Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers

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s.n. 1914, 09 April. Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1j9765bg5x/
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NUMERO 10 CE\FIMES, 39c \NNEE 9 AVRIL. — N« 28 MEPHISTO JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT TOUTE L AITNEE PRiX D'ABONNEMENT Un AN (Belgique) .... Fr. 5.00 (Étranger .... 10.00 L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. r es abonnements prennent cours le 1" octobre de chaque année RÉDACTEUR EN CHEF: Georges Warfaaz, 51, RUE OSY. Téléphone 17 21 Anvers Bruxelles : 68, rue Maes. Les annonces sont reçues au bureau du Journal Il sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la rédaction Les manuscrits ne simt pas rendus. Les articles signés n'engagmt que leurs auteurs. Dos Artistes Mme b. Marx-Goldschmid1 Parmi tant d'artistes du piano que ne se gênent guèr< pour, sous !e couvert d'indépendance et de libre interpé tation, déformer ou amputer les œuvres les mieux et le: plus connues, voici Mme Berthe Marx-Goldschmidt, qu reste envers et contre tous, une représentante, un pei hautaine et dédaigneuse, du traditionalisme et du con servatisme musical. Sa volonté de rester neutre dans l'in terprétation des grands maîtres est du moins la garan tie que leurs œuvres nous sont présentées telles qu'elle: sont. Car il y aurait beaucoup à dire de l'impressionnis me musical au point de vue des interprétations, si l'oi voulait s'étendre un peu sur ce que au nom de la person nalité ou de l'originalité du virtuose, on ose parfois nou; servir de frelaté ou de sophistiqué. Mme Marx-Gold schmidt qui a donné à l'Harmonie deux récitals, dont 1< succès tint des triomphes, s'efface, elle, volontairement de vant l'œuvre. Ce respect vaut qu'on le signale. Mais Mme Marx-Goldschmiclt ne manque pas de si rattraper d'autre part. Précisément, il se fait que ce qu. son interprétation a de neture et d'impartial, est large ment compensé par son grand talent de virtuose. Et voi là donc que cette artiste, entre les plus belles œuvres, fer; choix des plus difficiles, des plus complexes, des plus dé licates, et voilà encore que toutes ces œuvres là, elle nou les jouera d'une celle manière qu'il n'est possible, ici que de parler d'absolue perfection classique. Ses dieux sont un grand nombre. Mais il en est d'au très qu'elle affectionne plus particulièrement. Schu mann, mais plus encore Chopin lui tiennent au cœur. S bien que cette artiste qui ne commence à éprouver quel que joie à jouer qu'après avoir joué pendant une ou deu: heures déjà, ne trouve nullement embarrassée d'exé cuter en une soirée les 24 Etudes, et les 24 Préludes. Ce serait copieux, si cè n'était prodigieusement intéres sant et si, avec Mme Berthe Marx-Godschmidt, cela n ressemblait un peu à une initiation. Julien GEORGES. Le Bilan théâtral ïJ. Encore notre vieux Royal Deur lettres. I.e syndicat des musiciens. L'incident Frit/ara. Les chœurs et te ballet. Les difficultés d'une exploitation. — Chambardement t/énérnl. Xous ('lions dans l'idée d'avoir dressé exactement ie bilan do la saison au I héàtrc Royal et, d'avoir distribué les dividendes sous la forme d'éloges, il paraît que notre comptabilité est mal tenue, car un lecteur nous adresse une lettre fort spirituelle qu'il signe : « un expert-comptable » tout en se faisant connaître, et se disant le porte-paroles de nombreux abonnés, il nous expose ses idées sur la saison écoulée et la saison à venir. La lettre est trop longue pour trouver ici son insertion intégrale. Elle contient des considérations très intéressantes, mais elle prouve que son auteur n'est pas suffisamment au courant des difficultés qu'offre une exploitation théâtrale. Notre aimable corresppndanl occasionnel voit très gratul, il juge avec une largeur de \ nés. une insouciance absolue des difficultés de réalisation de ses projets. \u Royal, selon lui, il faudrait de grandes réformes : Procéder d'abord à éliminer de l'orchestre tous les éléments médiocres,ne garder que les instrumentistes de toute première valeur. Rajeunir les chœurs, chercher des voix fraîches, créer une école, faire à ces auxiliaires une situation suffisamment rémunératrice pour qu'ils restent attachés au Théâ-! Ire. Vugmenler le corps de ballet, doubler le nombre 1 des ballérines de façon à pouvoir monter des pièces chorégraphiques. Continuant son exposé, il fait une charge à fond contre la mise en scène, les décors, et les costumes, imputant erronément à la direction ; la responsabilité de cet étal de choses. Cette lettre reflète d'une façon très caractéristi- 1 que, l'esprit qui règne dans certains milieux d'habitués. Très souvent dans les couloirs, nous avons ; assisté à des péroraisons de ce genre. I.e monsieur soi-disant très au courant des choses du théâtre émettant bruyamment des considérations sur l'entreprise, des critiques très sévères, qui finissent par trouvée écho, qui sont colportées dans les cafés des environs. Rarement les auditeurs se donnent la pei- 2 ne d'examiner si les critiques sont raisonnables ou 3 si elles contiennent un fond de justesse. Il nous faudrait ceci, cela. Oui, pourquoi pas un corps de ballet comme a i l'opéra avec un foyer de la danse, Caruso comme ténor et alors... 011 trouverait que la chanteuse n'est 5 pas à la hauteur. « Maintenant, que la saison est terminée, 011 peut » rechercher les moyens propres à améliorer les » trois éléments : Orchestre, chœurs, ballet », ainsi s'exprime notre correspondant. C'est facile a dire. " plus difficile à exécuter. Lorsque M. Corin prit la ' direction du Royal il réorganisa : orchestre, chœurs et ballet. Aux musiciens il fit passer un examen, ce- 4 la 11e se fit pas sans d'énormes difficultés. Ces messieurs sont syndiqués, ils ont des règlements, des prétentions, ils sont une force. Ils règlent la durée, des répétitions pour un prix déterminé, ils fixent les » appointements minimum de chacun. Pas d'éléments non-syndiqués dans l'orchestre, pas d'appel à l'a concurrence, sinon démission générale ou plutôt grève générale. Devant les exigences du syndicat un directeur doit se soumettre «inon sa saison est compromise, car on prétend que le sabotage même n'effrayerait pas les syndiqués. Tout renvoi est examiné par le syndicat, s'il n'est pas pleinement justifié, Te musicien doit être réaccepté. Ces messieurs réclament les plus grands égards. Ou'un chef, énervé par une répétition laborieuse, due à l'incapacité de quelques éléments se permetlÉj un mot vif, c'est la menace de grève s il ne fait pas des excuses. L'incident F ri gara en est un exemple. Et cependant M. Frigara était très estimé des musiciens, les premiers sujets mêmes tinrent à lui prouver toute la sympathie qu'ils avaient pour lui et le respect qu'ils (.'prouvaient pour son beau talent. Rien n'y fit. Quant aux chœurs, ici aussi des réformes ont été introduites. \i. Corin a institué une école de chœurs gratuite. Il n'y a eu peu ou pas d'inscription, les choristes voulaient bien l'instruction musicale gratuite, mais ne voulaient .pas signer d'engagement pour le Théâtre Royal. Il se promettaient aussitôt au courant du répertoire, de chercher un engagement à l'étranger, où les salaires sont plus élevés, et la vie plus agréable et plus aventureuse. Quant à l'école de danse, il ne faut pas y songer. Les théâtres qui montent les revues, se disputent les élèves de l'école de danse du maître \mbrosiny à la Monnaie. O11 trouve dans ces ballets des danseuses de 12 à 14 ans. Les bons éléments sont immédiatement engagés 1 la Monnaie et passent ensuite comme premiers sujets sur des scènes étrangères.O11 ne trouve guère pour Anvers, qui dans le monde artiste est considéré comme Aille de province, que des éléments de second ordre, des « marcheuses » qui ignorent presque tout de l'art de la danse. ("est donc une rude tâche pour le maître de ballet que de styler tout ce monde, de leur inculquer la science chorégraphique, de leur faire avoir de l'élégance. de la grâce, de la joliesse. il ne faut pas conclure de tout ceci, qu il n'y a pas moyen d'avoir à Anvers, un orchestre absolument parfait, des chœurs d'élite, un ballet excellent. Mais tout cela coûte très cher et les ressources du Royal ne permettent pas ces dépenses. Il faut donc se contenter de l'honnête moyenne. Il faut reconnaître cependant que M. Corin, depuis qu il est. a la direction, a apporté de sensibles améliorations à I exploitation.L'orchestre, habilement conduit par M. Frigara, nous a donné satisfaction, les chœurs ont eu de 1 a-nimation et de la vie, le ballet dans les créations de la saison, a gentiment évolué sous I habile direction de M. Leroy. MM. Viroux et Ronvoisin ont réalise des merveilles avec l'outillage préhistorique du Royal. fous ces mérites, il faut les reconnaître, c'est ce que nous fait observer une seconde lettre, toute d'enthousiasme celle-là. Elle nous reproche de ne pas adresser à la direction artistique de M. Corin tous les éloges qu'elle mérite. Alors que dans d'autres théâtres, ce sont des féliictalions sans cesse renou-\elées à l'occasion d'une création ou dune reprise, on semble avoir oublié qu'au cours de la saison un homme fut l'artisan modestement effacé de ces non1 breux succès. Nous /itérons : la Fdie du l ui 11 es/, Carmosine, Louise, Don Quichotte, L'Attaqué du Moulin, L'Ile en fleurs, etc., toutes o'iivres montées avec beaucoup de soins et un rare souci artistique. Cet homme c'est M. Corin, qui, méprisant tout tam-tam, toute réclame bruyante et tapageuse, s est uniquement préoccupé de bien faire, trouvant si recompense dans l'engouement du public pour son théâtre. ('es mardis mondains à salle arclii-comhle. les dimanches pour lesquels 011 se disputait les places, furent des preuves éclatantes de la sat'.staction g» u « |k | | %# fT iompag=d Assurances au Assurez-vous au rh tINIÀ D L LVJ U capital de Frs. 2.000.000 Siège social : Rempart Ste-Catherine, 55, ANVERS, Administrateur-Directeur: René KINART ^ Il, -m mi npm u !■ ni— h 11■!i mu ni in m i

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Anvers von 1875 bis 1925.

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