Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1448 0
23 November 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 23 November. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sn00z74g34/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Mardi '23 novembre 1 i) 1 £3 cenlimes le numéro 39me année — N° 327 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : H fr. par ail ; ï fr. pour six mois ; ~ fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : CAND — 3, RUE DE FLANDRE, 3 — CAND TELEPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Avis officiels de l'autorité allemande UfXlJAL Conformément à l'art. 49 de ia Convention de la Haye concernant la réglementation des lois et usages de la guerre sur terre, il est imposé à la population belge une contribution de guerre de 40 millions de francs par mois, payable jusqu'à nouvel ordre comme quote-part aux frais d'entretien de l'armée et aux frais d'administration de territoire occupé. L'administration allemande a le droit d'exiger que les mensualités soient payées, _n tout ou en partie, en argent allemand, calculé au change de 80 marcs pour 100 fr. Le paiement de la contribution est à charge des neuf provinces belges, qui en sont responsables comme débitrices solidaire. La première mensualité devra se payer le 10 décembre 1915 au plus tard, les mensualités suivantes, au plus tard le 10 de chaque mois, à la Caisse de l'armée de campagne (Feldkriegskasse) du Gouvernement général impérial à Bruxelles. Si les provinces, pour se procurer les fonds nécessaires, doivent émettre des obligations, la forme et la teneur en seront déterminées par le Commissaire général impérial des banques en Belgique. Tielt, le 8 novembre 1915. Der Oberbefehlshaber der IV. Armee, Herzog Albrecht von Wiirttemberg. Bruxelles, le 10 novembre 1915. Der Generalgouverneur in Belgien, Freiherr von Bissing, Generaloberst. LA GUERRE Sur le front occidental Communiqués oliicieis allemands Berlin, 20 novembre (communiqué de midi). — Des monitors ennemis ont commencé de bombarder Westende, mais ils se sont retirés devant le feu de nos batteries de la côte. Sur le front, par endroits, de vifs duels d'artillerie, des combats à l'aide de lance-bombes et de grenades à main. Berlin, 21 novembre. — Au chemin de fer d'Ypres-Zonnebeek, nos troupes ont provoqué une grande explosion dans la position ennemie. Des explosions françaises, au sud-esi de Soufchez et près de Combres n'ont eu aucun résultat. Près de Souciiez, nous avom-devancé les Français dans l occupation de l'entonnoir et l'avons maintenu contre une tentative d'attaque. Sur le restant du front, des combats de feu sur plusieurs points. Nos aéroplanes ont jeté un grand nombre de bombes sur les installations de chemin de fer de Poperinghe et de Furnes. Nous avon;. constaté plusieurs portées. Le commandant en chef anglais dit dans son communiqué du 15 octobre, au sujet de notre attaque au sud de l.ooz du 8 octobre, que d'après une évaluation digne de foi 8 à 9 mille Allemands tombés, ont été trouvés devant la position anglo-française. Cette affirmation est inventée de toutes pièces. Nos pertes totales en tués, manquant et morts des suites de blessures s'élèvent à 763 hommes. Communiqués officiels français W. T. B. Paris, 20 novembre. — Officiel de vendredi midi : En Alsace, sur le haut plateau d'Ussholz et à l'Hartmannsweilerkopf, très violent duel d'artillerie et combat avec appareils de tranchée et grenades à mains. Sur le reste du front, nuit calme. Huit avions ennemis ont tenlé hier de survoler Lunéville. Nous les avons poursuivis : cinq Feuilleton du Journal de Gand 151 Le Comte DE Monte-Cristo PAR ALEXANDRE DUMAS - Eh bien! lui demanda Franz, que pensez-vous du comte de Monte-Cristo ? • Ce que j'en pense! dit Albert visiblement étonné que son compagnon lui fit une pareille question ; je pense que c'est un homme charmant, qui fait à merveille les honneurs de chez lui, qui a beaucoup vu, beaucoup étudié, beaucoup réfléchi, qui est, comme Brutus, de l'école stoïque, et, ajouta-t-il en poussant amoureusement une bouffée de fumée qui monta en spirale vers le p'a-fond, et qui par-dessus tout cela possède d'excellents cigares. C'était l'opinion d'Albert sur le comte ; or, comme Franz savait qu'Albert avait la prétention de ne se faire une opinion sur les hommes et sur les choses qu'après de mûres firent demi-tour ; les aulres jetèrent quelques bombes sur la ville. Paris, 20 novembre. — Officiel de vendredi soir: Il n'y a rien à ajouter au dernier communiqué.Communiqué officiel belge W. T. B. Le Havre, 20 novembre. — Officiel de vendredi : Faible activité d'artillerie aux avant-postes et dans la région de Pervyse. Nos batteries ont riposté énergiquement aux allemandes et dispersé des travailleurs ennemis, à plusieurs endroits du front. Au cours des deux dernières nuits, nos aviateurs ont jeté des bombes sur les positions ennemies à Eessen. Sur le front oriental Communiqués officiels allemands Berlin, 20 novembre. — Point d'événements importants. Berlin, 21 novembre. — La situation est généralement inchangée. Communiqués officiels autrichiens Vienne, 20 novembre. — A l'armée de l'archiduc Joseph Ferdinand, une attaque russe a été rejetée au nord-ouest d'Olyka. A part cela rien de particulier. Vienne, 21 novembre. — Combats d'artillerie sur plusieurs points, en Wolliynie et au Styr, dans lesquels les Russes ont employé des bombes asphyxiantes. A part cela, rien de nouveau. Communiqué officiel russe St-Pélersbourg, 21 ovembre. Rapport du 20 nov. - Feu violent d'artillerie sur quelques poinis du front près de Riga. A l'ouest de Dunabourg, les Allemands ont abandonné leurs positions dans les environs du chemin de fer vers Ponjewiez. Pas de changement dans les autres secteurs de Riga au Pripet. Sur la rive gauche du Styr, l'ennemi a pu se maintenir sur le terrain conquis, nous avans cependant repris, le 19 novembre, la ville de Czartorysk ainsi que le village Kozlince, sur la rive gauche du Styr, en aval de Czartoriysk (3 kilomètres). Sur le front des Balkans Communiqués officiels allemands Berlin, 20 novembre. — Les localités de Nova Varos, de Sjenica et de Raska sont occupées ; nous avons atteint Dre", dans la vallée de l'Ibar, et Prepolac, à l'est du Kopaonik. 2,800 Serbes ont été faits prisonniers et 4 canons capturés. Berlin, 21 novembre. — Les troupes allemandes du général Von Kovess ont occupé Novibasar. L'armée du général Von Gailwitz et l'aile droite du général Bojadzef combattent pour l'issue dans la vallée au nord de Prisclitina. Le nombre des prisonniers faits le 19 novembre s'est accru à 3,800. Hier, plus de 4 mille 400 hommes ont été faits prisonniers. Communiqués otficiels autrichiens Vienne, 20 novembre. — L'armée du général d'infanterie von KOvess occupe Nova-Baros et a passé la ligne Sjenica-Duga.Poljana-Rafka. Au sud-est de Rafka, une brigade I. et R. fit 2000 Serbes prisonniers. Les troupes allemandes du général von Gailwitz combattent au sud des Prepolae-Sattels ; l'armée du général Bojadjieff est dans le territoire de Joljac-Planina. L'ennemi a été repoussé hier, par les armes des trois alliés, du dernier morceau de territoire de la Vieille-Serbie.Vienne, 21 novembre. — Un groupe de forces austro-hongroises s'est frayé le passage de la haute Drina, malgré la résistance des Monténégrins,nichés au nord de Cajnice. Novipa?ar a é'é occupé par des troupes allemandes. A l'ouest, une colonne austro-hongroise rejeta l'ennemi réflexions, il ne tenta pas de rien changer à la sienne. — Mais, dit-il, avez-vous remarqué une chose singulière? — Laquelle? — L'attention avec laquelle il vous regardait.— Moi? — Oui, vous. Albert réfléchit. — Ah ! dit-il en pousant un soupir, rien d'étonnant à cela. Je suis près d'un an absent de Paris, je dois avoir des habits de l'autre monde. Le comte m'aura pris pour un provincial; détrompez-le, cher ami. et dites-lui, je vous prie, à la première occasion, qu'il n'en est rien. Franz sourit; un instant après le comte rentra. — Me voici. Messieurs dit-il, et tout a vous, les ordres sont donnés ; la voiture va de son côté place del Popolo, et nous allons nous y rendre du nôtre, si vous voulez bien, par la rue du Cours. Prenez donc quelques- , uns de ces cigares, monsieur de Morcerf. | — Ma foi, avec grand plaisir, dit Albert, , car vos cigares italiens sont encore pires que i ceux de la régie. Quand vous viendrez à Paris, je vous rendrai tout cela. —. Ce n'est pas de refus ; je compte y al- dans la vallée de l'Ibar. Le nombre de prisonniers amenés hier de cette zone dépasse 2000. On se bat violemment aux entrées des Amsel-feldes.Communiqué olliciel bulgare Sofia, 20 novembre (communiqué ofnciei du 16) : Les opérations sur tout le trom cc'.i.inusnt à se développer avec un grand succès pour nous. Nos armées, qui avancent partout, ont emporté aujourd hui les résultais suivants: Après la,retraite française du de Gradesko-Nikcdin, au sud de Ve-les et au delà de la Cerna, retraite au cours de laquelle les soldats français jetaient leurs fusil et leur équipemem, nos troupes ont pris aujourd'hui, par une audacieuse attaque de front, conjointement avec une manœuvre habile, Sonika-Slava, point stratégique important au défilé de la Babuna Pla-nina, à la rouie de Vejes-Prilep. L'occupation de ce défilé ouvre à nos troupes les portes de Prilep et de Monastir. Nos détachements ont occupé aujourd'hui Prilep. Nos troupes qui opèrent dans la région de Teto-wo (K-alandelen), ont avancé aujourd'hui vers le sud. Elles défirent les Serbe-, ont occupé Costiwar, d'où elles poursuivent l'ennemi dans la direction de Kiostwo. Les colonnes bulgares qui opèrent sur le front Kat-schanik-Silani-Pristina, ont rompu le mou-1 vement de retraite du centre serbe et ont pris Silani. Nos détachement; se trouvent aujourd'hui à l'ouest de cette ville à une distance de 15 à 16 km. de Pristina.Nous avon? | fait 2,000 prisonniers et pris 18 canons, 22 voitures de munitions, 2000 fusils et un nombreux matériel de guerre de différents genres. Notre armée qui opère entre l'ancienne frontière turco-serbe et la région de Lesko-wac, est sur les talons des Serbes et les presse de très près. Elle a atteint la ligne Arha-neska-Planina, hauteur 1128, village de Ra-diwoalc, Mont Kopiliak. a fait 300 prisonniers et pris 1 batterie de 4 canons avec attelage. ainsi qu'un nombreux matériel de pionniers. Nous avons découvert sur le front d'Alexandrovas 13 canons que les Ser-bes'avaient jetés dins la Morawa. Communiqué officiel français Parie, 20 novembre. Tranquillité sur notre front, ainsi que-dans les environs de Slrumilza,. où les Bulgares nous attaquèrent, ils furent rejetés. Dans les Balkans On télégraphie de Rome au Diïsscldorfer General Anzeigér : Les journaux italiens expliquent le bombardement de Dedea<rateh par le croiseur Italien « Piemonte » comme le signal ou l'introduction d'une grande expédition italienne dans les Balkans. D'après une dépêche de Sofia, lés troupes de l'Entente seraient à Une dizaine de kilomètres de Prilep. D'autre part, Havas croit savoir qu'à Constaut'iiople on ferait déjà des préparatifs en vue de l'arrivée des Allemands. Sur le front itaio-auîrichien Communiqués officiels au rici;:c.." Vienne, 20 novembre. — L-il; combats continuent dans la contrée de Gorz. La tète de pont de Gorz a été de nouveau attaquée en vain sur plusieurs points. La ville a été bombardée vivement pendant une heure et plus modérément après. Dans la partie nord du haui plateau de Doberdo, l'ennemi renouvela ses poussées en avant avec dè grandes forces, aussi bien contre nos positions au fianc nord du mont San-Michele, que contre le secteur de San Martino. Il s'en suivit plusieurs fois des mêlées. Les Italiens furent re-poussés partout et notre ligne de bataille reste entre nos mains comme précédemment. 1er quelque jour, et puisque vous le permettez, j'irai frapper à votre porte. Allons, Messieurs, allons, nous n'avons pas de temps à perdre ; il est midi et demie, partons.Tous trois descendirent. Alors le cocher prit les derniers ordres de son maître, ei suivit la via del Babuino, tandis que les piétons remontaient par la place d'Espagne et par la via Frattina, qui les oonduisai* tout droit entre le palais Fiano et le palais Ros-poli.Tous les regards de Franz furent pour les fenêtres de ce dernier palais; il n'avait pas oublié le signal convenu dans le Colisée entre l'homme au manteau et le Transtévère. — Quelles sont vos fenêtres? demanda-t-il au comte du ton le plus naturel qu'il put prendre. — Les trois dernières, répondit-il avec une négligence qui n'avait rien d'affecté; car il ne pouvait deviner dans quel but cette question lui était faite. Les yeux de Franz se portèrent rapidement sur les trois fenêtres. Les fenêtres latérales étaient tendues en damas jaune, et , celle du milieu en damas blanc avec une croix rouge. i L'homme au manteau avait tenu sa parole au Traristcvère, et il n'y avait plus de i La même chose s'est produite pour nos positions près de Zagora, ou l'adversaire pénétra près de nos obstacles sur les routes, mais en fut complètement repoussé après un corps-à-corps acharné. Nos aviateurs ont jeté des bombes sur Ve-rone, Vicenza, Trisesimo, Udine et Versi-gnano.Vienne, 21 novembre. — Les Italiens ont ont amené de nouveau des forces du front tyrolien vers celui de Gorz. L-'ennemi a repris l'attaque de loute la tête de pont de Gorz en y employant ces renforts. Différentes attaques s'écroulèrent par notre feu, devant le mont Sabotino. Dans le secteur d'Oslavija, l'adversaire parvint à s'introduire dans notre ligne de défense: une contre-attaque l'en repoussa, à l'exception d'un sommet au,nord-est de cette' localité pour lequel on se bat encore. Trois poussées en avant contre Pevina échouèrent avec de grandes pertes. Des attaques particulièrement acharnées ont été dirigées contre Podgora ; ici encor 3, les Italiens furent repoussés avec des pertes. La zone des deux côtés du mont San-Michele se trouve sous un feu violent d'artillerie. Dans l'après-midi des forces importantes de l'en norni s'avancèrent vers le flanc nord de la montagne; leur attaque se brisa sous notre feu concentré. Plusieurs poussées en avant contre le secteur de San-Martino au nord de la tête de pont de Gorz, et contre les obstacles sur 1er routes près de Zagora, ont subi le même sort. Au Tyrol, les défens'uers du Col di Lana ont rejeté deux attaques italiennes contre le sommet de cette montagne. Communiqué officiel italien Rome, 20 novembre.. — Rapport de vendredi. Sur tout le front perdure le duel d'artillerie. Notre artillerie a dispersé des colonnes ennemies en marche dans la zone d'As-iico et du haut Cordevole, détruit des travaux de couverture sur le Mittagskofel (Gail) et bombardé les nombreux cari tr ennemis dissimulés dans les jardins de plaisance et d'utilité. Elle bombarda finalemen! les colonnes de troupes qui se retirèrent de Gorz. Au Karst noire infanterie a reno-i/e'é ses attaques avec succès, particulière!..en dans la zone du mont San Michele. La brigade Perugia parvint à se rendre maitres.e de tout le flanc de la montagne, qui deseond du troisième sommet jusqu'à l'isonzo, entre Peteano et les bois. Rejetée de cette position par une violente contre-attaque, elle fit à son tour une contre-attaque et reprit les tranchées perdues. L'adversaire renouvela pendant toute la nuit ses attaques furieuses, mais il fut repoussé par un feu bien dirigé de l'-r iillerie et de l'infanterie. Des avions ennemis ont jeté des bomber <!'<r Vérone, Vincenza et Grado. Ce ma tin, une. autre escadrille d'avions je'a de" bombes sur Udine, tuant dix-neuf habitants blessant huit soldats et occasionnant des dégâts insignifiants. # - — - v ». .. - - " En Hollande Démobilisation partielle La Haye, 17 novembre. — On signa!-? que le gouvernement néerlandais a ordonne que les hommes du service actif de la classe de 1908 peuvent être licenciés à partir di 25 novembre. En Russie Rappel des classes La réserve, 2" catégorie, des classes 1912 à 1910, vient d'être convoquée à Moscou, outre les catégories des classes 1916 à 1912 qui j n'avaient pas encore été rappelées. doute, l'homme au manteau c'était bien le comte. Les trois fenêtres étaient encore vides. Au reste, de tous côtés se faisaient les préparatifs; on plaçait des chaises, on dressait des échafaudages, on tendait des fenêtres. Les masques ne pouvaient paraître, les voitures ne pouvaient circuler qu'au son de la cloche ; mais on sentait les masques derrière •toutes les fenêtres, les voitures derrière toutes les portes. Franz, Albert et le Comte continuèrent de descendre la rue du Cours. A mesure qu'ils approchaient de la place du Peuple, la foule devenait plus épaisse, et, au-dessus des têtes de cette foule, on voyait s'élever deux i choses; l'obélisque surmonté d'une croix j qui indique le centre de la place, et, en | avant de l'obélisque, juste au point de cor-, respondance visuelle des trois rues del Babuino, del Corso et di Ripetta, les deux poutres suprêmes de l'échafaud. entre lesquelles j brillait le fer arrondi de la mandaïa. j A l'angle de la rue on trouva l'intendant , du comte, qui attendait son maître. La fenêtre, louée à ce prix exorbitant sarft doute dont le comte n'avait point voulu faire oart à ses invités, anoarlenait au second étase du grand palais, situé entre la rue del Babuino et le monle Pincio ; c'était. i ECHOS Le service de nuit dans les banques une des banques les plus importâmes de Londres vient d inaugurer un service de nuit d'après l'exemple donné par les Etats-Unis. Les bureaux de la . Banque sont ouverts sans interruption du lundi matin au samedi -midi, de sorte que l'on peut y présenter un chèque à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Le service est naturellement assuré par des équipes de jour relayées par d'autres équipes de nuit. Le nouveau système est particulièrement avantageux pour les grands commerçants, les restaurateurs, etc., qui encaissent durant la journée et la soirée des sommes considérables et pourront dorénavant les verser immédiatement à la banque. 11 est probable que cette initiative sera suivie par d'autres banques et que la mesure ne tardera pas à se généraliser. Chronique Gantoise CONSEIL communal. — Séance secrète du lundi 22 novembre, à 5 1 2 heures de l'après-midi. Ordre du jour: Vente de terrains communaux, iot 15, rue du Perroquet. Cours d'eau n' 10 (faubourg de Cour-irai ; répariition des dépenses faites. Droiis de place ; règlement-tarif ; autorisation de percevoir à partir du 1' janvier 1916. Droits de place aux marchés et droits de quai ; perception en régie. Ecoles communales; nominations définitives: a) de professeurs spéciaux, b) d'instituteurs aux écoles d'adultes. Bureau de bienfaisance; ventes d'arbres épars: a) de la main à la main à Ever-gem, b) en vente publique à Hauthem-St-Liévin. Impositilns; réclamations. Bureau de Bienfaisance; commission, nomination d'un membre en remplacement de M. Pan-koek, dont le mandat expire le 31 décembre 1915; candidats du Bureau et du Collège: lr candidat: M. J. Pankock, sortant, 2 candidat: M. W. Meyer, employé, longue rue Crevel. Communications. COMMISSIONS du Conseil communal. — La Commission de l'Instruction Publique se réunira le mardi 23 novembre, à 6 1 2 heures du soir, à l'Hôtel de Ville. Ordre du jour: Ecoles communales; personnel: mises à la pension; requêtes. Ecole normale communale : règlement: modification. Comités scolaires; règlement; modification. " DEMON & HOMME » au Théâtre Pallié. — Cette jolie comédie dramatique de Nordish obtient un succès bien mérité. L'interprétation est parfaite ; l'intrigue intéresse d'un bout à l'autre La scène finale ou l'Homme, obéissant à sa conscience, finit par l'emporter définitivement sur le Démon, est tout a fait remarquable. Le public a longuement applaudi. ŒUVRE, de secours aux prisonniers de guerre, Section de Ledeberg. — Le comité ayant eu connaissance qu'un grand nombre de personnes préféraient le dimanche pour la date de l'exécution du 2' concert, celui-ci a été définitivement fixé au dimanche 28 novembre courant, en place du lundi 22, comme il avait été affiché d'abord. Le programme de ce concert est en tout points le même que celui du premier, qui a obtenu le plus grand succès. Le comité, au nom des prisonniers, remercie cordialement le public pour l'accueil sympathique qu'il reçoit partout pour la vente des cartes; il l'informe que, contrairement au bruit qui circule, il n'y aura pas de troisième concert. « commè nous l'avons- dit, une espèce de cabinet de toilette donnant dans une chambré à coucher; en fermant la porte de la chambre à coucher, les locataires du cabinet étaient chez eux; sur les chaises on avait déposé des costumes de paillasse en satin blanc et bleu des plus élégants. — Comme vous m'avez laissé le choix des costumes, dit le comte aux deux amis, je vous ai fait préparer ceux-ci. D'abord, c'est ce qu'il y aura de mieux porté cette année; ensuite, c'est ce qu'il y a de plus commode pour les confetti, attendu que la farine n'y paraît pas. Franz n'entendit que fort imparfaitement les. paroles du comte, et il n'apprécia peut-être pas à sa valeur cette nouvelle gracieuseté; car toute son attention était attirée par le spectacle oue présentait la piazza del Popolo, et par l'instrument terrible qui en faisait à cette heure le principal ornement. C'était la première fois que Franz apercevait une guillotine; nous disons guillotine, car la mandaïa romaine est taillée à peu près sur le même patron que notre instrument de mort. Le couteau, qui a la forme d'un croissant qui couperait par la partie convexe, tombe de moins haut, voilà tout. (A suivre).

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods