Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1915, 13 Oktober. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rx93776z5b/
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NVERS, Mercredi 13 Octobre 1915 Le numéro 10 centimes Cinquante-huitième Année - No 17,435 DlKt-UIUN & KLDAUION V 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS Téléphone 3761 LL0YD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne t franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au li^nomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51. Envers, 13 oct. 1915, 10 h. du matin. — Baromètre 765,5 — fherœomètre cent (max) 4- 16. — Therraom. cent, (min.) -f 11,5. — pluviomètre — m/m.—Vent. S.-O.— Prévision : Variable. Astronomie 14 octobre Lever du soleil 7 h. 2 m. matin — 7, 2) Coucher du soleil 5 „ 55 „ soir = ' 17.55) lever de la lune 2 -, 19 „ soir- = (14.19) Coucher de la lune .... 9 „ 33 „ soir = '21 33) Premier quartier le 15 oct . . 2 „ 51 „ soii — (14.51) Pleine lune le 23 oct. ... 1 „ 15 „ matin — ( 1.15) Dernier quartier le 31 oct. . . 5 „ 40 „ matin = ( 5.40) Nouvelle lune le 7 nov. ... 8 „ 52 „ matin = ( 8.52 Haute marée à Anvers Matin Soir 14 M|, 8 h. 10 m. = ' S h. 10) 8 h. 39 m. = '20 h. 39) 15 ori. 9 h. 6 m. = ( 9 li. 6) 9 h. 26 m. 21 h. 26) 16 orf. 10 h. 1 m. = 110 h. 1) 10 h. 38 m. = '22 h. 38: Hauteur du Rhin Cologne 12 oct. 1,42 m Strasbourg 1! oct. — m Huningen 6 „ 1,80 „ Lauterbourg „ —, j(ehl 2.61 „ Maxau „ — „ Mannheiœ 11 „ 2,85 „ Germersheim „ — ,. Caub » 1,71 „ Mayence „ 0.58 „ Kuhrort „ 0,50 „ Bingen „ 1,54 „ Duisbourg „ 0,50 Coblence H 1,77 „ Waldshut „ — Dûsseldorf „ 1,23 .. Lobith •• 10.08 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 11 oct 2,26 m. Heilbronn 11 oct. 0.35 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 11 oct. 0,17 m- Constance 11 oct. 3,43 m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 12 OCTOBRE Steamer Wilford III, de Tamise. Bateau-moteur Pierre Joseph, de Rupelmonde. Eclair III, de Bruxelles. Regina, de Gand. Allège Doel VII, de Doel. Jeannot, de Beerendrecht. » Karel Celina, de Rumpst. Rupel, de Niel. Arbeidsvrucht, de Boom. Rhenania XXV, de Gand. .. Jamais vu, de Merxem. » Edouard, de Merxem. » Florent, de Baelenwezel. » Pieternella Jacoba, de Smeermaes. » Jeanne, de Liège. » Lamorinière, (le Liège. » Voyageur, de Flémalle. » Etienne, de Renory. » Louise, de Quaregnon. » Jeune Pierre, de Saint-Ciislain. ). Emma, de Saint-Ghislain. L'Union fait la force, de Saint-Ghislain. Injustice, de Tournai. » L'Avenir, de Tournai. i. drie Gebroeders, de la Hollande. Nooit Gedacht, de la Hollande. Op iioop van zegen, de la Hollande. » Pieternella Johanna, de la Hollande. J\comina Catharina, de la Hollande. » Cornelia, de la Hollande De Valk, de la Hollande. » Zf.f.uw, de la HoLlande. » /es Gebroeders, de la HotlJande. » Cornelis, de la Hollande. » Admiraal, de l'Allemagne. Wuta, de l'Allemagne. » Cornelia Elisabeth II, de l'Allemagne. DEPARTS DU 12 OCTOBRE [ Steamer Wilford III, pour Tamise. I mon VI, pour Bruxelles. Telegraaf III, pour la Hollande. Pieternella Jacoba, pour Ja Hollande. | Allège Stanislas, pour Calloo. .> Vier Gezusters, pour Lillo. » Johanna, pour Niel. » Allez-y voir, pour Alost. » Pélagie, pour Merxem.-» Convention, pour Baelen. Marcel Pierre, pour Bnelenwezel. » Marie Louis, pour Baelenwezel. » Zeppelin, pour Gand. » Vereinigung 61, pour Bruxelles. » Nélumbo, pour St. Ghislain. » Du.nuba, pour Mons. » Ahord, pour Mons. » Roba, pour Mons. » Jeune Alida, pour Mons. » Edelweiss, pour Mons. » Diri.esland, pour la Hollande. » Jonge .Tan, pour la Hollande. » Mathilde, pour la Hollande. » De Zwerver, pour la Hollande. » Eugénie, pour la Hollande. » Jonge Piet, pour la Hollande. Service postal belge Le jour de la Toussaint les guichets de la poste i seront ouverts au public de 9 heures à 1 heure. Dans f l'agglomération bruxelloise les boîtes aux lettres f seront levées une fois le matin et une fois l'après-midi.Actes de Sociétés, déposés au Greffe du Tribunal de Commerce d'Anvers Il résulte d'un acte sous seing privé en date du 10 septembre 1915, que Mr Alf. de Brouckère, négo-i ciant en bois, à Anvers, donne procuration à Mr Ar-| niand Vermeulen, à Anvers, pour le représenter f dans toutes les affaires concernant son commerce. Il résulte d'un acte sous seing privé en date du 28 septembre 1915, que la société en nom collectil 1 « Broel et Smeysters », à Anvers, constituée» le 4 octobre 1905 entre MM. Karl Broel et Maurice Smeysters, tous deux industriels à Anvers, est dissoute à partir du lr octobre 1915 et ce par suite de l'expiration du terme ; la liquidation sera faite par les soins des deux associés. Les affaires seront eon-, tiuuées par le fondateur de la firme Mr Karl Broei. Il résulte d'un acte sous seing privé en date dn ' 24 septembre 1915, que Mtre H. Schenck, avocat, à Anvers, a été nommé liquidateur de la société en nom collectif « Eusèbe l'asano & Cc », à Anvers, ce I en remplacement de Mr l'avocat Albert Van der Cniyssen, et à la propre demande de celui-ci motivée par des motifs de convenance personnelle. Il résulte d'un acte sous seing privé en date du 21 septembre 1915 que la société coopérative «Comité provincial de secours et d'alimentation de la | province d'Anvers, département commercial, branle alimentation », à Anvers, donne' plein pouvoir \ et procuration générale et collective à Mr Henri-| ^nguste-Joseph Van den Bosch, sous-directeur de I société, à Anvers, à l'effet de signer conjointement f avec un administrateur tous les actes relatifs à la gestion journalière de la société. Bilan. — Société coopérative « Union générale •J'Anvers » (Antwerpsche Algemeene Vereeniging), à Anvers. Bilan au 31 juillet 1915. Il résulte d'un acte passé par devant Mtre Engle-| »eit de Ridder, notaire royal prussien à Dûsseldorf, le 20 août 1918, que Mr Eugène Schattenbrand, directeur à Diisseldorf, intéressé dans la société à ; responsabilité limitée « Transport-Kontor Dûsseldorf G. m. b. H. », à Diisseldorf, pour une part de I ".ooo marcs, cède cette part en propriété à Mr Charles Gerwiu, directeur, à Diisseldorf. H résulte d'un acte sous seing privé en date du i 17 septembre 1915, que tous les membres de In so-: cioté coopérative « Syndikaat der Kempische Steen-oaKkeiijen », établie" à Anvers, ont signé la prolongation du syndicat jusqu'au 31 décembre 1916. Notes de jurisprudence PROCEDURE EN INTERDICTION L'article 893 du code de procédure civile dispose que la requête et. l'avis du conseil de famille en matière d'interdiction seront signifiés au défenseur avant qu'il soit procédé à son interrogatoire. Si l'interrogatoire et les pièces produites sont insuffisants, et si les faits peuvent être justifiés par témoin, le tribunal ordonnera, s'il y a lieu, l'enquête qui se fera dans la forme ordinaire. Dans l'espèce, le défendeur a donné des signes non équivoques d'imbécilité et de démence. Une procédure en interdiction ayant été ouverte, l'interrogatoire prescrit a eu lieu. Les réponses faites parle défendeur indiquent qu'il est atteint de la folie des grandeurs. Le tribunal, ayant tous ses apaisements, et -d'accord avec le ministère public, a ordonné l'interdiction.Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Calchas. — Seattle, 10 octobre. — Le vapeur Cal-chas s'est échoué à Point Wilson. Les cales n°» 1 et 2 font eau. K. W. 10. — Le lougre K. W. 10, de Katwijk, a coulé, probablement en heurtant une mine. L'équipage est sauvé. Polynésien. — Port Saïd, 9 octobre, — Le steamer Polynésien, allant de Marseille au Japon, a des avaries à la machine. Tami Maru. — Londres, 8 octobre. — On mande de New-York que le feu s'est déclaré dans la cale n° 3 du vapeur Tami Maru mais que l'incendie a été éteint. La cale n° 3 est inondée et dans la fcâle n° 2 il y a 9 pieds d'eau. Il y a également un peu d'eau dans la cale n° 1. Les dégâts sont encore inconnus. Ce vapeur est chargé d'environ. 101.000 caisses et 2500 barils huile raffinée, 500 caisses naphte, 000 caisses térébenthine et 46 colis marchandises diverses.Navire arrêté Frontière hollandaise, 11 octobre. — Le vapeur hollandais Krakatau, venant des Indes Néerlandaises avec un chargement, de café, a été arrêté par îles Anglais. BELGIQUE HAINAUT La campagne sucrière Le mois d'octobre nous a amené l'époque où les fermiers de la province et du pays arrachent leurs betteraves pour les livrer aux usines à sucre. Des armées d'hommes et de femmes ont pris possession d'immenses champs où ils déterrent et coupent le tubercule. Une autre armée, celle du charroi, va des champs aux gares, aux rivages de nos canaux et de nos rivières ou va directement aux fabriques lorsque celles-ci se trouvent situées dans la zone. Cette industrie est la plus active du pays pendant la période d'hiver ; mais, cette année, son activité sera enrayée de près de moitié, étant donné que les fermiers ont diminué l'ensemencement de la bette rave pour augmenter la récolte des céréales, sui-A la Bourse du travail Les chiffres réalisés le mois dernier par la Bourse du travail sont ies suivants. Ils sont riches en enseignements de toute sorte pour tous : Demandes Place- Catégorie d'ouvr. Offr. ments Mines 5 Métaux 70 40 15 Industries de l'alimentation 13 3 2 Constructions — 49 38 21 Bois et ameublement s 25 Commis, et hommes de peine 22 2 2 Garçons magasiniers 27 Empl., demois. magas 23 4 4 Manœuvres 100 30 22 Domestiques, servantes 233 31 25 Comparativement, voici les totaux du mois de septembre 1914, donnés dans le même ordre : Demandes Place- Catégorie d'ouvr. Offr. ments Mines — Métaux .: 52 — Industries de l'alimentation 9 Constructions 22 Bois et ameublement s Commis, et hommes de peine 10 2 2 Garçons magasiniers 34 1 1 Empl., demois. magas 19 Manœuvres 103 8 8 La demande, comme on le voit, était alors presque nulle, les offres beaucoup moins nombreuses que cette année. En comparant ces deux mois, on peut en déduire une reprise assez importante des affaires malgré les difficultés inhérentes à la situation actuelle. vant le principe du bon père de famille, qui veut que le besoin de pain passe avant celui de sucre pendant cette période de misère. D'autre part, le fermier a plus de profit avec les céréales, surtout aux prix où on les a cotées cette année. La racine de betterave, tout, en laissant moins de profit, exige plus de main-d'œuvre et plus d'engrais.Dans le Hainaut, la plupart des sucreries ont allumé les feux de leurs cuves, d'où sortira près d'un million de caisses de sucre brut, dont 4 à 500.000 sacs seront réquisitionnés pour les besoins de l'occupant et dont, le prix a été fixé à 32 francs les 100 kilogs. La récolte, amoindrie de près de la moitié, donnera un rendement bien maigre au commerce des sucres. On ne s'étonnera, pas de voir d'ici à quelque temps la hausse reprendre de plus belle. CHRONIQUE INDUSTRIELLE LIMBOURG La vie économique. — Voici quelques renseignements qui peuvent, intéresser nos industriels du bâtiment : La fabrique de céramique de Ilasselt travaille par intermittence suivant l'arrivée c^es Commandes. L'usine à zinc d'Overpelt est également en activité suivant l'importance des commandes ; ses produits atteignent un prix très élevé. En ce qui concerne les autres fabriques, signalons comme ayant chômé très peu : la fabrique de gélatine de Ilasselt, les fabriques de cigares, nombreuses dans toute la province, surtout en ce qui concerne la partie septentrionale, les petits ateliers de divers métiers, les ateliers réunis de Ilasselt, qui ne comptent malheureusement que très peu d'ouvriers, les scieries de bois en grumes, les exploitations de bois pour les charbonnages, etc. EXTERIEUR PAYS-BAS Défense d'exportation La Haye, 11 octobre. — L'exportation de viande de cheval et des œufs est défendue par arrêté ministériel.TURQUIE Le moratorium On mande de Constantinople qu'une loi vient de prolonger le moratorium turc jusqu'au lr janvier 1916. ETATS-UNIS U. S. Steel Corporation Le nombre d'ordres nou exécutés de la U. S. Steel Corporation s'est augmenté de 410.000 tonnes pendant le mois de septembre dernier et comportait à la fin du susdit mois un total de 5.318.000 tonnes. Ci-après tableau comparatif : 1915 1914 1913 1912 (Tonnes) Janvier 4.249.000 4.614.000 7.827.000 5.380.000 Février 4.345.000 5.026.000 7.657.000 5.454.000 Mars 4.255.378 4.654.000 7.469.000 5.305.000 Avril 4.162.000 4.277.000 6.979.000 5.665.000 Mai 4.264.354 3.998.000 6.324.000 5.751.000 Juin 4.677.592 4.033.000 5.807.000 5.807.000 Juillet 4.929.000 4.158.589 5.399.000 5.957.000 Août 4.908.000 4.213.331 5.223.000 6.163.000 Septembre 5.318.000 3.788.000 5.004.000 6.552.000 Octobre — 3.462.000 4.514.000 7.594.000 Novembre — 3.325.500 4.396.000 7.853.000 Décembre - — ::.837.000 4.282.000 7.932.000 Que promet le Canal de Panama ? L'attention mondiale a été attirée, à l'occasion de l'exposition de San Francisco, sur l'ouverture du canal de Panama et sur son influence quant à la navigation dans l'océan Pacifique. Au point de vue géographique, on doit considérer en premier lieu l'océan Pacifique à cause de son immense étendue dans la direction Ouest-Est. Entre San Francisco et Yokohama la distance que doit parcourir un steamer est de 4880 milles marins, en droiture. Ce trajet est de 1360 milles marins plus long que celui de Bremerhaven-New-York. Mesuré sur l'Equateur, l'océan Pacifique atteint même une largeur d'environ 9000 milles marins, l'océan Atlantique seulement 3500 environ. La distance de Sydney jusqu'au Cap Horn mesure 5535 milles marins, le trajet Cap Horn jusqu'au Cap de Bonne-Espérance 3625 milles marins. Partout donc de grandes distances. Il y a de ces distances qui ne peuvent pas être franchies par des vapeurs, à moins d'avoir des stations charbonnières comme escales en cours de route. Le plus brillant avenir sous ce rapport reviendra pour sûr, dans le Nord de l'océan Pacifique, à Ho-nolulu (îles Hawaï) et Guain (îles Mariannes), déjà en possession des Américains. Au Sud, viennent en considération les îles Samoa et Tahiti. Le point capital sera de bien équiper les ports de ravitaillement destinés à refournir les navires sur leur route transpacifique. Il va de soi que la route de Panama constitue une économie importante au point de vue de la distance pour les navires des Etats:Ùnis en partance pour l'Asie et l'Australie. Cette réduction est d'environ 2933 milles marins pour le trajet New-York-Yokohama, via Colon-San Francisco, comparé au même trajet New-York-Yokohama, mais via Suez. Sur le trajet New-York-Sydney le voyage est de 3357 milles marins plus court via Panama que via le Cap de Bonne-Espérance. Il y aura dans chaque cas une diminution du trajet représentant à peu près la distance entre New-York et l'Angleterre. (New-York-Liverpool : 3025 milles). C'est précisément ce point qui provoque l'intérêt des Américains aux grands travaux du canal de Panama. Un point plus important encore pour les Américains est que la route de la côte atlantique des Etats-Unis à la côte pacifique se trouve abrégée de plus de 8000 milles marins. En effet, de New-York à San Francisco il y a, viâ Panama, 5289 milles alors que viâ Magellan il y a 13.358 mi liés. De cette façon, le canal augmente d'une manière considérable la puissance des Etats-Unis dans le Pacifique. La situation est toute autre, en temps de paix, pour le -trafic européen. Notre route vers l'Asie Orientale et l'Australie est plus courte viâ Suez. En effet, de Londres à Yokohama, il y a, viâ Suez, 11.150 milles, et viâ Panama 12.494 milles, donc économie de 1344 milles viâ Suez. De Londres à Sydney il y a, viâ Suez, 11.538 milles, et viâ Panama 12.484 milles, donc économie de 946 milles viâ Suez. Selon toute probabilité, Panama n'aura donc d'importance pour l'Europe que pour des voyages vers la côte pacifique de l'Amérique et seulement encore pour le transport des marchandises, car les chemins de fer transaméricains verront encore le nombre de voyageurs s'accroître constamment. Nous disions « pour le transport de marchandises », mais encore faut-il que les frais de passage du canal ne soient pas trop élevés. La réduction du voyage de l'Europe vers les côtes du Pacifique'sera en tout cas très importante. Pour atteindre Valpa-raiso viâ Magellan en partant de Brème un steamer parcourt environ 9030 milles et par la nouvelle route 7714 milles marins, soit un gain de 1316 milles marins. Viâ Panama ce gain sera de 5755 milles marins pour le voyage Hambourg-San Francisco viâ la nouvelle route, presque la distance New-York-Liverpool aller et retour (6050 milles pour le voyage aller et retour New-York-Liverpool). Somme toute, le canal de Panama n'aura pour l'Europe et son trafic d'outremer qu'une importance réduite. Le canal est une œuvre essentiellement américaine pour l'intérêt national américain. Nonobstant cela, en dehors du canal de Panama, le trafic sur l'océan Pacifique du Nord augmentera considérablement d'année en année â cause de l'accroissement du commerce japonais et -chinois, lesquels emploient généralement la route Asie Orientale vers Vancouver (Canada), Puget Sound ou San Francisco. Ce trafic a beaucoup de ressemblance avec le trafic nordatlantique, lequel concentre environ 80 % du commerce entre l'Amérique et l'Europe. Examen du budget du Congo pour 1914 par le Groupe d'études Coloniales de l'Institut de Sociologie Solvay (Suite. — Voir notre numéro du 9 octobre) Nous avons passé en revue l'utilité d'organismes que le Gouvernement colonial a intérêt à créer, à faire créer ou à développer pour amener l'agriculture indigène dans un stade plus avancé. Mais, sans l'application de mesures concomitantes, ces organismes profiteront en première ligne à l'Etat et aux sociétés capitalistes, et le but principal : relever l'indigène par la culture, ne sera pas atteint. Il faut donc arriver à mettre l'indigène dans les mêmes conditions que le blanc. La première question qui se pose ici est celle de la propriété. Question très controversée, que nous n'examinerons pas en détail, car cela nous mènerait fort loin. Nous pensons cependant que l'obtention d'une propriété donnera à l'indigène l'occasion d'accroître son crédit et lui donnera le courage de vivifier le sol et d'améliorer les rendements de ses cultures.Le Gouvernement doit pouvoir accorder à l'indigène des primes; non pas des primes à la plantation, mais des primes à la production. Il faudrait naturellement établir des règlements. Il faut cependant faire remarquer que ces primes, prises au point de vue général, ne peuvent être directement utiles aux indigènes, surtout au .début, car avant de produire il faut planter, et plantation et culture demandent des capitaux. On devra donc songer à l'exonération de taxes et de droits, et cela non seulement pour les colons, comme on l'a proposé naguère au Ministère des Colonies, mais pour tous les indigènes disposés à mettre en culture une certaine surface. La constitution de la propriété, l'exonération des taxes sont donc des moyens à employer pour inciter l'indigène, qui a vu la production à la station d'essais ou au champ d'expériences, à produire à son tour. Il pourra alors être fait application des primes. L'Etat doit aller plus loin encore, il doit prêter aux indigènes, gratuitement ou dans des conditions très favorables, les instruments coûteux nécessaires à la préparation du sol et aux soins de culture. Il doit donc envisager dans son budget un poste notable pour cet objet. Cela ne peut encore suffire. Il faut de plus organiser le crédit agricole indigène. Question très complexe, sur laquelle on a beaucoup écrit, même en Belgique. En Afrique Occidentale, un essai de société indigène de crédit agricole a été tenté à Kaolack. L'Etat doit-il s'occuj)er seul de l'organisation de ce crédit ? Doit-il simplement subsidier ces' institutions ? Nous pensons que, tout en permettant, â l'initiative privée d'organiser dans certains cas ce crédit, il faut que l'Etat conserve la surveillance, car il faut à tout prix écarter les procédés qui pourraient devenir usuraires. Au crédit agricole se rattachent la prévoyance, la mutualité, et dans certaines colonies, telles que la Tunisie, il a été créé un service technique indigène, chargé de concentrer toutes les données relatives â ces multiples problèmes. Quand, dans un district donné, on aura obtenu des indigènes qu'ils s'adonnent régulièrement à la culture d'un certain nombre de produits vivriers ou de vente facile, qu'on leur aura procuré les moyens de conduire ces cultures à bien, de se trouver' â l'abri des accidents dus à de mauvaises récoltes, il faudra qu'on fasse des efforts sérieux pour les maintenir dans la bonne voie. Pour cela, il faut songer à deux choses : I" L'écoulement des produits que l'indigène, sa famille et les habitants du village ne peuvent directement utiliser, doit être assuré ; 2° La productivité, les qualité et quantité des produits des variétés en culture doivent être conservées, sous peine de voir le marché créé.péricliter ou se fatiguer du produit et le rejet . : . La solution de ces deux questions demande l'intervention du blanc, Gouvernement, sociétés ou particuliers, ou ces divers organismes combinés. Peut-on préconiser l'achat pur et simple, par le Gouvernement ou des groupements, des produits de la culture, même quand ceux-ci, sans utilité immédiate, doivent être entassés dans des magasins et parfois se perdre ? C'est un moyen, mais il n'est pas bon, car il n'incitera pas le noir à produire dans de bonnes conditions une marchandise de belle qualité, puisqu'il se verra assuré de l'achat de toute sa production, quelle qu'en soit la valeur. L'Etat aura au contraire, tant pour lui que pour l'indigène, grand avantage à créer des marchés en de très nombreux points du territoire, afin que les marchandises soient soumises à la loi de l'offre et de la demande, et que la concurrence qui en résultera puisse pousser le noir dans la voie du progrès. De nombreux marchés ont certainement déjà été installés, mais dans bien des cas ils l'ont été surtout pour le ravitaillement des postes, alors qu'il aurait fallu chercher à amener un trafic de vivres entre indigènes.Pour arriver à donner de l'importance à ces marchés au point de vue indigène, l'Etat doit faciliter l'arrivée du noir et de ses produits; il devra donc relier par des voies de communication nombreuses et bien entretenues les villages nègres et les postes ou séjournent des blancs^car c'est dans ces derniers que, pour.de nombreuses raisons, devront être créés les marchés. L'Etat peut avoir intérêt dans certains cas à acheter des marchandises présentées en vente par l'indigène et dont celui-ci n'a pu, pour des raisons totalement indépendantes de sa volonté, se défaire dans de bonnes conditions, surtout s'il semble prouvé par les enquêtes de l'agent de culture qu'en abandonnant, l'indigène à son sort on risque de le voir laisser aller à rien des cultures qui semblaient entreprises sous de bons auspices. Mais l'Etat n'aura jamais intérêt à forcer par l'achat la production de quantités de certaines matières alimentaires de conservation impossible. C'est une des raisons pour lesquelles l'agent de l'agriculture devra faire choix, dans les cultures actuelles du noir, de plantes qui peuvent donner Soit des fruits ou des racines transformables, soit des fruits ou d'autres produits pouvant se conserver pendant un certain1 temps. Il ne pourrait, par exemple, être conseillé, malgré toute la valeur du fruit, de cultiver par trop intensément des bananiers, si ou ne peut, ce qui est à préconiser, transformer une partie des bananes, de conservation impossible à l'état nature, en farine de bananes. Par contre, il convient de pousser l'indigène vers la cluture du riz, du maïs, de légumineuses diverses, du palmier à huile. Par ce que nous venons de dire incidemment, on voit que sur les problèmes de la culture et sur ceux de l'élevage vient se greffer la question tout aussi importante de l'industrie agricole. On ne saurait assez insister sur l'intérêt que le Gouvernement et les sociétés commerciales et agricoles ont à diriger l'indigène vers l'utilisation industrielle de certains déchets de culture et celle de matériaux sauvages. Cependant, il faut remarquer "que tous les coloniaux ne sont pas d'accord et que quelques-uns, assez peu nombreux, ne sont pas partisans du maintien de certaines industries indigènes ; un Hollan-dais, M1' Pleyte, prétend que si certaines d'entre elles, telle celle du chapeau en rotin, ont fait de grands progrès, c'est parce qu'il y avait là des conditions spéciales. Un argument qui semble de poids, a été présenté en faveur du développement des industries indigènes, accessoires, somme toute, de la culture, par Mr le professeur Van Iterson : c'est que l'indigène préfère le travail à domicile au travail de la grande industrie ou de la grande culture, même si ce dernier doit lui procurer de plus hauts salaires ; cette préférence doit être soutenue car elle modifiera petit à petit lé foyer, elle fera rechercher par le noir des commodités et même un certain luxe qui favoriseront grandement les entreprises commerciales de la Métropole, tout en développant l'état intellectuel de l'indigène. Nous n'épuiserons pas le sujet en citant-, parmi ces industries : préparation .de farines variées, conserves de fruits, viandes, poissons, fabrication de récipients divers et de chapeaux en paille ou en fibres, de tissus d'emballage, de cordages, etc. Le Gouvernement devrait donc avoir à cœur de préparer l'éclosion ou le développement de ces industries locales par un enseignement « ad hoc » annexé aux diverses stations agricoles. Dans les différentes colonies, on cherche d'ailleurs à étendre renseignement technique, mais peut-être pas toujours suffisamment du côté des industries agricoles. Le rapport présenté par la direction de l'agriculture au ministre des colonies de Belgique fait remarquer, par exemple, que, à Kisantu, on cherche à inculquer au noir les principes de divers métiers. Il est naturellement excellent que l'on y forme des menuisiers, des forgerons, des maçons, des scieurs de long, mais nous ne pensons pas que ce soit marquer un très grand progrès que d'y former des relieurs. La question des industries agricoles se rattache très intimement, d'un côté, à l'agriculture et, de l'autre, à l'enseignement. Suivant l'avis de M1' Sisteron, notre consul à Madagascar, c'est vers l'industrialisation des procédés culturaux que doivent tendre d'abord les efforts de la colonisation européenne, puis vers l'industrialisation de la production. Si nous avons préconisé plus haut, jusqu'à un certain point, l'achat par le Gouvernement des produits de la culture, y compris ceux des industries agricoles, il ne peut être question de faire faire cette acquisition à tout prix. Il faut une réglementation des marchés. L'Etat doit fixer les limites des prix et ceux-ci ne peuvent être inférieurs à un taux qui ne donnerait pas à l'indigène un bénéfice suffisamment rémunérateur. Nous n'avons pas à exposer ici l'organisation de ces marchés, qu'il serait désirable de voir annoncer assez de temps à l'avance, de façon à permettre aux indigènes de stations éloignées de se rendre en temps utile à ces réunions. (A suivre). La production du caoutchouc Rubber-Maatschappij Langsar Sumatra Production de caoutchouc sec : 1915/16 1914/15 1913/14 (En 1/2 kilos) Juillet 9.200 1.000 — Août 9.800 1.500 Septembre 10.000 3.000 — Octobre — 3.600 — Novembre — 4.700 — Décembre — 6.400 — Janvier - • 8.000 — Février — 6.600 — Mars - 8.000 Avril — 9.100 — Mai — 11.200 162 Juin — 9.600 445 (Coloniale Rubber-Cultuur Maatschappij Production 1915 caoutchouc sec en 1/2 kilos Janvier 2385 Février 2955 Mars 7400 Avril 8840 Mai 9000 Juin 6790 Juillet 6200 Août 5800 Septembre 3660 La production du pétrole Petroleum Maatschappij Orion La production de pétrole pendant le mois de septembre 1915 s'élève à 3.930.000 kg., ci-après tableau comparatif : 1915/16 1914/15 1913/14 Kilogrammes Juillet 4.120.000 6.160.000 4.180.000 Août 4.010.000 6.770.000 3.890.000 Septembre 3.930.000 7.uuO.000 5.570.000 Octobre — 8.430.000 10.450.000 Novembre — 8.610.000 10.160.000 Décembre — 8.400.000 8.430.000 Janvier — 6.820.000 6.230.000 Février — 7.070.000 5.670.000 Mars — 6.430.000 5.700.000 Avril — 4.830.000 5.020.000 Mai — 4.070.000 4.660.000 Juin — 4.590.000 4.180.000 Bibliographie Le succès obtenu par l'étude sur « Le Moratorium et le Commerce » de Mr l'avocat Tienrien, a engagé les éditeurs à publier une seconde édition de cette intéressante brochure. Rappelons-en le sommaire : Chapitre I. — Arrêtés royaux des 3, 4, 9, 19, 22 août 1914 ; loi du 5 août 1914. Chapitre II. — Section I : Les retraits de fonds sur les dépôts en banque. — Section II : Le payement des valeurs négociables : motifs et examen des arrêtés des 3 et 9 août 1914. Rappel de la loi fran çaise du 13 août 1870. Débition des intérêts par le tiré accepteur ou non ; par le tireur qui a remis des effets à l'escompte. Les effets impayés par suite du moratorium perdent le caractère des dettes exigibles. Ils ne peuvent être inscrits au débit d'un compte courant, ni être opposés en compensation. La Banque qui omet d'aviser le tireur du non-payement des effets remis à l'escompte ne peut lui réclamer le payement des intérêts moratoires. Chapitre III. — La situation actuelle au point de vue économique La question des intérêts moratoires est longuement étudiée. Les souscripteurs de traites, les tireurs qui ont remis des effets à l'escompte, les débiteurs en vertu de traites non acceptées, les commerçants et les banquiers tiers porteurs des effets ont intérêt à lire ce recueil qui tranche une série de questions pratiques et actuelles. Le prix de cet opuscule est de fr. 1,60 (port cou pris). On souscrit au bureau du Lloyd Anversois, 14, rue Vleminckx, à Anvers. Nous recommandons à nos lecteurs le très bon opuscule de Mr Ar. Carlier, avocat à Charleroi : La Question des loyers et la Guerre, (Pasque, Charleroi, 60 centimes) (port compris). C'est certainement ce qui, jusqu'ici a été écrit de mieux sur le sujet. Mr Carlier, aux dernières nouvelles, en préparait une nouvelle édition. Il faut espérer qu'elle sera bien vite entre les mains de tous les propriétaires, de tous les locataires, et qu'elle deviendra le petit code pratique des tribunaux d'arbitrage. On souscrit aux bureaux du Lloyd Anversois, 14, rue Vleminckx, à Anvers. Mr Emile Bousin, avocat à la Cour d'appel de Bruxelles a publié un volume de 150 pages : Le Droit et la Guerre (G. Meert & C°, Bruxelles; 1,10 franc)~auquel la Société générale des voyageurs de commerce de Belgique a accordé son patronage. On souscrit au bureau du Lloyd Anversois, 14, rue Vleminckx, à Anvers. Amidonnerie Royale anciennement F. HEUMANN& Co SOCIETE ANONYME A ANVERS MM. les Actionnaires sont informés de ce que le coupon N° 23 des actions de la société est payable par frs 30 à partir du 3 novembre aux guichets de la Banque d'Anvers, à Anvers. Le Conseil d'Administration. SERVICE REGULIER ET DIRECT entre Anvers, St-Nicolas, Lokeren, Gand, Bruges, Ostende, Blankenberghe, Heyst et tout le littoral BRUGES, GAND, ALOST ET BRUXELLES pour marchandises et petits colis J. SA.EYS - DE CALUWÉ BRUGES Pour ANVERS s'adresser 45, Rue Nationale, 45, Départ tous les mercredis, à midi ROTTER DAMSCHE LLOYD Prochains départs de ROTTERDAM vers les ports habituels des INDES NÉERLANDAISES S/S I. BANDOENG » le 13 oct. (s. i.) S/S « PALEMBANG » le 27 oct. (S. i.) Pour frets et tous autres renseignements, tels que eux con cernant l'EXPÉDITION D'ANVERS, s'adresser aux Agents RUYS & Co,, 9, Quaiî'Van Dyck, Anvers.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1858 bis 1979.

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