Bastogne à l'Yser: journal du canton de Bastogne

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N° 7. — 1er Août 1917. Publication autorisée par l'Autorité Militaire DIEU — PATRIE — IAMILLE BASTOGNE A L'YSER bulletin de Ralliement et d'Union pour les JJrdennes BASTOGNE SIBRET VIELSALM Chers Amis, Le journal reparait enfin, muni de l'autorisation ^equise. Il n'est pas opportun de raconter par suite ïe quelles circonstances sa publication a été sus-sendue depuis le 15 mai. J'exprime à tous mes ^egrets pour ce long silence qui n'est aucunement imputable à la Direction. Le 15 mai et le 1er juin, 'ai adressé à la censure, deux numéros manuscrits, — n° 7 de six pages... n° 8 de huit pages. - Que sont-ils devenus? Mystère.... dont je n'ai pu obtenir l'explication. Il en résulte que beaucoup de nouvelles du pays ne seront pas communiquées et qu'aujourd'hui, dans l'agitation et le mouvement, je dois rédiger rapidement un nouveau numéro. Il est regrettable que partout ne soit pas compris le bien rjue ces journaux du front apportent aux soldats. J'envoie à tous les lecteurs mes vœux chrétiens ie santé et de bonheur : J'ai un souvenir spécial à La sainte messe pour ceux qui vaillamment, vont affronter la 4e année de guerre. Pour Dieu, pour la Patrie, pour Bastogne ! Saint-Georges, '21 juillet 1917, H. GEORGES. PENSÉES Un camarade qui accepte joyeusement, avec beaucoup d'entrain, lia. tâche journalière, même quand elle ne plait pas : qui ne nie pas, certes, les souffrances de la guerre, mais leur fait bon visage, a la plus heureuse influence sur ceux qui l'entourent. Sa parole relève et soutient, et sa présence même est précieuse et souveraine contre l'ennui et la tristesse, par le rayonnement de joie qui s'en dégage. A le fréquenter, on se remonte. Soyez chacun ce bon camarade qui non seulement conserve le calme et la paix, mais les fait partager aux autres. A. Moulard. L'adversité qui abat les cœurs faibles, grandit les âmes fortes. Ségur. Le courage de chaque jour est plus difficile que la bravoure du combat. A. ne Mun, 11 y a autant de vrai courage à souffrir avec constance les peines de l'âme, qu'à rester fixe sous la mitraille d'une batterie. Napoléon.

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