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8e Année No Hl9
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5 Centimes le numéro
ÉDITE PAR LE VELO-SPORT
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Alliés arrivent
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Dernières Nouvelles
Mardi, midi.
TOUJOURS L'EXPECTATIVE
Il résulte des rares renseignements arrivés au département de la Guerre que la situation générale est peu claire. Cela résulte évidemment des précautions prises par les belligérants pour cacher leurs dispositions.
Pour ce qui nous intéresse particulièrement en Belgique, au Nord de la Meuse, les Allemands ont pousse d'ans la direction de l'Ouest, des forces qui ne paraissent pas considérables et que notre armée est parfaitement en état de repousser. Nous avons eu des engagements d'avant-pestes, au cours desquels l'adversaire'a
été repoussé..':,.„ *. e♦•
Au Sud de la Meuse, la situation n'a pas change; les Allemands se sont îorti
fiés sur la ligne de l'Ourthe, qui semble indiquer qu'ils ont l'intention de rester sur
la défensive.
L'état moral et matériel de nos troupes est excellent.
LES ALLIES ARRIVENT
fi est nasse encore cette nuit de grandes quantités de troupes des années a! liées par chemin de fer à travers Bruxelles.
Pendant la nuit également, un détachement de chasseurs a cheval français, fort d'environ 500 hommes, a été aperçu à l'avenue Louise. Ils se dirigeaient vers le bois de la Cambre pour rejoindre vraisemblablement le gros de l'armée.
NEUF AVIONS FRANÇAIS EN BELGIQUE
Neuf avions français ont atterri lundi dans la soirée à Bruxelles. Chaque appareil était monté par un pilote avec un officier observateur Les atterrissages devant des hangars préparés pour recevoir 1 escadrille, ont pu lieu avec une précision et une correction d'ensemble qui a arrache des exclamations d'admiration à ceux à qui il a été donné d'assister à ces reconfortants specptacles.
LA eUEHBE BELGO-ALLEMAM
écrire l'a t l'allemand, oublientPOUR UTILISERLES BONNES VOLONTES
!;•: haines il n'écoutant que laJo «uresis quo tout do monde eera ce moi.
.dix de la miséricorde, se rendent dan- les«st WflWit do créer à Bruxelles, et ailleurs
aôpitaux et les ambulances pour se mettre à la> organisme <-or.J..v.l ou pourgicnt sadruàor tcniî
,• • ■ , U1> „„ j:.+;„„rtix qui cher-client Je moyen a etro unie au pays e:
Mon des bleues étrangers sans divinei{]K{m>pcrn^
tionetpour redleur dictee les lettres )lirrorwj,comme soldat, une certaine ró-
destinées à tranquilliser leurs proches.stance piiysiquo quo beaucoup n'ont pas ou n-'oiit
» Cette œuvre de charité vraiment chrétien- lus. Lautüo airjouiil'hiii de .s'engager clans ces canne mettrait fin aux angoisses de tant de mères faons.
c)ui savent leurs fils engagés sur les champs .LaC™lx tRo ,l«° également no manque sans doutr
his gwvQ cto bras. Max
Ma 3 a! y a bien d'eutres façonet a '■eux /iiii risquent leur vit notre indépendance. Fairo cû caa^onichjCSf_&i.dcj rcutror les .récoltes, et ne fût-ce que i> . >,r loes do terre est encore un moyen cfc>, servir à quelqiH|hosc. Il n'y a rien do /petit aujourd'hui et r:en à'Jnu-non rester les bras croisé .s.L arrêt :économique a rendu dipponil,.'<
3, avenue des Tilleuls, met, à uantité d'énergies raiou intdHeotiwlks sn.m
de la Crcix-Rouge. sa maison Puto utilisables et qu'il est pénible do .voir in-uti
nfentro qu'à force de taper dfc nçoro et tepez <&âr. Que tout 'le monde «it uiiîj. ujonrd'hui au pays. liais, pour Dieu, que noiifc - à quelle porto frapper]
LA GUERRE FRANCO-ALL
Allemands. — Les forts restent en LA GUERRE AUSTRO-SERBE. — La mo
3L~iSl gviorr» aérienne
LA GUERRE RUSSO-ALLEMAND
Pour reconnaître la nationnalite des avions et dirigeables
Jnoteoffjcielleau sujet des
CARACTERISTIQUES DES AVIONS FRANÇAIS ET BELGES
1° Si^nc général. — Deux cocardes tricolores aux couleurs nationales, une sous ena1 cune des ailes visibles du sol. I oo Biplans. — Tous les biplans qui n ont lDas d'hélice à l'avant sont Français ou Belges. ■ Tous les biplans français ou belges ont les ailes rectangulaires ainsi que les petits plans
,de l'arrière.
' Tous les biplans allemands ont les ailes en avant en forme de V, c'est-à-dire rejetees vers l'arrière aux extrémités.
Tous les biplan S' allemands ont les petits plans arrière en forme de cœur.
3° Monoplans. — Les monoplans français ou 'belges ont les ailes rectangulaires ou légèrement arrondies.
Les monoplans allemands ont les ailes et la jtrueue de la forme de celles d'un pigeon.
NOTE OFFICIELLEAU SUJET DES CARACTERISTIQUES DES DIRIGEABLES FRANÇAIS
Les dirigeables français appartiennent tous mi système souple, ils portent à 'l'arrière le ftaivillon, national surmonté d'une flamme aux touûeurs nationales frappée sur la même drisse que le pavillon et placée au-dessus du» paDillon»
Ils sont de deux types :
formant leur
i. Dirigeables à nacelle courte;
2. Dirigeables à nacelle longue
poutre armee.
(A. quelque type qu'ils appartiennent enveloppe est de couleur jaune, ce qui les • distingue des Zeppelin ballons beaucoup plus allongés et de couleur grise.
Le nom est écrit en gros caractères sous iJPavant de l'enveloppe.
DIRIGEABLES A NACELLE COURTE. La, longueur de La nacelTe est d'environ, du i tiers au, sixième de celle du ballpn. La nacell Q jinnique comporte une paire d'hélices latérales. Le gouvernail vertical de direction et le* ; plans de stabilisateurs sont fixés directement là l'enveloppe.
Les dirigeables français à nacelle courte pourraient être confondus avec les « Parceval », ballons allemands du type souple à nacelle courte également. Mais ces derniers^ 6ont caractérisés par leur enveloppe arrondie à l'avant et pointue à l'arrière et par 'leur gouver' nail vertical de forme carrée, alors que dans •tous les dirigeables français à nacelle courte, ce gouvernail fait suite à des plans triangulaires ou trapézoïdaux.
DIRIG!
FORMANT POUTRE ARMEE. — Ils se caractérisent par leur longue nacelle à carcasse transparente sauf dans la partie centrale où
elle présente un bordage métallique. La longueur de la nacelle est au moins égale à la moitié de celle du ballon. Le gouvernail vertical de direction est fixé par sa partie inférieure, à l'extrémité arrière de la poutre armée.
' L'aspect caractéristique de la nacelle suffit à les différencier nettement de tout ballon dirigeable allemand.
La Médaille militaire
française au Roi
LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS DECERNE AU ROI ALBERT LA PLUS HAUTE DISTINCTION ACCORDEE A UN GENERAL
M. Mèssimy, ministre de la guerre, a adressé le rapport suivant au Président de la République :
Monsieur le Président,
La vaillante armée belge, sous le commandement supérieur de S. M. le Roi des Belges, après avoir victorieusement résistc'dans Liège à l'assaut de troupes ennemies très supérieures en nombre, s'apprête à soutenir, à côté des troupes fran-coanglaises, le choc des troupes allemandes qui ont envahi le territoire belge au mépris des traités. Il m'a paru qu il convenait de rendre hommage à l'héroïsme de l'armée belge et aux brillantes qualités militaires du Souverain éclairé qui la commande, en conférant à S. M. le Roi Albert la plus haute distinction que puisse recevoir en France un officer général1 , la médaille militaire.J'ai fail parer dans ce sens le décrel ci-joinl el j'ai l'honneur de vous prier de bien vouloir le revêtir de votre signature.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement.
Le Ministre de la Guerre.
(S.) MESSIMY.
Le décret signé par le Président de la République est ainsi conçu :
premier. — La médaille militaire est conférée à S. M. Albert, Roi des
Belges.
Art. 2. — Le Ministre de la Guerre et le Grand Chancelier de la Légion d'Honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret*
Lp général Duparghargé pal
Raj rhond Poincaré de remettre au R(j médaille qui vient de lui être i par le gouvernement de la République
Le général, qui est parti de Pai is manche soir, esl poi leur d'une |i tographe dunt de la Republic
pour le Roi.
La Croix-Roug
'OUR LES BLESSES ETRANGERS.
APPEL AUX FEMMES BELG
M. Paul Frédéricq, professeur à l'Universi de Gand, nous écrit cette lettre, sur laquel ttirons l'attention écs femmes b
a Meirelbeke, Je 9 août 1914 n Monsieur le Directeur, » Une jeune fille
;'. •
de bataillebr-1
» Je suis sûr que cet appel au bon cœurdenos femmes et de nos filles n'aura pas été faiten vain.» Paul FREDERICQ. »
M. F. Falk, la disposition
qui peut facilement être aménajrée en ambulance. 11 y a place pour 25-30 lits et une salle d'opérations.
LA SI
Mardi, q heures dit matin
GUERRE BELGO-ALLEMANDE. -
Liège esl toujours occupé pai
LA
notre possession. — Los Françai ont opéré leur jonction avec nos trou pes. — De nombreux éclaireurs al Iemands sont faits prisonniers. — Plusieurs aéroplanes francais son| arrivés. — Un appareil allemand i effectué une reconnaissance au-des sus de Bruxelles. LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE. -Mulhouse et Altkirch étant occupé] par les Français, les Allemands son
1/cntré
on retraitesur Golmar.
Jf** ffîlï#&4S/f*'?f*t
--HMBSMQZr
mMtavBi
-STATIONS AERIENNES MEMMBES
des Français en Alsace a suscité u enthousiasme extraordinaire. LA GUERRE RUSSO-ALLEMANDE. — L
De nos lecteurs
\ ans insérons sorts ce titre quelques commuoiications intéressantes que no'us allons rclectcurs : SECOURS AUX BLESSES
Littoral belge, des dizaines o à 1a disposition dts
(]
j os! hors de doute qu'un » serait entendu de
inoccupées qui met-iiuien,ou du la (Croix Rouge des
Purirs blessés et les convjJoscen'ts joui-
viviïiaut do lo mer jour aidert (prompt 'tent.
HOTELS ET PENSIONS
< s plages, les hôtete et .pensionsraioment recevoir des mettant les lite
JATION
mobilisation russe s'effeefue normalement. — Escarmouches à la frontière sans importance.
rait être 'livrée à prix routant. i s hôtttiers,
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Btrn&tur
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bilisation serbe est terminée. — Ces troupes ont franchi la fronttere à Prembocha. — Belgrade résiste toujours, les tentativesde traversée du Danube par les Autrichiens ayant été toutesrepoussées. \ GUERRE AUSTRO-RUSSE. — troupes cl'avant-garde sont en < on-tari- à la frontière, dans la vallée cfé la Styp, près de Raizimilow. LA GUERRE SUR MER. — Les An-iai 3 oui chassé les navires allemands de la mer du Nord. — L'escadre anglaist cherche à rejoindre l'escadre allemande.
LES ALLEMANDS ATTAQUENT HOUYET
I 1mt attaqué la ga.re de Hou\(t.
Onzs cavaliers allemands s'étant présentés
t la gare, l'alarme fut clrn ;dé-
taichcmen-t français arrivaet l'ennemi fu.t ie-
poiuissé.
LES CADAVRES ALLEMANDS
Um sel dat du ç>c de li.^ne rameirné, Ha. semai-e, à K'nipportait ùi uiu de
CAVALIERS VOLONTAIRES ARGENTINS
I membres <;c. la colonie de -la RépubliqueArgentine à Bruxelles ont offert, au: ^ouver11 ment lr:[Jn de former uni <
de cavail-iers recorwiu par l'.lvtat. Ce corps, <]jr^ l'esprit des créateurs, serait destiné à battre l'estrade et à .purger le pays des pales de uhlans qui font leur appairition un peu partout
T/offre des Argentins a été prise «ni cortsim et sera plus que probablement acceptée.
UNE AMBULANCE POLONAISE
Les Polonais habitant la. Belgique öe sont réuni hie.r et 001 offert leums services dlams le but de former un corps d^ambuil-ancicrs qui -crait dénommé « ambulance polona-ièc ».
L'AUTRICHE CONTRE LA FRANCE
Le gouvernement français ayant appris, de divers côtés, que deux corps d'armée austrohongrois — l'un tyrolien, l'autre bosniaque — devaient être envoyés vers Belfort, sans que l'Autriche eût déclaré la guerre, a posé samedi une question précise à l'ambassadeur impérial, le comte Szecsen.
Il était évident que si l'ambassadeur reconnaissait la véracité du bruit recueilli, on se déclarerait incapable de le démentir, la rupture devenait inévitable.
Le comte Szecsen a télégraphié la question en clair à son gouvernement. Il attend une réponse chiffrée.
Il n'a jpas fait encore connaître les termes de cette réponse à M.Doumergue.
LA MARCHE DES TURCOS
De Paris, lundi : On annonce, de source certaine, que les Turcos vont arriver'en HauteAlsace.
UNE CONSEQUENCE GRAVE
DE LA PRISE DE MULHOUSE
Les Français s'emparent des usines d'aviation Aviatik
Il est à noter qu'à Mulhouse se trouvait la plus grande usine allemande d'aéroplanes l « Aviatik », dont les appareils sont ceux qui ont battu tous les records de distance et de durée.
La maison Aviatik, à Mulhouse, a son champ d'aviation à Habsheim, à quelques kilomètres à l'est de Mulhouse.
Il est probable que les appareils avaient élé enlevés à temps, mais il faut constater néanmoins que dans l'usine
la lisière de la foret de H aardt, qui paraît .'sérieusement organ:
P.e.33hes ont eu lieu.sur
to"t 1es françaises. On an-
nonce que let: Allemands se renforcent, niai: il en est de môme pour nous.
Sur les crête ;nos alliés se-sont
emparés, hier eoir, des cols du Bonbominâe et de SainteMarie, après un violent combat, qu/ a repris d'ailleurs ce matin, et tiennes u: les crêtes dominant Sa.inte-Marie-aux-Mines.. "
Les pertes du col de Saintc-Marie^sont assez sérieuses. Ont évacue les blessés sur F/jùnaJ ainei que de nombreux blessés alileman dis.
U'n aéroplane a été criolé de balle^ atteigrnant à la cuisse l'officier observateijj-, mai: l'appareil a pu rejoindre Belfort, ro.û. il se répare rapidement.
La blessure de l'officier n'est ,pas " g rave? -
Les Allemands ont tendu des 'iinondation* dans la vallée de la Seule-; ils espèrent d» cette maniere arrêter .les Français dan© leur marche offensive; mais ifcn'y a pasdfeau partout et ils trouveront bien, moyen ib
A LA FBOKTIERE
Le feu ai comirriencé à' TaiîribKxaxîal èl noff, dans le gouvernement) dö Kânfclia ouest de La Russie).
L'artillerie allemando 3 Jjicâûhâirââ; âes p. trouilles russes près de Soldan, en P-rugae.
Les stations de Selovo et de Marzim. dans 1
it a
Devant Nancy, rien, nom plus qtfm Woa vre. Dans la région de J^ni^yonSpinxXMfttrdes force* nombreuses de cavalerie aCUemandö appuyées par de l'infanterie, oue <*j^u^c -^u Wtaillon de chasseurs, à piejfi a^CadfiB KlPiP^^ ^terrain. . ^
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