Office central belge pour les prisonniers de guerre

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� 171 � Nous reproduisons, concernant ce camp, quelques extraits d'une relation faite par un ancien prisonnier. Le Bureau de bienfaisance. � D�s la fin de 1914, quelques pri- sonniers a la t�te desquels se pla�a l'adjudant Franken, fond�rent une �uvr� de bienfaisance qui eut pour premier objet d'assurer une s�pulture convenable aux prisonniers morts au camp. L'�uvre assurait la fabrication des cercueils et l'entretien des tombes. Depuis lors elle �tendit son action et s'occupa d'ac- corder des secours, en vivres et en v�tements, aux prisonniers n�cessiteux. Le Bureau de bienfaisance tirait ses ressources de repr�sentations dramatiques et musicales donn�es par des artistes professionnels ou amateurs, dans un local mis � leur disposition par le commandant du camp. Jusqu'au mois d'avril 1915, il y eut un bureau de bienfaisance dans chaque camp. Lors de la fusion des deux camps � cette �poque, il y eut fusion des �uvres de charit� sous la pr�sidence de l'adjudant Franken. Seule l'�uvre du lait:qui existait au camp II sous la pr�sidence de M. Vandenhout, de l'artillerie de forteresse, et qui s'occupait uniquement de procurer du laitage aux malades, continua � subsister isol�ment au camp I. Cette institution tirait ses ressources de dons faits par des particuliers en Belgique. Au mois de septembre igi5, une nouvelle �uvre, l'�uvre des colonies, fut cr��e sous la pr�sidence du ier sergent Luja. Cette institution avait pour but d'assurer des secours, en vivres et en v�tements, aux prisonniers n�cessiteux qui se trouvaient en d�ta- chement au travail. Elle tirait ses �ressources de repr�sentations cin�matographiques quotidiennes qui lui rapportaient de grands b�n�fices et de l'exploitation d'une taverne pour les prisonniers. Le th��tre et le cin�ma du camp furent suspendus au mois d'ao�t 1916. Le cin�ma fut r�ouvert au mois d'octobre, mais ne fonctionna plus r�guli�rement, pas plus que le th��tre. Le Bureau de bienfaisance fut, a partir du mois de d�cembre 1916, constitu� par voie �lective. Il a depuis lors comme pr�si- dent, le mar�chal des logis Gilbert de l'A. F. A. D'apr�s les .nouveaux statuts les �lections doivent avoir lieu tous les six mois. L'�cole. � D�s la fin du mois de d�cembre 1914� des conf�- rences se donnaient au camp II sous la direction du sergent-

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