Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1728 0
11 February 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 11 February. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn72737/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Jeudi 11 février 1913 lO centimes le numéro S9me année 42 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 8 fr. par an ; 4 fr. pour six mois ; S fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, .RUIE JDE FLANLRE, 3, G-^ïsTID TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Avis officiel de l'autorité allemande 1 VILLE DE GAND AVIS Pigeons-Voyageurs 1) On doit avertir immédiatement la Comman-dature de tout changement dans la situation des pigeons-voyageurs. 2) Toute personne chez laquelle on trouvera, à l'avenir, des pigeons-voyageurs non signalés sera, avec le Bourgmestre compétent et toute la commune, punie conformément aux stipulations des lois militaires. Gand, le 4 février 1915. Le Commandant. Le journal La pénurie de journaux et de nouvelles, l'absence de revues littéraires, ou scientifiques ou politiques est, pour beaucoup d'entre nous, la plus pénible des privations. La Presse — dont pourtant nous avons tous médit — étaii devenue l'un des facteurs essentiels de notre vie sociale, et la lecture des quotidiens et qgs périodiques était pour notre esprit un alimeni de première nécessité, bien que parfois fre-[laté. Nous en jouissions comme des choses na-Iturelles, indispensables et immanquables : l'air, l'eau, le pain, la liberté. Il a fallu la guerre pour nous rappeler que le journai, — comme le pain, d'ailleurs —, est un bienfait de là civilisation et de la paix, et qu'il ne fui pas pour nos pères ce qu'il était pour nous. Peut-être est-ce le moment de redire un peu son histoire, quand ce ne serait que pour prouver qu'il a survécu à bien des vicissitudes et qu'il ne peut manquer de nous revenir bientôt, innombrable et triomphant. Le journal a une vénérable et antique origine, ainsi qu'en attestent des documents con-servés aux musées de Paris et de Turin : ce sont des périodiques contemporains de Ram-sèsJJLet où se trouvent, à côté d'avis officiels, des récits d'actualité et des pamphlets politiques. Les Grecs ne manquèrent pas, probablement, d'emprunter aux Egyptiens ce mode de publication, qui devait convenir à leur verve satirique; ce qui est certain, c'est qu'ils lisaient les Ephémérides. Celles-ci, bien qu'é-| tant réservées pmy commentaires historiques, avaient les caractères principaux du journal : périodicité et actualité. Mais le premier journal régulier fut fondé par César, dans un but politique. Il décréta, lors de sa lutte avec Pompée, que les actes du Sénat et du peuple seraient publiés quotidiennement. Les « Acta diurna » destinés seulement aux informations poltiques : analyse de discours, de projets de loi, récits de faits militaires, devinrent bientôt un journal au sens moderne du mot. On y lisait les nouvelles du théâtre et du cirque, l'annonce des grands mariages, des divorces, des décès, l'histoire de mésaventures piquantes ou burlesques; le « canard » même y florissait et la récifcme . étalait orgueilleusement. Les « Acta diurna » étaient répandus dans toute l'étendue des provinces et des armées. Le journal tomba avec l'Empire, et pendant tout le moyen-âge il resta inconnu. Les Barbares défendirent même, sous peine de mon, de répandre des nouvelles dans le public, en Gaule. C'est à Venise d'abord, puis en Angleterre et en France, que le journal reparut, avec la renaissance du goût des choses intellectuelles. Dès le XIVe siècle les « gazettes manuscrite » ou « nouvelles à la main » portaient à travers le royaume de France les nouvelles de la capitale, mais ce fut l'imprimerie qui devint véritablement l'instrument et l'aliment du journal. Celui-ci resta pourtant à l'état embryonnaire jusqu'en 1631, date à laquelle parut la " Gazette » de Théophraste Renaudot, bientôt honorée de la protection de Richelieu. Le journal moderne était fondé et il devait rapidement faire son chemin. En France et à 'étranger les imitations se répandirent en fouie et le succès fut immense. Mais la « Gazette » et ses rivales étaient d'un prix si élevé qu'elles ne pouvaient être acquises que par les riches. D'autre part, elles étaient tenues à la plus grande circonspection : toute polémique leur é,ait interdite et la censure leur faisait payer cher le moindre écart de langage. Vers 1837, les journaux subirent une révo 'ution : ils conquirent leur liberté et se démoralisèrent; leur prix minime les mit désormais a portée de toutes les bourses. Mais en même temps leur valeur diminua, désireuse de plaire au grand public, la Presse contemporaine sacrifia de plus en plus la pensée au renseignement, elle s'attira ainsi d=s inimitiés et des mépris. Brunetière, dans son discours de réception à l'Académie, l'accusait de n'avoir pas, en cinquante ans, soutenu une grande cause ni une idée neuve, et Flaubert l'appelait « l'Encyclopédie des portiers. » Aussi, dans tous les pays libres, la Presse ' était-elle devenue, en ces dernières années, une puissance souveraine que nul ne songeait plus à discuter ni à réduire. Demain peut-être, interprète de l'Opinion, la Presse verra grandir encore son rôle, formidable comme les dieux antiques, elle fera et défera les Empires et les gloires. ÉCHOS A Anvers Depuis quelques jours on reçoit de nouveau à Anvers du pain blanc, ce qui n'était plus arrivé depuis le début de la guerre. Avant la guerre le pain coûtait 29 centimes, il en coûte maintenant 56. La distribution de la farine se fait par commune. Régulièrement il y en a trop peu pour satisfaire à toutes les demandes. Toutes les boulangeries sont souvent fermées depuis les premières heures du matin et on y voit l'inscription : « Pas de pain aujourd'hui ». La musique belge en Hollande M. Emile Hullebroeck continue sa série de soirées artistiques en Hollande. Aujourd'hui , 9 fév. il chante au Tivoli, à Amsterdam, les chansons par lui composées. - Anatole France Le grand écrivain français, qui avait comme on sait demandé à s'engager, a vu décliner son offre, mais il a été attaché à la rédaction du « Bulletin de l'Armée ». Une traduction anglaise d'une œuvre célèbre 1 L'œuvre historique universellement connue ; du Prof. Blok « Histoire du Peuple néerlandais » vient d'être traduite en anglais par Mad. Ruth Putnam, qui s'est toujours intéressée à l'histoire des Pays-Bas. î La hausse en Angleterre Le « Times » dit que la semaine prochaine les prix des charbons, lait et pain monteront de façon considérable. Les propriétaires des mines et de chemins de fer polémiquent dans les journaux au sujet de cette cherté. Les sociétés de chemins de fer affirment qu'ils n'ont pas augmenté leurs prix. Ce n'est donc pas à eux qu'est imputable la cherté du charbon. Les propriétaires de mines assurent par contre, que la faute en est bien aux chemins de fer. Ils ont des stocks considérables qu'ils ne peuvent écouler par suite de la mauvaise organisation des communications. Au sujet de ce dernier grief, les directions de chemins de fer font valoir ( les nécessités militaires. Des délégués de 40 communes d'Angleterre se sont réunis en conférence pour délibérer au sujet de ce que doit être fait, dans les usines à j gaz, à raison du haut prix de la houille. La défense de Liebkneeht Nous savons que Liebkneeht a encouru un < blâme du Comité du Parti ouvrier pour avoir j voté contre les crédits de guerre. ( Le leader socialiste allemand écrit au « Vor- ; wârts » que l'acceptation de ces crédits était en contradiction avec le programme du parti et les < décisions des congrès internationaux. Il affirme f en outre ne pas avoir fait circuler des bruits tendancieux au sujet de faits qui se sont passés au sein du parti. Le journal socialiste « Frankf. Volkstimme » < condamne, à son tour, sévèrement Liebkneeht. En l'honneur de Koch On a fêté à Tokio, comme on l'a fait annuellement jusqu'à ce jour, l'anniversaire de la I naissance du célèbre bactériolog'ue Koch. 1 300 médecins et professeurs prirent part à la < cérémonie. ( LA GUERRE ! Sur le front occidental < Bulletin officiel allemand affiché à Gand ' Grand quartier général, 8 févr. — Le com- j bat près du canal de la Bassée continue. Une partie de nos tranchées, prise par l'en- r nemi le jour précédent, a été reprise par nous. Dans l'Argonne, nous avons pris en partie \ des retranchements français. r Communiqués officiels français Paris, 6 févr., 3 h. (Reuter). — Hier, notre nfanterie n'est entrée nulle part en action sur e front. D'Arras à Reims, des combats d'artillerie Dans la contrée de Perthes à Massiges, au-lun changement dans la situation. En Argonne et Wœvre, une violente ca-îonnade; notre artillerie a dispersé des con-/ois.Paris, 6 févr., 11 h. (Reuter). — Les seuls aits importants à mentionner sont le feu efficace de notre artillerie en Belgique et dans la /allée de l'Aisne, et un léger progrès de nos roupes en Champagne, au nord de Massiges. Sur la côte belge Vers midi — le 5 — on entendait fort bien es canons de marine à l'Ecluse. On bombardait violemment. On pouvait facilement se rendre :ompte que entre Nieuport et Ostende t la hauteur de Westende. La nuit deux bombes sont tombées sur Heyst. Tout indique qu'une action violente a ieu du côté de la mer contre les côtes belges La garde aérienne de Paris Lyon, 7 févr. ( Wolff). — Paris est constam-nent gardé par des aéroplanes; Jour et nuit les aviateurs survolent la ville. Deux aviateurs allemands qui ont tenté, le 3 février, de s'approcher de la capitale, ont lû se retirer. AVIS Les personnes qui désirent se charger ie la vente du JOURNAL DE GAND soit à Gand, soit dans d'autrps localités iu pays, sont invitées à se présenter m bureau du Journal, rue de Flandre, 3, ENTRE 8 et 10 HEURES du matin. Sur le front oriental Bulletin officiel allemand affiché à Gand Grand quartier général, 8 fév. — A la rontière de la Prusse orientale, au sud du iiateau des Lacs, et en Pologne, sur la rive Iroite de la Vistule, des escarmouches favo-•ables pour nous. A part cela rien d'effectif. Communiqué officiel autrichien Vienne, 7 fév. — La situation en Pologne •usse et en Galicie occidentale ne changea pas. Sur le front des Carpathes, on se bat avec icharnement. Dans le sud de la Bukowine, nos troupes se ;ont avancées avec succès. Les Russes sont en >leine retraite. On annonça hier 1200 prisonniers ; il y avait in grand butin de matériel de guerre. L'après-midi nos troupes sont entrées dans e village de Kimpolung. Démission du baron Bilinski La feuille hongroise « Boedapeste Hirlap » :roit la démission du ministre des finances névitable, à cause d'un inimitié personnelle :xistant entre lui et le nouveau ministre des iffaires étrangères, baron Burian. Celle-ci date de 1909, lorsque Bilinski fit ichouer un projet financier de Burian, alors jouverneur de la Bosnie. Communiqué officiel russe St-Petersbourg, 6 fév. — En Prusse orientale, lans la vallée de l'Inster et de la Szészuppe les ;ombats furent d'une extrême violence. Sur la rive gauche de la Vistule un violent feu l'artillerie. Malgré la contre-attaque allemande, nos trou->es se sont maintenues sur la rive gauche de la îzura, tout près de la Vistule, et ont même atta-|ué à leur tour les forces allemandes au nord lu village Witkowidze. Non loin de Borzimow nous avons attaqué les ranchées allemandes. Dans les environs de Borzimow l'ennemi avait léjà fait trois attaques consécutives. Dans les environs de Malagastsch et Chenzini, le même que près de la Vistule supérieure, à ^hvali Bogovitze, et en Galicie, au sud de 'senjkowitze les Allemands nous ont attaqués. Dans les Carpathes des combats violents sur a ligne Zboro-Strotko-Meto-Laborez. Dans les Beskides l'offensive ennemie fut ar-êtée.Au Wyschkowpass et sur la route de Mad-orna nous avons repoussé les attaques enne-nies. La misère à Lodz Le journal de Lodz « Gazeta Wieczorna » commente la question ; combien de temps la ville de Lodz pourra-t-elle supporter la misérable situation économique actuelle? Lodz compte encore toujours 400.000 habitants. Les frais journaliers pour le ravitaillement sont de 25 kopecs par tête, ce qui fait en tout 100.000 roubles par jour. L'or s'en va vers l'intérieur et ne revient pas. A ce point de vue Lodz perd mensuellement 3 millions de roubles. Lodz était une ville riche, mais le jour est proche où la majorité de la population souffrira de la faim. Par manque de monnaie or beaucoup d'institutions de bienfaisance ont fermé. La société pour le soulagement de la misère inscrit journellement 3 ou 4 cas de victimes des privations ou du froid. Celles-ci sont amenées dans les hôpitaux ; mais pendant combien de temps trouvera-t-on encore, pour eux, les locaux et la nourriture? La misère a eu comme conséquence un accroissement de la criminalité. Le vol est à l'ordre du jour. Les campagnes sont intestées par des bandes de brigands qui assiègent et pillent les villas. Choléra, typhus sont épidémiques. Le gouvernement allemand a dû prendre des mesures sanitaires énergiques. Un comité international comprenant des Américains et Espagnols a été fondé pour venir en aide à la population polonaise. Le « Courrier de la Bourse » relate que les fabricants ont pu déménager à temps leurs précieuses machines de tissage vers Wilna. Ils y ont ouvert des filiales ou des usines indépendantes.Des pourparlers avec des institutions de crédit russes sont en cours pour leur venir en aide. Le Conseil communal de Berdiansk est d'avis d'envoyer une députation aux fabricants de Lodz pour demander à ceux-ci d'élever également des fabriques dans cette localité. En France En faveur de Burszew Paris, 6 fév. — Les socialistes français ont demandé à Delcassé de vouloir intervenir auprès du gouvernement russe afin d'empêcher que Burszew soit envoyé en Sibérie. En Mer Les sous-marins Après le bruit d'une base navale en Irlande, puis du navire danois qui aurait approvisionné les sous-marins, on répand à Paris la nouvelle que les sous-marins allemands ont une base d'opération aux îles de la côte norvégienne. Le « Morgenbladet » de Christiania écrit à ce sujet: « Nos autorités surveillent autant que possible, très minutieusement nos côtes, de sorte qu'il est impossible de violer la neutralité norvégienne sans que les autorités en soient informées.Rien de suspect ne fut trouvé jusqu'ici. » Londres, 7 févr. — Jusqu'ici, la liste des navires anglais qui manquent porte 16 noms. Les primes pour l'assurance des navires montent toujours. On croit en Angleterre que des croiseurs sont parvenus à sortir du Golfe d'Helgoland et croisent maintenant à l'ouest de l'Angleterre, et que ce sont ces navires qui servent de base d'opération aux sous-marins. Echappé à un sous-marin Le steamer anglais «Whitby Abbey », venant de Hull, a pu échapper à un sous-marin allemand. A la vue de celui-ci, le vapeur, en activant ses chaudrières, put donner une vitesse de 14 milles et échapper ainsi au danger d'être coulé. En Italie Neutralité italienne On mande de Copenhague à la « Kôlnische Zeitung » : Un rédacteur de la « Tribuna », journal paraissant à Rome, prétend qu'une sommité politique lui a confié que l'Italie conserverait dans tous les cas sa neutralité jusqu'en avril. Vers ce temps, un des deux partis aurait probablement le dessus et l'Italie interviendrait alors en faveur de la paix. Sur le front anglo-turc Communiqué officiel turc Constantinopls r févr. — Nos avant-postes sont arrivés dans la contrée à l'est du canal de Suez et ont repoussé les avant-postes anglais. Des combats ont été engagés dans les environs de Ismaïlia et Kontara et durent encore. Sur le front austro-serbe Communiqués officiels autrichiens Vienne, 6 févr. (Wolff). — Rien d'important sur ce front. Vienne, 7 févr. — Pas de changements. Dans l'Adriatique, nos aviateurs ont attaqué avec succès des transports français. Déplacement de troupes Vienne, 7 févr. — La « Correspondance politique » de Salonique, annonce qu'un grand nombre de troupes régulières serbes ont quitté les villes de la nouvelle Serbie. Presque toutes les troupes ont été retirées de la frontière bulgare, qui est surveiliée maintenant par la milice. Toutes les troupes sont transportée vers le nord. L'Etat-major serbe fait tout ce qu'il peut pour compléter l'armement des troupes. — Aux Balkans Nouveaux emprunts D'après le journal roumain « Corrisponden-za », la Grèce serait en pourparlers avec l'Angleterre au sujet d'un emprunt considérable. D'un autre côté, la « Kôlnische Zeitung » rapporte que l'Allemagne aurait avancé 150 millions à la Bulgarie. En Russie Achat de cuivre Bâle, 7 févr. — D'après un télégramme de Milan, la Russie a acheté aux Etats,Unis d'Amérique 25 millions de livres de cuivre, qui lui seront envoyés via Vladivostok. fr., En Turquie L'incident d'Hodeida Rome, 7 févr. •— L'Agenzia Stefani annonce de Massana: Hier, les autorités turques on; livré, au consul italien, le consul anglais d'Hodeida. Le drapeau italien fut hissé au consulat d'Italie. Le consul anglais s'est embarqué, sous la protection du navire de guerre « Marco Polo », sur un croiseur anglais. Les relations entre le consulat italien et les autorités turques d'Hodeida ont été reprises. En Afrique portugaise Une Insurrection Les Allemands auraient évacué, annonce-ton de Lisbonne, le territoire d'Angola. Une partie des indigènes cependant se seraient révoltés contre le Portugal et auraient massacré des Portugais. Le gouverneur d'Angola s'apprêterait à envoyer des troupes dans la partie menacée. En Afrique La rébellion Londres, 6 fév. — Kemp, Maritz et Devilliers sont arrivés le 30 janvier à Upington sous la protection du drapeau blanc. 40 officiers et 517 soldats se sont rendus avec leurs chefs. Kemp est malade et est soigné à l'hôpital. En Mésopotamie Communiqué turc Constantinople, 7 févr. — On annonce de Bagdad qu'une colonne turque, composée de troupes irrégulières, qui était partie dans la direction de El Lartawi, a rencontré non loin de Schylau (au nord de Kourna, confluent de l'Euphrate et du Tigre), un détachement de cavalerie anglaise, qui dut se retirer avec de grandes pertes. L'effectif des troupes irrégulières turques devient de plus en plus grand. Des forces arabes sont arrivées sous le commandement de leur chef Ibn Neschid. En Mexique Villa ressuscité Quelques journaux ont annoncé l'assassinat de Villa. Il parait, au contraire, que ce dictateur se serait proclamé président. Il aurait nommé trois ministres pour assurer l'administration civile. Quant à Çarranza, il est maître à Mexico-ville; mais pas au point cependant d'empêcher les difficultés faites à un délégué espagnol, comme nous en fîmes déjà mention hier.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods