Bruxelles-dépêches: feuille d'informations télégraphiques internationales et d'annonces diverses

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s.n. 1914, 09 August. Bruxelles-dépêches: feuille d'informations télégraphiques internationales et d'annonces diverses. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d795718m70/
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8c Année No (417 n EDITE PAR LE VELO-SPORT o rue du Fü?£&u IRfflaurito I trtt Oil 5 Centimes le numéro w^^v^fl^^5 ALLEMAND LA PRISE DEÏIULHOUSE par l'armée française est confirmée Dernières Nouvelles Iimteeû*s'émSs•* vrÜ n ^ ^°nc■a -cqulsaprèste combats li- ïf 1 **Lfcs\™UPGSallemandes aux défenseurs ae la p&ce de Liège : les forts tiennent, mais les troupes garnissant les intervalles se sont retirees au delà de la Meuse, elles ont complètement évacué Liège qui a été occupé par les troupes allemandes. aurna niS fSC?1C U 1* ^ deUé** eStOCC^^ « λZ f T ^!SCnacédé > orsan* les forts ia prise de Liège est absolument sans valeur, ELqUVii .Allemands veulent, c'est établir ■cur artillerie et leurs hommes dans nos forts (q on\r!Urserviraientainsi de base de résistance contre une attaque française venant du sud ^ Da.utre part, les forts de énormément gêner la Allemands à travers Liège. Pour éviter le feu des f . , lcsAllemands devront faire de grand, detours vers Visé d'une Part et vers Huy d'autre part. *W "l^rnent de troupes allemandes sr dessine d ailleurs dans ces directions et surtout vers le sud par le Condi Les Allemands corn;.demment aotfv*enVlU: leurs opérations, leur ravitaillement doit leur causer beaucoup de tracas et ils doivent forcément distraire de leur armée de campagne une troupe assez conséquente pour continuer l'attjaque icfes fo-rts et occuper d'autre part les territoires pris pax eux après les grandes batailles de mercredi et de jeudi. D'autres troupes allemancîes sont entrées dans notre territoire par le nord de la province de Luxembourg, leurs cavaliers ont été signalés vendredi et samedi dans les régions du sud de la province de Liège vers Namur. Il est évident que pas un mot ne sera prononcé pa rla Presse Belge au sujet de la position des troupes de notre pays et de leurs alliés les Français, nous avons déjà dit que ces deux armées avaient fait leur jonction, c'est tout ce que l'on peut dire dans l'intérêt de la défense nationale et nos lecteurs comprendront d'eux-mêmes qu'il faut que les journaux observent la plus extrême réserve au sujet du mouvement des troupes. Tout ce que nous pouvons dire, c'est que les troupes francobelges ont opéré leur concentration dans le plus bel ordre et avec méthode et qu'elles sont prêtes à recommencer la bataille aussitôt que les chefs le jugeront neces saire. La situation est excellente en Belqique à tous les nnint<= *» ™fT*^ ?**L Seules les communications par toutes les voies normales sont interrompues LES FORTS TIENNENT TOUJOURS NOTRE ARMEE DE CAMPAGNE PASSEE EN REVUE PAR LE ROI MÏSSÏÏ ^ CamPaSneC°ntinUeà»» S' Mer ' *»» ™rir et à i-oiifïïE îs^rSeï i^gsrbrigade»*■•■ * °nt<* -«- Dimanche, dans la matinée 1p Roi atrprt i«« „ « «^-M^^ffirvre" -™à» De nombreuses patrouilles allemandes infestaient la provnce du Luxembourg depuis quelques jours, donnant aux habitants certaines inquiétudes. Nos amis les Français ont reconnu presque toute la province et ont balayé impitoyablement tout le territoire, qui, à l'heure actuelle, est entièrement purgé. LES FRANÇAIS CONTINENT A ARRIVER Plusieurs trains transportant des troupes françaises sont passées à Bruxelles la nuit de samedi à dimanche. LES ANGLAIS EGALEMENT La jonction des troupes anglaises avec les nôtres se poursuit très bien et à l'entière satisfaction de nos dirigeants. SE MEFIER DES FAUSSES NOUVELLES Les Allemands lancent des fausses nouvelles partout dans leur pays et dans les pays où leur pénétration est encore considérée, en Hollande, par exemple. Ils disent que la Belgique et Bruxelles, entr'autres, est à feu et à sang!! Us cherchent également, par des nouvelles mensongères, à justifier aux yeux du monde leur odieux système de représailles! Liège peuvent marche en avant des le pays environnant ■*-•♦■ Les crimes éié Les adversaires que nos vaillants soldats rencontrent actuellement se distinguent, comme lors des guerres précédentes, par une façon de combattre qui soulèvera certainement le cœur des honnêtes gens. Les atrocités, les attentats^ les complots ne leur répugnent guère et ils mettent au service de cette conception spéciale de Vhonneur militaire une duplicité telle qu'il faut se demander si nous avons affaire à des gens civilisés. Qu'ont juge des procédés des soudards d'ou-treRhin en lisant les lignes suivantes. Tout d'abord un extrait du joicrnal De Tijd, d'Ams. terdantj organe hollandais et -par conséquent netitre, dont nous pouvons reproduire les affirmations avec confiance : Du côté prussien, on a tiré le canon contre les habitants de Mouland en fuite : c'est un fait irréfutable. A Visé, des lignards allemands ont brûlé les maisons et ont assommé une population sans défense, réfugiée dans les caves. A maints endroits, on voyait une hécal d'habitants fusillés, hideusement rec! i contre les murs d'un hameau en feu. comme autant d'exemples d'une répression sanglante, ne^ pouvant que provoquer de nouvelles représailles meurtrières ! Ah ! les horribles visions ! Mouland est complètement rase. Beaucoup de paysans et leurs femmes ont été fusillés. Le curé de Mouland a été arrêté également; sans autre forme de procès, on a fusillé le malheureux, contre le mur de son église. Je répète qu'il m'est impossible de donner une faible idée de la férocité et de l'implacabilité des Allemands. Un jeune vacher, quelque peu simple d'esprit, qui amenait un troupeau destiné au ravitaillement de l'armée belge, tomba au beau milieu d'une patrouille allemande_ : d'un coup de sable, on lui fendit la bouche jusqu'au larynx ! A un jeune télégraphiste, on brisa le genou et on força le petit malheureux à porter ensuite une charge de 25 kilos. A Berneaux, tout un ménage, père, mère et cinq enfants, qui s'étaient cachés dans la cave, fut exterminé. J'ai rencontré le bourgmestre de W— Il a assisté au pillage et à l'assassinat de ses mal- EN FRANCE \ oici dans quelles conditions l'ambassadenr de France à Berlin, M. Cambon, a quitté son poste. Le manque d'urbanité des Allemands n'a rien qui puisse surprend.re ceux qui connaissent l'amabilité de leur caractère. D'abord, on lui refuse la permission de quitter l'Allemagne par la Hollande et la Belgique comme il en avait l'intention. On lui offrit de s'en aller par Vienne. Il accepta. Mais, quelques heures plus tard il fut informé par un agent du ministère des affaires étrangères allemand que lui et ses collaborateurs iraient par le Danemark, bien qu'il fut impossible d'obtenir passage du Danemark en France ou en Angleterre. A la demande de l'ambassadeur : si. au cas où il manquerait de prendre la route du Danemark, il serait confiné dans une forteresse comme prisonnier de guerre ? — aucune réponse ne fut donnée. On lui dit simplement que l'agent viendrai: dans une demi-heure prendre sa réponse. Enfin, l'ambassadeur avec ses collaborateurs et le consul général de Russie à Darmstead, avec sa famille, furent mis dans un train spécial à destination de la frontière danoise. Le ministère des affaires étrangères allemand avait d'abord enjoint aux membres de l'ambassade de ne pas dîner dans un hôtel ou restaurant avant de quitter Berlin. Quand l'ambassadeur envoya chercher de la nourriture d!ans un hôtel voi-sin on le lui interdit. Et il fallut qu'une protestation fût adressée au ministère des affaires étrangères pour que la nourriture fût servie. Je voyage au Danemark dura plus de 24 Le correspondant de Sketch », qui se trouve phié à Londres qu'il avait été arrêté jeudi à Namur, ainsi que tous ses collègues, parce :jue l'on avait la preuve qu'un espion allenand se trouvait parmi les journalistes étrangers. L'OCCUPATION DE MULHOUSE PAR LES FRANÇAIS Cette première victoire de nos alliés est pleinement confirmée. Les Français sont arrivés à Mulhouse avec comme avant-garde des autos mitrailleuses blindées, qui ont littéralement épouvanté les Allemands. La cavalerie a guivis, puis l'infanterie et les Allemands fu- Proclamation La Belgique est en état de guerre. Toutes les provinces sont en état de siège. L'armée est en campagne. Le code pénal militaire sera appliqué dans toute sa rigueur pour faits d'espionnage qui seront déférés aux conseils de guerre. Il ne sera fait aucune application de peines sans jugement. Les sujets allemands sont invités à quitter le territoire belge. Dans les graves circonstances que le pays traverse, j'invite la population au caine et à la dignité: à l'autorité seule appartient le droit d'agir. Bruxelles, le 6 août 1914. Le lieutenant général, gouverneur militaire de la province de Brabant, L. CLOOTEN. "ESPIONNAGE Le commandant de district de la gendarmerie me prie de porter ce qui suit à la connaissance du public par voie d'affiche : « Tout individu, Belge ou étranger, convaincu d'espionnage, sera déféré au conseil de guerre. » Celui-ci peut statuer sans formalité ni délai. 11 peut prononcer la peine de mort. » La sentence est rendue sans appel. '» L'individu condamné à mort est, dans les vingt-quatre heures, passé par les armes. » Bruxelles, le 8 août 1914. Le Bourgmestre, Adolphe MAX. rent mis en déroute. Note typique : Comme les Belges, les Français ont trouvé le moral des troupes allemandes très mauvais. A la moindre alerte, ce fut dans le camp teuton une panique et une débandade. C'est ainsi que six hussards français capturèrent sans résistance vingt ulhans allemands. La gnerre franco-allemanflB UNE BELLE VOTE FRANÇAISE LES TROUPES DÉTOS ALLIÉS ENTRENT A MULHOUSE Une dépêche de Par; . • ■ vi « Les troupes fronçai:h; la frontière d'Alsace. Elles ont livré, à Alt- kirch, un combat très violent. » Les troupes françaises se sonL emparées d'Altkirch et ont poursuivi les troupes allemandes en retraite. Elles continuent leur mouvement dans la direction de Mulhouse. » Ce succès des troupes françaises est extrêmement brillant. » Les Alsaciens-Lorrains, joyeux de voir arriver les troupes françaises, ont arraché les poteaux-frontières. » Une dépêche suivante nous annonce l'occupation de Mulhouse par les troupes françaises. (Mulhouse, ancien cheflieu d'un arrondissement français, avait été prise par les Allemands, en août 1870, et avail été, comme on le sait, annexée à l'Allemagne par le traité de Francfort de 1871.) Les Allemands auraient subi des pertes extrêmement élevées; on parle de 30,000 hommes mis hors de combat, tandis que les Français n'auraient perdu que 15,000 des leurs. administrés, et m'affirma de la faus formelle que ses concitoyens n'assis tiré sur l'ennemi. me 'échappa à grand'pejne au massa- vait été arrêté par une patrouille al- et transporté à un camp volant où il 1er huit de ses amis. Son tour était rsqu'il fut reconnu par deux officiers ent bu la veille -son meilleur vin... e n'est pas sans raison que le peuple ît le Prussien, les nombreux récits que les fuyards et les blessés le prouvent. mes me racontèrent en pleurant qu'on . d'apporter à manger aux soldats en- ct comment, après les avoir elles-mê- jjissé souffrir la faim toute une journée, assomma à moitié. grvenànt sur mes pas, j'ai vu des tame horreur'inconcevable. On s'estt comme des Barbares dans les villagestt Visé. J'ai vu dans une ferme dont[les occupants avaient été massacrés, saufde la maison gardants en poussant deshurlements luguQuant à la jeune fille, elle errait à trargers, devenue folle, Dieu sait aprèsrtures morales et physiques!... '. untenant deux extraits de journauxUitant encore des ^«■^■■Ttrwr nil? r.NQS AVAIENT lj*GO FUSILS DES CANONS ET DES MITRAILLEUSES Iri a découvert mercredi, à Liège, impasse ckeu,.un dépôt de 100,000 fusils, fait par espions allemands d'autre part, en d'auc-7endroits, les mêmes individus avaient cardes mitrailleuses et des canons. djpe fait prouve, une fois de plus, que les AlLjnands préparaient en tapinois, depuis iongt( nps, leur agression. Il prouve aussi qu'ils" n s attendaient pas à pareille résistance et q Us espéraient prendre sans grands efforts Il Cite ardente, où ils auraient trouvé leur app wisionnement d'armes. Leur convoitise n'a Ps été satisfaite, tant s'en faut. Liège, en cl et, va être débloqué sans retard. ^es 100,000 fusils ont été trouvés dans un m meuble incendié; ils étaient, par conséqisnt, consumés et n'ont pu être utilisés. iTTENTAT AU F O HT 3E BOMCLLLES' Nos ennemis ont tenté contre le command, at du fort de Boncelles le même coup que c< ître le général Léman. [Is se présentèrent en parlementaires et dem .ndèrent la reddition' du fort : t Je refuse formellement! > — Voyons ! commandant ! Venez voir vos wages de défense. Ils sont en tel état que us vous défions de résister encore. » JLa conversation continua sur ce point. Sceptiue, le commandant emmena les Allemands d hors pour leur faire toucher du doigt leur ii pudence. A peine avait-il franchi le seuil, que les reivers partaient et que le brave officier rec Les prétendus parlementaires furent prompt

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