L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 20 September. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cc0tq5sf4g/
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PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. linanc. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, !a ligne, fr. 2.00- Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de il à i h. et de 3 à S h. ' Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant le* abonnements doivent être adressée* exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. COLLHïlD, Directeur-Propriétaire La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. UN PEU DE LUMIÈRE S. V. P... Un peu de Lumière s. v. p... Sous la rubrique » De-ci, de-là » du journal activiste liégeois le Peuple Wallon, un chroniqueur dont la plume aimable et superficielle disserte avec une égale facilité des béguines de Contich, du bavardage des femmes et des fantaisies prudhommesques de nos barons Zeep, s'insurge avec une irritation comique contre la formule fédéraliste adoptée par le Comité de Défense de la Wallonie. Cette formule ayant été reproduite récemment par nous dans un article intitulé : Vers la Belgique fédérale, le collaborateur du Peuple Wallon la critique en ces termes : « Noire ancienne unité politique est devenue subitement bien chère aux Wallons « probes et loyaux » qui ont pris sur eux de défendre leur patrie menacée... Nous nous méfions des solutions conciliantes qui s'élaborent dans les chancelleries En jouant les opprimés, les Flamands, ont obtenu l'autonomie qui met fin, assurent-Us, aux souffrances qu'ils ont endurées depuis 1830 : ils ont ce qu'ils veulent, qu'ils se tiennent pour satisfaits. Nous n'entendons pas faire marché de dupes et leur reconnaître les privilèges acquis sans obtenir des garanties que notre position sera égale à la leur sous le nouvel état fédéral. » Dans son numéro du 13 septembre, le Peuple Wallon revient sur le même sujet et reprend la même idée. « Nous estimons, dit le valeureux Liégeois, que les congrès (?) flamands doivent se borner à la discussion d'affaires intérieures ; que les peuples de Wallonie et de Flandre sont seuls qualifiés pour disposer d'eux-mêmes et que les organismes fédéraux de l'avenir devront être réglementes de telle sorte que les Flamands ne puissent faire état de leur prépondérance numérique pour assujettir notre politique à la leur. « Voilà ce qui s'appelle enfoncer une porte ouverte. Il est bien évident, en effet, que la formule fédéraliste que nous défendons a précisément pour objet de réduire au strict minimum les liens unissant la Wallonie à la Flandre. Le rêve serait évidemment d'assurer à chacune des deux régions une autonomie absolue, mais ce rêve est malheureusement irréalisable. On ne pourrait trop le répéter : un Etat wallon dépourvu de toute attache politique avec la Flandre serait tôt ou tard absorbé par l'un de ses grands voisins. Le minuscule état de Saint-Marin qui compte 26.1i00 habitants maintient depuis des siècles son indépendance vis-à-vis de l'Italie dans laquelle il est enclavé. Mais un Etat « intercalaire » de l'importance économique et stratégique de la Wallonie, subirait fatalement l'attraction du pays auquel le relie la communauté de la langue et de la culture morale et politique. Que l'annexion à la France-soit préférable à un régime qui, sous couleur de fédéralisme, nous assujettirait à la Flandre, je n'en disconviens pas. Mais, entre ces deux solutions extrêmes, il y a place pour une formule de conciliation.Il est vrai que le collaborateur du Peuple Wallon n'aime *pas les « solutions conciliantes ». C'est affaire de goût et peut-être de X-iE», Q-uerre sar nvieir Berne, 17 sepfemqre. — Du « Berner Intelligent blat : — D'après une information reçue par l'Assemblée fédérale suisse, les vapeurs anglais « Eloby », qui se rendait en Orient, « Andiana », à New-York, et « Omah », en Egypte, ainsi que trois autres vapeurs anglais dont les noms ne sont pas cités, ont péri dans la Méditerranée _ Le courrier postal suisse, qui se trouvait à bord d'un des navires, a été englouti. Rotterdam, 17 r-eptembre. — Le « Maasbode » annonce, d'après une information du département de la marine à Washington, que. le navire pétrolier américain « Frédéric H. Elish » a été coulé le 3 septembre à l'Est de Sandy Hook, après un combat d'une demi-heure. Le vapeur anglais « Folda » (1,300 tonnes brut) a échoué. DÉPÈCHES DIVERSES Berlin. 17 septembre. — L'Agence Wolff publie la note suivante : , — Les derniers discours de M. de Soif secrétaire d'Etat, et du général von Freitag-Loiinghoven ont produit une grande impression dans le pays de l'EntenteLes radiotélégrammos des Alliés cherchent à atténuer cette impression en affirmant que les Allemands parlent, maintenant qu'une réaction militaire vient de se produire, de la guerre défensive, tandis que précédemment, et notamment ay moment de l'offensive allemande, ils ne parlaient que de victoire.. Or. l'Allemagne n'a .jamais oublié qu'elle mène une guerre de défense, et toutes lés déclarations qu'elle a laites l'ont été dans ce sens. Les exigences de quelques emballés nationalistes, dont l'Entente ne se fait point faute de mettre toujours l'opinion en avant, ne modifient rien à cet état de choses. Il est évident cependant que le caractère de la guerre de défense n'entraîne pas cette conception qu'au point de vue militaire l'Allemagne doive rester constamment sur la défensive, Après l'écroulement de la Russie, il y avait pour l'Allemagne deux moyens possibles de mettre victo-rieusement fin à la guerre, les deux moyens à mettre en œuvre devant convaincre l'ennemi que l'Allemagne ne , peut être écrasée et l'amener par là à négocier la paix. Le premier de ces moyens consistait à infliger à l'armée franco-britannique, par une offensive rapide et victorieuse, une défaite telle qu'en France et en Angleterre on renonçât à continuer la guerre, caprice, car lorsqu'il habitait Bruxelles, le même Peuple Wallon n'hésitait pas à proclamer (Ire année, n° 31) que le régime fédéraliste était une conquête de la liberté. Il ajoutait sans barguigner qu'il voulait « dans l'ordre économique, une union formelle (avec la Flandre) et, qui plus est, un accord -permanent d'après une législation, une organisation de transport, érigée (sic) en commun. Représentation extérieure (commune évidemment) de nos intérêts économiques, établie de telle sorte qu'elle sauvegarde ceux de chacun confondus et orientés, en fin dernière, dans et par l'intérêt commun. » Dans l'ordre politique, écrivait le Peuple Wallon, nous voulons une Union conutitu-tionnelle-Union personnelle ou autre à déterminer... La Wallonie veut être unie à la Flandre. Elle le désire. La Belgique de demain sera fédérale ou ne sera pas. Elle le sera. Elle le doit être. » (lre année, n° 31). Le chroniqueur pourra dire tout ce qu'il voudra, mais il n'y a pas là trace de différence essentielle entre le programme du Peuple wallon et celui que nous défendons. La seule différence qui sépare nos deux formules, c'est que la nôtre est beaucoup plus complète et plus claire. Si peu disposé que soit notre contradicteur à nous décerner un compliment, la vérité lui fait un devoir de reconnaître que nous sommes même un peu moins fédéraliste! que lui. Quand nous proclamons dans notre manifeste du S juillet 1918 que la Wallonie et la Flandre doivent jouir à égalité de la plus large autonomie, autonomie culturale et politique, il voudra bien nous faire l'honneur de croire que nous n'avons pas l'intention de sacrifier la liberté de notre peuple à de vulgaires intérêts électoraux en assujettissant la démocratie wallonne aux masses conservatrices des Flandres. Catholiques, libéraux et socialistes, nous oublions nos amoindrissantes querelles de parti pour aller au plus pressé, c'est-à-dire à l'établissement d'un régime qui assure à la Wallonie la plénitude de son développement.C'est la raison pour laquelle, un des articles de notre pro.el de constitution fédérale porte expressément que « le pouvoir central pourra être exercé par un nombre pair de délégués élus par moitié en Flandre et en Wallonie et responsables devant leurs parlements respectifs ». Nous estimons, en effet, qu'il y a lieu de se prémunir contre la supériorité numérique dont s'effraie à juste litre la haute prudence politique de notre judicieux contradicteur. Celui-ci raille la crainte que nous avons exprimée de voir l'Angleterre perfectionner sa formule de 1815 et faire de la Wallonie — devenue française — un Etat-tampon destiné à protéger la littoral britannique. P.ette raillerie ne nous émeut pas, mais elle nous désarme, car elle révèle une ignorance touchante de la politique du Foreign office. Ce qui aérait plus grave, ce serait de compromettre par d'inutiles disputes l'harmonie nécessaire au succès de l'œuvre libératrice que nous avons entreprise de commun accord et pour laquelle nous n'avons pas trop de toutes'nos forces fraternelles. • II. HENQUINEZ. Le deuxième moyen consistait à rester sur la défensive à l'Ouest et à laisser l'ennemi s'épuiser par de vaines attaques. Le premier moyen n'ayant provisoirement pas donné — le fait a été reconnu et avoué en Allemagne par des voix autorisées — les résultats qu'on en pouvait attendre, l'armé» allemande s'est à nouveau groupée et s'est retiré' dans une position où il lui était plus facile de mei •• des opérations défensives. Le caractère de la guerre que fait l'Allemagne, quelque impétueux qu'il soit dans l'attaque, n'a pas fait perdre de vue que cette guerre restait comme dans le principe une guerre défensive et il ne s'est donc point modifié par là. Les combats qui se déroulent en ce moment devant et dans les nouvelles positions allemandes ne constituent en réalité qu'une phase nouvelle des opérations militaires. Que l'armée allemande reste pour un temps plus ou moins long sur la défensive ou qu'elle procède à de nouvelles attaques, il n'en reste pas moins qua le but que poursuit l'Allemagne n'est en rien modifié. Ce but consiste uniquement à briser la volonté qu'ont nos ennemis de nous anéantir. Que ce soit par des voies détournées ou ouvertement, l'Entente ne vise en effet que ce but unique : l'anéantissement de l'Allemagne. Les combats qui sont, actuellement engagés et qui se livreront encore démontreront à quelle distance l'Entente se trouve encore de ce but, qu'elle ne pourrait atteindre que si elle parvenait à envahir 11'Allemagne. » Cologne, 17 septembre. — On mande de Berlin à a « Gazette de Cologne » : — L'Agenc ; Reuter publie une dépêche annonçant que le gouvernement allemand a adressé au gouvernement belge des propositions pouvant servir de base à des négociations de paix 11 y a lieu de noter que cette nouvelle est inexacte et qu'aucune proposition semblable n'a été faite par le gouvernement allemand. Franrfort-sur-le-Mein, 17 septembre.— Hier soir, après 10heures, les aviateurs ennemis ont de nouveau attaqué Francfort. L'alarme a été donnée en temps opportun. Li nuit, des attaques aériennes ennemies ont causé des dégâts matériels à Oppenheim et à Gau Oder-nheim; pas de victimes. t.a nuit du 15 au 16 septembre, des avions ennemis ont lancé un assez grand nombre de bombes sur Rastadt. La plupart d'entre elles sent tombées dans les champ*. Il n'y a eu de dégâts importants qu'à un seul endroit. Dans l'après-midi du 16 septembre, un grand nombre d'aviateurs ennemis ont bombardé Mann-heim et Ludwigshaven; violt minent bombardés par nos canons spéciaux et harcelés par nos aviateurs de COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 18 septembre (soir). Attaques franco-anglaises sur un large front depuis le bois d'Havrincourt jusqu'à la Somme. J3es contre-attaques sont en cours contre l'ennemi qui, au centre du champ de bataille, a progressé entre Hargicourt et J,e ruisseau d'Omignon. Sur le reste du front, les attaques ennemies ont échoué. Nous combattons partout à l'Ouest de notre ancienne position Siegfreid. Berlin, 19 septembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière et du général-colonel von Boehn. Au Nord-Est de Bixschoote. nous avons expulsé l'ennemi des éléments de tranchées dans lesquels il avait réussi à se nicher au cours des combats du 9 septembre et nous avons fait prisonniers 136 soldats belges. Grande activité de reconnaissance entre Yp res et La Bassée. <- u nord d'Armentiéres et au Sud du canal de La Bassée, nous avons repoussé des attaques partielles ennemies. Dans le secteur de Mœuvres et d'Havrincourt, violent duel d'artillerie; des attaques locales exécutées à cet endroit nous ont valu des prisonniers. Dans le secteur qui s'étend d'Havrincourt à la Somme, les Anglais ont recommencé à attaquer nos positions établies devant le front Siegfried. Les attaquas prononcées au Nord de Gou-zeaucourt et celles dirigées contre ce village ont échoué devant nos lignes. Des régiments de chasseurs allemands ont défendu Gou^eaucourt avec acharnement. Entre Gouzeaucourt et Hargicourt, nous avons aussi repoussé les Anglais qui ont lancé à l'assaut, à différentes reprises;, d'importantes forces appuyées par des tanks. Après un combat à alternatives variables, Epehy et'Ronssoy sont restés entre les mains de l'ennemi. Le soir, nos adversaires ont renouvelé leurs attaques tout le long du front; ils ont été n poussés sur toute la ligne. Entre Hargicourt et Pontru, les Australiens ont pénétré dans nos positions. Après un violent combat, nous avons réussi à arrêter, à l'Ouest de Bellicourt-Bellenglise, l'ennemi qui avait avancé au delà d'Hargi-court et de Pontru. Entre le ruisseau d'Omignon et la Somme,, les Anglais ont attaqué en liaison avec les Français. Mettant en ligne d'importantes forces, ils ont tenté do percer nos positions vers et-au Nord de Saint-Quentin. Les combats, qui se sont prolongés jusqu'au soir, se sont terminés par un échec complet pour l'ennemi. Au milieu de combats acharnés, il a été rejeté dans ses positions de départ. A cette occasion, des régiments de la Prusse orientale et le régiment d'infanterie alsacien-lorrain n° 60 se sont distingués. Au Sud de la Somme, une attaque partielle française a échoué. Nous avons établi, par les prisonniers restés entre nos mains, la présence de quinze divisions ennemies sur le front d'attaque large de 35 kilomètres. Groupe d'années du Kronprinz impérial. Entre l'Ailette et l'Aisne, le duel d'artillerie est redevenu violent l'après-midi. Nous avons repoussé des fortes atlaques partielles que l'ennemi a surtout dirigées contre nos lignes établies de part et d'autre de la route de Lalaux à Chavignon. Groupe d'armées von Gallwitz. Sur les côtes de Lorraine, les opérations sont devenues plus actives. Petits combats d'avant-postes. Nous avons fait des prisonniers au cours d'une attaque dirigée contre Manheulles. Berlin, 18 septembre. — Officiel. Nos sous-marins ont encore coulé 9,000 tonnes brut dans la Méditerranée. Vienne, 18 septembre. — Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre en Italie Les Italiens ont continué à s'efforcer de s'emparer de notre position dans le secteur du monte Pertica. Leurs attaques d'hier, appuyées par un violentfeu d'artillerie et de lance-mines, avaient pour but de conquérir la crête de Tasson, contre laquelle ils se sont lancés par cinq fois. t — combat, ils ont lancé leurs bombes au hasard. Une 6 personne a été grièvement blessée et huit légère-r ment. Les dégâts sont généralement minimes. Deux avions ennemis ont été descendus. 1 Dimanche matin, des aviateurs ennemis ont attaqué la ville de Stuttgart; les explosions ont fait plusieurs victimes. > î Berlin, 17 septembre. — On écrit des millieux > parlementaires à la « Germania » : — Si l'on en devait croire la Presse à-sensation de 3 Berlin, nous nous trouverions une fois de plus en pleine crise chancelérienne ou gouvernementale. Ceux qui connaissent les motifs qui font agir ces 5 journaux et savent quelles sont les personnalités qui les font manœuvrer ne peuvent que regretter que 3 l'opinion publique soit inquiétée et influencée par 1 ces affirmations sans le moindre fondement. N'avons-nous pas suffisamment de soucis sérieux 1 au cours de cette guerre sans que les journaux éprouvent le besoin d'ouvrir leurs colonnes à des légendes politiques et à des racontars sans consis-i tance ? » L'ennemi a été chaque fois repoussé au cours de corps à corps acharnés. Près du monte Tomba et du monte Solarolo, nous avons repoussé l'ennemi qui tentait d'approcher de nos lignes. Violent duel d'artillerie intermittent sur le haut plateau à l'Est d'A^iago. Un grand nombre d'aviateurs ennemis ont lancé des bombes sur des localités situées à l'arrière de notre front et dans la vallée de l'Adige ; les explosions n'ont pas fait d'importants dégâts. Théâtre de la guerre en Albanie. Une attaque partielle prononcée par les Italiens le long de la côte a été repoussée. Sur la crête au Sud-Ouest de Berat, où nous avons avancé nos lignes vers le Sud, nous avons repoussé des attaques. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Rien d'important à signaler auprès des troupes impériales et royales. * Sofia, 16 septembre. — Officiel. . Sur le front en Macédoine, après une courte préparation d'artillerie,des unités italiennes ont attaqué nos positions à l'Est de la hauteur 1050; elles ont été repoussées. Du village de Gradesnitza jusqu'au mont Ichaun, des combats d'infanterie acharnés se sont livrés tout le long du jour devant nos nouvelles positions. A l'Est de Gradesnitza, au nord du Dobropolje et près du village de Zborske, -nous avons repoussé d'importantes forces ennemies en leur infligeant de lourdes pertes. Au Sud de Gevgeli, nos batteries ont dispersé des détachements de reconnaissance anglais. Assez violente canonnade près de Doiran. Plusieurs détachements de reconnaissance anglais qui approchaient de notre position avancée au Sud de Doiran, ont été repousssés. —a(o)»—• Berlin; 18 septembre. —• Officieux. Sur le champ de bataille de Verdun, malgré la supériorité numérique de l'ennemi et le temps défavorable. nos forces aériennes ont de nouveau remporté les 13, 14 et 15 septembre, des succès uniques dans leur genre. La force au combat de nos aviateurs de chasse a permis à nos avions et à nos ballons captifs d'appuyer presque sans entraves notre armée combattante. Durant ces trois jours, nos aviateur^ de chasse ont descendu 44 avions et 8 ballons. D'après des constatations complémentaires, le nombre des appareils descendus dépasse encore celui indiqué dans les communiqués officiels. Sur tout le front, nous avons descendu, le 13 septembre, 21 avions et 1 ballon ennemi; le 14 septembre, 46 avions et 15 ballons. L'escadrille de chasse n. 2 a remporté à elle seule 13 victoires aériennes, le 14 septembre. 2 escadrilles de chasse ont porté le nombre de leurs victoires à 100. L'esprit d'attaque de nos aviateurs de chasse est caractérisé par les exploits du premier lieutenant Buscher qui, le 14 septembre, a descendu lui seul 6 avions ennemis. Le premier lieutenant baron von Boernigk et le lieutenant Millier ont. en ces derniers jours, descendu chacun 4 avions ennemis, et le lieutenant Hanse-man, en ces trois derniers jours, a en détruit 7. Aux pertes ennemies de 95 avions et de 25 ballons, nous avons à opposer, pour la période de ces trois mêmes journées, la perte de 10 avions et de 27 ballons. Une réponse vraiment allemande a ainsi été donnée aux cris de triomphe que la Presse ennemie avait fait entendre sur la prétendue supériorité aérienne des aviateurs de l'Entente. Communiqués des Puissances Aliiées Paris, 18 septembre (3 h.). Au Sud de l'Oise,' activité de l'artillerie pendant la nuit De viotentes contre-attaques enneïïties dans la région des plateaux au Nord-Est de Sancy n'ont obtenu aucun résultat. Nous avons maintenu nos gains en Champagne et en Lorraine ; nous avons exécuté des coups de mains et fait des prisonniers. Le sous-lieutenant Coiffard a descendu le 14 septembre deux ballons captifs ennemis, et 3 le la septembre, ce qui porte à 30 le total des appareils abattus par ce pilote. * 1 * ¥ Paris, 18 septembre (11 h.) Au cours de la journée, nos troupes opérant en liaison avec l'armée britannique, ont 1 réalisé des progrès dans la région à l'Ouest de Saint-Quentin entre Holnon et Essigny-le- ■ Grand. > Sur un front d'une dizaine de kilomètres, ' nous avons, malgré la résistance acharnée des Allemands, avancé nos lignes de deux ! kilomètres en moyenne. , Nous avons atteint les abords Ouest de | Francillv-Sélency, conquis le bois de Savy et Fontaine-les-Clercs. ' Plus au Sud, nous tenons les lisières Sud j de Coutescourt et nous sommes rapprochés i d'Essigny-le-Grand. 1 Nous avons fait plusieurs centaines de prisonniers. Au Nord de l'Aisne, nous avons continué i à progresser à l'Est de Jouy. i Les Allemands ont prononcé de fortes 1 contre-attaques su/ le plateau à l'Est d'Aile- , mânt. | Un retour offensif de nos troupes a refoulé i les Allemands et leur ont valu de nouveaux gains de terrain et cent trente prisonniers. Londres, 17 septembre. — Officiel. 1 Nos troupes ont progressé hier dans la direction j de Le Vergies, au Nord-Ouest de Saint-Quentin. Nous avons légèrement amélioré, la nuit, nos positions au Nord-Ouest de Hulluch et au Nord-Est de ( Neuve-Chapelle. Le combat a été moins violent aujourd'hui au s Nord-Ouest de Saint-Quentin. Nos troupes ont gagné du terrain près du village de Ilolnon. 1 Sur la partie septentrionale de notre front, com- j bats locaux. Nos troupes se sont emparées d'un poste aile- t mand à l'Ouest de La Bassée et ont fait des prisonniers. ( Nous avons établi de nouveaux postes au Nord-Ouest de Neuve-Chapelle et près de Ploegsteert. Un détachement d'assaut ennemi a été repoussé à l'Est de Vierstraete. Rome, 17 septembre. — Officiel. L'ennemi a contre-attaqué hier par 5 fois pour nous arracher le terrain que nous avons gagné au Nord de Grappa, à l'entrée de la vallée de Seren. Il a été chaque fois nettement repoussé. Près de la vallée de Cesila, nous avons fait 442 prisonniers au cours de petites opérations; en outre, nous avons pris une vingtaine de mitrailleuses et un petit mortier de tranchée. Violents engagements entre nos détachements de reconnaissance et les avant-postes ennemis sur le monte Nozzola (Judicarie) et dans la vallée de Laga-rina; nous avons fait quelques prisonniers et pris 4 mortiers. Nous avons surpris de petits postes ennemis dans la vallée d'Ornio et avons fait prisonniers leurs occupants. Violente canonnade autrichienne et feu de diversion le. long de la Piave, dans le secteur du Montello et près de Fossalta. Nos aviateurs et ceux de nos alliés ont très efficacement bombardé les installations militaires de Sevico et les champs d'aviation établis par l'ennemi dans la vallée de l'Adige et dans la plaine de la Vé-nétie.Trois appareils et un ballon captif autrichien ont été descendus. EN RUSSIE. Paris, 17 septembre. — On mande de Pétrograd au « Journal » que le général Soukhomlinof, ancien ministre russe de la guerre, a été fusillé dans les premiers jours de septembre. Il avait trempé dans la dernière conjuration. Stockholm, 17 septembre.—On annonce de source autorisée russe : — Ces derniers temps, on a publié une foule de fausses nouvelles à propos <te prétendus assassinats commis par le gouvernement bolcheviste. Il y a huit jours, on a publié une liste de grands-ducs qui auraient été mis à mort; or, la plupart d'entre eux se trouvent derrière le front tchèque-slovaque.Récemment, on a aussi annoncé que MM. Proto-popof, Maklakof et. Bielezki avaient été assassinés. En réalité, M Protopopof est soigné dans un sanatorium et M. Maklakof représente à Paris le parti de M. Rerenski; quant à M. Bielezki, il était encore, il y a trois semaines, à Tobolsk. » Londres, 17 septembre. — On mande officiellement de Tokio en date du 8 : — Notre cavalerie a pénétré à Hobalowsk sous les acclamations de la population. Entre Nyadnskay et Hobalowsk, nous nous sommes emparés de 17 locomotives, de 191 wagons et de 4 voitures pour voyageurs. Le 6 septembre, nous avons fait 150 prisonniers. » Moscou. 17 septembre. — On mande de Tachkent à 1' « Iswestija » : •— La localité de Chiva, autrefois si florissante, a été complètement détruite par des bandes de voleurs. Un grand nombre de réfugiés se trouvent à Pétro-Alexandrof.On dit que des troupes du khan de Chiva et du khan de Sumidie trempent dans les excès qui se commettent dans l'Aschabad. Les ouvriers de Chiva attendent avec impatience les troupes des Soviets pour se joindre à elles. Quant à la situation au Turkestnn, }' « Iswestija » apprend que les troupes maximalistes ont occupé Meswe. On se bat près de Samàrkan, position principale des Anglais et de la Garde Blanche. Près d'Aschabad, les Anglais disposent de 15.000 hommes qui sont pour la plupart des cipayes amenés par la Perse et l'Afghanistan. Dans le Turkestan, la population fait cause commune avec les maximalistes, qui sont appuyés même par l'émir de Boukara. Le ravitaillement est très facile dans le Turkestan. Quoiqu'il y ait beaucoup de terres en friche, la récolte est excellente, grâce au beau temps. La situation serait tout à fait favorable si le trafic commercial pouvait reprendre avec la Russie. La Note Autrichienne Vienne, 17 septembre. — La note du comte Burian à été transmise samedi après-midi, à 5 heures, aux représentants accrédités des puissances neutres qui se sont chargés de la défense des intérêts des puissances de l'Entente, ainsi qu'aux représentants des puissances coalisées. • Tous les gouvernements ont reçu des notes identiques rédigées en langue française. Seule, la teneur de la note destinée au Saint-Siège est différente; elle fait allusion aux efforts du Pape en faveur de la paix. Londres, 18 septembre. — Il est dit dans une note officieuse que la réponse des Alliés peut être attendue dans quelques jours. Les Alliés demanderont vraisemblablement aux Puissances Centrales qu'elles donnent leur accord sur certaines questions, notamment sur la question des indemnités à accorder à la Belgique et à la Serbie. . Londres, 17 septembre. — Le collaborateur du « Daily News » apprend de source diplomatique que les Alliés rédigeront une note commune cdÉimen-tant la situation créée par la note de paix austro-hongroise.Dans les cercles diplomatiques américains, on discute la nécessité d'une pareille note. On part du principe que la note autrichienne est formulée d'une manière vague et que des propositions de.paix doivent émaner de l'Allemagne qui est l'ennemi principal. On y fait remarquer aussi que les Etats-Unis ne sont pas disposés à accepter une paix qui sacrifierait l'Est à l'Ouest et qu'ils demanderont la revision des traités de Brest-Litovsk et l'évacuation de la Roumanie, de la Serbie, du Monténégro, de la France et de la Belgique. Les cercles diplomatiques sont d'avis que la note autrichienne est une ruse de guerre qui a pour but de diviser les Alliés au moment où les opérations militaires leur deviennent favorables On pense que la déclaration de M. Balfour sera suivie d'une déclaration prudente de Paris. Berne, 18 septembre. — Du « Tageblait » : — Contrairement aux informations officielles, les voi\ en faveur d'une paix par compromis se multiplient aucsi en France. Le « Populaire » écrit : « Nous voulons la paix et il nous importe peu qu'elle soit juste, durable ou démocratique. » Depuis 4 ans, on se livre à ce sujet à des discussions stériles et sans fin ». Paris, 18 septembre. — Dimanche après-midi, les bruits qu'il existait une action en faveur de la paix prenaient de plus en plus de consistance. L'après-midi, on apprenait l'existence de la note de l'Autriche. Une foule énorme s'est rassemblée devant l'hôtel | de 1' « Echo de Paris », place de l'Opéra, de même 4me antite. — .n" 219 JQlBiVAL QUOTIDIEN — Le . 1Q en,t!mes Vendredi 20 Septembre ii)l8 ——Mfciffatihl" ■~iTii'i'iiriMM>«it~>1MIMHltilTi««rtt'BfirVn—rfr'"' '"f ' l"1^ hi '1VM«-'THTTnim IWé'iPH IHMHiM iII'iMi IN—UNI W <"|W|I|H l M1IIIIIII lllliW IIIIIHI I'I'IIiMM l|i| —Il i i II i i il I ii H I l l'i «« ;*»:• - ■v n ■■LVaMTiaa-/-aam.v^i^.v <j.:. uaaœn.

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