L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 14 Mai. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jq0sq8rn00/
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L'Echo de Sambre & Meuse Annonces i* ligne 0.40 Ann. fintnc. (avis d'**i «!««•».) » 1.00 Né«cologi« » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Ftiu diver» corps » 160 Chronique loeale » 2.00 Réparations ju4ici«ir«s » s.00 JOURNAL QTJOTIPIBay Administration-Rédaotfon : J.-B. GOLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur Les Coiwiiiés les Belligérants —«O»— ALLEMANDS Barlin, 11 mal (officiel). Dans la sons barrée tracée autour de l'Angleterre, nos sous maria» ont en «art ceulé 16.500 tonnes brut de navires marchands ennemis. AUTRICIIENS Tienne, 11 mai (officiel). Sur le Iront en Italie, importantes opérations de reconnaissance et grande activité des aviateurs. BULGARES Sofls, 9 mai (officie)). Sur le front on Macédoine, entre les lacs d'Ochrida et de Prespa, nous avons dispersé un détachement d'infanterie française qui tentait d'approeker de nos tran-ckées après une préparation d'artillerie. Dans le même secteur, un de nos détachements a pénétré dans les positions ennemies établies sur le Mali S*t et a ramené des prisonniers. Au Nord de Bitella, à l'Sti de la Czerna, près d* village de Stravina, sur le Debre-polje et an Sud de Huma, la canonnade a été plus violente de pars et d'autre par intermittence.Prà« de Skarsbo et à l'Eit du Tardar, nos avant-postes ont mis en fuite des détachements serbes et anglais qui avaient pris l'offensive. TURCS Censtantinopie, 10 mai (offioicl). Sur le front en Palestine, canonnade plus violente à certains endroits. A l'Ist de la route de Jérusalem à Na-klus, nous avons mis en fuite un détachement de reconnaissance ennemi. Dans le seateur de la céte, nos aviateurs ont descendu deux kallons captifs ennemis qui sont tombés en flammes. Sur lea autres théâtres de guerre, la situation n'a pas changé. FRANÇAIS Paris, 11 mai (3 k.). Au cours de la nuit, la lutte d'artillerie s'est maintenue très vire dans la région de Grivesnes at d« Mi'iily-Raineval. Nos troupes ont exéouté, au Nord de ftrivesnes, un coup tte m un qui leur a donné une quinzaine de prisonniers. Une opération de détill au Nord-Ouest d'Orvillers-iorel nous s valu un gain de terrain appréciable. Trente-neuf prisonniers at plusieurs mitrailleuses sont tombés entre nos mains. Une eentre-attaqw» ennemie n éaàoaé «empiétement sens nos feu. Nos détachements ont effectué, en outre, plusieurs Incursions dans les lignes ennemies au sud-est de Montdidier, au nord de Thies-eourt, dans le secteur de Sapigaeul et en Nous avons fait des prisonniers et ramené du matériel. Rien à signaler sur le reste du front. Paris, 11 mai (11 k.). Après une préparation d'artillerie très violente, l'ennemi a attaqué ce matin arec des troupes spéciales d'assaut nos positions du bois de la ftaume, au Sud-Ouest de Mailiy-Raineval. Après avoir réussi d'abord, à la faveur du brouillard, à prendre pied dann la partie Nord du bois, elles en furent ekas-sées par une brillante contre-attaque de nos troupes, qui ont intégralement rétabli leurs lignes. L'ennemi a subi das pertes très lourdes et a laissé entre nos n'oins une centaine de prisonnier» valides, 15 mitrailleuses et du matériel. Lutte d'artillerie ssses vive dans la irégion Orvillers-Sorel. Journée calme sur le reste du front. ANGLAIS Londres, 10 mai (officiel). Par une centre-attaque, nous avons repris la petite partie de notre position avancée dans laquelle les Allemands avaient pris pied hier matin au Nord-Ouest d'Albert. Quelques prisonniers sont restés entre nos mains. La nuit, l'artillerie ennemie a été active dans les valléas de la Somme et de l'Ancre, ainsi que sur divers points du ekamp de bataille de la Lys. Un combat local s'est livré près du bois d'Aveluy, a» Nord d'Aibart. L'artillerie ennemie a été activs sur divers points, notamment dans les sec-teurs de Yiny, de Robecq et au Sud de Bickebuseh. Pour le reste, rien à signaler. ITALIENS Rome, 10 mai (officiel). Opérations de patrouilles et duel d'artillerie plus violent dans 1* région de l'Ada-mello, sur les versants méridionaux d'Al-tissimo, dans le secteur oriental du haut Slateau d'Asiago, dans la vallée de la îrenta, dans la vallée de Seren et près du passage de la Piave, où notre feu a atteint des charrois en colonnes et des troupes en mouvements. Grande activité aérienne au dessus et à l'arrière des premières lignes de celles-ci: 4 avions ennemis ont è-A descendus et un foroé d'atterrir. LA GUERRE SUR MER AU REICHSTAG — Berlin, 11 mai. A la séance du Reichstag d'aujourd'hui, le secrétaire d'itat pour la marine, amiral von Capelle, après avoir remercié l'assemblée pour les paroles élogieuses adressées à la marine, a passé en revue les résultats obtenu? par la guerre seus-marine : — L'offensive prononcée sur mer par nos sous-marins contre l'Intente a donné indubitablement des résultats. Les chiffres pour le mois d'avril sont satisfaisants. Il est évident que cette offensive comporte des pertes ; ce n'en peut être autrement. ,Mais je snis heureux de pouvoir déclarer que la construction de nouveaux sous-marins a largement compensé ccs pertes au cours de la guerre impitoyable que nous avons déclanchée sur mer. Aujourd'hui, nous avons sous la main une arme sous-marine plus puissante encore qu'au début de la guerre maritime sans merci à laquelle on nons a acculés. La'guerre sous marine est devenue la lutte entre les performances de nos sub- ! merslbles et la puissance de production j des chantisrs navals ennemis. Jusqu'à présent, le tonnage mensuel coulé par nous dépasse de loin le nombre de tonnes que les chantiers sont en mesure de livrer aux gouvernements alliés. Les ministres anglais eux-mêmes et leur Presse sont obligés d'en convenir. Nous en avons d'ailleurs la preuve dans la circulaire distribuée sur les chantiers anglais — un vrai cri d'alarme — oi le gouvernement joue avec le spectre de la faim pour inciter les ouvriers à redoubler d'efforts. Il ne semble pi» que cet appel ait été en* tendu, car I» production du mois de mars, qui cemooriait 161,000 tonnes, est tombée à 110,000 et au lieu de trente-deux navires il n'en a été construit que vingt deux. C'est donc un déficit de 50.080 tonnes. La production américaine n'est guère supérieure, et ce que les Etats Unis sont à même de mettre en navigation suffit à peine à leurs besoins propres. Un grand armateur anglais a déclaré, dans une réunion des compagnies de navigation, que les pertes anglaises par accident, au cours de la guerre, comportent le triple de ce qu'elles étaient en temps de paix, sans parler des navires coulés par l'ennemi. In temps de paix, la perte des navires par suite d'accident et la mise au rancart pour avaries ctmportait environ 100,000 tonnes. Et dans ces pertes ne sont pas comprises celle da la Quadr îplice. On peut donc se faire une idée assez exacte de ce que signifient les pertes subies par l'Entente de ce chef. M. Lloyd Georges a déclaré, le I avril, qu'alors même que la psrtie serait perdue sur terre la guerre continuerait impitoyablement sur mer. Attendons la réponse du peupla anglais à cetta rodomontade. S'il s'y décide réellement, nos sous-marina continueront à accomplir la tâche qu'ils m sont; imposéf), et ce m sont |feB vraiment les bons résultats qui feront défaut.L'enaemi verra, dans ce cas, que nos sous-marins ne sont pas prêts à abandonner la parti». Nous avons pria la; mesures nécessaires pour pouvoir continuer la construction de nouveaux sous-marins durant de nombreuses années. Les vide» produits seront comblés immédiatement et il y a donc liau d'envisager l'avenir avec calme et sérénité, assurés qua non* sommes qu'aussi bien qas l'armée nos sous-marins atteindront le but visé. En ce qui concerne l'attaque ooutre Oitende, le* journaux anglais prétendent que les résultats prévus ont été complètement atteints. Les informations de notre Amirauté déclarent explicitement que le navire embout'dileur s'est échoué en dehors de la passe navigable et que dès lors, la seconde a ta qua, tout aussi bien que la première, a complètement échoué. » — Berlin, 11 mai : L'un dos but» que nos sons-marins i« proposent d'atteindre est d'empêsker la navigation des convois de bols, à destination da l'Angleterre. An oours de l'année 1915, la Grande-Bretagne a importe 16 millions de mètres cubas da bois, principalement des ports non barrés encore de la Russie et des pays <,can(5inavea. L'Aiigl«wrre peut tout au plus produire le dixième de cette quantité. D'être psrt, elle a un bassin croissant de bois pour ses mines, pour les tranchées, camps d'aviateurs, las biraquements, les ambulances, eic,. La guerre soua-aaarinc a considérablement réduit l'importation de bois, à telle enseigne qu'en 1917 la quantité importée était descendue da 1 9 million de mètres cubas. Lès mines de houille des Galles du Sud ne rc ç irent que le lie: s le * quantité nécessaire à leur exploita don normale. Pour épargaer le tonnstga au proflt du transport de vivres et de munitions, le ministère de la marine angUise a réduit l'importation de boi» au strict minimum. En conséquence, l'importation de bois d«s mines est descendus du cinquième au huitième de son importance depuis le 1«' mars 1917 jusqu'au 1" mars do cette année Les plans de reboisement en Angleterre nelaissen pas prévoir une amélioration de la situation avant une quinzaine d'année». Xntretemps, la perte du tonnage et le manque de chariots deîransportsoccission-mv.it de véritables encombrements sur les voies ferrés s. «tum»mm/ma®* SUR LE FRONT A L'OUEST — Berlin, 11 m«.i; Le Chancelier de l'Empire et M. von Prarn tamipés lu Belllsmts ALLEMANDS Berlin, 13 mai. Théâtre de la guerre k l'Ou«»t. Dans la région du Kemmel, la vive activité d'artillerie, en combinaison avec des engagements locsux d'infanterie, a'est maintenue. Dans presque tous les autres secteur» de combat aussi elle s'est également ranimée dans la soirée. Dans la valée do l'Ancre au Nord-Ouest d'Albert, nous avon» refoulé une attaque de détail anglaise. En de nombreux endroit» du front, l'ennemi a poursuivi ses poussée» de reconnaissance.En les rejetant, nous avons fait des prisonniers à plusieurs reprises. En avril, sur les fronts allemands, les forces aériennes ennemies ont subi les pertes suivantes : 15 ballons captifs et 271 aéroplanes dont 182 no sont abattus en arrière de nos lignes, les autres au delà des positions adverses. Nous avons perdu 113 avions et 14 ballons captifs. Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. Der erste Generalquartiermeister, LUDENDORFF. FRANÇAIS Paris, IX mai (S k.). Bombardements assez violents dans 1» région à l'Ouest de Mailly Bainoval. Une attaque allemande sur uo» nouvelle» position» au Nord-Ouest d'Orvillers-Sovc' a subi un eomplat échec. Nos feux ont infligé des perte» sérieuses aux Allemands qui ont laissé des prisonniers entre nos mains. La lutte d'artillerie a été très vive sur la rive droite de la Meuse et dans le secteur bols dos Caur!ère>-les-Chambrettes. Nuit calme partout ailleurs. Paris, IX mai (11 k.). Journée marquée par une lutte d'artillerie assez vive dan» la région au Sud de l'Avre Pas d'action d'infanterie. Rien à signaler sur le resta du front. FRITZ LUNETTES •« PINOE-NEf 82, ru* Emlls Cuvcllar SEULE Maison d'Optique de Namur. Kilkmann sent partis kier soir pour le quartier général. — Londres, 12 mai. Du « Daily Mail » : — D'importantes opérations sont en préparation dans le secteur d'Ypres; il est possible «ne nos lignes soient momentanément repliées. Les aviateur* allemands exécutent autant de reconnaissances au-dessus de nos positions qu'en mars dernier. — Londres, IX mai. On mande du front en Flandre au « Mor-ning Post » : — D'Ypres à la mer, des troupes américaines sont venues renforcer les lignes anglaises. — Paris, IX mai. Les journaux annoncent que les autorités civiles beiges d'Ypres sont arrivées à Saint-Omer; elles y jouiront de l'hospitalité française jusqu'à nouvel ordre. La région comprise entre Amiens et Rouen a été englobée le 8 mai dans la zone de guerre. — Londres, 12 mai. Du correspondant au front anglais de 1' « Assoeisted Press » : — A Amiens, 1,200 maisons ont été détruites jusqu'à présent. La population — 100,009 habitants en chiffres ronds — a dû évacuer la ville. A ce jour, l'artillerie allemande a lancé 5,800 grenades sur la ville, et les aviateurs y ont jeté 880 torpilles aériennes. La Cathédrale a été touchée neuf fois. •ploiau <1* la Pnsm La oolonel Jlepng^on* le critique militaire du < Morning Post », émet les considérations suivante* au sujet de l'offensive: — La grande faute commise par les Alliés au front de l'Osest — ot dont M. Lloyd George peut largement réelamer sa pire — est d'avoir renoncé à l'énorme avantage de l'initiative qui, à l'heure actuelle, est entièrement aux mains des Allemands.Certes, ce sont de brillants exploits que notre marine de guerre accomplit à ïèe-brtsgge et à Ostende, et l'on doit regratter qu'on ne s'y soit pas pris plus tôt. Mais ceux qui sont dans le secret des dieux ne songèrent pas un instant à en faire griei à notre amirauté. En effet, jusqu'en 1117, et jusqu'au moment mâiue f u un nouveau plan do guerre s'imposait, nous avons caressé t'espoir de nous rendre maîtres de la «ète belge. Si cette éventualité s'était produite, nous aérions eu à Ostende et à Zeebrugge des noints d'appui merveilleux pour notre flatte; partant, il eut été irrationnel, absurde même, de les détruire. Aujourd'hui, que la situation se présente tout autrement, il faut adopter une autre t* c<ique. Ja n'ai jamais partagé l'optimisme de M. Sonar Law qu?nt à l'ishsc de l'offensive allemsDde, prévue avant qu'elle ne fut déclanthée, parce que j'avuia l'entière conviction que notre cabinet de guerre n'eatend obiolnmeut rien à la méihode de combst des Allemands et sembla ignorer encore les avantsgfs que procure l'initiative à l'assaillant. Le cabinet de guerre a éâ renoncer à 1 initiative de l'attaque, pour la raison toute simple qu'il n'a pas pria des mesures opportunes pour combler en temps voulu les vides produits dans les rangs anglais. M. Ardenne, l'un des meilleurs critiques militaires, s'est occupé dernièrement de cette question dans le « Bsrllner Tage-blatt » Il démontre que celui à qui est imposée la défensive ne peut pas équilibrer ses forces de manière à présenter sur tous les points un front inébranlable, surtout si ce front comporta des oentaines de milles de longueur. L'attaquant peut donc, à un moment donné, j.*r»î;re sur le champ de bataille, choisi par lui, avec une supériorité numérique écrasante en hommes et en canons. C'est est £Vt.ntrg-j que l'ennemi met largement à proflt en ce moment. Il est certain que les Allemands avaient la supériorité du nombre sur tous les terrains où ils ont engsgé une action, depuis le 28 mars dernier. M. Ardenne l'a démontré à suffisance et son exposé n'a pas été contredit. Mais un cibii et de guerre, composé exclusivement de civils, qui fait fi des conseils mililairss, ne peut évidemment pas comprend! e cette choie très simple. L'opinion générale qu'une armée sur la défensive subit moins de portes, repose sur une conception erronée. Les pékins s'imaginent qu'en sa tenant terrés dans les tranchées, se bornant à repousser les attaques, on s'en tirera à peu de frais. Cetta assertion fait sourire les hommes de métier. Dans l'occurrence, tout dépend évidemment de la nature de ces attaquas. Le plus grand malheur assurément, qui nous ait frappés dans cette guerre, c'est d'avoir laissé échapper, au moment critique, l'initiative de l'offensive. A Dieu ne plaise que les suites n'en soient point catastrophales... » (Mit attjpe contre Ostende Sdtiiti, iO msi. —■ oflUisfT Là deuxième tentative faite par i6s Anglais pour approcher de la base de nos sous marins en f iancro, qui les gène tous les jours davantage, n'a pas pius que la première mis en défaut la vigilance de notre corps do la marins. Il était à prévoir qus l'Amirauté an-glalss ns ss bornerait pas a une tentative, mais nous ignorons jusqu'Ici pour quelles raisons elle n'a dirigé oette fois son attaque que contre Ostende. Il est bien vrai qu'en même temps que se préparait l'attaque eontro Ostende, un brouillard artificiel a été répandu devant Zeebrugge, mais ce n'a été apparemment qu'à titre do diversion.Ce matin vert X k. 45, l'ennemi a pris sous son ion do terre et do mer nos katto-rlos postées près d'Ostendo ot fait naître quelques minutes plus tard un violent brouillard artificiel. A 3 heures, deux croiseurs ayant été aperçue à l'Est d'Ostendo, nos batteries ont immédiatement déeianehé un feu excellemment dirigé, alors que l'entrée du port avait été prise déjà sous notre feu do Jiarrage. Un des croiseurs a rebroussé chemin vers l'Ouest ot l'autre vers le Nord. Ce dernier a encore été aporqu à plusieurs reprises dans le brouillard ot bombardé chaque fois. A 3 h. 34, il a fait une nouvelle apparition devant l'entrée du port, où, pris do toutes parts sous un feu très violent, 11 a coulé on dehors du chenal. Dans l'ontre-temps, nos batteries bombardaient des assaillants isolés découverts sur la mer. Nous avons aperqu à 4 k. 30, un moni-tor qui, probablement mi» kers do combat ne tirait ni ne bougeait, st qus l'ennemi s'est empressé d'entsurer d'un brouillard. D'après des documents que nous avons retrouvés, le croiseur coulé est le < Yin-dictlve ». Tout comme lors de la première opération, nos perdes ont été minimes. — Londres, 10 mai : Le « Times > écrit : — L'opération tentée hier soir on vue d'embouteiller le port d'Ostende en y faisant couler le vieux erolseur «Ylndictive» entre le pier et le chenal d'accè» a été couronnée d'un plein suscèa. Apiéi l'attaque prononcée le 23 avril contre Zeebrugge, le « Ylndictive » avait été rempli de ciment et destiné à bloquer le part. Nos forces légères de marine sont rentrées en Angleterre n'ayont perdu qu'un bateau à moteur, coulé sur l'ordre du vice-amiral pour qu'il ne tombât pas outre les mains de l'ennemi. Nos portes sont peu importantes. — Amsterdam, 11 mai. L'Agence Xeuter publie les nouveaux détails suivants : —- L'expédition était sous les ordres du commodore Lyness, qui avait déjà commandé l'attaque précédente. Le brouillard était si intense qu'il empêchait de rien voir à une distance de 700 yards, ce qui compliquait fort les opérations.La < Yiudictive > fat obligé de croiser, durant une vingtaine de minutes, devant l'entrée de la rade avant de découvrir le chanal d'accù, de sorte que le feu de l'ennemi, devenu de plus en plus nourri, fit dos victimes parmi son équipage. Le capitaine ayant enfin engagé le navire dans la passe, en fit donner l'arrière contre l'estacade. Lorsque le < Ylndictive » eut touché fend, l'équipage embarqua dans les canots à moteur, que les Allemands s'efforcèrent de couler en y faisant pleuvoir une grêle d'obus. Un de ces canots, qui avait à bord l'amiral Keyes, atteignit les Glaces (f) et y débarqua X officiers et 13 hommes d'équt-pago.Les matelots du « Ylndictive > étaient des vslsntairss appartsnant aux navires ds patrouille de Douvres. Le commodore lyness dit dans son rapport que l'ennemi n'a pas essayé d'empêcher le retour. Beux canots à moteur avalent pour instructions de lancer des torpilles contie l'estacade. L'action des aviateurs a été contrecarrée par le brouillard. Durant un long temps, les projecteurs demeurèrent invisibles. Cependant, au moment oi le « Yiudictive » approchait d'Ostende, le ciel s'éclair-cit, mai» auasitêt le fou redoubla d'intensité.— L'équipage du croiseur se composait de 52 officiers et matelots, dont 3 officiers et 40 matelots sont sains et saufs. Le commodore Lyness ajoute qu'aucun navi.e de guerre allemand ne s'est risqué à quitter le port pour attaquer les croiseurs anglais, que protégeaient leurs oanots à moteur. Le feu des batteries de la eête était si violent que plus de deux cents grenades sont tombées autour des canots, sans toutefois les atteindre ni leur occasionner des pertes. Ses aviateurs ont constaté que le < Vin-dictive » se trouve échoué le long de l'estacade, de 150 à 200 yards dans le chenal d'accès. 11 n'a été fait aucune tentative de déb&r-quement, et d'ailleurs aucun Allemand ne fut aperçu sur l'estacade. > — Barlin, 11 mai. D'an témoin oculaire : — Le bombardement a commencé exactement à 2 h. 45. Gomme il taisait encore nuit noire, une disaiLe d'avions ennemis survolèrent m ville, lançant dos fusées lumineuses et jetant des bombes. En même temps, un mur opaque, formé par un brouillard artificiel, s'a va» ça sur la mer dans la direction du port. Un entendait disanctivument les moteurs qui ronflaient derrière, mais il n'était possible de rien distinguer. Quand éclata la première détonation, l'aiarme fut donnée i toutes les batteries de la côte : les éclairs des protecteurs se mirent à fouiller le large, et les raquettes lumineuses à crépiter dans l'air, mais on na parvenait toujours pas à distinguer quoi que ce fût. Quelques minutes après 3 h., ou aperçât vaguement la silhouetle de 2 grands navires qui se détachaient du brouillard. Vu feu extrêmement nourri étant aussi-tôc dirigé contre eux, ils s'empressèrent de rebrousser chemin, et l'un des deux disparut dâflnitivcment : certains prétendent que c'était le oroiseur cuirassé « Ss-pho », dont on est jusqu'ici sans nouvelles. Da nombreux canots à moteur travaillèrent à rendre le brouillard encore pius opaque autour des grands navires de guerre, qui semblaient naviguer dans de l'ouate. Tout à coup, l'un des croiseurs qui, comme nous le tâmes plus tard, était le < Ylndictive », fila à toute vapeur vers l'entrée du port. Malgré les avaries qu'il avait reçues lors de l'attaque oontre Zeebrugge le X3 avril, le vieux croiseur, retape à la hâte, paraissait obéir assez bien au gouvernail.11 apparaissait clairement qu'il comptait utiliser ses dernières forces à forcer l'on-tiée du chenal pour aller s'y échouer devant les écluses. Cependant, 11 fut assailli p&r une telle giêle d'obus qu'il exhala bientôt son dernier souffla : il ne réussit à atteindre i'os-t&aade qu'au bout du brise-lames, y échoua et commença à sombrer. Il y restera longtemps, sauf qu'une inspection de l'épave démontre qu'elle vaut la peine d'ê.re renflouée. Dès l'échouement, les matelots du corps de la marine s'élancèrent à bord. Un horrible spectacle s'offrit là à leur vue. Partout les cadavres s'amoncelaient, les matelots alternant avec des hommes en khaki coiffés de casques d'acier. Les ravages opérés par nos obus étaient terribles. Tout était brisé, anéanti, littéralement hàché, et le feu avait pris parmi les décembres.Le navire ne représente plus que la valeur de sa vieille mitraille. Aux dires des prisonniers temk»<3 entre nos mains, l'expédition si hasardeuse n'a pas été entreprise cette lois par des volontaires. Les officiers et les hommes de l'équipage ignoraient au moment de s'embarquer îa nature de l'expédition à laquelle ils allaient prendre part... Arrivés en vue du port, le commandant fit appeler les chauffeurs et les avertit qu'à la première alerte il serait prudent de sauter par dessus bord. Lus prisonniers se plaignent amèrement qu'on envoie des hommes à une mort car-taiue d'un sœur aussi léger et pour atteindre un si mince résultat. » En Italie — Milaa, 11 mai. Le < Corfiere délia Sara » annonce qus 4nw année — Né 110 Le N° s 4LO centimes Mardi 14 mai 1918.

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