L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 17 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pc2t43k68h/
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3èmo Année N°. 997 S cents m&rm fumet s9ï^ L'ECHO BELGE L'Union fait la Foires, Journal cataotâcîSera «Stt matin p^sraSsssaïrat era Molïancîe. BeSge est notre nom de Famille, Toutes les lettres doivent être adressées au foisreoiLa cîe rédaction: N« >S. VOORBÏJKGWAL 234-240, AMS'TJEKOAiVl. Téléipltoorses: 2707 eî 2775. \ Rédacteur^en Che!: Gustave Jaspaers. . , ( Cfrasirfiesx Bernard, ChaHes HerfoîeC, Courait c3e - act on. ^ |$esié Chamlbry, JErcaâSe Painparé. Pour les annonces, atoonnements et vente an numéro, s'adresser êt l'Àdirnâmstration du iournal:N.Z.Voorburgwa! 234-240, Anisterdana Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents (a ligne. Bethmann Pour les Alliés, pour la Belgique surtoux,, l'effondrement ignominieux de M. de Beth-man-Hollweg constitue une heureuse et juste revanche. Cet homme était devenu ,,l'homme au chiffon de papier ' et c est ■parce qu'il a traité comme un chiffon de papier le traité qui, de par la signature du roi de Prusse, garantissait la neutralité beige, qu'il tombe aujourd'hui, méprisé et maudit par les ennemis de l'Allemagne, et insulté ouvertement, et honni aussi, par l'Allemagne elle-meme. La mauvaise action de 1914 que M. de Bethmann a laissé com-mettre, qu'il a aidé à commettre, _dont il a assjurué.avec fierté la responsabilité devant l'histoire, c'est cela qui lui vaut aujourd'hui une chuta que ses pires ennemis n'eussent pu rêver'plus cruelle et plus honteuse. Dans toute l'Allemagne, qu'il a conduite^ au-dessus même de l'abîme, si bien Qu'elle est toute prête à y tomber, dans toute l'AUsmagne paB une voix qui lo ro-grette, pas une voix qui ose déplorer son c.e-■part. Tous ses prédécesseurs ont en au moment de rentrer dans le silence leurs amis, leurs défenseurs, leurs disciples. ■ M. ce Bethmann, rien. En Allemagne, liors d Allemagne, l'unanimité s'est faite sur lui, — et contre lui. Et lo kaiser, qui cependant 1 a soutenu et eût bien voulu lé faire rester aux affaires, qu'il a si complètement embrouillées et gâchées, lo kaiser lui-même a au 3e rendre compte qu'il ne suffit plus en 1.1/ » un chancelier d'avoir la confiance de son maître si, en regard, il a contre lui ^ défiance unanime de la nation enfin reveil.ee. La fin ministérielle de M. de Betnmann-Holhveg est une leçon pour tous les hommes d'Etat, une leçon terrible et que nous n'eussions pas cru qui viendrait si vite. lotis les malheurs de l'Allemagne et'du chancelier d'hier viennent d'une iniquité initiale : la violation de la neutralité belge. Les raisonneurs en Allemagne et les historiens neutres auront beau expliquer, commenter, gloser, ils ne sortiront pas de là. Co crime c'est une sorte de tunique do Nessus. L A-lemagne ne s'en débarrassera pas, et M. de Bethmann, qui, par un aveuglement, une faiblesse et une servilité sans exempje»;, s'est fait le complice de cet attentat, est entré dans l'histoire avec du sang belge aux mains. Tous les parfums de l'Arabie toutes les justifications de l'agence wolif ne laveront pas ce sang-là ! ■ - , , Mais il n'y.a pas eu que l'iniquité belge. Il y en a eu d'Wres. Et il y a eu des erreurs et des gaffes sans nombre sous son administration.. Faut-il récapituler? Hélas, cela nous entraînerait si loin que, faire cette nomenclature, c'est refaire l'histoire de toute cette guerre. Et vous la connaissez. Mais, quel que soit l'angle soùs lequel on considère la carrière du chancelier sortant, de sa carrière de guerre, on ne voit que des petitesses ou de faux calculs. Il n a jamais eu un geste. Il a gouverné par conciliabules. Il n'a jamais eu une attitude décisive. mais- il a toujours joué — et avec quelle maîtrise — à l'homme qui est pousse. Poift" la question des sous-marins comme pour celle de la politique à l'égard de l'Amérique, comme pour toutes '16s autres questions, il a eu deux ou trois attitudes successives et contradictoires. Il a toujoui» prétendu obéir à son maître, mais il n'a jamais eu ce sursant de conscience, cette révolte, qui fait qu'un homme d'Etat démissionne plutôt que de faire certaines besognes, même imposées. Une seule fois, poui-tant, il a parlé clair. Ç'a été lorsqu il a annoncé l'invasion de la Belgique. Une fois, il a donné un avis dénué d'artifice: ce fut à Sir Edward Goschen lorsqu'il traita de chiffon de papier le traité de neutralité de la Belgique. Et c'est ce que l'histoire n'oubliera jamais. Ses prédécesseurs, de Bismarck à Biilow, ont eu des fortunes diverses. Ils ont eu leurs doctrines, commis leurs gaffes et leurs erreurs, mais aucun d'eux n'a* jamais osé ce qu'a osé M. de Bethmann-Hollweg. Aucun n'a osé se réclamer de cette doctrine scélérate. Aucun d'eux, sauf Bismarck, peut-être. Et voyez comme ces deux hommes se rejoignent dans leurs idées comme dans leur disgrâce. Le premie^ a dit un jour: ,,La force prime le droit." Le second a complété cette idée par sa phr'a-se sur le ,,chiffon de papier". Ils sont dignes, à cet égard, l'un de l'autre. Mais quelle différence pourtant entre eux. Le premier a réalisé une Allemagne forte, puissante, que beaucoup aimaient, que tous ou presque tous redoutaient. Le dernier laisse derrière lui un Empire affaibli, divisé, vaincu, et qui, selon le mot de M. Ferrero, est devenu un objet d'exécration à, l'humanité tout entière. Bismarck est parti en laissant au jeune empire les moyens de se développer formidablement. M. de Bethmann a vu sans pâlir tomber la fleur de la jeunesse européenne, et, s'il n'a pas assiste à la débâcle finale, il a au moins^vu se dresser devant lui le spectre de la déroute et le spectre de la faim. Et le voilà qui s'en val Son successeur, nouj en reparlerons lorsque nous connaîtrons son programme. En attendant, faisons une comparaison. En Allemagne, on se gausse toujours de 1',,instabilité" du îégi-me parlementaire dans les pays alliés. Or, que voit-on? Chez les alliés, ce sont les mêmes hommes qui étaient au pouvoir en 1914 qui y sont encore aujourd'hui. ' En France Viviani et Ribot, en Angleterre Llcyd George, en Italie, le baron Sonnino, es Ifclfciiuo M. dd Broqueville, en .Serbie i\T. latehieb. En Allemagne comme en ! Autriche, les hommes d'août 1914 ont disparu dans la tourmente et nous ne^compte-' rons pas combien de fois les pauvres Turcs ont changé de grand vizir depuis trois ans ! Récapitulons: Berchtold, von Jagow, Zim-mermann, Stuerghk, Tirpitz, Moltke, Fal-kenhayn, les six premiers disparus, éloignés, chassés, disgraciés, le dernier dégommé après Verdun et envoyé en Roumanie. Et il y en a d'autres,.-tant d'autres! En France, en Angleterre, en Italie, il y a eu des crises, des changements de portefeuilles, des remaniements. Mais les hommes qui incarnent la politique de défense contre l'agression allemande restent debout, assurés de la confiance admiràtive des peuples qu'ils conduisent à la victoire. M. de Bethmann-Hollweg, lui, ferme une marche de pénitents. Mais son effondrement ne précède que de peu oelui du régime qu'il a si mal servi et qu'il a contribué à faire haïr dans tout le globe habité,!... René Fetbelman lo oisyp la féiégraiii Ce n'étaient pas seulement des gif fies, des huées et des pierres qui attendaient Constantin à Lugano, une autre mésaventure devait encore survenir à l'ex-roi de Grèce dans cette ville de malheurs. A peine le beau-frère du kaiser était-il rentré à son hôtel, tout ému de la chaude réception qui lui avait été réservée, qu'on lui remettait -un télégramme de... Ferdinand de Bulgarie, conçu comme suit: ,,Je suis profondément indigné de l'acte brutal que de prétendus défenseurs du'droit et de la justice viennent de commettre envers votre auguste personne. Moi et mon peuple gardons à jamais le souvenir reconnaissant, de l'attitude si franche et si loyale de Votre Majesté qui, monarque constitutionnel, a voulu s'opposer à une ingérence étrangère tendant à jeter le peuple grec dans la tourmente malgré lui et contre lui". A la lecture de ces lignes il paraît que la figure de Constantin, rouge déjà, à la suite de la paire de claques reçues peu de minutes auparavant, devint écarlate, et il y avait vraiment de quoi. On a beau avoir fait son éducation militaire à Berlin, et considérer en conséquence tout sentiment délicat comme une faiblesse, il y a tout de même des affronts un peu. difficiles à digérer. Le tsar des Bulgares passe pour rancunier mais, dans ce cas-ci, il s'est réellement surpassé. Ferdinand n'avait jamais oublié que de vils courtisans avaient donné à Constantin, après la seconde guerre balkanique, le titre de ,B ulgaroctone" (tiieur de Bulgares), et il s'était bien promis de s'en venger à la première occasion. Celle-ci s'étant présentée dans des conditions inespérées, le petit-fils de Louis -Philippe n'eut garde de la laisser échapper. Traiter de ,,franche et loyale" l'attitude de Constantin qui a -trahi la Serbie et livré les forts grecs aux Bulgares, c'est d'une cruelle ironie; il est vrai que, sous la plume de Ferdinand, qui, lui, a trahi la Russie, libératrice de la Bulgarie, les mots n'ont peut-être pas la même signification que pour le commun des mortels. Mais si le tsar des Bulgares a voulu jouer un mauvais tour au ,,Bulgaroctone", il a, du même coup, montré que l'Entente avait parfaitement agi en mettant hors d'état .de nuire l'homme qui avait mérité la-reconnaissance de la Bulgarie. Ce télégramme n'est pas seulement une rosserie, c'est aussi une gaffe. Tel doit être sans doute l'avis de Guillaume II qui, n'ayant pas pu empêcher la dégringolade de son beau-frère, aurait dû tout au moins interdire à Ferdinand de lui donner ,,le coup de pied de l'âne" ! Les soGialisîss belges contre StoekhoSm M. Alphonse Gaspar, secrétaire du Syndicat des métallurgistes, vient de faire à Turin, dans une conférence, les déclarations suivantes : ,,Les socialistes belges ne pourrai sut, dans aucun ca^, passer sous silence la question des responsabilités de la guerre. Des crimes ont été commis, nombreux et monstrueux ; nous voulons en dénoncer les responsables. Les socialistes belges ne peuvent pas re-nonoer *aux indemnités ; ils ont suibi toutes les injures et de graves dommages; de la liberté, de l'honneur, de la vie de l'ouvrier belge, l'Allemagne a fait litière par l'invasion et les déportations. L'Allemagne doit ctre punie. Aussi le congrès de Stockholm, malgré les manoeuvres criminelles des traîtres de tous les pays, doit faire faillite comme celui dé Ziihmerwald.. Le révolution russe peut réserver à l'Allemagne des surprises imprévues. Les Russes comprendront bientôt que, plus et mieux /que le congrès de Stockholm, l'offensive de Broussilof hâtera la paix et le châtiment de l'Allemagne militariste et barbare." Il y a un an 17 juillet. En Volhynie les Russes font prisonniers 317 officiers, 12,6 7 soldats et capturent 80 canon s± En Belgique. La Oalsris s'accroît toujours Longtemps Emmanuel de Bom, Mane, comme l'appellent ses amis, le correspondant du ,,N. R. Ct.", avait dormi. Ses fonctions de bibliothécaire, le cadre de la Bibliothèqùe communale d'Anvers, Vancienne Sodalité, sur le perron de laquelle, assis dans sa chaise de bronze, le bon Conscience sommeille pour toujours, sont propices à cette somnolence. On ne savait même plus au juste si Mane était flamingant passif, actif ou entre les deux, et ceux qui croyaient le connaître le mieux disaient qu'il ne. s'était endormi que pour se réveiller au bon moment... C'est ainsi que, lorsque Louis Franck signa en tête le courageux mémoire des Flamands loyalistes adressé à von Bethmann-Hcïhveg, on fut assez 4tonné de ne pas lire dans le ,,N. R. Ct. " dèux ou trois colonnes d'éloges ,,van enzen E. de B. correspondent". Çar, jadis, le bon Mane ne laissait jamais passer l'occasionne casser l'enoerisoir sur le nez de son ami Franck. Est-ce qu'il y avait quelque chose entre eux ?, Le mystère est éclairci. Mane s'est réveillé; il s'est réveillé activiste militant et triomphant. Il a lâché Franck pour devenir le thuriféraire de René De Clercq, l'insul-teùr clo notre gouvernement. Il a salué le retour de l'homme descendu des arbres de ' Bussum avec un lyrisme qu'on chercherait en vain dans les plates chansons de René De Clercq lui-même. Et les lignes à 6 sous'— car le ,,N. R. Ct." paye bien — s'alignent en files formidables jusqu'à faire trois colonnes épaisses et solides comme des piliers de jbrison. Car l'idée de prison hante l'imagination de Mane de Bom. Pendant le siège d'Anvers, l'autorité militaire Je mit à l'ombre pendant deux fois vingt-quatre heures pour nous ne savons plus quelle peccadille. Cruel souvenir et qui détermina sans doute la bel-gophobie de ce fonctionnaire de l'administration de la Ville d'Anvers qui doit tout aux contribuables belges et bien pieu de chose à son talent, bien qu'un ministre eût la coupable faiblesse de le faire décorer de l'ordre de Léopold. Est-ce qu'il espère plus, maintenant, de l'Allemagne que de la Belgique? Car, en prenont ouvertement la défense des traîtres à la patrie, le prudent Mane doit savoir qu'il commet plus qu'une peccadille, une véritable trahison et que ce n'est pas pour deux jours mais pour vingt ans qu'on le fourrera dans la boîte. Mais cela, c'est pour plus tard. En attendant que leur tour vienne, les activistes du calibre de Mane se réjouissent de voir flanquer en prison par les Allemands des fonctionnaires loyalistes dont ils ambitionnent de prendre la place. Et voilà comment Mane défile à son tour dans la -fameuse galerie à côté de Fonske, dit le Fleure, Rudelsheim, le descendant des combattants de 1302, Raf, le fabricant de cantates qui tourna en mirlitons la ,,Vie de Jésus" de Renan, l'analphabétique Augus-teyns, Jef van den Broeck qui promena sa cuite dans les salons de Zimmermann, à Berlin, et d'autres Anversois dont les Sin-jcors, vraiment, n'oiît pas lieu d'être fiers. Il souffre René De Clercq, après avoir harangué les foules ( ?) • à Bruxelles lo 10 juin, a opéré le 11 juin à Anvers. ,,Je suis venu, a dit l'homme de Bussum, parmi vous pour prendre ma part des persécutions dout nous menace le gouvernemena du Havre, quand l'heure viendra". Est-ce que De Clercq estime que cette heure est proche qu'il ait ainsi quitté dare dare ses bois adorés? Puisse-t-il être bon prophète et puissions-nous saluer bientôt l'heure où les honnêtes gens pourront rentrer au pays et en expulser les traîtres ! Pour le reste le bon De Clercq prend les Anversois pour plus naïfs qu'ils ne sont, quand il veut leur faire croire* que c'est pour prendre sa part des souffrances qu'il revient-au pays. Les Anversois savent bien que, s'il est rentré, c'est pour toucher les 10.000 francs de son poste de1 conservateur du musée Wiertz. Ce De Clercq rappelle ces jouisseurs de l'arrière qui, en s'asseyant devant une table bien garnie, ont une pensée pour les soldats des tranchees : ,,Souffrons...", difeent-ils. A Bs*wselles Le Conseil communal d'Anderlecht a voté lés crédits supplémentaires au budget communal pour 55.400 francs; un crédit de 5000 francs pour l'achat de sabots destinés aux enfants fréquentant les écoles et un second crédit do même import pour la réparation de leurs chaussures ; un subside de 300 francs en vue de l'organisation de la Conférence intercommunale des Œuvres protectrices de l'enfance. Le Conseil a ensuite adopté le compte de 1915 de la Caisse des veuves et orpheHns des fonctionnaires et employés communaux. • * * * Grand branle-bas dans le patelin koekelber-geois. La trêve dé Dieu en matière politique est virtuellement rompue et les vieux frères ennemis qui siègent au Conseil comm«inai fourbissent leurs armes pour un prochain assaut. C'est le malencontreux orage de l'autre jour, qui causa tant de ravages, qui est la cause initiale ou plutôt le prétexte de cette levée de boucliers. La trombe d'eau qui s'est abattue sur le plateau de Kockelberg a inondé une grande partie de la commune. Les eaux chai^ riant du limon et de la boue ^valaient des hauteurs en cascades, ressemblaient à un fleuve • qui vient de rompre ses digues. Toute la partie basse de la commune fut submergée, les égouts impuissants à absorber cette mer de boue dégorgeaient leur trop-plein dans la rue, dans les caves, les cuisines, voire le rez-de-chaussée, causant des dégâts considérables. Mais ccs canalisations, eussent-elles eu la capacité de-l'égout collecteur de Bruxelles, n'auraient jamais pu ,,avaler", au dir© de témoins oculaires, cet océan do boue, et la catastrophe était inéluc- ! table. Certes, il est pénible pour tant de pau- j vres gens déjà si éprouvés d'avoir subi tant de | pertes par suite de cette catastrophe, et il serait j à désirer que la commune leur vint en aide. Mais, voilà, l'occasion était trop belle pour les politiciens pour ne pas s'en emparer. Des interpellations sont annoncées; on proclame à son de trompe l'incurie administrative, les égouts seraient engorgés comme la conscience d'un accapareur, et l'on fait miroiter aux yeux des pauvres gens des droits illusoires. Des emprunts sont proposés pour indemniser les victimes, et vi les édiles ne marchent pas au doigt et à l'oeil, on les menace des foudres judiciaires, d'une assignation en dommages et intérêt?. Tout cela est parfaitement ridicule." Si les riverain» du Maelbeek eussent dû intenter une action à chaque inondation de leurs caves, on aurait pu instituer un tribunal spécial, et. les caisses communales do Saint-Josse, Ettèrbeek et Schaerbeek eussent dû doubler leur personnel pour bâiller les indemnités. * * * Les habitants de Forest se plaignent avec raison : jusqu'à -présent, ils n'ont pas encoro reçu les rations de sucre et, dans certains quartiers de la commune seulement, on a fait une distribution de pommes de terre hâtives. On sait que, dans les autres communes, ces distributions ont déjà été faites. * * * Les difficultés sans ceese croissantes du lessivage à domicile, résultant de la pénurie du savon, ont incité plusieurs grandes agglomérations de notre r>ays à instaurer des lavoirs publics. On en a parlé suffi-lement à Anderlecht dans un but semblable. Actuellement, des tentatives sont faites éga-nient de la question. Que celle-ci soit ré-eamment pour que nous n'y revenions plus. Une commission d'études s'y occupe active-sol ue favorablement, et beaucoup de ménagères en seront heureuses. A Airaver'Êë Mme Clément de Crâne, née Louise Marie Moreau de Bellaing, est clécédée à Anvers en son hôtel, avenue des Arts 112, le 2 juillet 1917. A S^êge Tous les Liégeois connaissent cet employé des postes à la mise impeccable qui, pendant un grand nombre d'années, distribua les timbres aux guichets de la poste centrale. Quelque temps avant la guerre, il avait pris sa retraite, mais les événements actuels avaient sans doute produit une fâcheuse influence sur sa santé, car il paraissait tous les jours plus affaissé sur lui-même. Il prenait ses repas dans une maison de la rue des Prémontrés. Dimanche, il venait de dîner lorsque, se sentant indisposé, il se dirigea verdies w.-c. qui se trouvent à l'étage. Il s'était Engagé dans l'escalier, lorsque tout à coup il tomba à la renverse se faisant une blessure à la tête. Le docteur Dieudonné, appelé en toute hâte, ne put que constater le décès dû à. une congestion foudroyante. M. V... était âgé de 68 ans. * * » Les boulangers viennent d'avoir une réunion au Café Terminus, sous la présidence de M. Loffet. Parlant des boulangers qui cuisent pour la Ville et dont quatorze ont été pris en dé-, faut, M. Loffet dit que ce sont là des faits très, regrettables. On aurait trouvé chez l'un d'eux 900 kilos de farine. C'est à peine croyable. En tout cas, on n'a pas trouvé des matières nuisibles à la santé. M. Loffet constate que l'on a profité de la mauvaise qualité do la farine que l'on remettait aux boulangers pour leur tomber sur 3e dos. On a fait quantité de perquisitions, on a fouillé partout, on les a traqués comme des ■bandits, afin que le public se dise: ,,Ce n'était pas pour rien que le pain était si mauvais". Il convient de remarquer qu'après ces événements la farine est devenue meilleure. A .,La Populaire", on a congédie des .ouvriers, mais de cela on ne parle pas. Ce sont les petits boulangers qui écopent. Les conditions dans lesquelles ils doivent travailler; sont détestables. On leur donne des salaires de famine, alors qu'on augmente les employés de l'Hôtel de Ville, par suite "de la vie chère. Un boulanger, qui cuit 20 sacs, continue M. . Loffet, doit.dépenser en fagots, main-d'oeuvre, ' etc., 7G francs. Or, pour ses 20 sacs, il touchera une rémunération de 90 francs. Bénéfice: 14 francs, pour une semaine de travail. Celui qui cuit 16 sacs n'a que 8 francs de bénéfice. Hors de ce maigre salaire, le boulanger est encore obligé ,,moralement" de souscrire à des oeuvres patronnées par des „grosses légumes" du Comité. A Verviers et ailleurs existe le système des tickets. Chaque chef de ménage reçoit chaque semaine un nombre de tickets égal à celui des pains auxquels il a droit. Il se fournit chez un boulanger de son choix. Quand celui-ci a réuni 134 tickets, il les remet au Comité, qui lui donne en retour un sac de farine. Quand le consommateur n'est plus content de son boulanger, il se fournit chez un autre. De cette manière, le mauvais boulanger est abandonné par sa clientèle, meilleure manière de_sélection. M. Loffet en revient à la question de la remise de la fariiie aux particuliers, système adopté dans les campagnes. L'assemblée émet à l'unanimité un voeu dans ce 6ens. M. l'avocat Depresseux fait observer qu'à Jupille on remet la farine aux particuliers, qui font cuire leur pain chez le boulanger de leur choix. On est très satisfait do ce système. A NiaET&asE» \ Le commissaire civil de Namur vient de £ fixer à 300 grammes la ration journalière '1 pour les ' pommes de terre hâtives. Tout 1 commerce clandestin et tout transport sans | passavants sont interdits. Les producteurs qui récoltent plus que la ration à laquelle < ils ont droit jusqu'au 15 septembre, c'est-à- dire plus de 25 kilos par personne, sont tenus 1 de remettre l'excédent à leur bourgmestre. ( MM. les bourgmestres afficheront chaque 1 fois les prix maxima. A iWiialisse© i A Malines a eu lieu, en la salle des fêtes de i la rue de Mérode, une matinée musicale pour r fêter le quatrième centenaire du savant bo- I taniste et médecin Renroert Dodoens, né à Malines le 29 juin 1517. i Les seuls souvenirs que notre ville garde du i plus illustre de ses enfants sont une rue qui ] porte son nom dans un faubourg éloigné et mie j pauvre statue au Parc do Pitzem'bo-urjg, parmi ( les fleurs qui furent la plus grande affection ^ de sa- vie. • l Je néglige systématiquement, parce que ce i sont là des pièces que le grand public no 'voit pas, les documents nombreux et rares que possède notre musée communal des Archives, et grâce auxquels il est facile de suivre Dodoens dans sa'vie laborieuse et mouvementée... L'oubli dans-lequel est tombé 1-e nom d'un des plus savants botanistes a incité le docteur Raymond Andries à publier sur Dodoens une étude i des plus intéressante. Cet opuscule, qui vient i de sortir des presses d'une maison anversoise, a rencontré le plus favorable accueil auprès j du public maliriois. 1 * * .* ( Le marché de Malines — le plus important marché de légumes et de pommes de terre de la Belgique — se décompose pendant les quelques mois de prime-été en plusieurs ,,saisons", dont la première, celle des asperges% vient do s'effondrer lamentablement en une longue i suite de jours de pluie. Suivant un vieil usage, la période des asperges va depuis la mi-mai jusqu'au £5 juin, jour dô la Saint-Jean. Toute- s fois, tous les ans nous constatons qu'il n'est ( pas difficile de se procurer encore des bottes ( de cette succulente prim'eur jusque vers le 10 s juillet. Cette année, urne succession ininter- r rompue de jours de pluie a mis fin plus tôt 1 que de coutume au mairche aux asperges. ( La seconde j,saison" du marché malinois i comprend la rhubarbe, les choux-fleurs et les r pommes de terre, dont la culture • se fait de r façon intensive et forcée dans les environs im- j médiats de la ville. Pour ce qui est des ,,patates", elles ne 6e vendent (plus que par l'intermédiaire d'un» Bureau central dos proauits agricoles, auquel tous les' producteurs sont forcés de livrer leur récolte. La vente des frises et des petits pois vient de commencer. C'est par centaines de milliers de kilos que se vendent journellement les pe , tits pois de Malines, dont la culture est favorisée ici par de puissantes fabriques de conserves qui fournissent elles-mêmes les semences do premier choix nécessaires à la belle culture, et achètent la récolte en fournissant les seinon- \ ces. sélectionnées. Enfin, pour clore la série, le marché verra , encore la saison des fruits... { A remarquer que cette année l'allure gé- j néralc du marché a changé du tout au tout f par suite de l'interdiction d'acheter faite pri- l initivement aux commerçants qui n'avaient t pas de patente avant 1914 et ensuite à tous ] les aélietcurs, à l'exception de trois ou quatre. \ Ceux-ci se rendent acquéreurs au prix du ta- ( rif de tout ce que le producteur offre en ven- f te, et fournissent ensuite les quantités néces- i saires aux .grossistes et aux détaillants, après { prélèvement d'un bénéfice prévu. Cette mesure, qui n'est évidemment pas du \ goût de MM. les paysans, a en tout cas le salutaire _effet de faire baisser lès prix, ce qui est lo principal. . ' ~ ~~ • • I A. Tournai j Le pain que nous mangeons actuellement est , indigne de ce nom. C'est une pâte^ gluante, j dont l'odeur répugne. ( .Nous avons reçu, il y a quelque temps, } 7,500 kilos de tête de porc de Hollande. Cette f viande fut transformée en pâté. Beaucoup de j personnes, après en avoir mangé, ont été indis- ( posées. On se demande pourquoi on a tant tar- ^ dé à livrer cette viande à la conspmmation. ( On nous avait annoncé aussi l'arrivée de ( 100.000 poules de-Hollande. Or, jusqu'à pré- ; sent, nous n'en avons pas encore vu une seuie. ( -=0=5^^.^22:=- t L'effort M|e apprécié en Ssse ; ~~ î La ,,Revue Miltaire suisse", que dirige si brillamment le colonel Feyler, 1'©minent écrivain et critique militaire, publie dans sa li- t vraison de juin 1917 une intéressante ,,chro- 1 nique belge". Celle-ci fait ressortir, d'abord, ' l'(effort industriel accompli par notre année pour s'adapter aux conditions de la guerre moderne. « ,,Le département belge de la guerre", écrit ] là ,,Revue", ,,a réalisé rapidement l'installation des industries de première nécessité pour i son armée : Fabrication de matériel-d'armement i et d'équipement, réparations de ce matériel, 1 de ses moyens de transport, automobiles, maritimes, etc. Dans ce domaine, il s'est montré i 'souvent entrepreneur hardi et décidé, parfois ' même il a fait preuve d'initiative si judicieu- : se que d'autres gouvernements l'ont imité ou < se proposent de le faire." Et l'auteur do la chronique cite en exemple la buanderie et l'établissement de récupération i installés par l'intendance belge: ,,A Boulogne, sur les quais de la Seine, l'armée belge * procède, dans une vaste construction industrielle, au nettoyage complet, à la remise à neuf des vêtements salis, usés, dé- t-truits, de ses soldats. Et' cela se fait de la fa- t çon la plus rapide, la plus sensée, la plus économique qui se puisso imaginer. Un vrai type, d'entreprise commerciale, bien montée, parfaitement outillée, agencée au mieux des desiderata techniques et financiers. Rien de perdu. Pas un bouton, pas u^ie minute. Et les uniformes qui sont entrés là en loques, pleins de oue, souillés d'e sang, sortent de l'usine par-aitement propres, secs, désinfectés, mais aus-i raccommodés, reprisés, jne manquant ni d'un ►outon ni d'un passe>poil. Tout cela se fait aveo 9 soin, la méthode et aussi l'économie qu'y >ourrait déployer la meilleure et la plus minu-isuse des ménagères. ,,Un seul officier, mais clairvoyant et éner-;ique, pour la surveillance générale; quelques ous-ofiieiers, gens de métier, pour la surveil-ance spéciale des différentes manutentions ; nfin quelques soldats pour effectuer les transits et convoyer. Tout le reste du travail 'achève proprement, rapidement, par une cen-aine d'ouvriers agiles et expérimentés, par les machines do choix mues mécaniquement. Résultat : économie considérable pour l'armée, acuité d'échanger plus rapidement les unifor-îes en mauvais état, avantages pour la propreté et l' hygiène * générales. ,,Ces deux catégories d'avantagés sont aUssi echerchées par l'autro entreprise que nous oulons signaler ici : l'usine de récupération. )ans ce cas, ce sont les déchets irréméd'iable-nent^perdus que l'on traite, et cela permet l'une part d'en débarrasser proprement les erpitoires habités par les troupes et d'autre •art d'en retirer une sommo très notable d'élé-iients chimiques utilisables sous diverses for-nes. Economie fort appréciable, puisque l'on ire profit d'e détritus, de cadavres d'animaux, le mille choses dont on n'a, le plus souvent, [ue lo souci de se défaire le plus rapidement )ossible; mesure d'hygiène et de salubrité non noins appréciable, puisque l'on supprime du nême coup des sources d'infection et de pes-ilence toujours fort nuisibles à la santé des roupes. ,,Depuis sa mise en marche, cet étabhsrso-nent a été n^ené selon des méthodes industriel-es ; aussi n'a-t-il cessé de donner des résultats extrêmement avantageux à tous points de rue. Cette judicieuse initiative dU d épargnent de la guerre belge a été remarquée do livers côtés. Et déjà plusieurs journalistes étrangers, après visite au front des Flandres, >nt proposé cette entreprise en exemple à leurs ^ouyernements." „ * * * Dans un autre domaine, la ,,Revue Militaire uisse" signale à l'attention de ses lecteurs l'or-;anisation remarquable que l'armée belge a su [onner à son artillerie do tranchée, bien qu'elle e soit trouvée dans l'obligation de la créer 10 toutes pièces, après la glorieuse bataille do 'Yser. L'auteur de la chronique fait ua vif loge des deux mortiers Dela.ttre et-Van Deu-en, d'invention beLge, qui répondent dhacun - des nécessités différentes et sont si bien con-:us ,,qué; ces engins sont de plus en plus employés par les diverses armées alliées". * * • * Parlant de l'activité déployée au front par tos valeureux soldats, la ,,Revue Militaire suis-e" fait ressortir, en ces termes, la part que ictre armée prend aux opérations actuelles : ,,Pour soutenir? l'offensive franco-britanni-iue, la pression belge sur l'extrême droite alle-iiande s'est énergiquement intensifiée au e^Svrs lu mois d'avril. Près de Dixmude particulière-nent, les Allemands ont c]û céder du terrain et *t éprouvé des pertes sensibles du fa.it ée ces étions, et les incursions renouvelées dans leurs râncliéés leurs ont coûté pas mal de monde. ,,Mais là ne s'est pas borné .l'appoint fourni >ar les troupes belges à l'offensive alliée. L'ac-ivité de leurs aviateurs est particulièrement irécieuse le. long du littoral fortifié et par-des-us les stations navales d'Ostende et de Zee-•rugge, bases de toute l'activité maritime con-re l'Angleterre et contre les côtes-Nord de la rrance. Enfin, l'appoint apporté par l'artillerie ourde du Roi Albert, au cours de-fcette même iffensive, à été particulièrement précieux «t les •fficiers et soldats qui la servaient ont fait 'objet de communiqués, d'ordres du Jour par-aitement élogieux, et tous ont été l'objet do tistinctions honorifiques flatteuses de la part lu Q. G., britannique. ,,Pour ne pas être trop incomplet, il faudrait ioter aussi l'utilisation, par l'armée française, lu personnel ct du matériel du génie et deg" . >ontonniers belges. L'on sait, par les récits tombreux de témoins visuels, combien la oolla-loration de ces services, et combien l'arrivée apide sur ;[)lace des matériaux de ponts, de outes, etc., furent précieux aux troupes fran-aises dans leur avance; combien (cela facilita a progression dans un terrain bouleversé, miné, accagé, parfois inondé. Ce n'est pas la pre- . nière fois que lçs compagnies techniques on les empagnies de travailleurs belges rendent de >areils services à leurs voisins. Elles le font, ['ailleurs, avec un plaisir doublé, une ardeur lécuplée. Ils sont si heureux, ceux qui sont tppelés, de collaborer activement avec Anglais t Français. Il y a là un exemple de stimulation [ui vaut d'être noté. Et peut-être nos lecteurs e souviendront-ils, à ce propos, des hauts faits le guerre, publiés par les communiqués offi-iols russes et par les journaux de Pétrograde, i l'actif de l'escadrille d'auto-cancs envoyée en lussie par les Belges." -x- * Pour terminer, l'auteur de l'excellente chro-iiquo que nous résumons ici rappelle les bril-ants succès remportés par les troupes belges l'Afrique sous les ordres du général Tomlbour. ,,Cette campagne", écrit-il, ,,a assuré une ois pour toutes et sans conteste, à la nation jui sut si bien la faire naître, l'organiser, puis a défendre par les armes, la possession de sa ■aste colonie d'Afrique centrale. Elle a mis mssi aux mains de la Belgique une étendue neroyable do territoires nouveaux que l'on évalue jusqu'ici à bien près de 200.000 •kilcmè-res carrés, parmi lesquels des régions dont les mes sont extrêmement riches en matériaux do eus 'genres, d'autres extrêmement fertiles. Et ;ans vouloir préjuger ce que la nation voudra m garder après la guerre, — soit pour accroire en territoire sa possession congolaise, soit îour lui ouvrir certains débouchés, — on peut m tous cas affirmer que les délégués du Roi Albert auront en mains, de ce fait, lors des îégociations futures de la paix, un atout for-nidaible. Que doivent donc en dire les Alle-nands qui parlent toujours de pourparlers ba-ci sur la carte de guerre et qui mesurent les t.antages militaires en hectares? Pense-t-on que es Belges viennent de conquérir en Afrique des possessions dont l'étendue mesure plus de six 'ois l'étendue totale de la Belgique ?" Chacun a pu juger, par les extraits que nous wons reproduits, de quelle haute estime la Belgique et sa vaillante armée jouissent dans e monde militaire suisse.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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