N. W. 7. : Oeorg Stilke, Dorotheenstrasse, 66-67. PARIS : Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire. LONDRES, E. C. : id. id. 1, Snow-Hill: Le commerce des peaux d'ours. (Projets de partage des divers Etats belligérants.) La Commission du budget de la Chambre prussienm a récemment, paraît-il, entendu plusieurs de ses membres exprimer leurs vues au sujet des avantages terri' toriaux que l'Allemagne pourrait retirer de la guerre Là, comme dans d'autres milieux, des opinions très diverses ont été émises. Une note de la « Norddeutsche Allgemeine Zeitung > vient de déclarer prématurées les discussions de cette nature, et elle fait allusion, à ce propos, à l'histoire de la peau d'ours dont certains chasseurs trafiquaient avani que l'animal ne fût par terre. Cette prudence est digne d'être constatée. Il y a lieu de remarquer aussi que la note du journal officieux parle d'opinions qui se meuvent entre deux tendances extrêmes : l'une qui rêve de rendre à l'Allemagne, du côté de l'Ouest, ses frontières très avancées du moyen âge, l'autre qui ne souhaiterait aucun accroissement territorial. Cela paraît vouloir dire que la vérité se trouvera, entre ces deux extrêmes, dans une solution modérée.Le gouvernement fera connaître ses vues en temps opportun, dit-on, et fera alors appel à l'appui de l'opinion publique. Cette attitude, ajoute-t-on, est particulièrement nécessaire dans une guerre de coalition. Dans une seconde note, la « Norddeutsche Allgemeine Zeitung » combat l'opinion de la « Vossische Zeitung » de Berlin, qui voyait dans la première manifestation officieuse une réponse à la Commission du budget. Au contraire, celle-ci et son rapporteur seraient d'accord avec le gouvernement et écarteraient toute discussion publique. Une action préalable de l'opinion allemande sur son gouvernement n'est pas exclue, mais n'est pas opportune en ce moment. Dans tous les pays et à toutes les époques, il s'est trouvé des gens pour insinuer et même pour proclamer que la diplomatie gâte tout, qu'elle compromet les résultats les plus décisifs. Il en est d'autres qui ne voient la possibilité de résultats durables et d'une paix prolongée que dans les solutions modérées et transaction nelles; ce n'est pas par l'écrasement d'une des parties qu'on assure la tranquillité, le rétablissement des relations commerciales et tout ce qui en dépend dans l'intérêt général, surtout dans l'intérêt des travailleurs les plus éprouvés. Un groupe de professeurs d'Universités allemandes s'est déjà élevé, il y a quelque temps, contre une publication d'un de leurs collègues, qui tranchait le sort des peuples, même celui des neutres, d'une façon susceptible de soulever le monde entier contre ses prétentions exagérées. C'est une malheureuse habitude d'esprit, de la part surtout de certains spécialistes, de confondre le petit domaine de leurs observations matérielles très limitées, avec la Science elle-même, et de se croire aptes à trancher toutes les questions et, au besoin, à les nier, quand ils ne les voient pas dans l'objectif étroit du microscope auquel se borne trop souvent la portée de leur intelligence. Les professeurs qui ont protesté contre les exagérations de leur collègue ont montré que leurs vues sont plus larges ; ils sont par conséquent plus modestes, parce qu'ils se rendent mieux compte des bornes de leur science à mesure que celle-ci s'élève. Leur protestation se trouve appuyée par la note de la « Norddeutsche Allgemeine Zeitung » contre les marchands de peaux d'ours. La guerre n'est, en effet, pas terminée, et il serait téméraire en ce moment d'en vouloir préciser les résultats.Néanmoins, on continue dans maints milieux à les escompter. Des organes des pays de la Triple Entente ont montré aussi de la virtuosité dans les prévisions de partage de la peau de leurs adversaires. L'on rencontre toujours des gens qui sont convaincus de la réalisation à bref délai de ces prophéties. Ainsi, des Anglais annoncent que l'Allemagne serait complètement séparée de la mer : ses côtes de la mer Baltique seraient attribuées à la Russie, et celles de Ja mer du Nord à l'Angleterre, avec le Schleswig-Holstein, les villes hanséatiques, le Hanovre et la West-phalie. Les provinces rhénanes seraient données à la Belgique : on oublie qu'un tel cadeau constituerait l'élément allemand en majorité dans le royaume ainsi agrandi. La France, outre l'Alsace-Lorraine, s'annexerait une bonne partie de l'Allemagne du Sud. Il ne resterait plus guère d'indépendant en Allemagne que quelques petits Etats et une « République de Berlin et des environs ». Il leur serait interdit d'avoir des armées et de s'unir. C'est le rêve de la Confédération du Rhin effectivement créée par Napoléon : cette organisation destinée à écraser l'Allemagne dura six ans et aboutit à renverser son auteur. Pour le moment, les plans de ce genre font vraiment penser à la peau de l'ours. Mais d'autres visions, publiées surtout en Turquie et en Bulgarie, n'ont rien moins pour objet que le partage de la Russie. Les Turcs reprendraient le Turkestan, qui est leur pays d'origine, la Caucasie et quelques territoires voisins. Le Japon prendrait l'est et les côtes de la Sibérie, et la Chine l'intérieur. La Suède retrouverait la Fin-'ande et les bords de l'Océan Glacial. L'Allemagne et l'Autriche se partageraient l'ouest de la Russie d'Europe ; la Roumanie se verrait restituer la Bessarabie, et ce qui resterait du midi de la Russie constituerait un Etat oukraine sous un souverain bulgare. Petrograd serait une ville libre, un port franc, et la Russie, coupée de tous côtés d'avec la mer, serait réduite à ce que fut l'Etat moscovite du moyen âge. Ces perspectives fantaisistes méconnaissent les forces réelles qui militent en faveur de l'unité de l'Etat russe et qui ont été mises en lumière dans maints articles d'organes allemands sérieux. Certes, il existe en Russie un mouvement révolutionnaire, mais il est faible et mal organisé. L'anarchie rurale est une tendance souvent signalée dans les pays slaves, mais elle ne se déclarera que si, comme en 1905, le gouvernement perd complètement la tête. Or, ses alliances actuelles peuvent le préserver du désarroi dans lequel, il y a dix ans, les victoires du Japon l'ont fait tomber. Il y a bien aussi au Caucase, en Pologne, dans les provinces baltiques, en Finlande et dans la vaste Oukraine, des tendances centrifuges, mais on sait comment elles sont contenues. L'écrivain polonais Stanis-law Przybyszewski affirme que 40,000 Polonais, pour 'a plupart des intellectuels, ont été déportés et dispersés en Sibérie depuis dix ans, c'est-à-dire depuis l'établissement de ce qu'on a appelé les garanties constitutionnelles. La nation polonaise aurait été décapitée. C'est ce qui expliquerait sa passivité actuelle. Il est à noter que la bourgeoisie est relativement peu nombreuse en Pologne : sa place est remplie en partie par des millions de Juifs, qui ne parlent pas, entre eux du moins, la langue et n'ont pas du tout la mentalité religieuse et traditionnelle de la nation au milieu de laquelle ils vivent. "La Finlande, les provinces baltiques et le Caucase sont placés sous un état de siège renforcé : tous les magistrats finlandais ont été suspendus, beaucoup emprisonnés, le président de la Chambre, M. Svinhufvud, déporté, malgré une maladie cardiaque, dans le coin le plus éloigné et le plus froid de la Sibérie, parmi des sauvages où l'on n'avait jusqu'ici transporté aucun Européen. Les autorités communales ont été destituées en grande partie et remplacées pai des militaires et des bureaucrates russes. En Oukraine, à Kiew et dans les centres de la « Petite-Russie », tous les journaux publiés dans la langue du pays ont été supprimés, toutes les sociétés dissoutes, des bibliothèques brûlées. En Galicie, où le territoire habité par une partie du même peuple ruthène ou oukraine est occupé, il n'y a plus d'écoles; le nouveau ministre russe de l'instruction, le comte Ignatieff, a prononcé la russification absolue de ce pays qui n'est pas russe. L'archevêque russe schismatique Iewloghi s'installe à Lemberg et veut contraindre la population catholique romaine du rite uniate à passer à l'ortho-/ 16" Feuilleton du 28 Février 1915. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N° 8, 20e Année) Les réquisitions et les contributions en argent. Quelques applications des principes Les habitants du territoire occupé ne sont poin des ennemis pour l'Etat occupant ; ils ne sont poin non plus des sujets. Pour reproduire un passage que nous avons déjà cité, „ils sont considérés comme de: sujets de droit, comme des êtres pourvus de droit: que le caractère exceptionnel de l'état de guerre soumet à de certaines restrictions, charges et mesure; de coercition ; ils sont obligés à une obéissance provisoire vis-à-vis d'un pouvoir de fait; mais, poui le surplus, ils peuvent vivre à l'abri des vexations et comme en temps de paix sous la protectior des lois." L'occupatiem de guerre n'enlève point aux habitants leur nationalité. Le projet proposé par la Russie à la conférence de Bruxelles renfermait un article aux termes duquel „la population des localités occu pées ne pouvait être contrainte au serment de sujétior perpétuelle à la puissance ennemie". La dispositior fut légèrement modifiée par la conférence de Bruxelles l'article 37 du projet fut formulé en ces termes „La population d'un territoire occupé ne peut être contrainte de prêter serment à la puissance ennemie.' Dans le règlement adopté à La Haye, le texte de l'article 45 est rédigé comme suit : „I1 est interdil de contraindre la population d'un territoire occupe à prêter serment à la puissance ennemie." En 1871, l'administration allemande décida que les élections pour l'Assemblée de Bordeaux auraient lieu dans le territoire occupé ; elle se conformait ainsi à l'exacte notion de l'occupation de guerre et au texte de la convention d'armistice conclue à Versailles, le 28 janvier. L'article 2 de la convention était rédigé comme suit : „L'armistice a pour but de permettre au gouvernement de la défense nationale de convoquer une assemblée librement élue, qui se prononcera sur la question de savoir si la guerre doit être continuée ou à quelles conditions la paix doit être faite. L'Assemblée se réunira à Bordeaux. Toutes facilités seront données par les commandants des armées allemandes pour l'élection et la réunion des députés qui la composent." Quand le gouvernement de Bordeaux eut fixé la date du 8 février pour procéder aux élections, un arrêté du chancelier fédéral ordonna que celles-ci auraient lieu en dehors de toute influence des autorités allemandes et que les fonctions attribuées par la loi aux préfets en matière électorale seraient exercées par les maires des chefs-lieux des départements; sans doute, il y eut de grandes difficultés matérielles, mais l'administration allemande n'apporta point d'entrave à la liberté des électeurs ; par ordonnance du 4 février, elle déclara même illégal le décret du 31 janvier par lequel Léon Gambetta établissait de nombreux cas d'incompatibilité et proclamait l'indignité électorale des ministres, des conseillers d'Etat, des sénateurs de l'empire et de tous ceux qui, pendant dix-huit ans, avaient figuré sur une liste de candidats officiels ; toutefois, elle n'autorisa point d'assemblées électorales publiques. Le résultat est connu. La députation d'Alsace constitua une vive protestation contre le projet d'annexion. Jules Favre, Léon Gambetta, le maire de Strasbourg, le préfet du Haut-Rhin, le défenseur de Belfort furent élus. (A suivre.) E. Nvs. Dépositaire», vendeurs, courtiers d'annonces et acquisiteurs d'abonnements demandés pour Bruxelles et pour la province. s'adresser aux bureaux du Journal, i83. Boulevard Emile Bockstae», Bruxelles-Laeken

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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