Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 05 May. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d50ft8fz34/
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abonnements s RÉFACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES* BBLOIQCB: 15 franc par an ; 7-50 franos poar «ix mo« ; 4 (ruct poar trote M* RUE DE FLANDRE. 8. GAND . ... M u . .. ^ Pour Utranger, le port *n tut TÉLÉPHONE 668 dernière page du Journal. La Portée des Elections L'an dos exercices obligatoires et récréatifs imposés périodiquement à la presse politique, c'est la discussion de la portée des élections. Sur quoi vont-elles se foire, sur quoi se sont-elles faites ? Tel est lo thème imposé h la virtuosité dos écrivains. Naturellement, jamais on n'est d'accord. Chacun dévide la question d'après les intérêts de son parti et le diablie seul sait m que le peuple a voulu. Chaque parti interprète cette volonté présumée d'après sa volonté à lui. U où n'existe pas le referendum, dette interprétation de la volonté du peuple est généralement une frime. C'est une des raisons capitales pour lesquelles les démocrates devraient soutenir partout, comme ils le font en Suisse et aux Etats-Unis et comme tes oonservateurs se donnent l'air de le faire en Angleterre, que, sons référendum, le peuple n'est pas souverain. Vous connaissez la discussion sur ce qu'a voulu le peuple belge, il y a deux ans. Les cléricaux soutiennent qu'il a voulu l'école confessionnelle, les cléricaux sont d'accord avec MM. lly-mans et Vander-velde pour dire qu'il n'a pas voulu du gouvernement du Cartel, que devarént cependant incarner MM. Hymans et Vander-velde.Et c'est pourquoi MM. Hymans et Van-éervelde ont déclaré qu'il fallait renoncer on Cartel, tandis que le Congrès progressiste déclarait que la réalisation du bloc des partis populaires est le seul moyen de nous débarrasser des cléricaux. Nous disons que les élections dernières se sont faites, non pas tant contre le gouvernement du Cartel et pour les couvents que sur une série d'escroquerie® de la volonté nationale, par l'exploitation éhontée de l'ignorance et de la misère des ruraux flamande, par la corruption, la pression et surtout pur le fait divers Bonnot, Garnier et Cie. Discerner dans tout cela quelle a été la volonté du peuple est une tâche impossible. ta vérité est qtte les questions étaient trop complexes pour qu'une volonté formelle pût se manifester. Dans les élections, le peuple abdique «n faveur d'un parti. Tant pis pour lui s'il se laisse tromper, corrompre, acheter, si le vote des électeurs conscients de ce qu'ils veulent est noyé sous le (lot de celui des ignorants et des vendus I le suffrage aura beau être étendu, voire même universel, tant qu'il n'y a. pas le référendum, ce sont les partis qui usurperont la souveraineté nationale. 1/ peuple n'est souverain que quand il décide lui-même, en dernier ressori, de ses affaires, par oui on non, et non en conférant à d'autres le droit de dire oui ou non (i sa place. Voyez donc se qui se passe en France, où 1c suffrage est universel et le peuple libre. LA aussi, on discute fi nerte de vue pour «avoir quelle a été la portée du dernier verdict électoral, due les élections se sont faites sur la loi de trois ans et la P. P. (en laveur de la loi de trois ans et de la R. P.) fi contre la déclaration contrôlée du revenu I des ennlrihuabjcs. Le Temps a publié là-dessus de savantes I statistiques. Il n'est rwis douteux nue ln grandie mnjo-I rté ies élus soit en faveur de la loi de I trois ans et de la R. P. Mais il est inexact que ce fut Wi.dcssus I une se faisaient essentiellement les élec-I lions. les modérés l'auraient bien voulu, parce I qu'ils crovaient y avoir intérêt. Us radicaux voulaient, au rontraire, I lue l'élection se fit sur le noint. de savoir I si les riches continueraient à ne pas naver I leur part des ebarces nublioues, quel que I lit d'ailleurs le prétexte ingénieux inventé ■ par leurs Hommes il atlaires, MM. Briand, I Millerand et Barthou, pour les dispenser I ^ Et, en fait, le bon sens dit que c'est là-I "«sus que les élections ont dû se faire, I puisque c'était la question essentielle à ré- ■ foudre, l'impôt sur le revenu ayant été in-I wporé au budget qui n'est pas encore I voté, tandis que la toi de trois ans est pro-I rtsoirement une chose faite et qu'on I n'a pas encore élaboré le système de na-I tioij armée qui pourrait la renaolacer- i Quant à la R. P , des majorités consl- j dérables à la Chambre n'ont rossé de la voter, mais lo parti au pouvoir, appuyé ; par lo Sénat, s'y oppose (à grand tort, d'après moi, el tout à fait rencontre de , ses intérêts, car la R. P., tout en réduisant sa majorité, le consoliderait au pouvoir, tandis que le scrutin de clocher par la confusion qu'il créée le ruine au profit des socialistes). Allez voir dans tout cela, quelle a été exactement cette volonté du pays, que le référendum sur chacune des trois questions eût fait connaître par un oui ou un non. Et chez nous on discute si les élections actuelles doivent se faire sur la loi scolaire, la situation financière ou le cartel. Les catholiques veulent que ce soit sur le cartel M. Woeste a donné le mot d'ordre, qu'il a d'ailleurs emprunté à M. Hoyois. Pour lui. le cartel subsiste. On ne voit pas bien où, puisque le cartel n'a été conclu à peu près nulle part. C'est un moulin à vent contre lequel M. Woeste croit avoir intérêt à se battre. Et quand M. Woeste croit avoir intérêt à quelque chose, les faits ne comptent pas. On a beau ne pas avoir conclu de cartels, MM. Hymans et Yandervelde ont beau le proclamer et s'en applaudir, M. Woeste continue à raisonner à sa manière, qui dispense les autres cléricaux de raisonner. Il y a à cela un excellent motif, c'est que les cléricaux ont le plus grand intérêt à ce que les élections ne se fassent pas sur la question de la gestion financière du gouvernement, qui est cependant la vraie question ô poser aux é'ecteurs et sur la quelle les électeurs peuvent utilement donner leur avis. Car il est entendu qu'était donnés le chiffre de la majorité cléricale et le fait que la prépondérance de l'opposition est acquise déjà dans les grandes provinces wallonnes, appelées à voter cette fois-ci, ce n'est pas cette fois-ci que la majorité peut être déplacée. Mais elle peut être ou consolidée ou entamée. Dans le premier cas, ce sera un encoti-iagement au gouvernement pour continuer sa politique. Dans le second, ce sera un avertissement, une invitation à changer de conduite. G. L. ECHOS Entendu sur le boulevard : — Comprends-tu X... ? Hier, je le roncont-re, je l'invite à dîner. C'est une politesse que je lr* fais n'est-ce pas ? — Sans doute. — Il a accepté ! — Eh bien ? — Une politesse en vaut une autre. Il' aurait dû refusrô m m m m m i u ■ Un Mot aux Contribuables Un éo nos amis, très versé -dans lev questions fiscales, nous adresse les trè: justes réflexions suivantes ; «Je viens de recevoir mes feuilles di contributions pour 1014. » \ la partie supérieure de gauche, j< remarque une nouveauté : un rectangle li mité par un cadre rouge, dans lequel on * inscrit très lisiblement la part de l'Eta sur une ligne et celle de la Province. »A quoi bon ce travail supplémentaire' Le contribuable n'est pas un sol et il sai parfaitement distinguer, parmi ces impôts ceux qui reviennent à l'Etat de ceux qu profitent à la Province. »Il parait que c'est par ordre « supé rieur» que les receveurs de contribution! ont ajouté ce cadre rouge à leurs feuilles Il s'agit <be montrer aux contribuables qu; le montant de leurs impôts directs n'a pas augmenté. »C'est le vieux truc clérical. On ne tou che }>as à la feuille de contributions. Les gens qui ne réfléchissent pas peuvent croi re que tout est pour le mieux sous le gou vernement de la <lèc.he nationale. »Mais voyons les choses de plus près. » Voici venir l'agent de la Compagnie d'assurance contre l'incendie. Il me présente sa quittance annuelle. » _ Tiens, lui dis-Zje, vous me faites paver plus de deux francs en plus que l'an dernier. „ _ Qni^ monsieur, me répond-il. Mai.* cette augmentation revient à l'Etat. Ce si è la suite de l'impôt sur les quittances créé car.M. Le vie. ^ -- I" Et, on effet, il s'agit là d'un -nouvel impôt direct qui ne figure pas à la feuille des contributions. Ce sont, en réalité, les Compagnies d'assurances qui sont Obligées de le percevoir au profit de l'Etat. * Voici auire chose, nous écrit encore no-;re correspondant : « Il v a quelques, années, j'avais hérite de 2,300 francs de mes parents. J'achetai, avec cet argent, vingt-trois titres de 100 francs chacun de la Rente belge li p. c., qui me coûtèrent fr. 101-50, soit fr. 2,331-50 on tout. l'an passé, on me dit que le til.e de rente belgrf ne vaut plus que 75 fr. Dare dare, je fais vendre mes vingt-trois titres. Je touche le prix, soit 1,725 tr. Je perdais donc fr. 609-50. C'est sérieux, pour un paysan ; je n'en suis pas encore consolé. On m'avait dit cependant qu'en rente sur l'Etat, l'argent était bien placé. C'était, selon le curé de mon village, le meilleur placement, surtout sous un gouvernement catholique. Hélas ! Pour employer mes 1,725 francs, je me décidai il acheter quatre obligations i p. c., d'une excellente Société industrielle. Mais, pour faire cet achat, j'ai dû payer un droit de timbre à mon changeur. Ce droit a été établi par le gouvernement catholique, il y a quelques mois. Je viens de détacher de mes titres les coupons semestriels. L'agent de change, loi en main, m'a montré que je devais paver 4 p. c. de la valeur de mes coupons à 'l'Etat. Au lieu de 40 fr., j'ai reçu fr. 38-40. Et tous les six mois, je rencontrerai, près du guichet du changeur, le gouvernement qui me prendra fr. 1-60. Comme je faisais observer au changeur que c'était malheureux, quand on n'était pas riche, de se voir ainsi rogner ses petits revenus par l'Etat, il me répondit : « Que voulez-vous I Vous avez rais.m de vous plaindre. Mais moi, je suis relativement plus maltraité que vous. Ma patente est augmentée dans des proportions énormes. Toute opération que je fais est frappée d'impôt... » * Je pourrais multiplier les exemples, parler notamment de l'enregistrement des baux. Mais je m'arrête devant une simple question : Le gouvernement a créé ainsi pour 65 millions d'impôts nouveaux. Que fait-il de tout cet argent ? Quand on lui en demande, il n'en a jamais. Et il est criblé de dettes. Certes, il doit payer l'armée. Mais il faut surtout qu'il subsidie les couvents au profit des nonncltes et des moines qui, dans ( notre maliheureuxx pays, font la coneurren-; ce aux instituteurs et institutrices de l'école nationale... ' Tous ces millions que l'on prend choque année dans les poches des contribuables serviront à payer les conséquences de la loi scolaire et les cinquante millions annuels do déficit du Congo... Après cela, on osera venir dire aux ci-' toyens : « Votre feuille de contributions ne porte aucune augmentation. Vive le gouvernement clérical ! » Ah ! tes inli."! ffl.rPAnrsl Le Drame du Figaro .' LE DUEL CAILLAUX-D'AILLIERES ' Paris, 3. — Suivant le Journal des Débals, les : témoins de M. Caillaux auraient choisi pour ar-i bitre te général Du bail. Paris, S. — Les témoins de MM, CaiUaux et - d'Ail 1-iôres se sont réunis ce matin. Les témoins 5 de M. d'Aillièros ont déclaré que les termes dont s'est servi leur client ne constituent pas ù leur j avis d'injure ni pour M. Caillaux, ni pour ses ' électeurs, et qu'ils les considéraient comme des 5 faits d'ordre public. Ils ont demandé, n'étant pas d'accord avec les témoins de M. Caillaux, que - des arbitres fussent appelés à se prononcer sur le ; point de savoir si les phrases incriminées cons-. titueiH une injure qui pouvait être retenue. Les témoins de M. d'Aillières ont choisi comme arbitre M. de Yillebois-Mareuil, ancien député. Les témoins se réuniront à nouveau demain matin. Paris, 3. — C'est h général Mangin qui a été • choisi comme arbitre p~r les témoins de M. Caillaux. i CONFERENCE DES ARBITRES i Paris. 5. — I^es arbitres choisis par les témoins de MM. Caillaux et d'Aillièros, M. de Yillebois-; Mareuil pour d'Aillièros et le général Mangin i pour M. Caillaux, se sont réunis hier soir. Les > deux arbitres, après avoir entendu M. de Ludre. ' Uiliwin- dfi. M. U'Ailliè^s. sâ M» CeciQlOi, léwûn i n- de M. Caillaux, qui ont exposé chooun leur point s, de vue, conférèrent jusqu'à 11 h. 13 avant d ar-1 rêler les ternies du procès-verbal suivant : « I.os arbitres, après examen du procès-verbal, ^ considèrent que le s phrases incriminées sont injurieuses. Toutefois, les déclarations des témoins de M. d'AiÙitoes leur paraissent établir que dans la pensée de leur client ni M. Cail.ïiux, ni ses électeurs ne pouvaient être injuriés. Dans ces conditions ils estiment que les témoins pouvaient considérer l'incident comme clos. i. Ce matin, ù 10 heures les témoins se réuniront H) a nouveau pour examiner, sur l'indication qui li vient de leur être fournie par les arbitres, la suite ■ u qu'il convient de donner à l'affaire. LE CONFLIT entre le Mexique et les Etats-Unis j ON PROTtiUlîlU LES PUITS A PETROLE Washinqion.s. - Le président Huerta et le général Catranza ont donné l'assurance que les puits de pétrole de Tampico seront protégés contre tout incident. ENTRE FEDEaXUXcoNSTiTUTi0NNALISrES Washington, s. — Suivant une dépêche reçue par le département de la marine, un armistice aurait été conclu entre les fédéraux et les cons-litutionnalistes & Tampico. SUSPENSION DES HOSTILITES Mexico, 3. — Le ministère de la guerre r ordonné à tous les commandants des fédéraux de suspendre les hostilités à raison de 1 armistice. L'EXODE DES ETRANGERS Mexico, 3. — Un train bondé d'Allemands est parti pour la Véra-Cruz. DANS LE PAYS SOIGN'IES UN COUP DE PARTI I.es cléricaux viennent encore de so distingue!-, écrit-on de Sojgnies à L'Kloile Dclbe : ils contestent à M. Joseph Voeu, bourgm stre libéral de Oraty et candidat sur la liste libérale aux élections du 24 mai, sa qualité de Belge. Et lu Cour d'appel vient de leur donner raison. Or, M. Veen est incontestablement Belge, il a opté pour la nationalité belge, et il possède des documents qui l'établissent péremptoirement. En 190S déjà, les cléricaux lui avaient conteste sa qualité d-e Belge. L- • jur d'appel statua el M. Veen fut maintenu sur les listes électorales. Eu 1914, nouvelle réclamation des cléricaux; M Veen produit les mêmes documents qu'il y a quatre ans, mais la Cour d'appel change d'avis et déclare M. Veen «étranger». M. Veen restera-t-il candidat sur la liste libérale aux élections législatives? C'est ce que le Comité central de l'Association Libéral; de l'arrondissement de Soignies, réuni samedi après-midi, a examine. Une décision interviendra incessamment. M. Veen est. Belge incontestablement, mais les listes de candidats devant être déposées samedi prochain, il ne sera i lus possible d'obtenir d'ici là un arrêt de la Cour de cassation. M. le docteur Estas, ipii fut candidat aux élections de ilJ12. mais qui, oette fois, malgré les instances réitérées de ses amis, n'accepta plus de figurer sur la liste, a déclaré spontanément, en présence de la situation actuelle, qu'i; se tenalf a la disposition du parti libéral pour le cas où la candidature de M. Wn ne serait pas valable. A noter que M. Veen, officier de l'état-civil ù Graty, a célébré do nombreux mariages qui, si la décision de la Cour d'appel se justifiait, de-vrai£Qt être annulés. Dans les Balkans r" MEETING INTERDIT ît Durazzo, S. — Le meeting de protestation con^ [s tre les excès commis par les bandes albanaise' en Epire, meeting qui avait été annoncé poui ir aujourd'hui, a été interdit par le gouvernement, f LES ARMEMENTS NAVALS OTTOMANS & Conslanlinoplc, 4. — Le vice-président du Co-e mité de la flotte ottomane, interviewé par le c correspondant de l'Agence Ilavas, a déclaré: Actuellement, le Comité possède 4i5.00() livres turques. Son revenu annuel, qui était d ie 55.0C;) livres, sera certainement doublé. Les recettes des deux derniers mois mollirent que les n deux vilayets de Kostamouni et de Trebizonde seuls ont souscrit 25().(.vO livres. Vous voyez é donc que nous pouvons sans crainte inviter le j, gouvernement à prendre l'engagement de payer les dépenses pour l'achèvement du dreadnought Felhi, puisque la maison qui le construit accorde six ans pour en effectuer le paiement s complet. s- Chaque jour, le Comité reçoit do nombreux n télégrammes et lettres prouvant l'enthousiasme is de la popu.,;tion de l'empire pour l'organisation ï, d'une puissante flotte. Je suis certain qu'il y n îium.'t un.jnéûontentoment général si. le couver- ) nemeht négligeait cette organisation non dans une idée de revanche, mais simplement pour , garantir la sécurité des côtes et veiller au développement d*.1 la marine marchand?, i On prend, d'autre part, que le grand vizir ; auraient aux ambassadeurs la déclaration sui-i vante : > î.a Turquie est un pays maritime. Il a donc i besoin dr'une flotte puissante pour défendre ses côtes. Le gouvernement est très pacifique, mais i, toutes les commandes navales grecques se-i ront suivies de commandes navales ottomanes : pareilles. Si la (J. ce consent à limiter ses armements, le gouvernement ottoman est prêt à limiter les siens. Dans ie cas contraire, il doit prendre des mesures d<e précaution garantissant la sécurité de l'empire. En agissant autrement, il irait à rencontre . la volonté de la nation. , SUCCES ALBANAIS \ Durazzo, 4. — Hier soir, à 7 h., Je gouvernement a reçu de Koritza dias nouvelles suivant lesquelles les troupes albanaises avaient, dans la journée, attaqué avec succès les insurgés, réoccupé de nombreux viUages qui se trouvaient au pouvoir de l'ennemi, et s'étaient avancées jusqu'à Domati, près de Kolonia. Le gouverne-ment est convaincu que Kolonia sera réoccupé très prochainement. Le mouvement politique s'étend à l'Albanie tout entière. Partout on s'arme pour aller au ï secours des régions menacées par l'ennemi. A i Tirna, 2,COU volontaires se sont enrôlés et mar- - chent sur Koritza. Le gouvernement espère qu'avec les volontaires d'Elbasart, Berat. Dibra, Liouma et de la région de Mali, il lui sera possible d'étouifer promptement le mouvement in- l sunrectionnét. Les télégrammes arrivés de l'Epire présentent la situation dans cette région comme menaçan-t \ L'Epire serait en proie à l'anarchie la plus t complète, /egrafos ne serait phi* maître de la situation. La population musulmane serait livrée sans défense aux exactions des bandes in- ■ surgées. —• à l'Etranger ; PETITE CHRONIQUE D'ANGLETERRES Les assurances du Lloyd cl le butect^^L& tors lue deux (ois centenaire' Londres, 3. — C'est demain lundi que le chan-: celier de l'Echiquier communiquera au Parle-1 ment les détails de son budget, deux fois ajourné, • et si impatiemment attendu. Les réductions pos-1 sibies de certains droits d'entrée constituent, à : des points de vue différents, un problème aussi important pour le consommateur que pour le | ■ marchand. Aussi pendant ces treis derniers jours j l'on a fait d'innombrables opérations au Lloyd, ; aux prix suivants : 10 % contre les risques d'une suppression des droits 6ur le café, 12 % pour le tabac, 15 % pour les vins, 20 % pour les liqueurs, 30 % pour le sucre ou le thé, mais 10 % seule- ' ment pour le sucre et le thé en même temps. i i Ces chiffres montrent que les dépositaires crai-; gnenit qu'il y ait des réductions ou des suppressions de droits (qui ne sont pas des droits pro-tecteurs, mais des sources de revenus exclusive-! ment) notamment sur le sucre ou le thé, mais » pas sur Les deux à la fois. ; Un autre point fort intéressant est celui des su-, per-taxes supplémentaires, avec la déclaration contrôlée, comme toujours, sans laquelle d'ailleurs la réforme serait un trompe-l'œil. On y ■ compte tellement dans les milieux démocratiques, [ et on le craint d'une telle façon dans les cercles . du landlordisme et de la haute finance, que l'on i se prépare déjà, de part et d'autre, à lu lutte acharnée qui rappellera les épisodes sensation-i nels de la grande bataille qui suivit le budget de 1009. { Miss EUen Biddell, une riche demoiselle mona-j génaire d'Ipswich, vient de mourir en léguant sa . fortune à son frère, M. Hcrrnan Biddell. qui est lui-même octogénaire, à la condition qu'il prendra soin d'une tortue appiivoisée qu'elle uffec- - donnait beaucoup et qui lui avait été léguée par son père, il y a environ 70 ans. Cette tortue est, du reste, dans la famille Biddell depuis plusieurs générations, et bien que l'on ne connaisse pas exactement son âge, on sait positivement qu'elle doit- avoir Plus de deux ognts ans. Un Vapeur saute r Mesrtco, 4. — Une dépêche de Mansanille j annonce que le vapeur mexicain Luella a : été coulé par suite de l'explosion d'une miné sous-marine, placée dans le port à l'in-" tention du vapeur américain Haleigh. e Les pertes ne sont pas encore connues. ESPAGNE ' PETROLEURS 3 Barcelone, 4. — Le Congrès protestant a eu e lieu hier après-midi sans incident grftce aux me-z sures de précaution prises par la police. Dans la e soirée, lui groupe de Jaimistes a arrosé de pétrole r la porte du temple et essayé de l'incendier. La po-I lîce est intervenue et les Jaimistes s'enfuirent. AUTR1CI1E-JIONGRIE 1 L'ETAT DE SANTE DE FRANÇOIS-JOSEPH j . Vienne, 3. — D'après le bulletin publié ce soir 2 concernant l'état de santé de l'empereur, l'état j catarrhal est tout à fait stalionnaire. Dans l'après-midi, l'empereur s'est promené pendant une . heure dans la petite galerie. RUSSIE ESSAI DE MOBILISATION St Pélersbourg, 3. —- Un ukase du tsar vient d'être publié ordonnant un essai de moîrtlw tion dans deux circonscriptions du gouvernement d'Iekaterinoslaw et la convocation des réservistes dans deux autres circonstcnptions de co gouvernement. MAROC LE RiOGHI DEFAIT Paris, 3. — La Liberté reproduit la dépêche suivante : Fez, s. — La colonne du général Gouraud a attaqué et détruit le camp du Roghi du Nord.1 Li montagne d'El Hadjani a été prise d'assaut' à la baïonnette par les troupes françaises. Les Marocains ont opposé une résistance; acharnée. L'armée du Roghi du Nord a subi des pertes énormes.. '• ! Les Français ont eu neuf morts et neuf blessé».} 0 Le différend Caiilaux-d'Aillière» IL Y AURA DUEt Paris, 4. — Les témoins de MM. Cal* laux et d'Aillières se sont réunis ce matin, chez M. Ceccaldi. Après une discussion qui ne dura pas moins de deux heures et demie, ils ont rédigé un procès-verba! déclarant que« contrairement à l'avis des deux arbitres, l'incident ne pouvait être considéré comn a clos, puisqu'il est reconnu qu'il y a injure.Dans ces conditions, une rencontre a él$ décidée. Elle aura lieu aux environs de Paris.Deux balles seront échangée sà vingt-cinq pas au commandement. Le général Dals-tein dirigera le combat. INFORMATIONS CHOSES DU CONGO ARRIVEE A ANVERS DE LA MALLE ANVERSVILLE Anvers, 4.— La malle congolaise Anvers-villa est arrivée lundi matin, à 7 h. 30, it Anvers. Les passagère confirment les nou-veilles publiées ces jours derniers par la Tribune Congolaise au sujet de la révolta au Congo portugais. En passant à Fetisù-Rock, ils ont vu le poste incendié ; il n'an reste plus que quelques vestiges. Les rentrants -disent également que Borna a pris l'aspect d'une ville morte, par suite du départ de nombreux agents du gouvernement qui alimentaient une bonne partie du commerce local, déjà cruellement atteint par la crise générafle qui sévit en ce moment dans toute son intensité. Aussi a-t-on déjà eu à'~inregistrer plusieurs faillites. A Travers la Science '.S _____ S COMMENT SE VICIE L ATMQSPiiEiPJ i- DES SALLES ET COMMENT ON PEU! 3 L'EPURER i- M. A. Courtade vient de faire de curieyi •'à ses et utiles constatations sur la vicia tion de l'atmosphère par la respiration. Col J" constatations, importantes au point de yu< J de la physiologie, ont pu être faites para ^ que M. Qourtaùu a démontré que les phyeii •s ciens de tous lus temps, jusqu'à nos jouj^ is s'étaient bel e. olem trpmpée_.lorgauliis_di saiènt qui, •-* vapeur d'eau ne pouvait con tenir d,' en dissolution. C'était là unt loi dé j tique indiscutée : tout liquide dis tillé ne devait point contenir de particule* e solides. a Or, iî n'en est rien. Délaissant les réactifs i- chimiques, M. Courtade a examiné au mi-i- croscope les petites gouttelettes Nie buée respiratoire, et il a pu voir, matériellement, qu'elles contenaient une infinité de cristaux. Cette découverte a mis officiellement fin à une controverse, depuis longtemps ouverte, sur les causes de la toxicité re-^ connue des produits de la respiration, là Tout le monde a éprouvé la sensation de le gêne, d'oppression que l'on ressent en pé-o- nétrant dans une salle où ont séjourné longtemps un trop grand nombre de personnes avec un cube d'air insuffisant. Les exemples de mort dans une' "atmosphère ir confinée à l'extrême sont fré<juents. Pour-ut tant, ies expériences de Paul Bert ont dé-a- montré que l'on pouvait vivre dans une at-îe mosphère ne contenant que 15 p. c. d'oxygène Claude Bernard et Pettonliuftej:. d'au- ^ ^ mtoiitn• iMir'r~irr—Iittt ■■ ■■—■■Mm I Feuilleton d j Journal de Gand î LA VOLEUSE DE BONBEUR grand roman dramatique PAR LEON S A. ZI E PREMIERE PARTIR Le Martyre de Lucienne "/excuse... et madame de Magney pâf-™ie votre colère... elle était suscitée par il^ccrar, de circonstances qui parais-, y .'"'"ifutublcs, accablantes. . "Mais aujourd'hui, la peine, l'infamie, IrannU • or''' la mesure de ce qui b!e ait une femme réellement coupa- tiJt®r' madame de Magney ast inno- ®! furieux, il ajouta: fifl'it?8' vrainient original pour un ma-w (eijj™re fair® Pa'r l'amant l'éloge de irJI.Je,vous ai 4ue ie n'étais pas l'a-t.[, madame de Magney... dje, Pour si original que oela soit, »a-hnt.?1? Personne ne pourra jametl* n ; "gf de pareille aventure. m*»* ^ tAuBm a'i&nt en» m mari, n'aimera que lut, ne iieut aimer que lui... lui et sa Simone... » C'est original, avez-vous dit, d'entendre faire l'éloge de madame de Magney... mais puisque vous amenez l'occasion je suis heureux de la pouvoir faire... »Je suis heureux de proclamer ici du fond de mon cceur la vertu et l'honneur de cette sainte, de cette martyre... — N'ous jouez bien votre rôle 1 rioana le capitaine. — Je ne jow aucun rôle, monsieur, et c'est ma conscience indicée quii crie et s'éiève oontre votre aveugl»m«nt, centre votr» Jotle obstination. XV Serment suprême La discussion, maintenant, montait au plus haut degré. Dans leurs yeux, les deux hommes pouvaient tire : chez Robert, la colère, l'indignation ; chez Armand, la haine, la fureur. Elme essaya d'intervenir. — Non, laissez-nous, Elme, il faut sa finir, dit le capitaine. — Eh bien 1 soit, monsieur,finissons-en 1 s'écria Robert frémissant. — Le sang a coulé déjà à cause de Lucienne... la source n'est pas tarie... — Le mien est tout prêt à être répandu pour affirmer sa parfaite innocence. — Nous sommes venus ici, monsieur, mon beau-frère et moi, non pour entendre des phrases de mélodrames, mais pour connaître des faits et pour en tirer vengeance.« N'ous prétendez que madame de Magney vient ici sans être votre maltresse, pour voir seulement votre enfant. — Absolument. — Alors, comme tout me le lait crait». Qtt tel à ftU*. H.-,.,. — A elle ! s'écria Robert, c'est mon fils. — Il n'est pas seulement h vous..., mais aussi à elle, ot quand elle vient ici remplir le rôle de maman... c'esl bien la mère véritable qui presse son enfant dans ses bras. — Mais celle insinuation est encore plus odieuse que les précédentes I rugit Robert avec épouvanle. — Prouvez-nous que nous nous trompons... Nommez la mère de l'enfant. — Elle est morte..., fil Robert douloureusement.— Montrez-nous un acte, une pièce qui l'atteste... Cela doit vous être facile. Robert commençait à entrevoir l'impasse dans laquelle le poussait le capitaine. — Un acte de mariage ? demanda Elme. — Je n'ai jamais été marié... Mon fil6 est un enfant de l'amour. — L'acte de nissance de l'enfant doit porter une désignation quelconque... le nom de la mère. — 11 porte mon nom... et déclare l'enfant de mère inconnue. — Mais vous savez le nom de ta mère Dites-le-nous... — Je ne le puis... — N ous ne le pouvez ? — Non !... Je ne le puis. Le capitaine de Magney insista : — C'est celle seule garantie que nous vous demandons... Dites-nous quelle est la mère de l'enfant... pour nous prouver que ce n'est pas Lucienne. — Impossible ! Ne me demandez pas :ela ! — Vous faisiez tout à l'heure appel h notre honneur de soldat... Sur cel honneur, nous vous jurons que ce secret restera en-ire nous, ne sortira pas de cette chambre. — Non I non ! s'écria Robert, non je ne mis le dire. M. de Magney s'écria : m mm 4eao ! « cty* «w ■ if mi*" i"BBWBHHnXi— nous ave/ dit ne comporte aucune valeur. La seule preuve de l'innocence de Lucienne qu'il vous soit facile de nous donner, vous ne pouvez, vous n'nsote nous la fournir. vre aux tempes. Robert Le Braz avait maintenant !â flè- — Messieurs, je vous en supplie... ma vje est là pour attester mes paroles; je n'ai jamais menti... croyez-moi. Et s'avançant vers Elme de Caussiel qui, très impressionné, cherchait en vain à se raidir, il dit, en suppliant : — C'est à vous que je m'adresse, monsieur... Nous portons le même uniforme, nous avons les mêmes épaulettes, vous m'écouterez... » Marins, tous deux, nous vivons avec Dieu sur nos têtes et la tombe sans fond sous nos pieds... cela donne à nos caractères un sérieux, une rectitude, qui nous font envisager chaque acte de la vie comme très grave... Vous me croirez donc quand je vous dirai, quand je vous répéterai : madame de Magney n'est pas la mère de mon enfant... madame de Magney n'est pas ma maîtresse... Elme de Caussiel allait parler, son bras libre fit un mouvement dans la direction de Robert. Allait-il tendre la main au suppliant... allait-il dire une parole en sa faveur ? Peut-être... mais aussitôt M. de Magney se plaça devant lui. — C'est a moi seul qu'il faut parler, monsieur, dit-il à Robert. Or, mon honneur est en jeu... toute ma vie est compromise, tout mon bonheur est menacé aujourd'hui.»Ce sont choses trop graves pour que des paroles de supplication, que des larmes me satisfassent. » Nous sommes entre hommes de guerre, entre officiers, entre soldats... uNw» ne nous piyoua 4e » Des preuves, je réclame des preuves... - des fait3... j'exige des faits... , Robeit fit un violent effort sur lui-mê-i me. 11 chercha à maintenir ses sanglots, à refouler se» larmes. Avec tout le calme qu'i] put recouvrer, i il répondit : » . — C'est bien, monsieur... c'est bien. Il se fit un court silence. Robert se dirigea vers la petite table i où se trouvaient ses papiers, ses plumes. Il prit une feuille blanche et d'une écri-. ture virile, mais qui tremblait un peu et de fièvre et d'émotion, il traça ces lignes : ; — «J'atteste sur ma conscience de marin, sur mon honneur de soldat, que ma-, dame de Magney est innocente de ce dont [ son mari l'accuse. » Elle n'est pas la mère de mon fils Roger.' » Elle n'a jamais été ma maltresse. ; » C'est au moment de paraître devant Dieu qui nous jugera tous, chacun à no-Ire tour, qu'en parfaite raison, en toute lucidité d'oàprit, et sans aucune contrainte, je trace ce témoignage, serment suprême d'un homme qui va mourir... et qui ne peut mentir... » Je demande pardon à mon fils de le quitter ainsi... mais un chagrin inguérissable me torturé et je me donne volontairement la mort I » Robert LE BRAZ. i> Très maître de lui, à présent, il quitta la tah'e et tendit le papier au capitaine : — Voiri, monsieur, fit-il, veuillez avant toute chose prendre connaissance de ceci. Le capitaine prit le papier de la main de Robert. Il en commença la lecture. Eilme de Caussiel se rapprocha de son beau-frère et en même temps que lui parcourut des yeux le document. | Robeit Le Braz, le papier remis, se re-««i» ^ fettfc lit*/té1 lux deux beaux-frères de flaire leur lecture.Puis sans liàte, sans trouble, froidement, pais poussé par une volonté de fer, une k'cisdon implacable, il se dirigea vers 'angle de son cabinet, où fout à l'heure il ivait jeté de retour de Paris, son revol- 11 le prit... 1 arma... faisant jouer douce-nent le déclic pour ne point donner l'éveil iux lecteurs. Machinalement Elme avait, dès le pas 1e recul de l'explorateur, quitté des yeux e papier qu'il venait de leur remettre. Il suivait les mouvements do Robert Guidé par un instinct secret... sans avoir iu le temps de lire les dernières lûmes lu document, il avait deviné l'intention de .e Brai. Et tout aussitôt quittant son beau-frère, s était porté .vivement vers le père de loger. p 11 le rejoignit au moment où le deuxième léchc de i arme venait de résonner... où le tiien étant armé... Robert allait appuver e canon sur sa teanpe. Elme écarta violemment le pistolet — Que faites-vous, malheureux'1 s'é-ria-t-il.Ah 1 laissez-moi, monsieur, ie vous n prie. ' — Vous voulez vouis tuer' Oui. — Pourquoi ? — Parce qu'on ne doute pas des demlè-es paroles d'un mourant, pour que mon-îeur de Magney soit forcé de croire les nicnnes... Mais c'est de la folie... c'est inouï !... >ous ne pouvons permettre oela... Ge sero:' n assassinat 1 — Ma lette vous sauvegarde aux veux « la loi. •> — Maia notre conscience nous U dé- Allons, laissez cette arme, f?V è Mardi 5 mai 191'i g^eg^""^ggBj " -J 5 centimes le numéro 35",c annee — rv i zo Asm h

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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