Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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04 January 1915
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s.n. 1915, 04 January. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m03xs5nt6q/
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Lundi 4 janvier 1913 lC: centimes le numéro rz. — — 59,u0 année - N° 1 à 4 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : I 5 fr. par an ; 7-SO fr. pour six mois ; fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : S, RUE DE FLANDRE, 3, C^AND TÉLÉPHONE,«65 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Encore des Victimes ? Callot autrefois, de son burin impitoyable a détaillé en de multiples scènes les Malheurs de la Guerre. Il manquait toutefois un numéro à la série. Cette lacune a été comblée naguère par l'esprit ingénieux, du Conseil communal de Gand. Aux victimes de la guerre celui-ci s'est avisé de joindre une nouvelle catégorie : les pauvres célibataires seront frappés fiscalement comme tels et auront l'honneur de contribuer pour une large part à boucher le£> trous que les événements ont pratiqués dans la caisse municipale.A vrai dire, la Députation permanente n'a pas approuvé le projet du Conseil. Celui-ci aura, demain lundi, à délibérer à nouveau. Mais nous doutons que, en fin de compte, les célibataires s'en trouvent mieux lotis ! Faut-il l'avouer ? Nous ne distinguons pas très bien les raisons qui leur valent le traitement de faveur médité. Leur reproche-t-on de n'avoir pas collaboré régulièrement à la formation du stock de chair à canon indispensable à la civilisation moderne? Que si c'est au point de vue d'un légitime égoïsme patriotique que l'on se place, oserions-nous faire observer que la Belgique était loin d'avoir enregimenté tout ce qui était disponible chez elle et que c'est hier à peine qu'elle y était allée un peu moins parcimonieusement ? 11 semble donc que les préoccupations nationales et militaires ne soient pour rien dans la mesure nouvelle et que celle-ci soit inspirée par la conception sociologique chère aux féministes qui voit dans tout célibataire un réprouvé. On aurait simplement profité des circonstances pour témoigner de façon sensible aux célibataires le blâme qu'on réserve à leur état et pour les pousser à en sortir au plus tôt. Jusqu'à l'âge de 27 ans on les tient pour excusables. A partir de ce moment, premier froncement de sourcils, on leur réclame cent ;ous . aussi cher pour faire le célibataire, que pour rouler à bicyclette. A partir de 31 ans. leur célibat leur coûte 10 francs ou l'équivalent de l'impôt sur un demi-chien. Et puis-cela monte, monte... pour aboutir finalement chez les célibataires « de 46 à 50 aris... et plus » au taux de 46 francs. Mais ce n'est là que l'apéritif. Vient maintenant le gros morceau. Le misérable qui aura négligé de mettre en commun « une chaumière et un cœur » verra la sienne, de chaumière, taxée selon sa valeur locative et pourra de ce chef joindre à sa taxe personnelle un supplément variable, mais qui, d'un minimum de 10 francs, s'élèvera par degrés au respectable maximum de 450. Soit! Espérons que ceux des célibataires qui l'étaient restés par pur égoïsme, changeront d'avis grâce à leur égoïsme même et, pour éviter les atteintes de M. le receveur communal, iront solliciter M. l'échevin Lampens de bien vouloir les charger des chaînes de fleurs dont la dispensation lui est confiée. Seulement, tous les célibataires tombent-ils dans cette déplorable catégorie? N'en est-il point bon nombre, la majorité peut-être qui, loin d'être des coupables, sont de tristes victimes ? Etes-vous sûrs que ce n'est point en désespoir de cause qu'ils se sont résignés à leur sort? Savez-vous si, le cœur navré, ils ne ruminent point les rebuffades que leur valut jadis l'offre de leur tendre cœur? Savez-vous si, présentant de partager leur chaumière, on ne leur a pas répondu que cet immeuble était d'un insuffisant confort? Savez-vous, enfin et surtout, si un physique déplaisant, étui lamentable d'une âme ardente, n'a pas écarté impitoyablement son propriétaire des joies du conjungo. Nos Conseillers communaux — c'ëst une justice à leur rendre — sont tous assez jolis pour n'avoir pas eu à craindre de rencontrer des cruelles. Tant mieux pour vous, Messieurs, mais hélas, tous vos administrés sont-ils dans le même cas? Et auriez-vous la dureté de pourchasser Cyrano parce que sort idole lui a pouffé de rire au nez — à son nez monumental ? Serez-vous assez ctruels pour ajouter à ses déboires une invitation! à passer à la caisse, invitation devant laquelle ce nez — déjà excessif — ne pourra que s'allonger encore ? Au moins convienjdrait-il, avant de condamner les célibataires, de leur permettre — comment dirions-nous? — rie faire «offres réelles ». Mais il est à craindre que toirtes ces considérations, si humanitaires soient-elles, ne touchent guère nos édiles. Il est à redou'ter que même les représentations de la Dépuration: permanente ne les attendrissent point. Si ventre affruné n'a pas d'oreilles — caisse affamée n'en a pas davantage. Toutes les doléances des infortunés céliba taires n'auront d'autre résultat que d'amuser très fort la galerie. Les maris vont se payer une pinte de bon sang et rire à ventre déboutonné. il ne restera aux célibataires qu'une seule et unique consolation : c'est de constater que parmi les rieurs, il y en a qui rient jaune. ÉCHOS Dans les Flandres, — Le commandement des armées alliées a subi dans ces dernières semaines une modification importante en ce qui concerne les Flandres. Le commandement suprême des troupes qui se trouvent en Flandre a été remis par le général Joffre au général French. Les forces dont French dispose sont groupées comme suit : Les Anglais et une partfe de l'armée belge occupent l'étendue comprise entre la côte et Lille. De Lille à Arras se trouve une armée française sous le commandement du général Castelnau. Au nord d'Arras jusqu'à la frontière belge se trouve une autre armée sous le commandement du général Maudhux. A ces troupes se joignent celles commandées par le général Durbat. Maxime Gorki, infirmier. — Le « Berl. Tageblatt » communique la correspondance d'un avocat hongrois, blessé. 11 est soigné dans un hôpital de réserve de Moscou. Il y partage sa chambre avec un compatriote et deux Russes. Tous les jours un monsieur, d'aspect sympathique, vient s'asseoir près de leur lit et leur prodigue ses soins. Une infirmière raconta à l'avocat que c'était le célèbre écrivain Maxime Gorki. Le poète a établi lui-même à Moscou un petit lazaret auquel il se voue corps et âme. L/i 500 de " Op Roop v.an 7eg-e p. — Le 4 janvier aura lieu, annonce-t-on, à La Haye une représentation solennelle du chef-d'œuvre du grand dramaturge hollandais. LA GUERRE Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général. — 1 janvier. — A l'est de Béthune nous avons pris des tranchées anglaises. Dans l'Argonne noire avance continue, 400 prisonniers, 6 mitrailleuses, 4 obusiers et et d'autres engins furent pris. Au nord-est de St-Mihjel des positions françaises furent mises en feu par notre artillerie. Les attaques près de Flirey et à l'ouest de Senheim furent repoussées. Communiqué officiel allemand Grand quartier général, 31 doc. — Tout était calme près de la côte. L'ennemi a dirigé son feu d'artillerie sur Westende-Bains, et a détruit une partie des maisons, sans occasionner de dégâts à nos positions militaires. Dans la ferme Alger Auberge, au sud-est de Reims, que nous avons fait sauter, toute une compagnie de soldats français fut détruite. D'importantes attaques françaises du nord de Châlons furent touies repoussées. Dans l'ouest de l'Argonne nos troupes ont pris plusieurs tranchées situées les unes derrière les autres et ont fait 250 prisonniers. Dans les environs de Flirey, au nord de Toul l'attaque française a échoué. Dans le nord de l'Alsace, à l'ouest de Senn-heim, les Français ont dû se retirer, lors d'une attaque, devant le feu de notre artillerie. Systématiquement ils ont détruit par le feu de leurs canons toutes les maisons du village Stein-bach, occupé par nous. Nos pertee sont cependant peu considérables. Un Démenti Berlin, 1 janv. (Wolff). — Le Times annonce que les Français ont repris le Bois le Prêtre, au nord-est de Pont-à-Mousson, et ont commencé le bombardement de la première ligne de défense de Melz. Cette dépêche est dépourvue et tout fondement et est simplement inventée. Communiqué officiel français Paris, 30 déc. soir (Reuter). — Pas d'événements importants, à part quelques canonnades dans les environs d'Arras el sur les hauis de la Meuse. Le mauvais temps perdurt} sur la plus grande partie du front. Paris, 31 dec. (Renter)j— La journée fut calme de la Mer à l'Aisne. î En Champagne, au nord de Sillery, les Allemands firent sauter deux tranchées françaises et après celà, firent une attaque qui fut repoussée. Les Aviateurs Source allemande Londres, 1 janv. (Wolff). — Une dtpêche Reuter annonce que 7 aéroplanes allemands ont survolé Dunkerque. Les aviateurs ont jeté des bombes, mais le télégramme ne dit rien concernant les dégâts. Les Aviateurs Source anglaise Londres, 31 déc-, (Reirt&r). — D'après le Daily Mail sept aviateurs allemands survolèrent Dunkerque et pendant une demi-heure laissèrent tomber des bombes sur les monuments, dans toutes les directions. Quinze personnes furent tués et trente-deux blessées. Les troupes firent feu sur les avions, mais ceux-ci purent se sauver. Le « Journal de Gand » est en venle dans les localités suivantes : A Gand A Anvers A Audenarde A Bruges A limyiles A Lessines A Mouseron A Ostende A Tournai Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général. — 1 janv. — Sur le front oriental la situation n'a pas changé, par suite d'un brouillard, empêchant toute opération.Communiqué officiel allemand Grand quartier général, 31 dec. — Rien de changé en Prusse orientale et en Pologne au nord de la Vistule. A l'est de Bzura le combat eontinue encore. Dans les environs de Rawa notre offensive a quelque peu avancé. Sur la rive orientale du Pilica, la situation n'a pas changé. Communiqué officiel autrichien Vienne, 1 janv. (Wolff). — Les Russes furent hier fort acticfs. dans la Bukowine et dans les Carpathes. Nos troupes se maintiennent au fleuve Sue-zawa, dans la partie supérieure de la province . de Czeramosz, de même à l'ouest, sur les hauteurs des Carpathes et dans la Nagyagtal près de Oukaermezou, où les attaques ennemies furent toutes repoussées. De plus nous restons toujours au nord de la province de Latorcza et au nord du col de Uszok. A l'ouest de ces défilés l'ennemi n'a en son pouvoir aucun chemin pour passer les Carpathes.Dans la contrée de Gorlice et au nord-est de Zackliezijn nous ayons repoussé hier et pendant toute la nuit de violentes attaques russes. Sur la Nida tout est calme. Plus loin, au nord, l'attaque continue. Autour de Przemysl des patrouilles russes avaient endossé des uniformes autrichiens. Les officiers et les soldais ennemis qui se sont servis de «ette ruse ne tonfbent plus sous la loi du droit international. Dementi autrichien Vienne, 30 déc. (Korr. Bur.) — Un communiqué autrichien dément formellement les nou velles de Pétrograde au sujet du nombre des prisonniers autrichiens. Quoique le relevé officiel ne soit pas fait, il est dès à présent certain que ce nombre est absolument exagéré. Communiqué officiel russe Petrograde. 30 déc. (Tel. Ag. ). — Sur tout le front sur la rive gauche de la V'stule le calme règn», excepté dans les environs de Bolimof, lnowlodsj et au Sud de Malogustsja, où ont lieu des combats acharnés. Les Allemands, qui avaient pris l'offensive près de Bolimof firent, sous le 'e.u t,ès violent des Russes, une puissante attaque contre le village Borjimof et attaquèrent les tranchées russes à Goumin. Près de lnowlodsj les Russes se rendirent maîtres de tranchées allemandes. Au Sud de Possade les Russes commencèrent une attaque acharnée. Au Sud de Haljosjtij (sur la Nida supérieure, au S. O. de Kjelzi), après une longue canonnade eut lieu une attaque, qui fut repous-sée par l'artillerie russe. Les Russes remportèrent un succès au Sud de Lisko (cours supérieur du San et sur le chemin de fer Sanok-Cambon) près de Gorianko. Des contre-attaques autrichiennes dans les Carpathes dans les environs du Uszok (sur le Ung) furent repoussées tout comme les nouvelles sorties de la garnison de Przesmisl. AVIS Les personnes qui désirent se charger de la vente du JOURNAL DE GAND soit à Gand, soit dans d'autres localités du pays, sont invitées à se présenter au bureau du Journal, rue de Flandre, 3, ENTRE 8 et 10 HEURES du matin. En Allemagne Communiqué officiel allemand. Berlin. 1 janv. (Wolff). — L'empereur a adressé l'ordre du jour suivant à l'armée et à la flotte allemande: « Après cinq mois d'une longue lutte péni-« ble et acharnée nous entrons dans la nouvel-<< le année. Nou savons remporté de grandes << gloires, nous avons arraché des succès ifrï-« portants. « Les troupes allemandes se trouvent pres-<< que partout sur le sol ennemi. « Les tentations répétées des ennemis de se << ruer sur le territoire allemand, furent re-« poussées. « Dans toutes les mers mes navires se sont (( couverts de gloire, et leurs marins ont mon-<< tré qu'ils savent non seulement combattre '< glorieusement, mais aussi, quand l'ennemi « est d'une supériorité numérique trop grande, << qu'As savent mourir en héros. " Derrière les troupes et la flotte se trouve << le peuple allemand dans un accorji sans u égal, prêt à donner tout ce qu'il y a pour « sauver le saint foyer national que nous dé-« fendrons contre une attaque criminelle. « Nous avons déjà fait beaucoup jusqu'ici, « mais l'ennemi n'est pas encore battu. « Sans cesse il amène de nouvelles troupes << pour attaquer nos soldats allemands et nos « amis autrichiens, mais leur nombre, dont il u se vante tant, ne nous effraye pas. << Quoique notre tâche soit lourde, nous « osons envisager l'avenir avec une assurance « profonde. « En suivant la sage direction de notre Dieu, « j'ai confiance en notre armée et en notre << flotte, et je me sais d'accord- avec, tout lt^ << peuple allemand. u C'est pourquoi, entrons avec intrépidité << dans la nouvelle année, ver^ de nouveaux " exploits éclatants, ve-rs la gloire de la chère « patrie ! « GUILLAUME. « Grand quartier général, 13 déc. » Les Prisonniers Berlin, 1 janv. (Wolff). — Le total des prisonniers de guerre (non compris les civils) qui se trouvaient au 31 décembre, en Allemagne est de 8138 officiers et 577.875 soldats. Dans ce total n'est pas comprise une partie des prisonniers faits pendant la retraite russe en Pologne de même que ceux qui ne sont pas encore aux camps. Ce total se divise comme suit: Français: 3459 officiers, 215.905 soldats ; parmi eux 7 généraux. Russes : 3575 officiers, 306.294 soldats ; parmi eux 18 généraux. Belges: 612 officiers, 36.852 s(5ldats; parmi eux 3 généraux. Anglais: 492 officiers, 18.828 soldats. Le bruit répandu par le Ministère de la guerre russe qu'il y avait en Russie 1140 officiers et 134.700 soldats comme prisonniers de guerre est faux. Les Russes ajoutent au nombre de prisonniers le nombre des civils qu'ils ont retenus et internés depuis le début de la guerre. Le nombre des prisonniers doit être éva'uc au plus à 15 % du nombre cité. De plus un grand nombre de ces •prisonniers sont tombés dans les mains des Russes quand ils étaient déjà blessés. En France A Paris. Bordeaux, 30 déc. (Reuter). — Le Conseil d'Etat est revenu à Paris. Paris, 30 déc. (Reuter). — La « Banque de -France >>.sst revenue dans notre .ville. Une proposition de paix ? Berlin, 1 janv. (Wolff). — La « Norddeuische Allgemeine Zeitung » écrit sous le titre de : « Chimères » : Le «Journal de Genève» croit savoir, de ses informations prises à Paris, que la décision prise le 4 septembre par les Alliés, de ne conclure la paix qu'en commun, fut la réponse aux démarches de l'Allemagne, qui voulait conclure la paix avec laFrance. La causn de cette démarche serait le désir de l'Allemagne d'annexer la Belgique et de rendre l'Alsace-Lorraine à la France. Peut-être aussi les provinces wallones seraient données à la France. Ce communiqué parisien est une nouvelle preuve de tous les mensonges que les hommes politiques français tâchent de faire croire aux neutres. Dès que la France a commencé la guerre avec l'Allemagne dans l'intérêt de i'Angleterre et de la Russie, iieus n'avons jamais pensé à une paix avec la France; à plus forte raison l'Allemagne n'a pas fait des démarches en ce sens. Pour ce qui concerne l'Alsace, nous ne pensons pas à la rendre, et quant à l'avenir de la Belgique, nous n'en savons rien, mais nous laissons, aux hommes politiques toute liberté de dire ce qu'ils veulent à ce sujet, sous leur responsabilité naturellement. En Italie Marconi, sénateur Le Roi a nommé 34 sénateurs, parmi lesquels Albertini, directeur du « Corriere délia Sera », et Marconi, inventeur de la radio-télé-graphie.L'Italie el l'Albanie Rome. 31 déc. — Le " Popolo Romano » dit que ce n'est pas le but de l'Italie d'étendre l'Expédition en Albanie à Durazzo en dehors de la zone d'influence italienne. Ceci se voit déjà au fait qu« le service de transports Brindisi-Durazzo se fait maintenant entre Brindisi et Valona.

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