L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 10 Oktober. L'information de Bruxelles. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5d8nc5td0g/
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20e Année N° '41. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 10 Octobre 1915. L'INFORMATION si ~ c ; . a ABONNEMENT : Bruxelles et agglomération-. Un an, fr 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Province et l'Etranger, le port en sus On s'abonne dans tous les bureaux de poste >" 1 ..... . .. DE BRUXELLES JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge »MpJii)in : 8 7028 Boite pmlaH »" 4 di Bruulltt 1 Cnmpt» cbèqm» postim 3BSB BUREAUX : 148. RUE NEUVE. ANNONCES : Petite annonce la ligne fr o.35 Réclames » fr i.oo Nécrologies et Judiciaires» fr. 1.50 1 Sous „Varia* „ fr. 2.50 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal Toutes les oommunioations doivent être exclusivement adressées à M. I» directeur de ,,1'INFORMATION DE BRUXELLES" Bruxelles SOMMAIRE : LA GUERRE BALKANIQUE LES APPRÉCIATIONS DE L'OFFENSIVE A L'OUEST EN RUSSIE La situation et les prévisions. — Les déportés — Pas de réformes. — Les finances. Le prochain royaume de Pologne : La question polonaise. — Russophobie. — Afiinités polono-germaniques — La question juive. — Affinités allemandes de la population juive. — La Roumanie économique et Politique, (suite et fin). — Varia : Le nouveau ministère grec et les raisons de la démission de M. Venizelos. — Déclaration du Ministre de Grèce à Sofia. — Les raisons de l'arrêt dans le débarquement de Salonique. — Un grave incident à Nisch. — Feuilleton : Le Droit de Guerre : Les instructions de la délégation des Etats-Unis à la Conférence de La Haye en 1899. — L'assurance. — L'importation des vivres et des matières biutes dans la Grande-Bretagne en temps de guerre. — Le rapport de la Commission Rovale de 1903. (41e suite1. — Bruxelles-Attractions. jet i^uuitiuaaiuM i\uyaic uc î^uo. auuc . — diuachcô AVIS A partir de ce jour, l'on s'abonne à L'INFORMATION DE BRUXELLES dans tous les bureaux de poste de la Belgique, de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, de la Suisse, de la Hollande, de la Grèce, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Turquie, du Danemarlc, de la Suède et de la Norvège, etc., etc., pour trois mois, à Fr. 1,25 (Un mark), franco domicile. La guerre Balkanique. La tournure dramatique que prennent les événements des Balkans excite à juste titre une vive et générale émotion, augmentée encore par les nouvelles contradictoires qui surgissent chaque jour, Immédiatement, après s'être mise d'accord avec la Turquie et avoir effectivement pris possession d'une province cédée et de l'essentielle voie d'accès à la Mer Méditerranée, la Bulgarie s'est vue l'objet, de la part de l'Entente, d'insistances menaçantes en vue de l'amener à faire la guerre à cette même Turquie. Le prix de cette action devait consiste" dans l'attribution, après la guerre, d'une parties des territoires macédoniens revendiqués par la Bulgarie. En attendant, ces districts auraient été occupés par les Alliés. La Bulgarie a vu, dans cette intention d'occuper des territoires qu'elle regarde comme son bien, une menace contre son avenir et contre la liberté de ses dispositions, et elle y a répondu par la mobilisation de son armée, tout en protestant de ses visées pacifiques. Spécialement en ce qui concerne la Grèce, elle a assuré celle-ci que l'amélioration de ses communications avec la Mer Egée et l'acquisition, au prix de cinquante million i, du chemin de fer conduisant au port de Dédéagatch, étaient des gages de son renoncement à toute politique inquiétante pour l'hellénisme. Les négociations nouées en vue de la oession de territoires bulgares soumis à la Serbie devaient avoir en tout cas pour conséquence un déploiement de forces militaires pour prendre possession de la région qui serait cédée. Cette attitude ne rencontra aucun crédit auprès de la Quadruple-Entente. Les journaux des pays alliés étaient sans doute fatigués de prodiguer à la Bulgarie le miel de leur éloquence pesuasive, dédaignée comme une glu dangereuse par l'objet de leurs promesses. Ce fut un tout autre langage qu'on lui tint. -/-Ylll dCUUIlb. En même <.emps des bruits persistants annonçaient tantôt le soulèvement d'une opposition russophile et le renversement du ministère bulgare, tantôt des difficultés dans la mobilisation, tantôt l'intervention hostile des pays voisins. Comme les menaces et les rumeurs ne paraissaient faire aucun effet, on eut recours à un argument suprême pour intimider la Bulgarie: un ultimatum russe. Les intérêts slaves étaient invoqués par la grande puissance moscovite; or, loin de se laisser représenter et encore moins absorber par elle, toutes les autres nations slaves, sauf la Serbie et le Monténégro, soutiennent avec persévérance une lutte suprême, en vue d'assurer le maintien et l'amélioration de leur vie propre: c'est du moins ce qui résulte du courage et de l'endurance d'innombrables volontaires et soldats tchèques, polonais, ruthènes, slovaques, croates et même serbes de ,1a iSlavonie, de la Bosnie et de la £)almatie, enrôlés sous ies drapeaux austro-hongrois ou sous les vieilles couleurs polonaises dans les légions formées depuis la guerre par tant d'ex-sujets russes libérés. La Bussie déclara qu'elle ne pouvait rester spectatrice d'un complot, voire d une action d'un Etat slave contre une autre nation slave, la Serbie. La Bulgarie n'a pas obtempéré à cet ultimatum, elle n'a pas rompu avec les puissances centrales. Elle aurait pu demander à la Bussie comment celle-ci avait pu, il y a deux ans, non seulement rester témoin, mais passer pour l'instigatrice d'une çoaiition organisée contre la Bulgarie slave, tant par la Serbie et au profit de ce pays slave, qu'aussi par la Grèce, qui n'a rien de slave, et par la Boumanie, pays latin; ces nations étrangères profitèrent toutes deux de la neutralité et de l'appui au moins tacite de la Bussie pour enlever au slavisme bulgare des territoires et des populations destinées désormais à être hellénisées ou latinisées. Et il s'agissait cependant en Tgi3 de régions attribuées par la Bussie elle-même à la Bulgarie en 1877, lors du traité de San Stefano. Que de malheurs auraient été épargnés au monde sans l'appui ou l'indulgence accordés dans certains milieux depuis douze ans aux bénéficiaires de l'attentat contre le roi Alexandre Obrenovitch! Aujourd'hui encore, un peu plus d'énergie contre la Serbie aurait empêché l'extension de la guerre: or c'est contre la Bulgarie qu'on déploie cette énergie! M. Badoslavoff, le ministre-président, déclara simplement à qui voulait l'entendre que la Bulgarie persévérait dans sa politique de neutralité armée. Les principaux chefs de l'opposition, notamment les groupes ghenna-dievistes et stamboulovistes, ainsi que les socialistes, déclarèrent publiquement accorder leur confiance au gouvernement; leurs journaux et les manifestations populaires ne laissèrent aucun doute sur l'intention commune des Bulgares de persévérer dans la voie suivie jusqu'ici. La réponse de la Bulgarie à l'ultimatum a donc eu pour conséquence la rupture des i-elations diplomatiques avec l'Entente. Dans l'intervalle, la Grèce avait mobilisé aussi. On connaît le traité en vertu duquel elle devrait aide à la Serbie en cas d'agression das Etats balkaniques contre celle-ci. L'obligation résultant de cette convention s'étend-elle à l'hypothèse d'une guerre mondiale? C'est difficile à affirmer, quand on a vu la Grèce rester neutre depuis plus de quatorze mois de guerre entre l'Autriche et la Serbie. Cette obligation existe-t-elle s'il s'agit de l'occupation de territoires sur la cession desquels la Serbie a consenti à négocier, par des transactions sur lesquelles la Grèce a été consultée, et relativement auxquelles elle a posé ses conditions, acceptées, dit-on, par la Bulgarie? Les avis sont partagés en Grèce à cet égard: mais tout le monde y est d'accord, et M. Venizelos, le ministre-président favorable à la Quadruple-Entente, vient encore de déclarer à la Chambre, que le casus fœderis, l'obligation d'intervenir à raison du traité d'alliance, n'existe que lorsque l'agression est matériellement réalisée et non pas lors d'une ample menace. La question était ainsi posée et la Bulgarie n'était pas encore saisie de l'ultimatum russe ou n'avait en tout cas pas encore eu le temps d'y répondre, lorsque les Alliés recoururent à une mesure dont il avait déjà été question, mais que beaucoup de spectateurs impartiaux du conflit mondial avaient tenue jusqu'ici pour invraisemblable. Il s'agit de la violation, sans ultimatum ni préavis, de la neutralité du territoire continental de la Grèce. Il est vrai, des îles appartenant à la Grèce depuis la dernière guerre balkanique avaient déjà été occupées par les Alliés, qui en ont fait des bases d'opération contre la Turquie. Mais ces îles: Lemnos, Mitylène, Chios, avaient été cédées à la Grèce en vertu d'un traité qui n'avait, prétend-on, pas encore reçu toutes les sanctions formelles, internationales, qui seraient requises. Plus grave aurait été l'installation d'une base navale dans l'île de Crète: toutefois on manque de données certaines à cet égard. Mais on se demande à quel litre un état-major anglais et des troupes françaises se seraient installés à Salonique. Feuilleton du 10 Octobre 1915. Le Droit de Querre (Suite du N" 35, 20e Année) La guerre maritime et la propriété privée ennemie sous pavillon ennemi. Les instructions de la délégation des Etats-Unis à la Conférence de La Haye en 1899. Les partisans du maintien du prétendu droit de capture ne tiennent pas compte des facilités toujours plus grandes que fournissent les découvertes modernes quand il s'agit d'avertir les navires de l'ouverture des hostilités et de leur donner l'ordre d'entrer dans les ports nationaux ou neutres les plus proches où tout le préjudice se réduit à un simple chômage. La Grande-Bretagne notamment organise un service qui reçoit toutes les communications relatives aux mouvements des navires marchands et qui est chargé de notifier à ceux-ci, quand éclate la guerre, les instructions nécessaires. L'assurance. Au surplus, les risques de guerre sont devenus l'objet de l'assurance. Ce que l'Etat capteur saisit sur l'ennemi est restitué au capturé; la perte s'éparpille généralement; il se peut même qu'en fin de compte, des assureurs, citoyens de l'Etat capteur, soient amenés à payer l'indemnité; dans tous les cas, le pays auquel appartient le propriétaire du navire capturé n'est pas seul atteint. A l'assurance se rattachent quelques considérations. La capture de la propriété privée étant permise d'après les lois de la guerre, la prime d'assurance s'élève aussitôt que les hostilités menacent d'éclater; or, les frais d'assurance sont un des éléments constitutifs du prix du transport et ils exercent ainsi une influence sur le prix des denrées que doit se procurer l'Etat belligérant et sur le prix des matières premières qu'exigent ses diverses industries. Dans le calcul de la prime d'assurance entrent notamment l'incendie, la mauvaise direction, la construction vicieuse; ce sont autant de causes internes à côté desquelles se placent les causes externes qui sont le naufrage, les collisions, la capture par l'ennemi. Selon la remarque d'un pu-bliciste, presque toutes ces causes peuvent être calculées à des fractions près, mais il est impossible de déterminer le rLque de capture. Un autre publiciste invoque l'expérience faite en 1898. L'Espagne n'était pas à même de menacer sérieusement les bâtiments de commerce; la marine marchande des Etats-Unis n'en eut pas moins à supporter les risques de capture, et l'ensemble des primes de guerre qu'elle dut payer à cet effet dépassa de loin la valeur de tous les bâtiments de commerce espagnol dont s'empara la marine de guerre. Dans tout le cours des opérations, ia capture et la destruction par la force ne firent perdre aux Américains aucun navire marchand ni aucun navire de guerre; mais les Etats-Unis subirent de réels dommages par la nécessité où ils furent de payer des primes élevées. Dans les discussions, la plupart des publicistes ont invoqué l'intérêt que présente l'accomplissement de la réforme pour la puissance qui jusqu'ici y a fait le plus d'opposition. Il s'agit de la Grande-Bretagne. Il est superflu d'insister sur la situation qu'elle occupa dans le monde; à tracer à grandes lignes un tableau, on peut se contenter de dire qu'elle possède plus de la moitié du nombre total des navires marchands, que sa Hotte de pêche est la plus forte du monde et que sa part dans le commerce du globe dépasse 80 pour cent. Sans doute, les moyens dont elle dispose pour la guerre maritime sont formidables; mais la question de savoir s'ils sont suffisants pour la protection de son négoce n'est pas résolue; aussi longtemps que subsistera le droit de capturer la propriété privée ennemie sous pavillon ennemi, tout le trafic de la Grande-Bretagne peut dépendre, en temps de guerre, de quelque entreprise hardie des navires ennemis ou de quelque redoutable catastrophe, fait de la nature elle-même. L'importation des vivres et des matières brutes dans la Grande-Bretagne en temps de guerre. — Le rapport de la Commission Royale de 1903. En temps de guerre un danger menace, de nos jours, la plupart des pays, mais plus particulièrement la Grande-Bretagne à cause de sa conformation géographique. Il s'agit des difficultés qui naissent en ce qui concerne l'importation des denrées indispensables à l'alimentation et des matières premières nécessaires à l'industrie. Autrefois semblable péril n'était à craindre pour aucun pays;

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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