L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 07 Mai. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/542j679t9x/
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^êtw® j\tmee M°. 562 s cents (ÎO Centlfnesi Dimancîîê 7 ïraïal L'ECHO BELGE L'Union fait ta Force Journal quotidien du watîn paraissant - en Hollande Belge est notre nom de Famille. i-—i .. i ~a Toutes les lettres doivent eîrc adressées flU bureau de rédaction: N. 55. VOORBURGWAli 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ l Charles Bernard, Charles Herbleî, Comité de Rédaction: s _ , , ( René Chambry, Emile Painparé. =— u ! '■ .. B5g~—!~g four les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser & l'Administration cl il Journal : N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: I77S. Abonnements: Hollandefl. 1.50 car mois. Etranger fl. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. ^ — I . Manoeuvres allemandes L Allemagne aeniaiiue ia pai*. a ivut. .ica échos. Signe de faiblesse manifeste et qui ne peut qu'inciter les alliés à poursuivre la pierre sans merci. Au moins est-il intéressant doi suivre les manoeuvres de nos ennemis et qui dénotent un désarroi complet. Démarches auprès du pape et auprès -de l'internationale socialiste, intrigues auprès du président, Wilson et auprès du roi d'Espagne, ballons d'essai lancés par l'intermédiaire d'aucunes gazettes ou, de certains organismes de pays neutres, que n'a-t-on pas tonté! Le pape n'a obtenu qu'un refus déférent et, s'il est vrai, comme l'affirmait naguère M. Camille Huysmans, que l'inter-1 nationale soit toujours vivante, quand G-uil-jaumo II est allé frapper à l'huis de ce prétendu vivant il s'est casse le nez sur la porte d'un tombeau. Le roi d'Espagne ne veut s'occuper que d'oeuvres humanitaires, assouvissant ainsi les désirs secrets de sa grande âme, quant au président Wilson... Berlin alors proclamait ses vertus ! Nous ne parlerons point, n'est-ce pas, du Anti-Oorlograad, ni de l'expédition Ford. Depuis l'Allemagne a demandé la paix ouvertement et cela par la bouche même du chancelier de Bethmann-Hollweg du haut de la tribune du Reichstag. Et que ceux qui en doutent ou qui voudraient attacher une autre signification aux retentissants discours du chancelier lisent donc la réponse allemande au président Wilson: „Conscient de sa force, le gouvernement allemand, au cours des derniers mois, a déclaré, à deux reprises qu'il était prêt à conclure une paix qui sauvegardât les intérêts vitaux de l'Af.emagne." Par exemple, tout est là. Cette sauvegarde des intérêts vitaux de l'Allemagne ne conetitue-t-elle paô une atteinte aux intérêts vitaux des . puissances alliées? En août 1915 le chancelier voulait une Belgique vassale et des garanties du côté de la France, garanties qu'il /allait entendre par la cession de la rive droite. de la Meuse. En mars 1916, le chancelier atténue un peu les prétentions allemandes du côté de la Belgique et il ne parle plus de la France. C'est la Russie qui paiera pour tout le monde en renonçant à la Pologne et à la Courlande. Certes, le pacifiste neutre le plus germanophile, à moine d'être de mauvaise foi, admettra- qu'il y a pour la Russie un intérêt vital à ne pas être amputée de ses provinces les plus riches. Et, comme les alliés ont résolu de ne pas conclure de paix séparée, l'intérêt de la Russie est leur intérêt.Or, c'est à dissoudre ce bloc des alliés que s'efforce aujourd'hui la diplomatie boche. Après de vaines tentatives auprès de la Russie et de la Serbie, elle se rejette aujourd'hui sur la France. La manoeuvre est assez divertissante. On y reconnaît tout de suite la main du psydhologue teuton, de la naïveté, de la lourdeur, un manque absolu du sens des réalités. Les Allemands ont sur la France deux ou trois idées générales auxquelles ils tiennent beaucoup. Pour eux c'est une nation vaniteuse et légère, la vanité et la légèreté étant les défauts de ces vertus qui sont l'esprit chevaleresque et le désintéressement. Partant de là, ils croient qu'on obtient tout des Français en les flattant. Psycliologie de coclier qui espère Un bon pourboire en appelant son client: mon prince! Et c'est ainsi que l'empereur Guillaume lui-même, dans sa dépêche au landtag du Brandebourg après » la prise de Douaumont, a traité la France d'ennemi principal: hauptfeind. Certes, Guillaume II ne savait pas encore à ce moment-là à quel point l'hommage était mérité. Il ne s'agissait alors que de faire ressortir las bravoure de l'armée allemande, capable de prendre Verdun. Aujourd'hui qu'il s'agit d'expliquer pourquoi l'armée allemande n'a pas pu prendre Verdun. la vérité a encore obligé les Allemands do dire que c'était à cause de la ténàcité du troupier français et de l'exoellence du commandement français, les tiers en dus-senfc-ils conclure que, de l'aveu même de . l'Allemagne,, l'armée française était supé- 1 ïieure à l'armée allemande. Au moins les bcclies veulent-ils tirer parti de oet aveu. Ecoutez ce que dit le correspondant colonais du ,,Tijd" qui passe pour très informé. Je résume: ,,Deux sentiments dominèrent en Allemagne depuis le début de la guerre : la haine contre l'Angleterre, l'auteur de la ]>olitique d'encerclement, et la compassion à l'égard de la France chevaleresque et décadente que 6on aveuglement avait jetée dans les bras de la perfide Albion. Or, après la Marne et surtout depuis Verdun, cette compassion s'est changée en estime, oui, la plus grande estime qui puisse être portée aux qualités militaires d'un peuple qui n'avait point été jugé à sa juste valeur... Le soldat déplacé du front russe au front de l'Ouest ne cache Pas son appréhension de collaborer, à une tache qui semble irréalisable, même au prix des plus grands sacrifices. Les Français ont d'ores et déjà - leur revanche : les dé- . faites de 1870 sont vengées. Et si dorénavant, en temps de paix, il arrive à un of- . ficier allemand de rencontrer un officier < lançais, on peut être assuré qu'il lui pré- < ^ntera le salut militaire avec la plus sin- <■ cwe estime.** iVoilà qui est très gentil, niais les Fran- < çais aimeraient mieux l'Alsace et la Lorrain#. Même'si l'on admet qu'une violenoe telle que l'arrachement de deux provinces à la mère-patrie puisse se prescrire en moins d'un demi-siècle, il est certain que l'Allemagne, en déchaînant une guerre que la France n'a pas voulue, a remis tout en question et que c'est la France attaquée et non l'Allemagne qui a droit à des compensations qui la garantissent contre une agression future. Et puisque nous en sommes à citer l'article du ,,Tijd", ajoutons que son auteur donne de l'offensive allemande une explication curieuse. La prise de Verdun eût obligé les Français à évacuer l'Alsace. Ceci donnait à l'Allemagne, dont le territoire eût été entièrement libéré, une forte position pour les pourparlers de paix. Mais Verdun n'est pas pris. Que conclure? Les Français sont en bonne voie de reprendre leur bien d'avant 70. Ce ne sont pas de belles paroles qui pourront les en distraire. Charles Bernard. ■■■»» ■ Q » le leieii et la Belgique Du ,,Nieuws van den Dag": ,,Le souvenir du régime de terrorisme qui a suivi l'invasion ne se perdra pas chez les Belges jusqu'à des générations lointaines. Dans la partie occupée du territoire, les réquisitions, les amendes collectives' injustifiables, les punitions et les exécutions par les armes sont toujours à l'ordre du- jour; récemment encore, une femme française a été mise à mort pour espionnage tandis qu'une femme belge vit commuer sa peine en travaux forcés à perpétuité. Que dire de la flamandisation systématique sur l'ordre de l'Allemagne? Quel Belge, qui éprouve encore le sentiment de l'indépendance de son peuple, voudrait, dans l'esclavage, être comparé au chien qui lèche la main de celui qui vient de le rosser alors qu'il ne méritait point cette correction? Qu'on n'aille donc pas penser en Allemagne que les neutres considèrent cette ,,condescendance" autrement qu'avec une amère 1 indignation, puisqu'elle est travestie des couleurs d'un amour immodéré pour la • ,,race opprimée!" Tantôt nous entendrons ■ peut-être que l'invasion de la Belgique avait uniquement pour but d'affranchir les Flamands du joug des Wallons. Nous préférons au discours du chancelier [a cynique franchise de la ,,Kôlnisclie Zei-tung". Après s'être ' remise de la syncope occasionnée par son admiration pour le dis- : îours du chancelier : ,-,Thatsàchen ah ne Rhe- < borik", le journal commence par écrire: « ,,Nous voulons affranchir les Flamands, qui i îont opprimés, à nos frontières de l'ouest, < j^ar le terrorisme latin, et nous voulons don-lei*- aux Flamands une vie nationale pro- i ore." Puis le journal continue: ,,Nous ne < iissimulons pas cependant, que nous le vou- c ons, non point parce que, par une fanfaron- i lade hypocrite, nous nous considérons t jomme les libérateurs de l'humanité... mais ( Darce que notre propre intérêt bien compris t ïxige cette solution." c Ah, cela sonne mieux ! Voilà du moins des < ,faits" après la ,,rhétorique". Notre pro- £ >re intérêt, bien compris, — vous l'en tien- < lez, Flamands? L'intérêt de l'Allemagne, £ •,t il n'y a qu'une manière pour que cet in té- j •êt puisse coïncider avec le vôtre ; c'est par c .'annexion des provinces belges de la Meuse l l'empire allemand." t —a* c 4- Ce que certains Belges semblent ne pas savoir On nous prie d'insérer la note que voici: Il paraît que certains parents belges envoient encore leurs enfants aux Ecoles hollandaises, là même où une Ecole Belge existe. Le croirait-on? Et quand on leur demande les motifs, ils en trouvent mille et mille divers, les uns plus ridicules que les autres. Ne savent-ils donc pas que c'est faire preuve de patriotisme et de solidarité de confier leurs enfants aux soins de professeurs belges diplômés! Ne savent-ils pas que par là ils leur assurent une existence honnête, eux qui ont préféré l'exil plutôt que de reprendre leur service sous la domination boche P Ne savent-ils pas enfin que c'est montrer une défiance impardonnable vis-à-vis de leurs compatriotes!Mais, chez ceux-là, l'intérêt particulier domine l'intérêt général et il n'y a que le premier qui compte. ■ 11 wnti i Croix Rouge de Belgique De la part du personnel des Ghe-miv.s de fer, Postes et Télegra.-phes de l'Etat Belge, inscrit au comité de Bergen op Zoom 2.75 fl. • «EX3»>-«-0-4-<3iin»=— Il ya pu m 1 7 mai 1915: Echec d'offensives allemandes à Frise, à Bagatelle et au. fortin de Bcausé-jour. Duel d'artillerie à Y près, à Yauquois et sur les Ha<uts-dc-Meu?e. Torpillage sans avertissement du paquebot ,,Lusitania." dans les eaux anglaises par un sous-marin : allemand; un millier dç victimes, hommes < femmes et enfants, dont ifne. con.tainç 1 4! i En Belgique. A Bruxelles Depuis le 27 avril, les magasins communaux d'Ette^beek vendent des pommes de terre à fr. 0.20 le kilo, réparties sur la base de 1 kilo par personne. La vente se fait au magasin de la rue des Moissonneurs, 12. » * ♦ Il est rappelé aussi aux personnes fréquentant les magasins communaux que les marchandises mises en vente par le Comité national de secours et d'alimentation ne peuvent être livrées qu'aux titulaires de cartes de ménage ou à l'une des personnes composant le ménage. Les gérants des magasins sont invités à réclamer la production du certificat d'identité des personnes qui viennent s'approvisionner et l'usage abusif des cartes sera sanctionné par une peine de suspension d'une durée efficace. Il est permis de déroger à la règle qui précède en faveur des personnes malades ou impotentes vivant seules ou ne comptant personne dans leur ménage qui puisse les remplacer. Les demandes de ce genre doive-A être adressées par écrit, accompagnées des certificats médicaux attestant la maladie ou l'infirmité, au secrétariat du Comité local de secours et d'alimentation, 80, chaussée Saint-Pierre. Toute personne qui se présente pour acheter des denrées doit se placer à la file par ordre d'arrivée. Aucune faveur ne peut-être accordée à qui que ce soit; les règlements sont rigoureusement applicables à tous les acheteurs sans exception ni dérogation aucune. L'accès des magasins est interdit à toute personne qui n'y est pas appelée par ses fonctions. * * # Sait-on quel est le régime alimentaire des hôtes de la prison de Forest? Le matin, un demi-pain et du café. Le midi, une gamelle de soup9 aux féverolles ou au riz, parfois accompagnée d'un peu de lard. Le soir, un peu de pommes de terre avec des haricots ou des féverolles ou du riz. Parfois un morceau de pain est ajouté. Par suite de la cherté des vivres,' on a autorisé urfe distribution de viande aux gardiens. Après tout, les gardiens doivent remplir des conditions de moralité et de capacité; en général. * # # Les agents de l'Etat, notamment ceux de l'administration des chemins de fer, actuellement en disponibilité, qui reçoivent des prêts de la Société coopérative d'avances' et de prêts, perdent le droit au fonds de chômage, mais ils continuent à participer à l'Oeuvre de la Soupe dans les localités où celle-ci est organisée. Dans certaines communes toutefois, les agents bénéficiaires des prêts ne sont pas admis aux distributions en nature, autres que la soupe, c'est-à-dire pain, pommes' de terre, combustibles, etc. Cette interprétation restrictive prévaut même dans des communes qui n'ont pas organisé des distributions de soupe, mais y suppléent par des délivrances de pain, de pommes de terre, etc. Un grand nombre d'intéressés ayant signalé cette anomalie qui a pour résultat de distinguer entre la soupe et les autres aliments, des instructions ont été données pour supprimer les mesures restrictives, quelles qu'elles soient. D'autre part, on a soulevé aussi la question de savoir si les agents admis aux prêts de la Société coopérative et dont la situation nécessiteuse est dûment établie, ne pourraient être admis au bénéfice des dispositions édictées en faveur des ,,chômeurs partiels" de l'industrie privée. Le prêt ou avance serait considéré cômme étant le montant du salaire mensuel que gagnerait l'agent, pour un travail partiel ou intermittent.Une enquête vient d'être prescrite pour connaître la somme totale dont l'application de la mesure grèverait le fonds de chômage ; ceci sans rien préjuger et uniquement pour permettre de se reiidre compte et de statuer à bon escient. • * « Depuis quelques jours, l'autorisation est donnée aux cafetiers, restaurateurs, etc., de placer des tables et des chaises aux terrasses de leurs établissements. Dans certaines communes, le Collège échevinal a pris la résolution de faire payer à ceux qui useront de cette autorisation la taxe votée par les Conseils communaux. < * * * Pour éviter des courses ,,inutiles" et, le cas échéant, des contestations, les personnes qui désirent se fournir aux magasins communaux de Laeken doivent se munir de leur carnet de mariage. Cette mesure ne seiiffre aucune exception et a été prise à la suite du nouvel échange de cartes imposé. * * * L'administration communale de Schaer-beek a mis à la disposition des colons, pour la culture des pommes de terre, la grande pelouse du parc Josaphat longeant l'avenue ! les Azalées, une partie de l'avenue Louis < Bertrand située en face du vélodrome, les 3 pelouses du square Riga, ainsi que oeux de L'avenue Huart-Hamoir. Les pommes de terre de plantation sont : fournies par l'administration communale, à ' raison de fr. 0.20 le kilo pour les colons non { chômeurs et fr. 0.12 le kilo aux colons non bénéficient du fonds de chômage.. Les bons sept délivrés à la maison communale. ; A Araver-s Des journaux français ont annoncé que le .jdrapeau de misère" a flotté au sommet des 1 tours de la cathédrale d'Anvers. Ce drapeau serait, au dire de ces journaux, comme le cri ; traduisant la détresse de toute la population. Un membre du gouvernement, qui a reçu des nouvelles le mardi 24 de ce mois, déclare l'information fantaisiste. ,,Jamais", a-t-il dit au ,,Courrier de l'Armée", pareil drapeau n'a été 1 hissé en Belgique, si cq n'est au temps lointain où des épidémies sévissaient avec force; mais cela, c'est de l'histoire ancienne. La vérité est < plus intéressante. Voici: Le jour de Panniver- ] saire du Roi, les couleurs d'Anvers avaient } été arborées furtivement à la cathédrale. C'est i probablement à cette belle démonstration patriotique que les Allemands ont fait allusion en ^ répandant, dans un but que l'on devine, c'est- * à-dire par haine de ces couleurs, la légende du drapeau de misère." ] A notre avis, l'explication est peut-être i beaucoup plus simple: le ,,drapeau de misère" a dont en parle est noir et blanc. On semble ( oublier que le drapeau de Prusse porte les mê- ■ mes couleurs et est pour nous la cause de tou- J tes nos misères... Ne cherchons donc pas plus loin.. 1 * * * i Les magasins du Comité national de se- 1 couï-s et d'alimentation sont accessibles à 1 chacun, sans distinction de situation ou de ^ fortune; c'est entendu. 1 _ Néanmoins, comme on a pu constater à 1 différentes reprises que les stocks ne sont nullement suffisants pour donner satisfac- 1 tion à tous les habitants, le Comité natio-nal fait appel aux personnes qui, en dépit ï des événements, continuent à jouir d'une c certaine aisance ou qui disposent des moyens c de se fournir dé denrées chez les bout i-quiers,, pour qu'ellés ne fassent pas leurs a achats dans les magasins du Comité. F : Nous comprenons parfaitement le senti- T ment qui pousse celui-ci /à faire une re- ^ cbmmandation de ce genre. A cause de la 1: susdite insuffisance de stocks, il arrive à I chaque instant que les petits bourgeois qui, eux, sont obligés d'avoir recours aux ma- 1 gasins du Comité, après avoir fait le pied c de grue pendant une demi-journée ou da- v vantagè, parfois sous une pluie battante, r au risque d'attraper une fluxion de poitrine, se voient en fin de compte déçus h dans leur espoir d'obtenir les denrées dont c ils ont absolument besoin et s'entendent in- v viter à repasser un . autre jour. Le Comité t est mû par le désir très louable d'éviter ces c pénibles mécomptes. a Seulement, cette invitation comporte-t-elle p aussi celle de se laisser écorcher par des épi- o ciers rapaces? Car ceux-ci profitent des cir- 1' constances pour se faire payer des prix par- à faitement déraisonnables. q On nous cite ce fait que le riz vendu par o les magasins du Comité à 66 centimes coûte chez certains détaillants 2 fr. 50 c. ! C'est trop exiger, même de gens relativement le aisés, que de les contraindre à- passer par de f] pareilles fantaisies. p Pour rendre son appel efficace, le Comité Vi devrait provoquer la détermination de prix 6( maxima pour les diverses denrées. \ ' B A Lfége ^ Assez bien de monde à la Bourse de lundi, L mais peu d'affaires, étant donné la rareté F des offres.... et de la marchandise en géné- cl ral. y; Il n'y a de transactions actives qu'en d cafés, dont la demande est soutenue. On a C traité le Santos Prima de fr. 7.10 à 7.30, le Java de 7.20 à 7.50, le Robusta de 6.60 à 7.00; les chocolats valent de 8.00 à 9.00 le kilo. Voici d'autres prix: Sucre raffiné, fr. 2.20 le kilo; sirops, 1.30 à 1.70; graisse vé- ® gétale B. U. K., 14.00; chicorée en vrac, 110.00 les 100 kilos; id. en paquets, 120.00 P' idem. a< p: A ML o si s y A dater du 1er mai, le besoin théorique d< du règlement de chômage a été fixé comme ci suit: Hommes, 4 francs ; femmes, 3 francs ; 1' enfants âgés de moins de 10 ans, 2 francs, ce Les familles ayant plus de 13 francs de' re ressources ne seront pas considérées comme gi étant dans le besoin. se Les ressources seront calculées comme d< suit : 1 franc par 500* francs de valeur dispo- v< nible en immeubles et terrains, charges déduites, et ce par semaine. Il ne sera pas compté de ressources si la maison eEt occupée ce par le chômeur et que celui-ci est exempt de p: contribution personnelle. se Quant aux ressources provenant de l'épargne, elles seront calculées à raison de 50 ce francs par semaine et par 200 francs du te montant totalisé des livrets ou des épargnes a^ déposées en banque. Les épargnes apparte- ni nànt à des personnes âgées de 65 ans et plus ce ne sont pas comprises dans le calcul. re • • • A partir du 1er mai, on immanisera une ^ somme égale au montant du secours de 1?1 chômage familial, ce qui est à l'avantage de ^ l'ouvrier. a-v * * * Il sera déduit du salaire journalier une £e somme d'environ fr. 1.20 par jour aux ouvriers astreints à d'onéreux déplacements, m :lans l'estimation des ressources. P( * * * ce Le comité local, dans sa réunion du 1er ai avril, a pris la décision de priver du ravitail lement, pain excepté, pour une durée d'un mois, cinq ménages qui avaient déclaré un nombre supérieur de. personnes comme ayant droit au ravitaillement. A Gand Nous ayons dit qu'à la suite d'un meurtre commis sur un soldat Boche, la Kom-mandantur de Gand a promis une somme de 3000 marks à qui fera découvrir l'assassin.' Voici le signalement que les Boches donnent du coupable présumé. Avis de l'inspection des étapes de la IVe armée: ,,Dans l'après-midi du 16 avril 1916, vers 1J h., le soldat du landsturm Fuss a été tué de trois coups de couteau par un civil, dans les champs d'Erembodegem, à gauche de la route de Bruxelles, direction de Bruxelles. L'acte a été commis à l'aide d'un couteau pointu, de deux à trois centimètres de large et à deux tranchants. Signalement du coupable: taille moyenne, maigre, visage pâle, moustache blonde, nez grand, coiffé d'un chapeau de feutre mou foncé (noir) à bords rabattus, habillé d'un long veston usé, foncé, allant presque jusqu'aux genoux, et d'un pantalon semblable (sic); sous le veston il portait une blouse ou une veste de travail neuve, bleue; il était chaussé de souliers noirs dont le bord antérieur était garni d'une seule rangée de clous; largeur de la semelle entre la deuxième et troisième phalange du pied, 11 à 12 centimètres; longueur du soulier, 28 à 29 centimètres. On croit que cet individu est de Gand, peut-être charcutier de profession; il voulait prétendûment se rendre à Hckclgem ; il parlait le flamand de Gand et avait l'air d'un ouvrier. Il s'est enfui dans la direction d'Hekelgem. Pour la découverte de l'assassin, il est alloué une récompense de 3000 marks et pour des renseignements utiles une récompense pouvant atteindre 500 marks ; le montant de ces récompenses sera déterminé librement par l'Inspection des étapes de la IVe armée. Le coupable doit être arrêté et livré à l'autorité allemande la plus proche. Les communications concernant cette affaire peuvent être adressées à n'importe quelle autorité allemande". Voici un signalement., disent ,,Les Nouvelles", qui permettra aisément de retrouver le coupable s'il est vraiment vêtu ,,d'un long veston allant jusqu'au genou et d'un pantalon semblable" et s'il a les pieds carrés, c'est-à-dire de 28 à 29 centimètres de long avec 11 à 12 centimètres ,,entre les deux phalanges des orteils"! Car les doigt3 seuls Dnt des phalanges... Le signalement a tout l'air d'avoir été donné par un rude fumiste, à moins que ce ne soit l'assassiné lui-même qui l'ait fourni dans quelque délire avant- coureur de l'agonie... * * * Voici les noms de ceux qui ont signé la lettre à von Bissing protestant contre la Elamandisation de l'Université de Gand: Paul Fredcricq. Juliaan de Vriendt,. Jan tran Menten, Edm. Duysters, K. Adriaen-5en, dr. Lambore île, dr. Maurits Sa-bbe, A. Vermeylen, dr. Van Isacker, dr. Terlinck, Roucourt, A. Cools, Aug. Michot, F. Claes, Edw. Loos, dr. Hegenscheidt, C. de Bruy-ie, A. Siffer, Léonard Willems, A. Buyle, L«ouis Franck, Jan de Vos, N. Cuperus, Mgr. F. Cleynhens, J. van Doosselaer, Louis Le-ïlef, C. Huyshauwers, Alf. Rijckmans, L. /an Peborgh, dr. L. Goyens, J. Jans, E. le Puydt, dr. .F. Nuyens, K. Weyler, F. Dootmans et G. Royers. A Tournai Prochainement l'installation de l'éclairage îlectrique sur notre Grand'Place sera un :ait accompli; cette innovation ne manquera Das d'être bien accueillie, car l'éclairage ictuel laisse beaucoup à désirer. Disons à ce propos que beaucoup de personnes se deman-lent le motif pour lequel, depuis la guerre, 'éclairage public a été réduit de moitié; au lébut on avait invoqué l'économie et la :rainte de manquer de gaz; à présent que 'on sait que nous n'avons rien à craindre de :e côté, ou serait heureux de voir la ville ■enoncer à une économie qui ennuie prodigieusement les personnes obligées de sortir le oir et favorise en outre MM. les escarpes lont on enregistre journellement de nouveaux exploits. * * * Les présidents des comités locaux ont tenu :es jours-ci leur réunion générale sous la Drésidence du délégué régional et en pré-lence du délégué américain. Il a été constaté avec regret que certaines iommunes mettaient de la négligence à re-ourner au comité les formules qui leur ivaient été remises ; on a dit ensuite que les narchandises invendues ne pouvaient être iédées au commerce, mais devaient être envoyées au magasin central. Certains magasins locaux accordent crédit , leur clientèle; la chose a été sévèrement nterdite. U serait préférable dans ces loca-ités de faire coïncider les jours de vente ivec les jours de distribution de secours. Le président rappelle que tous indistinc-ement, riches comme pauvres, ont le droit le se fournir aux magasins de ravitaille.-uent, mais qu'il'serait à souhaiter que les >ersonnes aisées, qui peuvent se procurer es marchandises ailleurs, laissent leur part lux nécessiteux. ■ *5 _ j Les horreurs d'août 1914. l'invasion allemande dans le sud du Luxembourn. 3 La guerre et les atrocifés au pays d'Herbeumont (Suite) Le village d'Herbeumont après le passage de l'ennemi. Xos lecteurs ont assisté, écrit le ,,XXe Siècle" aux péripéties de la grande bataille des Arden-nes vue d'Herbeumont et à l'entrée des féroces envahisseurs dans le village incendié. Le torrent de l'invasion passé, voici les villageois eux-meraes, après plusieurs jours passés dans les bois, qui rentrent dans les ruiness de leurs maisons. Quel spectacle lamentable offrait l'infortuné village! Les troiVquarts des maisons étaient detruites. En arrivant par la route de Su-champs les ruines de la demeure de Lucien Longueville à gauche, de celles de Kedinc et Lamotte devant soi, et le groupe de celles do Jacques Ponsard-Pignolet à droite frappent d abord les regards; puis en avançant encore lin peu on aperçoit l'école St.-Louis et les maisons de la rue du Château, dont la moitié sont également incendiées! Le groupe des demoiselles Champion et la poste subsistent seuls ; tout vers la gauche est brûlé de fond en comble-I école communale, toutes les maisons au deli vers la Hulette et tout ce quartier ainsi quo celui du Bravrz, l'jiôtel Barnet, les deux côtés de la routo jusque au delà de che* le docteur i.enaudin dont la maison seule subsiste (quoique complètement pillée) sont réduite en ccu-dres.Bref il ne subsiste que la majeure partie du 1 aquis, le groupe de l'église, le quartier de la c-arenne e„ du Château au delà du chemin de ter et le convent avec l'école St.-Louis. ■»U1- la place, le tableau est plus impression-nant; on ne voit que des décombres et le cadavre du malheureux René Sterpin est là abandonne rans sépulture; les literies jonchent ' le. sol et partout l'oeil ne rencontre quo des .•témoignages et restes du pillage, de l'orgie et cm gaspillage inouïs auxquels les envahisseurs so sont -ivres. On ne voit que tonneaux défonces, jambons fumés dont on n'a coupé que quelques tranches dans la meilleur© partie, vaches et porcs abattus dont on n'a utilisé que le der-nere* poules et lapins tués et abandonnes ça et la. Août » ce qui n'a pu être dévoré est rendu inutilisable; les pots de beurre, graisse ou con-î-Jturo sont brisés, piétinés, mélangés avec do la terre et des excréments, etc. Le chemin qui va de la carrière Deleau vers I Antrogne est jonché des équipements de la troupe qui y avait combattu mais on ne vovait plus quo les cadavres du Sous-lieutenant Guvo! do deux soldats et de trois soldats allemands au 1 lannoit ; le reste avait été enterré ou incinère dans les maisons en flammes. Des cadavres <1 animaux mutibment massacrés gisaient dans les pâtures, répandant une odeur pestilentielle. Les premières Journées après lo désastre. La besogne terminée, les habitants furent de-nouveau chassés ; ils ne furent autorisés à ren-trer dans les ruines de leur village quo 1e ■>!) août Quelles scènes douloureuses marquèrent Ci retour. Les uns se resserrèrent dans les rares maisons que le feu avait épargnées, mais rien n avait échappé au pillage. Les autres durent s'expatrier dans les vil-lages voisins: c'est ainsi quo les Gaillard et Arthur Champion occupaient une chambre ■chez lo bizouri. les Rollin étaient réfugiés chez la veuve Benoit, le garde Pignolet habitait ?vr„ rherm?> le garde Boulanger au moulin îllaino qui était copieusement pillé: lea Bousson avaient un appartement à Mortelian près de Ja chapelle Ste-Barbe, les Ponsm-t étaient a Xevraumont, d'autres se réfugièrent aux ardoisières do Linglez, à l'économat, etc. \jo. dimanche 30 août, la messe fut dite dans 1 église encore debout mais saccagée et pillée remplie de paille et de fumier car elle avait servi d'écurie! Le 31 août, une nouvelle garnison, un bataillon formé de 12-50 hommes do iil à 45 ans. mais en grande majorité âgés et originaires du grand-duché de Hesse, arriva et tut réparti de la façon suivante: une compagnie à Sainte-Cécile, logée chez l'habitant, une compagnie à Conques pour surveiller la forêt et empêcher le ravitaillement des Français restés dans ^ les bois, deux compagnies à Herbeumont logées dans des baraquements construits lo long du chemin de fer et au presbytère, à 1 école Saint-Louis, à la gendarmerie et chez le docteur Renaudin, auquel il no fut laissé pour lui et sa famille... qu'une cave! Les Allemands font des travaux militaires et enlèvent tous les vivros. Au début de septembre, arriva un détachement de troupes saxonnes du génie, sous la direction duquel les travaux d'achèvement du chemin de fer furent rapidement terminés par les habitants des communes environnantes réquisitionnés de force, mal nourris et roués do coups. En moins d'un mois, la ligne fut achevée et les trains roulèrent jusqu'à Ca-rignan et Sedan: elle est d'une grande importance pour les Allemands et étroitement gardée par les troupes d'occupation. La misère était grande; les vivres manquaient. Les grains étaient germes et à Herbeumont particulièrement les récoltes avaient été incendiées dans les granges ou brûlées sur pied. La principale nourriture consista longtemps en pommes do terre. Plusieurs firent des espèces de gaufres avec de la farine d'à- i voine- Le café, le sol, le sucre et la graisse notamment manquaient totalement et de plus la main-d'oeuvre, employée de force au chemin de fer faisait défaut pour le travail des champs. Les Allemands firent rentrer et battre tout le seigle restant, il devait être porté à l'ancienne poste chez M. Ivneipe, en sacs de 75 kilogs et la répartition était faite là entre les habitants. Ils leur vendirent aussi en gare do Saint-Médard quelques wagons de pains do troupe fort vieux et moisis. Plus tard des secours eiï vêtements, couvertures et vivres ai-rivèrent de Bruxelles, à l'intervention d'Albert Longueville, disait-on, et le ravitaillement américain organisé dans la région fonctionna bien, <A suivre.) % JskLï-tffr*' '

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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