De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 11 August. De klok uit België = La cloche de Belgique. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h98z893d4b/
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Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" i . i ara ' • • > Rédaction Kapoenstraat 14 Administration Kapoenstraat 16 MAESTRICHT. — Téléph. 614. Rédaction Kapoenstraat 14 Administration Kapoenstraat 16 MAESTRICHT. — Téléph. 614. La presse et son action pendant la guerre " Tous les grands bouleversements : „ guerres, révolutions, etc., provoquent „ un affaissement général de l'esprit „ critique. Dans ces moments de crise, „ tout ce qui est d'ordre rationnel : „ observation, réflexion, jugement, dis-„ paraît. „ Cette affirmation, énoncée par le Dr Le Bon dans son livre : " Premières conséquences de la Guerre „ a été singulièrement mise en lumière au cours de la guerre actuelle. Jamais l'opinion publique n'apparut plus mobile, plus accessible aux propagandes intéressées, plus encline à accepter naïvement les racontars les plus invrai-semblables.Ce phénomène a été observé aussi bien en Allemagne qu'en France et en Be'gique! La Presse, à aucun moment, n'eut une action aussi effective et aussi large. On discute, non sur des faits mais sur des impressions de journaux; on critique, non les réalités, mais les possibilités émises par l'un on l'autre stratège en pantouffles. O le beau rôle que celui de la Presse, guidant l'opinion à travers le dédale des informations contradictoires, parlant aux populations éprouvées le langage sain et robuste de la raison, de l'énergie, de Jla confiance, et surtout de la volonté. Oui, il faut oser dire, à des hommes libres, la vérité sans fard et sans mensonge, il faut, à des esprits qui pensent et qui raisonnent, des articles pensés et raisonnés, bien plus que d'extravagantes dissertations sur des données irréelles. De la loyauté, de la fermeté, du sang froid, de la décision . et du véritable esprit 'critique, voilà ce que le public est en droit d'attendre de la Presse. Beaucoup d'esprits sérieux se sont plaints du rôle de lâ presse française, semant aux quatre coins de la France des nouvelles tendancieuses et souvent grotesques. A-t-on fait mieux en Belgique? Je le sais, les intentions ont été pures. Il fallait " soutenir le moral, éviter les paniques ", et c'est pourquoi, au moment ou les Allemands se disposaient à entrer à Bruxelles, les journaux annonça'ent que tout danger pour la capitale était absolument conjuré. C'est pourqui, au moment où les forts d'Anvers s'effondraient, les journaux annonçaient une grande victoire belge. A-t-on ainsi " soutenu la moral, évité la panique „ ? Les événements ont fourni la réponse. Incontestablement, aux premiers jours de l'invasion, un manque de sang froid était excusable : on vivait dans une atmosphère fiévreuse, où la logique et le bon sens ne pouvaient avoir qu'une bien petite place. Mais l'expérience nous a t-elle corrigés ? La presse belge s'est-elle ressaisie, a-t-elle cessé d'écrire pour les imaginations bien plus que pour les cerveaux ? Non, beaucoup de nos journaux ont persisté dans 1'" erreur psychologique „ du début. Un peuple, victime d'un cataclysme, d'un fléau extraordinaire, doit ratio-nellement passer par trois phases : 1 1° une phase d'excitation; 2° une phase de raisonnement; 3° une phase de détermination. Pendant la première période, l'homme obéit à ses nerfs, à son imagination; on peut l'enthousiasmer par de belles phrases, des mots ronflants, par des aperçus et des récits dont il ne contrôle ni la réalité ni même la vraisemblance. Au second stade de l'évolution, la période de fièvre a passé, la Taison reprend peu à peu son empire, scrute, interroge, compare, et ainsi arrive la troisième période, celle que j'appellerai la phase de conclusion, de détermi nation, d'orientation. C'est l'aboutissement nécessaire du travail de réception et de contrôle qui s'est opéré dans l'intelligence du lecteur de journaux. Et dès lors je comprends mal l'ahurissement de certains journalistes en constatant que leurs articles dithyrambiques et perpétuellement enthousiastes ont abouti à démoraliser beaucoup de leurs lecteurs. Pourquoi ce fait s'est-il produit? Tout simplement parce qu'on s'est obstiné à considérer les Belges comme susceptibles de vivre pendant trois ans dans un monde irréel, ce qui est une erreur de psychologie inexcusable; parce qu'on a perdu de vue que la période du raisonnement devait fatalement suivre, et que, faute d'avoir été préparée et dirigée, elle devait aboutir à la désillusion et au découragement. Pendant trois ans, on a systématiquement et quotidiennement gonflé les succès, diminué, sinon tu les échecs, et promis à bref délai, ou tout au moins au printemps prochain, la délivrance du pays, l'anéantissement de l'ennemi par le fer, la famine ou la faillite. Jamais on a osé envisager froidemeni la tâche à accomplir, reconnu les difficultés, exposer, avec méthode et impartialité, les arguments qui rendent notre triomphe nécessaire! Et surtout les internés qui, pendant trois ans ont appris à méditer et à réfléchir, les civils, qui au cours d'un long exil ont connu ies souffrances et les heures tristes, croyez-vous qu'on puisse les traiter comme des enfants ? qu'il suffise, pour les réchauffer et les soutenir, de mettre, sur le désastre russe, l'étiquette " Retraite stratégique „ ou " Brillante Révolution „ ? Non, les Belges ont conscience de leur devoir; qu'on fasse appel à leur énergie, à leur endurance et à leur bon sens-parfait.C'est le langage qu'il faut leur parler et qui seul convient à des hommes mûrs. Mais qu'on cesse de les traiter en bambins qu'on mène avec des sornettes. Sinon, ne nous étonnons pas si, à des accents emphatiques, répond un silence glacial, ou même un charivari. Les événements sont trop graves pour qu'on en fasse une comédie! Le vrai patriotisme consiste, non à égarer l'opinion, mais à l'éclairer et à la soutenir par des arguments sérieux, non par des inepties burlesques. Disciplinons, éduquons la volonté du peuple belge; enseignons lui la portée réelle de la grande partie qui se joue, la noblesse de l'effort à i: împlir, la beauté du sacrifice pour une cause digne. Le tempérament belge s'acco-mode mal des exagérations qui peuvent satisfaire des peuples plus chauvins. Le Belge est épris de justice, il déteste les rodomontades mais fait toujours crédit à la sincérité. X. Z. Economiser pour viv ou vivre pour économiser ? o Au mois de septembre 1915, le principe de la mise au travail des internés fut mis en vigueur par les autorités hollandaises et de nombreux intérnés quiitèrent les camps pour travailler dans tous les coins de la Hollande. Dans le contract de travail intervenant entre l'employeur et l'autorité militaire hollandaise agissant pour compte de l'interné, il était stipulé qu'une quotité de salaire serait hebdomadairement ou mensuellement, versée au nom de l'interné à une espèce de banque de dépôt créée à l'Etat-Major de l'internement. Ce3 quotités variables au début sont maintenant en général ramenées a 10 0/o du salaire pour les internés, ayant charge de famille en Hollande desquels nous voulons spécialement nous occuper ici. Cette caisse d'épargne a été fondée dans le but de former un petit pécule à l'interné pour son retour en Belgique. L'idée est excellente et le gouvernement belge a insisté auprès des autorités pour qu'elles prennent cette mesure. Cette caisse d'épargne était encore alimentée par une autre source : l'indemnité représentative d'entretien et la solde se montant pour un soldat à 0,45 fl. et pour un sous-officier à 0,60 fl. par jour. Depuis le mois d'avril ces derniers versements sont supprimés et l'interné travailleur, marié ou non touche sa solde et son indemnité d'entretien. Peut-être est-ce à titre de compensation pour la mesure prise par le gouvernement hollandais déterminant que les internés seraient dans une certaine mesure considérés comme contribuables.Les sommes versés ne rapportent ictuellement pas d'intérêts et un extrait lis-annuel de compte est remis à chaque déposant. Nous l'avons dit : en jrincipe lebut était éminemment louable, nais actuellement l'application du jrincipe de l'économie forcée com-nence à présenter de graves inconvénients. Depuis sa mise en vigueur e coût de la vie en Hollande a aug-nenté dans des proportions variant de 20 à 25 0/o, le change de faveur a lté supprimé à beaucoup et parmi :eux-ci il y avait des chefs de famil-es nombreuses dont le salaire seul !St insuffisant pour en assurer l'entre-ien ; les salaires n'ont pas augmenté lans les proportions du renchérisse-nent de la vie et dans ces conditions l'est-il pas exagéré de forcer à l'éco-tomie ceux qui ont souvent à peine le quoi nouer les deux bouts. Pour es célibataires, qu'on maintienne le églement dans toute sa vigueur c'est larfait et très sage ; mais nous plai- - dons ici la cause des ménages d'internés résidant en Hollande. Nous espérons, par ce temps de vie chère, voir supprimer l'économie obligatoire et quant aux sommes versées pourquoi ne pas introduire le système de livret d'épargne ? Le retrait des sommes inscrits devrait évidemment êtres soumis à des conditions rigoureuses et ne serait accordé que dans des cas spéciaux à déterminer (naissance d'enfants, maladie grave, chômage involontaire, changement de résidence, etc.) C'est très beau de songer à l'avenir, mais le présent est plus pratique et ce "serait faire œuvre de saine philanthrophie que de supprimer une mesure dont le résultat ne correspond plus au but poursuivi. lK guerre Aperçu hebdomadaire Front occidental. Cette huitaine n'a apporté aucun changement notable dans les positions des armées en Flandre. La bataille, si bien commencée que la presse britannique représente comme appelée à devenir une des plus conséquentes de la guerre, et que l'agence Havas prévoit de longue durée mais de combats incessants, n'a plus été marquée par aucun grand combat, si ce n'est par des contre-attaques de l'ennemi, lesquelles n'ont pas réussi à entamer sérieusement la ligne conquise par les troupes franco-britanniques. Il ne faut pas en conclure, cependant, que les opérations sur cette partie du front ne suivent pas le cours prévu et moins encore qu'elles sont enrayées. Cela, nul parmi les profanes ne le sait. Rappelons-nous que les Français ont fait rentrer le Fossé de l'Yser dans leurs lignes. Cela leur donne plus d'aisance pour une prochaine attaque, mais cela aussi rend plus difficile l'organisation de leurs nouvelles positions d'artillerie. Enfin, remarquons que l'offensive allemande dans la région du Chemin des Dames a subitement pris fin, ce qui laisse supposer que les Allemands, plutôt que de ramener des troupes de Qalicie, ont fait appel aux contingents 3u kronprins impérial. Quoiqu'il en soit, deux buts parti-:ulièrement intéressants sont liés au succès de cette offensive : la côte et -ille, ce qui implique un commencement le délivrance de notre pauvre mais glorieuse Belgique. Front oriental. L'offensive austro-allemande, dont îous avons constaté l'avance rapide lans notre dernier aperçu, n'a pas ité interrompue un seul jour, mais, lans l'ensemble, la progression de 'ennemi s'est notablement ralentie, .'armée russe, dont un chef plus énergique a pris le commandement, résiste naintenant un peu partout et parfois ivec succès. De la Galicie, la retraite des Russes - et c'était prévu — s'est étendue à a Bucovine et se fait même sentir, en e moment, à l'aile extrême droite de Samedi 11 août 1917. 3me Année, No 1077

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This item is a publication of the title De klok uit België = La cloche de Belgique belonging to the category Katholieke pers, published in Maastricht from 1917 to 1918.

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