L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 05 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 17 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8p5v699961/
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^âme Aîtfiëe o cenis Vëricsreciï S ssvrîS S0IS L'ECHO BELGE L'Un je ii fait la i-orce. »30isrs-s££2 QSioticileri cSa* rrsatlEi paraissant era Hollande - Belge est noire nom de Famille. Toutes fles lettres doivent «d.r»s aiurca»î>4r«-.s «ta i «eaacieur en cnei: muaaaiwc «ponnements : Hollande fi. 1.50 par mois, ktracvaer 11. z.oo par mois. Pour iie& hi-iretate cH-e rëdSKClîoini : N- 22. VOORBURGWAL 234-240, j / Charles Bernard, Reoé Chambry, militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et | t.omite de Reaacuost: j jEireuSUe F'aârsî^airé. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Czernm a menti Il semblait que la pa-role fût exclusivement au canon et que la période des discours I fût close. Cependant l'arrêt des stosstruppen I do Ludendorf sut l'Avre, où le 75 français les obligea de se terrer, n'avait pas encore fi^é les cris de victoire dans la bouche de nos ennemis, ou voici que le comte Czernin I déclencha une nouvelle offensive oratoire. Il a parlé surtout à propos de rien: la visite d'une délégation de conseillers . municipaux de Vienne. La verbaux diplomate avait donc des choses importantes à d'ire? 11 l'a cru certainement. Mais on a î encore vu des montagnes, en travail accou-i cher d'une souris. Voyons la souris de M. bkk Czernin. C'est tout d'abord une révélation sur une 1 proposition de paix qu'aurait fait faire M. t Clemenceau à Vienne. Vienne aurait répon-! ju, après avoir consulté Berlin, que seule ■ h revendication relative à l'Alsace-Lorraine m constituait un obstacle à des pourparlers I avec la France. Sur quoi le gouvernement I français refusa de causer plus avant.... I Czernin a menti", s'est contenté de dire S M. Clemenceau, dès qu'on lui eût rapporté I lo propos. Voilà qui est net. Le mensonge ■ étant l'arme habituelle de nos ennemis, 1 mous n'aurons pas la naïveté de nous étori-I jior. Mais pourquoi Czernin a-t-il menti ? I' C&t sa fausse révélation revient à dire aux I Austro-Hongrois : ,,Désormais nous nous ■ battons pour l'Alsace-Lorraine." Et qu'il B y ait des millions de sujets de l'empereur I Charles qui, déjà, supportaient mal l'idée de I ko battre pour Trieete ou pour la Galicie, (n'est un mystère p<5ur personne. Lé mensonge de M. Czernin était-il ► destiné à impressionner les pays de l'En-[ i.-ente ? Calcul enfantin, abstraction faite du démenti. Elle est percée à jour la manoeuvre des Centraux qui consiste à dire: nous voulons la paix; nos adversaires veu- ■ 'lent la guerre. Il s'agit seulement de K n'entend're sur la valeur des mots: paix et B guerre. La paix que veulent les Centraux I n'est que la consécration d'une politique de m. violence. Elle signifie la guerre à l'infini, i. Au contraire la guerre que fait l'Entente [ n'a pour but que d'instaurer un régime de |. paix qui scit durable. Dans la bouche de nos j 1 ennemis ces mots: guerre et paix, 6ont pris fe exactement dans un sens opposé. Encore I une fois nous voulons la guerre pour avoir m ]a _ paix, les Austro-Allemands veulent la F paix pour perpétuer la guerre. C'est chose courante à Berlin et à Vienne i de - représenter M. Clemenceau comme un i tigre altéré de sang. Ce tigre a donc fait F patte de velours1? M. Clemenceau est un 1 Français dans le vrai sens du mot. Il sait I ce qui est dû à l'héroïsme de la France I commue au droit .de la France'. Peur l'obtenir I il n'est aucun sacrifice qui lui paraisse I trop'lourd. Mais M. Clemenceau n'exposera i pas une heure de plus qu'il ne. faut la vie I d'un seul soldat français. La guerre, pour r lui, n'est pas une aventure fraîoho et \ joyeuse. Il la considère comms une calamité I abominable mais que les peuples doivent | supporter avec constance quand elle fond ï sur eux. Et, quelle qu'elle soit, il préfère [. cette calamité à cette calamité pire que [ tput: la déchéance et l'abdication. La • France aie peut pas déchoir ; M. Clemen-[ ceau n'abdiquera pamais. Dans ces conditions, il n'y aurait eu rien I que d'ordinaire à ce que le gouvernement 1 français eût tâché de savoir quelles étaient I exactement ces dispositions pacifiques dont 1 les' Empires Centraux font état si volontiers. 1 Persistent-ils dans leur volonté de maintenir E en Alsace-Lorraine le statu quo, c'est-à-dire I prétendent-ils maintenir dans l'Europe de I demain un état d'injustice qui a été la rai-f son déterminante de la gnërre actuelle et I Qui deviendra aussi la cause de la guerre de I demain? Sans doute M. de Kuhlmann avait I lancé son fameux: ,,Jamais!" du haut de la I tribune du Reichstag. Mais le ,,jamais!" f <VUIî„. diplomate, si théâtral soit-il, peut f signifier: ,,Peut-être?" Et il eût été-tout naturel que la France ait tenu à savoir exac-1 tement ce que le ,,jamais !" de M. de-Kuhl-înaim voulait dire. ji/t c'est parce qu'il n'a pu lui rester le moindre doute à cet égard que la France, résolue et confiante, a attendu l'offensive de Ludendorf et qu'elle a tenu tête victorieusement a 1 orage. La France sait pourquoi <11©. se bat et elle continuera à se battre. M. tzernin aura beau l'accuser de nourrir des «jmbitions de conquête, il n'aura fait que découvrir l'endroit où, chez lui, le bât blesse. Car il est vraiment plaisant d'entendre vanter le désintéressement de l'Autriche-Hongrie dans une harangue où l'auteur ('•numère complaisamment les trophées conduis sur la Roumanie. Il n'est question là-dedans quo de districts frontières roumains que la Hongrie s'approprie sous les prétextes les plus divers. Ici il s'agit d'agrandir une zone minière; là ce sont des points stratégiques dont la Hongrie a besoin pour sa défense, lisez: pour pouvoir plus facilement, envahir la plaine de Valachio le jour où -Bucarest tenterait à nouveau de s'affran-cmr de la tutelle de Vienne. Et le pillage des richesses minières du pays, ainsi que'des produits de son agriculture, n'est pas ce qu il y a de moins édifiant dans ce tableau d un vol organisé qui. continue si brillam- • ment les traditions de la Double Monarchie. hi nous avions pu l'oublier un instant, M. czernin a parlo à point pour nous rappeler qu<S les Austro-Allematfgfe n'ont voulu la guerre — le mémoire du prince Lichnovsky <enfin, leve tous les doutes à cet égard que les Austro-Allemands, aussi, ne veulent la continuation de la guerre que pour ré- £ i'ïr0 en ®ervitllde le« peuples libres de < Cet> ldéal d'une paix allemande, 1 qu iimdenburg demandait encore tout ré- f comment au Reichstag de sanctionner, peut 1 plan^ aux peuples mi-ésclaves de l'Orient ' J- Uccidenfc le repoussera toujours et, dès lé < aebut de leur, grande offensive m France, - les boches ont déjà pu se rendre compte o la différence qu'il y a entre un révolutior haire russe ou un soldat français .imbu d l'esprit de 89. On a vu dans l'histoire d< coalitions de peuples de proie abattre u empereur français; mais le peuple frança: a toujours .été invincible. Les mensonge avec quoi M. Czernin prétend aider l'offei: sive un peu languissante de Ludendorf n' changeront rien. Charles Bernard. Los méthodes de coisnisaiion alieraie dé oriies par on majer l'ornée impériale, Selon la presse allemande, les - popula-tioi indigènes do l'Afrique orientalo et des autre possessions coloniales del'iEmptre conquises p-j les alliés étaient, jadis, si bien administrées c si humainement traitées par les autorités all< mandes qu'elles regretteraient maintenau d'être passées sous l'administration des Anglai et des Belges et garderaient tout leur attaeln ment à leurs anciens maîtres. La presse allemande remplace d^ rense: gnements qui, évidemment, lui manquent, pa ses propre^ illusions. Pour se faire une idée exacte do l'état d'es prit actuel des populations de l'Afrique orier taie allemande, il suffit, apprès avoir constat que les indigènes y travaillent et y vivent se xisfaits sans songer un instant à se plaindre moins encore à se soulever, de lire quelques pa 1 ges des ,,Instructions pour le service de cam | pagne des troupes du protectorat", la ,,Anlei tung. zum Felddienst", quo le major baron vo: Schleinitz a rédigées en avril 1911, pour les trou pes dont il était alors le chef,, instructions offi eiejles dont un exemplaire est tombé au: onarrçs des autorités belges. On y voit, entr autres choses, comment les Allemands cempren nent la politique indigène, par quelle ,,mc thode allemande" on faisait régner la ,,disei pline' et ce que les Allemands entendent pa des ,,efforts idéalistes de colonisation". Lo baron von iSchleinitz écrit: ,,Le nègre 11e nous aime pas; il craint seulement notre force. ,,Tout indice de faiblesse qu'il croira apercevoir chez nous lui donnera l'envie de o rendre »1 es' armes contre nous et de hous chasseï de son pays. ,,Le mègro ne peut pas comprendre noî efforts idéalistes de colonisation. Il n'apprécic que les choses matérielles et elles seules ont de la valeur à ses yeux. » _ ,.Lo nègre, barbare de sa nature, ne connaît ni le dévouement, ni la reconnaissance, ni ia fidélité dans lo sens où nous les comprenons. II se tiendra donc du côté de celui qui Jv.i inspire de la crainte ou qui lui offre de grands avantages matériels. ,,L'Afrique .orientale allemande est habitée par de nombreuses tribus qui peuvent s'alli.v contre nous en cas de oruerre, malgré les inimitiés entré elles, vieilles de dizaines d>an-nées. La révolte de 1905-1*906 l'a montré.. 11 n'existe pas de tribus en qui nous puissions 0/voir une confiance absolue. ,,Dans l'Afrique orientale allemande, on ne fait pas la guerre à des troui>es organisées militairement, mais à un peuple en armes. Hommes, femmes, enfants, tout ce qui est capable do porter les armes ou qui peut nuire à nos troupes se bat contre nous, en ne tenant compte de rien, avec toutes les ruses, tous les moyens à la disposition. ,»Si on n est pas sûr de ses porteurs, on les avertit que . l'on tirera our tout porteur qui •déposera sa charge sans y avoir été autorisé ou qui quittera l,a route. On peut aussi attacher les porteurs les uns aux autres au moven de longues cordes, à la façon des chaînes " do prisonniers. . -.L'expérience nous apprend quo la soumission^ complète d'indigènes révoltés, en règle générale, s'obtient seulement après qu'ils souf-frent du fnanquo do nourriture. La famine est l'alliée la plus puissante des troupès. Donc, toutes les réserves .do nourriture en territoire ennemi < doivent être détruites pour autant qu elles ne puissent ctre employées immédiatement au ravitaillement des troupes ou emmagasinées pour un usage ultérieur. Les champs cultivés doivent être récoltés ou ravagés. Toute culture nouvelle doit être empêchée. „A moins de circonstances spéciales, il faut permettre à l'askari (soldat) d'emmener son boy (domestique) en expédition 7 "'.à* Pendant les marches du temps do paix, irfaut exercer une certaine surveillance sur les boys d'askaris, parce qu'ils sont enclins à maltraiter les indigènes et à les voler, mais c'est là un penchant qui, en temps de guerre, peut êtro exploité dans l'intérêt des troupes* L'espoir du butin est un stimulant particulièrement puissant pour une poursuite à fond. ,,Ce qu'il faut faire du butin doit être réglé par un ordre spécial dans chaque cas particulier. .Le principe général à appliquer, e'cxst quo tout ce qui a été pris par les askaris, les porteurs et les guerriers auxiliaires salariés, est propriété fiscale, tandis que les auxiliaires qui ne reçoivent pas de solde et les indigènes alliés ont le droit de conserver une partie du butin fait par eux. Mais on aura soin de ne pas so montrer mesquin (enghrig) dans l'application do co principe, ni pour les - askaris, ni pour les autres. On doit toujours se souvenir que l'on a affaire à des mercenaires noirs à qui, en toute justice, 011 peut accorder, en temps de guerre, des avantages .spéciaux en récompense de services spéciaux. On peut surtÔut xrur abandonner cette partie du butin dont lo îiso no tirerait quo peu d'utilité. .,11 dépend des circonstances de chaque mar-îhe en particulier s'il faut autoriser les askaris i. emmener leurs femmes. Quand '.'est possible, le moins du monde il ne faut pas se montrer nesquin à ce sujet. Sans même tenir compte lu fait quo l'on crée une atniosphèro de satisfaction en autorisant, les askaris à emmener ours femmes, il ne faut pas oublier qu'ainsi nainte occasion est enlevée aux askaris de néfaits à l'égard des femmes des indigènes." Le major von Schleinitz ajoute qu'il ni faut l'occuper do la vio privée do l'askari et particulièrement de sa vie de famille — (il faut en-endro la vie des femmes et des concubines do oldats) — que si l'intérêt général ou 3c ser--ice en souffre ou quand l'askari lui-même lemande conseil à l'Européen. Ces extraits du règlement allemand se chargent eux-mêmes de dire si les indigènes doivent! •egretter yraiment l'ancien état de chose. En Belgique. il ^ La Terreur à Aswers Les Boches continuent à ' terroriser les An )T vérsois qu'ils jettent en prison sous les prétex tes les plus futiles. Ce qui est pi'us grave, c'es que leur peloton d'exécution ne chôme pas. Sou ventefois la cour de la prison de la rue de Béguines retentit des salves assassinant no _ vaillants compatriotes. Il" -y a quelque temp on entendit hurler uno femme toute une nuit Le Régsme de la Terreur. * Von Soden, gouverneur du Brabant, conti nu-e à sévir contre ceux des malheureux Belge ' qui so rendent coupables du crime de ne pa . assez plier l'échiné devant les boches ou mern f dont la forme du nez no plait pas à Soi Excellence ou à quelqu'un de ses séides. Pour no pas avoir enduré, le sourire au: lèvres, les brutalités d'un quelconque fonction naire allemand ou pour s'être rebiffé contr< les grossières insolences d'un soudard, les per sonnes dout les noms suivent ont été gratifiée ~ par le gouverneur prussien de condamnation que voici M. Laeremans, rentier, ruo Belliard, i ' Bruxelles, (i mois de prison et 5.000 mark d'amende; M. d'IIondt, propriétaire, avenue d< TerVueren, 6 mois de prison et 3.000 marks; M ^ Albert Heusmans, négociant, rue Bollinckx, i Anderlecht, 3 mois et 1.000 marks; M. Jeai Hurlét, négociant, chaussée de Boitsl'ort, i Bruxelles, 3.000 marks; M. René Doye, ru< ^ Froissard, à Etterbeek, un mois et 1.500 marks M. Alphonse Monsieur, imprimeur, rue 'd< " Grave, à Bruxelles, 500 marks; Mme Virgini< " Guinét, aubergiste, 80 rue de Laekèji, 5C( ^ marks ; M. do Keyser, fonctionnaire retraité Chaussée de Louvain, S mois de prison et (j(X marks d'amende; M. Walgraffe, employé d< chemin de fer, rue du Progrès, à Sehaerbeek 4 mois et 500 marks ; M. Daniel Evrard,employ< de comerce, chaussée de Wavre, à Ixelles 5,000 marks d'amende ; M. Remy Moens, voya geur -de commerce, chaussée' de Wavre, 5.0CU marks; M. Edmond Reps, négociant, rue d< Jules Aerts, cultivateur à St. Genèse-Rhode l'Eglise, à St. Pierre-Woluwe, 500 marks'; M 10,000 marks; M. Pierre Peeters, entrepreneur à iStokkel, 6 mois do prison et 1.000 mark* d'amendo. On remarquera que Von Soden tient surtoul à infliger à ses victimes de fortes' amendes comme tout bon boche il frappe à la caisse. * * * A Bruges les boches ont fùsillé deux inoffensifs civils belges des enviroas, MM. Molenaar et Rietbergen, arrêtés quelques jours avant et c-ondamnés sans preuves sur la dénonciation d'un policier allemand, comme ayant eu des intelligences avec les gouvernements alliés. Les deux victimes de la fureur de nos ennemie n'ont pu ni se faire défendre par un avocat belge, ni faire entendre le moindre témoin à décharge. Leur sort a été réglé en moins de cinq jours. On raconte que d'autres exécutions de civils belges ont. eu lieu ces jours derniers en territoire d'étapes : les boches, affolés par l'insuccès de ?eur grande offensive, veulent frapper de terreur ces mêmes populations flamandes pour "lesquelles nos' aktivistes prétendent que les teutons professent un si grand amour! ° G@ qu'on voit en Belgique. Depuis quelques jours, l'attitude des Allemand^ a bien changé. Au début; do leur grande offensive, ils prenaient des airs de triomphe et ne se faisaient pas faute de déclarer que la victoire complète, finale, décisive était prochaine, que l'écrasement des. armées français» et anglaise n'était plus qu'une question do temps — l'affaire d'une semaine ou deux, tout au plus — et^que, bientôt, l'entrée triomphale à Paris de Sa Majesté le kaiser serait choso faite : le plan, qu'on n'avait pu exécuter en 1914, allait l'être — avec quelque peu de retard — en 1918. Maintenant, il leur faut déchanter. Aux plus entêtés d'entre eux, il apparaît bien que la fameuse offensive est bien et dûment enrayée et que la marche sur Paris est encore une fois à renvoyer... à une date ultérieure. Le ton triomphant des communiqués Wolff ne trompe plus les moins clairvoyants des fonctionnaires' et des soldats boches campés pour quelque temps encore sôus nos villes belges, et ces messieurs ne peuvent s'empêcher do prendre un air désabusé qui en dit long sur la situation. A défant de renseignements certains, quo les feuilles embochées se gardent bien naturellement de publier, le nèz que font les boches rassure nos vaillantes populations ; c'est pour elles un baromètre infaillible, qui commence à annoncer la débâcle finale. * * « D'ailleurs; l'arrivée à l'arrièro des lamentables débris des armées allemandes, lo passage incessant d'interminables trains-lazarets qui emmènent en Allemagne dos milliers et des milliers de blessés, tout cela est pour nos compatriotes restés au p«ys l'indice de l'insuccès de l'offensive et surtout du prix effroyablo que l'ennemi a dû payer son avance sur quelques points. Sur la ligne Namur-Liégc-Aix-la-Çhapclle,. notamment, les convois de blessés se succèdent nuit et jour. A liuy, quelqu'un s'est amusé à compter les trains qui ramènent vers les hôpitaux d'Allemagne les éclopés de l'annee boehéVor, à certains jours, il en est passé, en moins de. cinq heures de temps, jusqu'à quinze, composés en moyenne de vingt-cinq wagons, littéralement remplis de blessés- Il en passe davanta^ encore la nuit. Il y a des moments où les plaintes et les râles montent .inlassablement des wagons; et à Liège il n'est pas de jour où les infirmiers boches to descendent des voitures des cadavres de soldats qui ont succombé durant le trajet. Les rares nouvelles qu'on peut recevoir en ce moment du pays de Charleroi sont unanimes à représenter la région toute entière commo un immense hôpital, où affluent sans cesse les innombrables blessés qu'on évacue du front et que leur état empêche do transporter plus loin. Une véritable armée de médecins militaires, d'infirmiers et d'infirmières boches a peine à donner les soins ' nécessaires aux milliers de soldats qu'on ramène do la zono de feu ; un grand nomibro d'entre eux sont dans un état épouvantable. , Vn-oèvil qui a pu voir Je débarquement à Rerzée d' un convoi de blessés donne des détail, impressionnants : des hommes, avai ent les deu: jambes coupées à hauteur des cuisses et le blessures saignaient à travers les pansements d'autres- avaient, un bras comme haché. A voi: ^ la façon plutôt primitive dont ces malheureu: étaient pansés, il était facile d'en déduira 3 que les formations sanitaires du front ne suf 3 lisent qu'avec peine pour lo nombre énorm: s des victimes de cette véritablo boucherie. Un infirmier allemand a raconté que, d'ail leurs, les objets de pansement sont absolu ment insuffisants, et comme qualité et eomm< quantité. Il a ajouté que le personnel sani, taire est littéralement sur les. dents, que celu du front- a subi, .lui aussi, commo les unité: - combattantes, des pertes importantes, et qu'ei 5 haut lieu on no s'attendait certainement pas i avant l'offensive, à de telles hécatombes, 3 D'après lui, le nombre des morts laissés pai 1 les Allemands sur le champ de bataille es j,Kolcssal" et n'aivait jamais été atteint -de-r puis 1914. Et tout cela n'est pas pour diminuer le » espoirs des vaillantes populations- belge; qui assistent, dans les coulisses, à' c( ; spectacle de l'effondrement do l'armée aile 5 mande. * * * 1 ïl y avait jeudi' dernier au Palace-Hôtel j place Rogjier, à Bruxelles, un officier 'supérieu: > allemand, (retour du front. Il a donné à d'au très boches, hauts fonctionnaires do l'adminis- , tration civile, qui logent 'à cet hôtel, des détail; l terrifiants sur les pombats auxquels il aval assisté : il a dit comment la division à laquelle » il appartient eut, avant mémo d'aller au feu ; deux régiments presque entièrement anéanti: ! et détruits par des escadrilles d'avions alliés 5 qui, volant à très .faible hauteur — deux cent; > mètres à peine —, mitraillaient les colonnes allemandes et y semaient la mort. s Cet officier avait regagné l'arrière pour h » simple raison que les troupes qu'il commandail n'existaient plus. Il attend un autre comman-: dément. * * * • On signale l'arrivée à Namur, venant dt ;t front, dp wagons entiers remplis do bottes. : d'uniformes, de casques, etc., que des escouades dé travailleurs sont occupées, quand on les a déchargés, à trier et à transporter dans de: ateliers spéciaux où ils sont reparés. Co sont i les dépouilles' des soldats tif£s au front, quo des formations spécialement dressées dans ce but — les ,,Ausbeut'' — out mission de recueillir sur le terrain, dès que le combat a cessé. Il faut croire que le travail de cès déshaoil-leurs de cadavres a été abondant et que le nombre des boches tués est énorme car ce sont des trains entiers qui sont arrivés à ISamur avet pareil chargement; et il est probable qu'il y a eu d'autres trains de ce genro envoyés dans différentes directions. A Cliarlerol Le trafiç par chemin de fer ayant complète ment cessé, le transport du charbon vers l'intérieur du pays se fait exclusivement par charroi. Le long de nos routes venant du pays charbonnier on rencontre de longues carabines de cluarrettc'is de tout genre, traînées par dos boeufs, des ânes, des chiens, voire, par des hommes et des enfants. Les envois par bateaux avaient été très nombreux jusqu'il y a quelques semaines, tant par la Sambre que par les canaux houillers : ils ont cessé dans le courant'do février, les Allemande ayant réquisitionné de très nombreux bateaux. Nos charbons à gaz sont toujours très recherchés, et les charbonnages qui en prodifiseiît, spécialement ceux du Bormage, 11e peuvent satisfaire leur clientèle à moins de délais assez longs. La condition matérielle do nos mineurs a heureusement été améliorée, à la suite d'une démarche de la Fédération des mineure du Centre auprès des différentes compagnies q.ui sont encore en exploitation ; et les travailleurs 'de la mine ont tous aujourd'hui un salaire minimum de 10 . francs par jour. _ Au prix actuel de .l'existence, co salaire n'a rien d'exagéré. Mais ls> prix, du charbon s'en eist ressenti pour le consommateur. » * *• Voici une preuve qui témoignera de l'activité et de l'endui-ance de nos populations malgré les horreurs de la .guerre et l'occupation étrangère : aux charbonnages d'Hcnsies—Pommeroeuil, où l'extraction avait commenéé en mai 1917 au siège des Sartls avec une production journar-lière moyenne de 25 tonnes, les travaux d'exploitation ce sont développés à tel point que, dans ces derniers temps, l'extraction a atteint une moyenne journalière de 200 tonnes. A Tournai Voici des renseignements au sujet des actes de profanation dont les soldats allemands se sont rendus coupables dans le Tournaisis. Dans la région des étapes, c'est-à-dire dan s, un tierâ du diocèse de Tournai, des soldats se sont présentés le 14 novembre 1917, à 8 heures du matin, dans les églises et les couvants. Ils ont fait cesser les offices, évacuer les églises et parfois forcé le prêtre à l'autel d'interrompre la sainte messe. Puis ils ont tout fouillé; ils ont soulevé, les pierres d'autel. Certains objets du culte ont été enlevés, d'autres ont été consignés. Ils ont parfois brisé les autels. Dai*g de nombreuses églises, ils ont forcé le curé à ouvrir le tabernacle et à leur montrer le contenu du saint ciboire. Même dans un couvent de religieuses, à Tournai, l'officier qui les commandait a osé lui-même enlever le ciboire du saint tabernacle. Chez plusieurs curés et dans les couvents, de l'argent et des valeurs ont été enlevés. Dans les couvents, même cloîtrés, de nombreux: soldats ont pénétré, tandis que des religieuses étaient à leuï merci. Il y a un an 'G avril 1017 : Les Français tendent leurs jyrog-rcs au, nord de Gauchy ci de Moy, les Britanniques atteignent les lisières ouest et sud-ouest des bois de Goucéaucourt et d'Ha-rrincourt et étendent leurs progrès à l'est et au nordrest de. Metz [en Couture. Les opérations militaires. Bombardements réciproques. A psrî quelques combats locaux aux environs de Feuchy et dans la contrée d'Hébssterne les communiqués ne signalent pas d'engagements. i orrertsive aiieman^s a ruuest. Pas de combats d'infanterie. (Communiqué officiel) PARIS, 3 avril. (Router.) Aucun combat d'infanterie no s'est produit. Au cours de la journée lo duel d'artillerie ' continua avec assez bien d'intensité dans la* contrée au nord de Montdidier, principalement entre Demuin et Hangard-en^Santerre. Partout ailleurs la journée fut calme. Pendant la journée du 31 mars au 1 avril . nos escadres de bombardement ont lancé 12.000 kilos do bombes sur les voies et les camps de Ham, Chauny, Noyon, etc. Dans ; la gare de Chaulnés un grand incendie a ' éclaté. Les campements ennemis de la région | de Royo ent été mitraillés à faible hauteur eb abondamment bombardés. Ncs avions de chasse ont livré quantité de combats. Ils ont détruit 6 avions ennemis et 2 autres appareils ont été abattus par notre > artillerie. Succès locaux britanniques (Communiqué officielJ -j LONDRES, 3 avril. Le maréchal ILadg man-i de: Journée relativement calme sur tout Je front. Hier soir et ce matin des combats locaux : se livrèrent dans, les environs de Touchy et d'Hébuterne. Nous capturâmes deux mitrail-i Ieu6es et nous tuâmes beaucoup d'Allemands. Le nombre des prisonniers que nous fimes hier au cours de l'opération exécutée avec suc-• cès près d'Ayetté comporte 192 dont 6 officiers. Situation inchangée LONDRES, 3 avril. Le ministère de la guerre mande : La situation demeure inéhan-: gée. Une déclaration de M. Clemenceau. PARIS, 3 avril. Le correspondant de guerre t d'Havas annonce qu'au cours d'un entretien ' avec M. Clemenceau «ur le champ de bataille celui-ci lui dit: ,,Je suis content, très content.'1 L'activité dans les airs. LONDRES, 3 avril: (Reuter.) Treize avions alemands furent obligés d'atterrir, tandis que huit autres furent abattus. Trois ballons captifs furent également détruits.' Sept de nos appareils manquent. Pendant les deux dernières semaines les aviateurs américains, détachés au service aérien anglais, ont rendu des services inappréciables. Un bataillon allemand de 112 hommes. LONDRES, 3 avril. Le correspondant de ! Reuter près de l'armée britannique annonce; II résulte d'un document trouvé sur un officier que le 1er bataillon du 140me régiment j d'infanterie comptait au total 3 officiers, 15 sous-officiers et 94 hommes, dont 1 brancardier. La destruction d'un c^non à longue portée. PARIS, 3 avril. (V. D.) Suivant des déclarations de prisonniers allemands un des grands canons ji longue portée, avec1 lesquels l'ennemi bombardait Paris, a explosé, tuant cinq hommes. La situation. PARIS, 3 avril. (Havas.) Hier le soiis-Secrétaire pour la guerre, M. Ignace, déclara aux représentants à la Chambre que la situation est très satisfaisante. Lo président de la commission pour l'armée, M. Renauit, revenu du front, annonça aux membres de la commission qu'il avait reçu des impressions très rassurantes. Il avait accompagné M. Clemenceau jusque dans la première ligne et avait admiré le courage calme et le dédain du . danger du président du conseil. Chez les,officiers et les soldats, sur le champ de bataille, M. Renault avait constaté la même confiance au sujet do l'issue finale. L'artillerie est dirigée en abondance vers la ligne de combat tandis que 0'énormes quantités de munitions sont avancées. Lo général Foch lui avait déclaré qu'un grand avenir était réservé au peuple français. Informations diverses. LONDRES, 3 avril. (Reùter.) Au cc'urs d'une interview une autorité militaire très._ en vue déclara qu'au front de bataille il ne s'est pas produit de changements importants. Tout Ja ligne, depuis Arras jusqu'à l'Oise, est devenue stable, mais .il est inutile de supposer que les opérations ont pris fin parce que l'ennemi a été arrêté temporairement. L'ennemi a à présent deux forces principales : au nord et au sud de la Somme et à l'arrièro des lignes allemandes, principalement dans le nord, où la retraite plus intentionnelle do la 3me armée a laissé plus de temps pour détruire tout. Nous avons miné la route de Bapaume à Arras. Jour et nuit notre artillerie bombarde cette route, qui forme actuellement un immenco cratère do mines. Cela explique pourquoi l'ennemi éprouve tant de difficultés pour avancer son artillerie. On doit se rappeler que l'ennemi, bien qu'ar- ; rêté, n'employa que la moitié de ses troupes au front occidental. On peut s'attendre donc , à une reprise do la lutte. Les tanks allemands n'ont pas fait grand'- ' choso et ils n'ont causé aucune surprise. 11 résulte de tout que les pertes de l'ennemi ont été beaucoup plus élevées que les nôtres. Il y n, des indices qui démontrent que les Autrichiens préparent une. r-ttaque en Italie, i Commentaire Haïras. PARIS, 3 avril. (Havas.) Après la première phase de la bataille,''"qui dura 10 jours, une pause a commencé. Aux corps à corps acfiiarnés un calme relatif a suôoédé, tandis qu'au sud d'Arras, jusqu'au secteur de l'Oise., les deux ad- J versaircs organisent leurs positions et se pré- 1 parent à de nouveaux combats. A prosent que 1 les Allemands n'ont pas réussi à rompre notro i ligne, arrêtés comme ils 6ont par notre résis- j tance inébranlable, ils tenteront une nouvelle j attaque ! 3 Pour cela, ils doivent avancer leur artillerie ^ lourdo et lours provisions do munitions qui sont restas en arrière, travail qui est fortement entra.vé par les attaques audacieuses de nos aviateurs. Quand ces transports auront été k faits et que les nouvelles positions d'artillerie «1 nuront été organisées, eh peut s'attendre à 1 uo nouvelles attaques acuiarnees .pendant lesquelles l'ennemi essayera de nouveau d'attein» dvo lo but désiré. Actuellement les armées alliées sont puissamment renforcées et leurs réserves ' principales n'ont pas encore participé au combat tandis que les troupes d'élito ennemies so sont épuisées déjà d'une façon sanglante'. Nos réserves, dirigées par uno seule volonté ot exercées chaque jour davantage sont prêtes à recevoir le choc. C'est un heureux indice pour la lutto prochaine que la première période a pris une tournure si favorable, tandis que l'assaut allemand et la marche de l'ennemi sur Amiens, furent arrêtés.: La presse attend avec confiance la nouvelle attaque dans Ita direction d'Amiens et' fait remarquer que les Allemands ne profiteront plus de l'avantage d'une attaque brusque et rapide* Les pertes allemandes, LONDRES, 4 avril. Le correspondant de Reuter près de l'armée française annonce en date du 3 avril: <* Dans ses télégrammes qu'il envoie aux; pays neutres l'ennemi se moque des renseignements des correspondants de guerre anglais et français au sujet des pertes élevées subies par les Allemands pendant leur dôr-t nière offensive. Voici quelques chiffres qui né sont pas sans importance. Ils ont été donnés par des prisonniers entendus séparément et ont été comparés ensuite aux déclarations faites par d'autres prisonniers appartenant à la même division. Certains régiments dq la 28me et de la 12me divisions, de l'Erfatadivision de la garde et de la 18me division bavaroise subirent des pertes en morts -et blessées qiai doivent-être évaluées à 25 % de leur effec-la garde et par la 45me division de réserva la garde et par la' 45me division de réserve, furent encore plus élevées, car certains bataillons de ces divisic-«s perdirent jusqu'à 40 % de leur effectif. Pour la 2de division de réserve de la garde et la 5me division d'infanterie les chiffres sont encore plus élevés. Certains détachements perdirent jusqu'à, 50 % de leur effectif. Les - divisions qui payèrent ]e plus ha.u£ prix sont la 6ms, la 4me, la lt)5me efc lû 119me, qui perdirent 75 % de leurs hommjes et morts et blessés. La Ire diyison bavaroise! ne subit pas moins de pertes. Dans certaine régiments de cette division les compagnies ne comptaient plus que 40 hommes. La pause. LONDRES, 4 avril. "Le correspondant de Reuter au front anglais en France annonce en date du 3 avril: 11 n'y a pas encore d'indices certains pour une prochaine reprise do l'offensive allemande, quoique je croix que nos avions rapportent un déplacement intense de troupes et do canons, ce qui démontre que l'ennemi ne reste pas inactif. - 11 est certain que les Allemands avaient compté que tous so serait passé conformément à leurs plans et qu'ils sont_ obligés à présent de revoir les choses. Ils doivent connaître à présent les grandes difficultés qui sur-gissent en fait de transport d'artiHerio sans oublier qu'actuellement le temps aussi se tourne contre eux. A chaque heure lès chances de succès- diminuent pour les Allemands mais nous ne pouvons nous imaginer que tout danger a disparu déjà. L'ennemi est bien obligé do reprendre l'offensive et avdc une extaême énergie ou bien il doit reconnaître son échec ce quo le commandement suprême, craignant une réaction, ne fort certainement pas. T^£ les racontars lisant que l'ennemi n'a pas encore déployé toutes ses forces sont faux. Il a fait en réalité tout ce qui était en son pouvoir et, quoiqu'il se trouve en état do reprendre l'offensive, ses attaques sfuivantes deviendront de plus en plus faibles. Les Allemands se sont servis de leurs meilleures troupes. Lo célèbre régiment des grenadiers, qui au mois do juin dernier fut si rudement éprouvé près de Messines, a subi des pertes si élevées qu'il faudra sans doute tout un temps avant qu'il no puisse do nouveau entrer en action. Les divisions f*e la garde allemando ne sont plus que l'ombro de ce qu'elles étaient. L'ennemi, ayant gaspille une grande partie de se£ meilleures troupes, devra sans doute employer les réserves qu'il a fait venir du front oriental. Sanglant échec de la garde prussienne. PARIS, 3 avril. Malgré les assauts furieux et incessants dçs meilleures troupes :lu kaiser, nos troupes maintiennent leurs positions victorieusement entre Moreuil et Meenil St-George3. Les vagues ennemies N tiennent se briser contre leur héroïque ténacité. Le 31 mars, à 11 heures 20, la plus faneuse de leurs divisions, la première division de la garde prussienne, lançait Une attaque furieuse 6ur le village et le château le Grivesnes. Après nn combat acharné, qui lura plus d'une heure, les Allemands prirent pied dans lo "villa-ge. .Deux heures plus ;ard, à 14 heures 40 exactement, une nagnifiquD contre-attaque à'la baïonnette es en rejetait. Les Allemands s'acharnaient, ip'puyaient leurs assauts des plus violenta ■irs de barrage. Dans le parc du château l'engageaient de furieux corps à corps. Mais rien ne pouvait débusquer nos hôm-nes de leurs positions. Les colonnes des >reiniers grenadiers de la garde à pier re-'lucrent en désordre, fauchées par nos autos-nitrailleuses, les tanks français, comme les ippellent les prisonniers que nous avons aits et qui eni gardent encore l'épouvante, ^es pertes éprouvées par la garde sont des >lus cruelles. Les grenadiers allemands 'evenaient à la charge le 1er avril, à 7 belles, avec le même insuccès. Le bombardement de Paris. PARIS, 3 avril. La Fédération «des 'glises protestantes do France a adries > u cardinal Amette, archevêque do Paris, 1 protestation suivante après le bombarde-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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