L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 19 September. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 13 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/h41jh3f68k/
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4me annte. — .v' 218 .JOURNAL QUOffDTEi\ — Le -J. 1Q cpUitaes Jeudi 19 Septembre PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. tinanc. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00. Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de il à i h. et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. OOLLHHD, Directear-Propriitalrs La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. Beau Trait de Magnanimite dûn Chevalier Wallon et origine dun Dicton Populaire BEI TRAIT DE IPHIJUITÉ D'«|l GjlEiflIH WALLON et Origine d'un Dicton populaire (*) WL VII^UIW U 1(11 !_✓ . Le bon Jacques Amvot, grand aumônier de France, qui si gentiment translata de langue grecque en française les faits illustres et notoires recordés par Plutarque en ses «Vies », dit très bien que les exemples sont plus aptes à émouvoir et enseigner que ne sont les arguments et preuves de raisons. Si me suis-je apensé d'amener en perpétuelles connaissance et mémoire des hommes, pour l'exemple, la nouvelle de la grande. magnanimité que montra un jour à l'avantage de deux Flamands un noble et vaillant chevalier wallon du pays de Famenne. * X * L'an de Notre Seigneur douze cent et treizième, sans nulle autre raison que criminelle convoitise et haine qui de tout temps les émut contre gens ne parlant leur patois, saillirent en l'évêché de Liège, les malau-trus Flamands dft duché de Brabant, ravageant la Hesbaye, brûlant Tongres et villages d'alentour, ravissant, pillant, tuant, bref partout se comportant comme Croates. Les gens de France et les Wallons de Hainaut et de Namur, par la nouvelle de si horribles et déloyaux méfaits courroucés, firent avec les Liégeois prompte alliance, et tous ensemble marchant à la rencontre des malautrus Flamands, les joignirent le XIIIe jour d'octobre en la waide de Steppes, proche Landen, là que, la bataille étant donnée, furent les pillards flamands bellement déconfits. Leurs maltournés corps et impur sang engraissèrent pour longtemps les prés et champs de ce pays, ot leur maudit duc Henri, surnommé le Guerroyeur, se put bien dire en grand bonheur d'avoir su, par une prompte fuite jusqu'à Bruxelles, sauver en cette journée sa méchante peau. * Or en cette grande bataille besogna mieux que tous Messire Thierry de Walcourt, IIe de ce nom, sire de Rochefort et de Clermont, avoué de Ciney, consommé en tous courage et vertus de chevalerie et qui toujours fut de Monseigneur l'ôvéque Hugues de Pierrepont vaillant et loyal vassal. Ses merveilleux exploits et prouesses sont au long récités en la très bonne chronique de Benierde Saint-Jacques, en celle de Gilles d'Orval, non moins bonne, et en le très-excellent et hautement plaisant « Myreur des Histors » de Jean d'Ou-tremeuse, liégeois. Mais je ne vous veux dire aujourd'hui que seulement comment se comporta Thierry en la fin de cette bataille, et ses magnanimes paroles. Et de vrai, cela seul vous sera salutaire, plus qu'un long sermon, car, comme vous sera ci-après plus à plein re-cordé, ce dit du sire Thierry fut en proverbe mis, qui est sagesse de nation: Et n'arrive guère de fois en cent ans que paroles d'un homme soient en proverbes mises : Je ne parle de paroles de rois, princes et autres inventés par Dieu pour punir les péchés des hommes et qui. pour tel office créés, sont de leur nature menteurs, corrupteurs de toute vérité et faiseurs de faux proverbes, dont il y a, pour notre guigne, plus que de vrajs. Or, venons au propos. Vers la fin de la bataille, le sire de C.orte-naeken, un de ces vaillants Flamands qui sagement suivaient à grande erre le doux chemin de prompte fuite qui leur était par leur duc montré, fut par messire Thierry à la course rejoint et dun beau coup d'épée d'arme étendu sur le pré, dont il cria merci, et à la discrétion de Thierry se rendit, qui le mit à rançon de douze aumailles pour lendemain et de je ne sais quant écus payables à l_a. Cîneri-e su.r Mer Londres. 15 septembre. — L'Agence Reuter écrit à propos du torpillage du « Galvav Castle » : — La torpille a touché le navire entre la machine et la chambre de chaulie : il a été déchiré jusqu'au pont supérieur et menacé de tomber en deux morceaux. Un canot tancé par une grande vague contre les hélices en mouvement a été mis en pièces et un autre n'a échappé que par chance au même sort. Le « Galvay Castle » avait à bord 779 passagers, des femmes et des enfants pour la plupart. DÉPÊCHÉS DIVERSES Paris, 16 septembre. — Le Conseil de Ja marine de l'Entente s'est réuni vendredi au ministère de la marine, sous la présidence de M. Leygues. L'Angleterre, les Etats-Unis, l'Italie, le Japon et la France y étaient représentés, et les attachés navals à Londres, à Paris et à Rome ont assisté aux délibérations. Paris, 16 septembre. — M. Renaudel abandonne la direction du journal « L'Humanité ». Paris, 16 septembre. — M. le député Abel Ferry a succombé dimanche soir aux blessures qu'il avait reçues il y a quelques jours au front de l'Ouest. Bordeaux, 16 septembre. — Le lieutenant-aviateur Jean Navarre a fait une chute avec son appareil à la plaine d'aviation de liiscarossi. 11 a succombé peu après à ses blessures. Berne, 17 septembre. — Le bruit courait ici, samedi soir — c'est-à-dire avant la publication d£ la note austro-hongroise — que les gouvernements neutres feraient une démarche commune dés qu'une des puissances belligérantes préconiserait des négociations directes. Cette nouvelle n'a été ni confirmée ni démentie au Congrès fédéral. D'autre part, on annonçait vendredi soir à Genève qu'il n'était pas impossible que les neutres et le Saint-Siège exercent une action en faveur d'une paix par compromis. Berne, 16 septembre. — Le gouvernement espagnol a dénoncé son traité de commerce avec la Suisse, conclu en 1906. Lyon, 16 septembre. — Le « Progrès » annonce que l'épidémie de grippe s'est étendue de nouveau d'extraordinaire façon en Espagne. Toutes les grandes villes de la province de Valence M * V / tant de jours : Aumailles étaient à bref délai exigées pour servir de nourriture aux troupes des Français et Wallons qui restèrent jusque deux jours après au lieu de la bataille. Et donc, lendemain, de celle-ci, dès qu'il fut jour, arrivèrent au camp de Thierry les deux meneurs de vaches par le sire de Corte naeken dépêché pour payer cette première partie de la rançon. Mais de douze vaches qui devaient être livrées, les deux manants flamands en amenaient seulement dix. Les deux autres leur furent-elles en chemin par de pillards hommes d'armes volées ? ou, possible, en la noire nuit s'égarèrent-elles? ou si au passage de la rivière Gète, par la pluie grossie, elles se noyèrent ? Je ne sais dire, et non plus ne le savaient faire entendre les deux pauvres Flamands, qui pas un mot de français ne savaient, ni d'autre langue chrétienne, et en leur jargon piaulaient à perte. Et d'autant qu'ils ne se savaient faire entendre, d'autant se courrouçait le trésorier de Thierry, lequel trésorier, croyant en fine fin qu'on le cuidait tromper, voulait faire tuer et rôtir les deux Flamands en place des deux vaches manquantes. Et les deux pauvres vachers, voyant bien qu'il allait mal pour eux, pleuraient et braiaient comme deux vrais ânes, pensant bien qu'ils seraient ici pendus pour n'avoir point amené les deux vaches, ou au retour par le sire de Corte-naeken pour les avoir perdues et non point payé sa rançon. Et tels bruits de leurs braiements et de la colère du trésorier tirent issir de sa tente le brave chevalier Thierry qui demanda la cause de ce grand bruit. — « Eli ! Messire, dit le trésorier, on vous veut ici tromper de deux bêtes ! Le sire de Cortenaeken d'hier vous en doit douze pour sa rançon, et ces deux maltournés vachers, qui jà ne parlent langage de chrétien, en son nom et pour cette rançon n'en amènent que dix. » Or le gentil sire Thierry, au jargon des deux pauvres Flamands rien ne comprenant, mais voyant les larmes et les piteux et tout défaits visages d'eux qui à genoux se tenaient à ses pieds, sentit son cœur un petit s'amollir, et dit : — « Las ! Las ! Maître Jacques (c'était le trésorier), ne te fâches tant, ami : le compte y est. » —i « Avec votre permission, sire, dit le trésorier, il n'y est pas ! Et ces deux marouflas le savent bien, qui n'amènent que dix bêtes au lieu de douze ! » — « Par Saint-Lambert ! le compte y est, dit Thierry, et compte bien, mon ami : Dix vaches él deux Flamands, n'est-ce douze bêtes ? » El magnanimement il voulut qu'on laissât aller les deux pauvres'Flamands et qu'on tînt le sire de Cortenaeken quitte pour cette première partie de sa rançon. Le fait fut en exemple de magnanimité partout récité, et de là fut gardé le dicton wallon toujours courant et par ailleurs tant bien et souvent démontré : « Bix vaches et deux Flamands, c'est douze bêtes ». Ivan Paul, (*) Extrait de « La plaisante et trés-véridique Chronique des Comtes de Rochefort », colligée ès vieux palimpsestes, papyrus, manuscrits et autres choses vieilles écrites ordonnée en langage plus moderne par le sieur Ivan Paul, Ardennais, et qui sera sous peu publiée par l'édification de ceux qui la voudront bien lire, et à la spéciale attention de Messieurs les savants et diplomates qui vont faire la paix, laquelle puisse durer si elle est bien faite. sont contaminées. La n o'rtaiité est grande parmi les malades. Londres, 16 septembre. — Du « Daily News » : — Le rapport officiel sur la révolte, en Irlande a été publié le 13 septembre. Le jour de Pâques, rien que dans le district urbain de Dublin, 3,054 personnes ont été tuées, dont 2,535 civils, 86 soldats et 45 policiers. En outre, 14 révoltés ont été fusillés et 145 incarcérés.Zurich, 17 septembre. — De la « Zuricher Morgen Zeitung » : — Les Etats-Unis ont pris l'initiative de résoudre la question du service obligatoire en Irlande. Le « Dublin Times » publie une note invitant tous les Irlandais séjournant actuellement en Irlande et devenus citoyens américains à la suite de quelques années de séjour aux-Etats-Unis, à se présenter au consulat américain en Irlande pour s'enrôler dans l'armée ou dans la marine. Londres, 16 septembre. — M le député Charles Seely écrit dans le « Daily News » : — 11 résulte de renseignements officiels que la production du charbon accuse cette année un déficit de 30 millions de tonnes. La façon de faire du gouvernement risque de provoquer l'écroulement industriel de l'Angleterre et de ses alliés, ce qui pourrait remettre tout en question malgré les succès militaires de l'Entente. » Londres, 16 septembre. — Le socialiste américain Gompers invite constamment les mineurs anglais, à redoubler d'efforts pour augmenter la production du charbon. Il déclare que si les Etats-Unis peuvent fournir des soldats, des munitions et des vivres, il leur est absolument impossible de livrer encore du combustible à l'Entente et il termine son appel par ces mots : « Assurer la prochaine victoire ! Aidez les hommes qui sont au front pour qu'ils puissentrentrer bientôt dans leurs foyers ! » Berne, 16 septembre. — On mande de Londres au « Berner Tageblatt» : — D'après une information de source officielle anglaise, il y a eu 537 exécutions pour motifs d'ordre politique aux Indes anglaises en 1917. » Stockholm, 17 septembre.— Pour la première fois depuis qu'il est monté au trône, le roi Ilaakon de Norvège est arrivé aujourd'hui à Stockholm. Il a été COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux i __________________________________________________ Communiqués des Puissances Centrales ( Berlin, 18 septembre. j Théâtre de la guerre à l'Ouest. j Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht 1 de Bavière. 1 Près d'Ypres, de part et d'autre du canal 1 de La Bassée, nous avons refoulé plusieurs attaques partielles de l'adversaire. Groupe d'années von Boelin. Des tentatives ennemies d'aborder nos lignes au Nord du bois de Holnon se sont 1 écroulées, de même que des charges de détail exécutéés sur Holnon et Essignv-le-Grand. ( Groupe d'armées du Kronprinz impérial. 1 Entre l'Ailette et l'Aisne, les Français ont j poursuivi leurs attaques. \ Au courant de l'après-midi, après un feu roulant, ils ont débouché avec des forces considérables entre Vauxaillon et Allemant. L'adversaire qui avait commencé par faire irruption dans nos lignes à proximité de Binon et au Sud de Laffaux-Chavignon, a été refoulé par une contre-poussée. Toutes les autres attaques dirigées contre le reste du front se sont brisées déjà devant nos positions. Groupe d'armées von Gallwitz. Pas d'activité combative notable. Groupe d'armées du duc Albrecht. Sur le front lorrain ainsi qu'au Sundgau, plus petits engagements entre reconnaissances.Théâtre de la guerre macédonien. Depuis le 15", à l'Est de Tscherna, les Bulgares se trouvent en combat avec des Français, Serbes et Grecs. Pour rejeter l'ennemi, des bataillons allemands y sont aussi mis en ligne. * ¥ Berlin, 17 septembre. — Officiel. Dans la zone barrée autour de l'Angleterre nos sous-marins ont coulé 7,000 tonnes brut. * Vienne, 17 septembre. — Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre en Italie. Entre la Brenta et le monte Solarolo, après une préparation d'artillerie poussée jusqu'au feu roulant, les Italiens ont pris l'offensive hier matin. ' Dans la vallée de la Brenta, devant le col Caprile, ] leurs colonnes d'assaut ont été repoussées par notre feu. j Sur l'Assolone, l'ennemi n'a pas réussi à quitter , ses tranchées tant notre feu a été efficace. ' Sur le monte Pertica, le monte Solarolo et sur la crête du Tasson, combats acharnés, au cours des- ] quels l'ennemi a été nettement forcé de céder. , Dans les autres secteurs, l'activité aérienne a été souvent très grande. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Pas d'opération importante à signaler auprès des rus u upei euiuii importante a signaler auprès ues troupes austro-hongroises. Théâtre de la guerre en Albanie. Près de Nolani, de nouvelles attaques italiennes ont échoué. * * Sofia, 15 septembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'Ouest du lac d'Ochri-da, opérations de patrouilles. Près du Pelister et sur la Cervena-Stena, violentes attaques de l'artillerie ennemie. Au Nord de Bitolia, des compagnies françaises ont tenté d'approcher de nos tranchées avancées après une longue préparation d'artillerie ; elles ont été repoussées par notre feu. Dans la boucle de la Czerna, violent duel d'arlillerie tout le long du jour. Dans le secteur de Gradesnitza, jusqu'à la hauteur de Banovô, combats acharnés. Des bataillons ennemis -ont attaqué sur divers points notre position au Sud de Gradesnitza ; ils ont été repoussés avec de lourdes pertes ; un certain nombre de prisonniers français sont restés entre nos mains. Plus à l'Est, après une violente préparation d'artillerie, des divisions françaises et serbes ont pris l'offensive ce matin près de Sokol, de Dobropolje et de Vetrani. Après un combat acharné, elles ont réussi à occuper ces points, malgré leurs fortes pertes. Pour éviter à n®s troupes des sacrifices exagérés, nous avons replié nos unités dans ce secteur dans de nouvelles positions. Au Sud de Huma, la violente canonnade réciproque continue. —«(O)»— Berlin, 17 septembre. — Officieux. Sur le front de Cambrai, les Anglais ont continué leurs attaques. Il semble toutefois que l'élan de leurs troupes souffre des huit jours d'assaut presque ininterrompus qu'elles ont dû fournir. Oans le terrain déchiqueté journellement par une grêle de grenades et détrempé' par les averses, les tanks dérapent et deviennent inutilisables, tandis que l'infanterie s'embourbe jusqu'aux genoux en cherchant à atteindre les positions allemandes. M—MM—^ très cordialement reçu par le roi Gustave et vivement acclamé par la population. Copenhague, 17 septembre. — On mande de Reykjavik que l Alting islandais a voté en session extraordinaire, par 57 voix contre 2, le traité d'alliance avec le Danemark. Copenhague, 16 septembre. — La Conférence socialiste Scandinave, qui a terminé ses travaux le 13 septembre, a voté une résolution demandant que tout soit mis en œuvre pour rétablir les relations internationales entre les ouvriers. La Haye, 16 septembre. — Le Bureau de correspondance apprend que l'on peut s'attendre aujourd'hui à Ja nomination au poste de ministre de la marine du vice-amiral Naudin ten Kate; il prêtera encore serment ce soir. Rotterdam, 16 septembre. — Dans les journées de samedi et de dimanche, 4 avions ayant à bord 8 officiers aviateurs anglais ont atterri dans la province de Zélande.- Tous ont été internés. Flessingue, 16 septembre. — Un avion anglais a atterri aujourd'hui près de Flessingue. Les aviateurs ont été internés. Un autre avion est tombé dans l'Escaut. Buenos-Ayres, 17 septembre. — M. Pueyrredon a été définitivement nommé ministre des affaires étrangères; il occupait ce poste par intérim. Sous le feu destructeur allemand, les attaques exécutées le 15 septembre par les Anglais se sont éparpillées en attaques partielles entre Havrincourt et Gouzeaucourt; elles se sont écroulées malgré la mise en ligne d'un grand nombre d'avions de chasse volant très bas. Dans le secteur au Sud de Gouzeaucourt et d'Epehy, les attaques anglaises n'ont pu se développer sous notre feu de défense. Communiqués des Puissances Alliées Paris, 17 septembre (3 h.j. i Au Nord de l'Aisne, activité des deux artilleries.En Champagne, nos troupes ont exécuté un coup de main et fait des prisonniers à l'Ouest de Maisons-de-Champagne. Entre St-Hilaire-le-Graad et le Mont sans - Nom ainsi qu'au Nord de Beims, elles ont repoussé plusieurs coups de main allemands. Bien à signaler ailleurs. * : Paris, 18 septembre (11 h.) s A l'Ouest de Saint-Quentin, nos troupes ' ont réalisé des progrès au cours de la journée dans la région d'Holnon et de Savy. ! Elles ont fait une cinquantaine de prison-^ niers. Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons continué à élargir nos gains. Des attaques locales nous ont permis de progresser sur les plateaux au Nord et à l'Est d'Allemant. Nous avons fait une centaine de prisonniers. Ce matin, nous nous sommes emparés, après un vif combat, d'un point d'appui fortement tenu par les Allemands à l'Est de Saucy. Le nombre de cadavres trouvés au Nord de Laffaux témoigne de l'importance des pertes subies par les Allemands au cours des récents combats dans cette région. Sur le front de la Vesle, les Allemands ont contre-attaque à trois reprises différentes nos positions dans la région de Glennes, ils ont été repoussés chaque fois avec de lourdes pertes. Bien à signaler sur le reste du front. Aviation Pendant la journée du 16 septembre, 8 avions allemands ont été abattus ou désemparés et 1 ballon captif capturé. ! Notre aviation de bombardement de nuit a , travaillé malgré la tempête et la pluie qui faisaient rage. i Plus de 10 tonnes de projectiles ont été lancées sur les gares, les bivouacs et les terrains d'aviation ennemis Plusieurs incendies y ont été constatés. s Paris, 16 septembre. — Officiel. Cette nuit, plusieurs escadrilles d'avions ennemis ont survolé la banlieue de Paris. 3 Signalées à leur arrivée, elles ont été poursuivies par nos postes de garde et ont été l'objet d'un feu de barrage particulièrement violent; d'autres moyens de défense encore ont été aussi mis en œuvre contre elles On signale plusieurs jets de bombes, qui ont fait , des victimes et causé des dégâts matériels. ^ L'alarme avait été donnée à 1 h. 50, la berloque battue à 3 heures du matin, puis une nouvelle alarme donnée à 4 h. 50. > * 1 Londres, 16 septembre. — Officiel. Nous avons exécuté la nuit une petite opération , fructueuse des deux côtés du canal Ypres-Comines. Nous avons avancé notre liyne de deux milles, fait | des prisonniers et pris des mitrailleuses. Sur le front de bataille, engagements avec des troupes et des patrouilles ennemies près de Mœuvres et de Gavrelle. > AT - -,11-1 * i ^ Nous avons établi de nouveaux postes près de Sau-chy-Cauchy, et à proximité d'Oppy. Rome, 16 septembre. — Officiel. Dans le secteur au Nord-Ouest du Grappa, nos détachements d'infanterie, énergiquement appuyés par nos batteries, ont exécuté d'heureux coups de main dans les lignes ennemies- et amélioré sur certains points leurs positions.Ils se sont emparés d'un grand nombre de mitrailleuses et ont fait 312 prisonniers, dont 5 officiers. Sur le reste du front, canonnades et activité des patrouilles à divers endroits. Des dirigeables de l'armée et de la marine ont efficacement bombardé des objectifs d'ordre militaire à l'arrière des lignes ennemies; ils ont lancé au total 15 tonnes d'explosifs. Un avion a été descendu au cours d'un combat aérien. ! ^—— La Haye, 15 septembre. — Le « Telegraaf » apprend de New-York que le gouvernement américain a décidé que la laine ne pourra plus servir à l'usage privé. Clevcland, 16 septembre. — Le tribunal fédéral a condamné à 10 ans de prison pour contravention à la loi sur l'espionnage le socialiste Eugène Deps, qui a été quatre fois candidat à la Présidence. Il était accusé d'avoir préconisé le sabotage du recrutement. Il a été laissé en liberté provisoire jusqu'à ce qu'une décision intervienne relativement à son droit de faire appel du jugement. -, ' Berne, 16 septembre. — Les nouvelles négocia-t tions économiques entre les Etats-Unis «t la Suisse auront lieu à Washington. Le ministre de Suisse, M. Sulzer, retournera à son poste en Amérique au ; début d'octobre. [ Berlin, 17 septembre. — La Commission interparlementaire des partis de la majorité a décidé hier de convoquer la Commission pricipale du Reichstag 1 pour vendredi. Toutefois, il est possible que l'autorisation de M. Fehrenbnch, président du Reichstag, actuellement en voyage dans les territoires occupés, pourrait ne pas parvenir à temps ; en ce cas, la réu-i nion se tiendrait mardi. > Vers midi, le président de la Commission princi-p île s'est entretenu avec le secrétaire d'Etat «e l'in térieur et lui a fait part de la décision de la Commission interparlementaire. Berlin, 16 septembre. — La Commission principale du Reichstag se réunira mardi 24 septembre, à 10 h. du matin. Berlin, 17 septembre. — Du « Berliner Lokal An-zeiger » : — Un biplan français a survolé hier midi à faible t hauteur la ville de Bâle. Forcés d'atterrir par une panne de moteur, les deux aviateurs, supposant descendre en Suisse, ont touché terre près de la frontière, en territoire allemand. Ils ont été faits prisonniers par nos postes et éon-j duits à la Kommandantur de San-Ludwig. Sofia, 16 septembre. — M. Soif, secrétaire d'Etat des colonies, s'est longuement entretenu avec M. Malinof, président du Conseil des ministres bulgare. EN RUSSIE. Moscou, 16 septembre. — D'après les informations des journaux à la date du 11 septembre, un communiqué de guerre annonce que les troupes des Soviets , se sont repliées dans le secteur Sud et aussi au front ■ Nord dans la direction d'Arkhangel, sous la forte poussée de l'ennemi. On mande de Voronège que des détachements de ; cosaques ont refusé d'obéir aux ordres venant de t Sibérie. On annoncé de Samara qu'un grand nombre de Tchèques ont refusé de partir pour le front. D'après le journal « Mir ». le commissaire du peuple pour la justice a démissionné à la suite de divergences d'opinion avec le président du Conseil supérieur de la révolution, M. Krylenko, par rapport aux mesures décrétées par ce dernier pour l'instauration du régime de la terreur. M. Morky a été désigné pour lui succéder. ' Berlin, 16 septembre. — Du Bureau berlinois de l'Agence Télégraphique russfe : - Une dépêche qui nous parvient directement de Pétrograd déclare inexact le bruit suivant lequel un incendie ravagerait la ville, où la contre-révolution î aurait éclaté. C'est, au contraire, le calme qui v t règne, et la vie y suit son cours normal. Comme il est manifeste que ce bruit est parti du camp des puissances de l'Entente, on n'aurait dû les accueillir qu avec scepticisme, le but des puissances , 1 Entente étant de renverser le pouvoir des Soviets, et les scrupules ne les arrêtant guère quant 3 au choix des moyens de l'atteindre. Elles ne reculent même pas devant la calomnie et le mensonge : malheureusement pour elles, tout se découvre au bout de quelques jours, et les manœuvres aussitôt se retournent contre leurs auteurs. Berlin, 17 septembre — D'après-le «Berliner Tage-blatt », le bureau à Berlin de l'Agence télégraphique ^ russe^ annonce que l'information de la « Pravda » d'après laquelle M. Lénine aurait déclaré- que le gouvei nement des Soviets se propose de conclure t une alliance offensive et défensive avec une autre 5 puissance est entièrement controuvée. Pareille déclaration n'a jamais été faile par M. Lénine. Les comme Maires provoqués pas cette information tombent donc à faut. * ^ septembre. — D'après une information de la « Kiewskaja Mysl », le gouvernement de Kuban aurait décidé d'envoyer une délégation spéciale au général Alexéief pour négocier au sujet de* relations i avec le gouvernement de Kuban et de l'armée de i volontaires. D'après le même journal, la récolte de céréales et ^ de fourrages, le bétail et la laine ont été enregistrés - dans le gouvernement du Don et sont placés sous le contrôle du ministère de la guerre. L'exportation en est'défendue jusqu'à la fin de la guerre. Le « Golos Kiewskaja » croit savoir que le prince Trobetzkoï, ancien chef de la division politique au grand quartier général, et le général Liatof sont considérés comme candidats à la dignité d'betman s de la république de Kuban. s Kief, 16 septembre. — Deux commissions russes i sont arrivées à Kief pour discuter la délimitation des s frontières russo-oukrainiennes, elles participeront 3 aussi aux négociations de paix. t Kief, 16 septembre. — M. Tschubinsky, adioint au ministre des transports, a dit que la ville de Kherson 3 sera déclarée port libre. llelsingfors, 16 septembre. — Le professeur Holma est parti pour l'Allemagne. Il v résidera cinq ? six semaines et donnera des leçons de finlandais au prince Frédéric-Charles de Hesse, futur roi de j Finlande. • Stockholm, 16 septembre. — D'après des nouvelles de Finlande, l'ancien château impérial à Helsingfors sera préparé pour le nouveau roi, qui prendra le 5 nom finnois de Vorinô. 5 nuiii nu Liuia ut; Yoriiiu. La Mote Autrichienne Bâle, 16 septembre. — Les « Basler Nachrichten » apprennent que le ministre de Suisse à Vienne a été saisi de la note pacifiste du gouvernement austro-hongrois samedi dernier. Comme la Suisse défend les intérêts de la France et de l'Italie, c'est, elle qui devra transmettre la note en question aux gouvernements français et italien. Celte transmission se fera à titre de simple formalité et sans que le Conseil fédéral prenne position dans l'affaire. Vienne, 16 septembre. — Le ministre des affaires étrangères a adressé le 14 septembre la note suivante à Mgr Velfre di Bonzo, nonce apostolique': — Quatre années de batailles meurtrières et de sacrifices inouïs n'ont pas encore amené de décision dans la guerre qui ravage l'Europe. Le gouvernement impérial et royal,mû par l'esprit de conciliation qui a dicté sa note du 12 décembre 1917, donne une preuve nouvelle de sa bonne volonté en s'adressantà tous les Etats belligérants pour les inviter, par un échange de vues confidentiel et sans engagement, à aplanir la voie à une paix honorable pour tous les intéressés. A cette occasion, le gouvernement impérial et royal se rappelle avec émotion l'appel émouvant adressé l'an dernier par le Saint-Père à tous les peuples en guerre pour les exhorter à trouver un accord pour vivre de nouveau en paix et en fraternité. Convaincus que le Saint-Père désire aujourd'hui comme hier que l'humanité souffrante jouisse bien vite des bénédictions de la paix, nous sommes intimement persuadés qu'il accueillera notre démarche avec sympathie et qu'il t'appuyera de l'influence immense qu'il exerce sur tout l'Univers. Guidés par ces sentiments,je prie Votre Excellence de bien vouloir soumettre à Sa Sainteté le texte ci-joint de notre note. Francfort, 16 septembre.— La « Gazette de Francfort » estime que, bien que l'on ait des raisons de croire que l'Autriche n'avait pas informé tous ses alliés de la démarche qu'elle allait tenter, le rédacteur de la note avait le droit de prétendre qu'ijii accord complet existait à cet égard entre les quatre puissances coalisées. On aura sans aucun doute jugé à Vienne que, vu la situation actuelle favorable à l'Entente, l'heure était particulièrement propice de demander aux gouvernements de Londres, de Paris, de Rome et de Washington, de consentir à une rencontre, sans le

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