Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 10 August. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 02 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jd4pk0828f/
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Lundi 10 août 1914 No 183 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un serac. un trim*. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le l"f de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE Finances, Industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à i'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annoncés ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. JOTF' Les annonces sont mesurées au Ijgnomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes PREMIÈRE ÉDITION LE CONFLIT EUROPEEN LA GUERRE BELGO-ALLEMANDE La situation des troupes allemandes ne s'est guère modifiée depuis samedi On signale îe recul de leurs détachements avancés de cavalerie Tout le territoire au sud de la Meuse est débarrassé des troupes allemandes L'offensive de l'ennemi est complètement arrêtée Les troupes françaises et belges prendront simultanément l'offensive selon le plan concerté AVIS IMPORTANT lurant la période de la guerre, ANVERS-BOURSE paraît en deux éditions, dont la première, vers onze heures du matin, et la deuxième, vers cinq heures du soir, e texte de ces deux éditions est entièrement différent. l'action militaire EN BELGIQUE La situation des troupes allemandes. — Belges et Français vont prendre l'offensive Bruxelles, 9 août. — Officiel. — Suivant une communication du grand état-najor de l'armée la situation des troupes illemandes ne s'est guère modifiée depuis samedi. Il y a lieu de signaler le rend de leurs détachements avancés de. .■avalerie sous la poussée irrésistible des : Iroupes françaises qui sont en nombre :onsidérable. Tout le territoire au sud le la Meuse est débarrassé des troupes illemandes. L'offensive de l'ennemi est ^empiétement arrêtée. Les troupes francises et belges prendront simlutanément l'offensive selon le plan concerté. EN FRANCE iiprès l'évacuation de Mulhouse par les Allemands Paris, 9 août. — On confirme que les Alle-na-nds, après l'évacuation de Mulhouse se 'Ont retirés sur NeuM3nsacïi. Dans leur re-raite.ils ont incendié de nombreux bâtiments, ; nagasins à vivres et à fourrage et rasèrent a forêt de Hard. Ils terrorisent les Alsaciens innonçant qu'ils fusilleront impitoyablement :ous les suspects. Néanmoins, l'enthousiasme les Alsaciens grandit continuellement. Des prisonniers saxons ont.déclaré,que la Saxe ne participe' à la guerre qu'à regret. EN RUSSIE Un demi-million de Russes avec cinq cents canons sur la frontière allemande Le Standard annonce qu'une armée russe, forte de cinq cent mille hommes et cinq cents . canons se trouve actuellement à la frontière allemande. l'action navale # DEMENTI Londres, 8 août. — On clément le bruit que dix-neuf navires de guerre allemands auraient été coulés sur les côtes de la Hollande. ! NOS DÉPÊCHES i Service de VJigenceHavas LE LOYALISME DES INDES BRITANNIQUES Simla, 7 août. — Le Maharajah de Népal, le t Rajah de Kashmir, le Maharaja de Mysore et le Maharaja de Bhavnagar ont écrit au vice- ; roi, plaçant, sans aucune réserve, toutes les ressources de leurs Etats à la disposition de l'empereur-roi en vue de la guerre. Le Rajah de Kapurthala, le Mabarajah d'In-dore, le Diwan de Palanpur et le Maharajah de Jodphur, avec le vétéran major général sir Partab Singh, le régent de Jodphur, ont offert toutes les ressources de leurs Etats ainsi que leurs services personnels pour la guerre. LA SITUATION AU MEXIQUE Mexico, 7 août. — La situation est mauvaise^ Aucun accord ou armistice n'a été signé avec les rebelles. La majorité de l'armée est pour la résistance à l'occupation de la capitale par les rebelles. L'OR ET LE CHARBON EN ARGENTINE Buenos-Ayres, 7 août. — Le gouvernement a décidé de défendre l'exportation de l'or et du charbon. COOPERATION DE L'AUSTRALIE Melbourne, 7 août. — Une foule immense assemblée dans Gollins-Street a acclamé l'annonce que le Commonweath avait offert de fournir un contingent pour assister la mère-patrie.Sydney, 7 août. — Les officiers des douanes ont reçu ordre de retenir tous les bateaux allemands à Sydney et à Newcastle. VICTOIRE DES MONTENEGRINS SUR LES AUSTRO-HONGROIS Gettigné, 8 août. — Les Monténégrins ont occupé Spizza, qui se trouve sur la côte jusque Budna, dans la région de Vermoch (frontière d'Albanie). Les Monténégrins ont également pénétré en Bosnie où ils ont occupé Plevié. ETAT DE SIEGE EN SUISSE. LES ALLEMANDS ONT TUE UNE SENTI- NELLE SUISSE. Paris, 9 août. — L'état de siège a été proclamé en Suisse. Le « Auszug » (Elite) et la Landwehr ont été mobilisées. On annonce que les Allemands ont tué une sentinelle suisse. L'opinion commence à. s'émouvoir. L'ESCOMPTE A LA BANQUE DE BOMBAY Bombay, 6 août. —. La Banque de Bombay a abaissé le taux minimum de l'escompte à quatre pour cent. VAINS EFFORTS DES AUTRICHIENS CONTRE LES SERBES. On mande de Nisch à I'Excelsior que les Autrichiens ont tenté de franchir la Drina. Ils furent repoussés et eurent douze officiers et cinq cents soldats tués et plusieurs centaines noyés. FRANÇAIS ET ALLEMANDS DANS LA COLONIE ALLEMANDE DU TOGO. Paris, le 9 août. — La garnison française Grandpopo de Dahomey a pris possession du Togo allemand de concert avec un croiseur anglais. Mort de M. Sasnz-Pena président de l'Argentine Madrid, 9 août. --- Un cablogramme de Buenos-Ayres annonce la mort de M. Saenz-Pena, président de la République argentine. Le boycottage ! Voilà un demi-siècle, que j'ai parcouru et habité la France, l'Angleterre, l'Afrique, l'Amérique, l'Allemagne et j'ai ainsi été en perpétuelle négociations avec les nationaux de ces pays. Pour frapper l'Allemagne au cœur, il faut STERILISEE l'industrie, le commerce allemand par le boycottage organisé. Le boycottage n'a jamais été organisé convenablement d'abord, et en temps de paix, il est impossible à cause de la représentation diplomatique des puissances qui interviendraient immédiatement. Au surplus, il doit être organisé. C'est donc seulement en temps de guerre qu'il peut être organisé efficacement, POUR CONTINUER LONGTEMPS ENCORE SES EFFETS APRES LE RETABLISSEMENT DES RELATIONS DIPLOMATIQUES. Mon programme, le voici : Par la presse, annoncer des meetings en faisant appel particulièrement aux femmes-Ces meetings peuvent être organisés partout : en Belgique, en France, en Angle terre, en Russie et, par la force du mouvement, peut-être dans d'autres pays. Les orateurs doivent exposer à la foule l'idée, qui passerait en dogme, de repous ser, dans le présent et dans l'avenir tous les produits, de quelque nature que ce soit, d'origine allemande, fabriqués par des Allemands, présentés par de: Allemands. Les Allemands devraien être exclus de toutes sociétés commercia les, industrielles et financières. Le natio nal qui servirait d'intermédiaire cache serait lui-même boycotté et assimilé i l'Allemand s'il est découvert. Pour frapper le cerveau des foules, il est. nécessaire que les assemblées soient précédées de chants nationaux ; ensuite, de l'exposé du programme et, enfin, du serment avec la plus grande Solennité pour les assistants de tenir rengagement. juré, même après la paix. Les réunions peuvent avoir lieu sur tout le territoire de chaque pays, dans toutes les salles, sur les places publiques, éventuellement dans les églises. Si le programme peut être réalisé dans les églises, le succès serait, plus complet encore-11 faut aller vite, tl faut profiter de l'élan patriotique qui anime tous les ■peuples en lutte contre l'Allemagne. Il ne faut pas envisager le programme par de- petits côtés. Si une partie de la foule ne respecte pas plus, tard la foi jurée, si,, plus tard, quelques produits allemands exceptionnels s'imposent, le mouvement aura été suffisamment puissant pour réaliser le but, qui, même incomplet, frapperait sûrement l'Allemagne au cœur. Au surplus, sfie" mouvement devenait général, intense, universel, l'Allemagne aurait plus de crainte pour ses intérêts o>e par les . autres moyens prévus par elle. Ce mouvement peut jeter déjà dès à présent le trouble dans l'esprit des Allemands. Après la paix, le dogme du boycottage au coeur de chacun. Aucune intervention ne pourrait obliger les nationaux à acheter ou consommer des produits allemands. — Tactic. A anvers AVfS AUX ESPIONS Avis du bourgmestre. Le gouverneur militaire ordonne que les bourgmestres de toutes les communes de la position fortifiée feront connaître au public, par voie d'affiches, ce qui suit : Tout individu belge ou étranger convaincu d'espionnage sera déféré au conseil de guerre; celui-ci peut statuer sans formalités ni délai, il peut prononcer la peine de mort. La sentence est rendue sans appel ; l'individu condamné est dans les vingt-quatre heures passé par les armes. Anvers, le 8 août 1914. Le bourgmestre, J. De Vos. LA SITUATION DES CONSULS AMERICAINS QUI REPRESENTENT L'ALLEMAGNE. Communication du bourgmestre, 1 Monsieur le gouverneur militaire charge le i bourgmestre de faire observer à la population qu'il est à la connaissance du consul général des Etats-Unis d'Amérique à. Anvers, que la situation des consuls américains en Belgique, qui ont pris possession des archives des consulats allemands en Belgique, a été méconnue. Le gouvernement américain, en donnant pour instructions à ses représentants d'accéder à cette demande du gouvernement allemand, a simplement posé un acte de courtoisie internationale habituelle en temps de guerre. Les puissances européennes, étant en état de guerre, l'Amérique était la seule grande puissance à laquelle l'Allemagne pouvait s'adresser. Le devoir d'un consulat neutre, en l'occurence, est limité à de simples formalités administratives. Le bourgmestre tient à ajouter que la population doit comprendre que la prise en charge par un pays neutre des archives d'un pays belligérant est un acte de pure courtoisie, qui est d'usage en temps de guerre et n'implique en aucune façon une adhésion quelconque de la part du pays neutre à, la politique du pays belligérant. Ce serait donc absolument à tort que la population témoignerait de sentiments de mécontentement à l'égard du gouvernement américain, avec lequel notre pays continue à entretenir les meilleures relations. Le bourgmestre, J. De Vos. ARRESTATION D'OFFICIERS ALLEMANDS A BERCHEM. Quatre officiers allemands en uniforme belge ont été arrêtés à Berchem. AVIS AUX DERNIERS ALLEMANDS QUI RESTENT ICI Le bourgmestre porte à la connaissance de la population l'ordre ci-après du gouverneur militaire de la position fortifiée d'Anvers. Anvers, le 9 août 1914. Le gouverneur militaire d'Anvers invite toutes les personnes dé nationalité allemande ou austro-hongroise, ou qui ne peuvent prouver nettement qu'elles ne sont ni de nationalité allemande ni de nationalité austro-hongroise, ji se présenter dans les commissariats de police pour faire établir leurs titres de résidence dans la place. Faute d'avoir rempli ces formalités aujourd'hui 9 août, avant 24 heures, elles seront considérées comme espions et passées par les armes.Les personnes qui ont reçu des autorisations délivrées par le gouverneur depuis l'état de siège sont dispensées de cette formalité. Le gouverneur militaire, (s) Dufour. Pour copie conforme : Le chef d'état-major, Werbrouck. DECOUVERTE D'UN DEPOT D'ARMES On vient -de découvrir un dépôt d'armes de provenance allemande rue Pierre-Pot à An vers. Le . chiffre de fusils allemands s'élève à quatre mille. dans le pays Quarante mille volontaires formant vingt régiments BtuxEU.es, 9 août. — On déclare au ministère de la guerre qu'on compte à ce jour quarante mille volontaires qui vont être formés en vingt régiments. C'est le lieutenant général Guiette qui prend la direction de l'instruction- SECOURS AUX BLESSES . On nous suggère l'idée que voici : Sur toutes les plages' du littoral belge,, des dizaines de milliers de lits*pourraient être à la disposition .des; bféssés.- En présence de l'admirable et "sublime.-éian "patriotique de la nation belge, il est hors de doute qu'un appel par la presse serait entendu de toupies propriétiare de villas «inoccupées», qui mettraient ainsi à la disposition de la Croix rouge, des lits, en quantité. Par surcroît, les blessés' eties convalescents jouiraient de l'air pur et. vivifiant de la mer pour aider à leur prompt rétablissement.HOTELS ET PENSIONS Désertés sur toutes les plages, les hôtels et pensions du littoral belge pourraient, également recevoir des blessés et des convalescents en mettant les lits gratuitement à la. disposition des blessés. L'alimentation pourrait être à prix coûtant. La cuisine préparée à prix coûtant par les hôteliers, conformément aux prescriptions des médecins sous la surveillance des infirmiers, résoudrait ce problème délicat. Dans ces hôtels et pensions, tout le personn-el est immobilisé inutilement, puisque les plages sont désertées. Les hommages des Français ' Le Temps' écrit : « Les pédants allemands qui n'étudient l'histoire .que pour la falsifier .en adaptant aux dé-, testables maximes la politique bismarkienne, cacheront sans doute soigneusement à leurs élèves cette page des commentaires où César, bon juge en matière de valeur guerrière, ■ cé-légrant l'héroïsme indomptable de -la race belge. C'est pourquoi les Allemands faits prisonniers dans les batailles autour de Liège et de Namur s'étonnent d'avoir trouver cette résistance invincible. Ils ne savaient pas que chez les habitants habituellement paisibles des rives de la Sambre et de la Meuse le caractère vaut l'intelligence et que l'esprit est la source pure des inspirations du . cœur. Ils auront d'autres sujets d'étonnement ». Les Débats écrivent : « La Belgique, dès qu'elle reçut l'impudente sommation d'avoir à laisser ouverts les chemins de la France, se dressa, tout entier devant l'envahisseur. Il n'y eut plus de partis, plus de querelles politiques, plus de discordes religieuses, plus de rivalités de races. Tous les Belges ne firent qu'un, et nos voisins ont justifié magnifiquement leur devise nationale : « L'union fait la Force I » L'union d'un petit peuple a eu raison de la force d'une grande nation. Liège résiste victorieusement et, l'ennemi, refoulé, doit attendre que le Moltke de 1914 remonte sa mécanique ». La Liberté dit : « Le sentiment du droit est plus fort que les armes ; il est, en tous cas, un des éléments essentiels pour vaincre, et voilà pourquoi le petit peuple belge, transporté d'amour et de foi, a mis en échec, au premier coup, la lourde et innombrable armée allemande. Notre gouvernement après l'admirable défense de Liège à. fait vite le geste qui consacre à nos yeux cette lutte héroïque et le service immense rendu à la France : il décerna la . croix de la légion d'honneur à la ville de Liège. Oui, il ne s'est agi que d'honneur sur ce champ de bataille, et l'honneur a vancii la fourberie, l'orgueil et 1e meurtre ». L'Intransigeant dit : «-Le petit peuple qui est aujourd'hui parmi les plus grands;,vla. Belgique, se lève et. devant l'ardeur de son patriotisme, la brute allemande, qui n'avait rien prévu, qui ne croyait même pas qu'il y eut un honneur belge et des héjros: en Belgique, est obligé de s'arrêter, de coinpter ses morts et de solliciter un armistie. »

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