Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 28 June. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mc8rb6xh5d/
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JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3. RUE DE FLANDRE, 3. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES* Yotr le tarif au bas de la dernière page du journal. Pourquoi f Il y a, pour ceux qui prennent plaisir à ce genre d'exercice, plusieurs manières de < classificr les papes. ; < On peut distinguer, par exemple, entre ' i ceux qui eurent une existence K-ellc et ceux \ 1 qui ne vécurent que dans la légende : il a < fallu, de ces derniers, en face des réclamations de la critique historique, effacer i plusieurs dans les -dtalogues où 1 l'ignorance dévote les avait indûment in- -troduits.Un autre point de vue rassemblera les < papes vertueux (il s'en est rencontré, dit- ^ on, un certain nombre) et les opposera i aux... autres, incomparablement plus nombreux, prétendent les mauvaises langues j ains»i que certains historiens d'ordinaire bien informés. 1 On pourra encore faire portage entre les < I>apes fastueux, prodigues, teJ un Léon X. f et les papes parcimonieux, presque ava ( res, comme fut. de nos jours, feu Léon XII1 j Enfin, voici, d'une ^ .rt, les papes joyeux j qui traversent l'histoire au milieu d'un t cortège de très païeins plaisirs, ceux qu c disaient comme Léon X déiù nommé : «Pro r fitons de la papauté ». D'autre part, les pa t pes tristes, dans la catégorie desquels il c faut résolument placer notre actuel Pie X. f Ce nom de « Pie » — qui, dans sa forme 1 française et pour quiconque ignore le la î tin, semble plutôt légèrement ridicule — i ce nom, dis-je, porterait-il malheur ? C« f n'est pas un nom tris4 par essence. Mais r c'est, en vérité, un nom de triste ». Ginc f papes l'ont choisi pour eux-mêmes depuis i les dernières années du dix-huitième siècle ç et, de tous les cinq, il n'y en eut pas ur * seul c ; fût gai. f Pie VI devint la victime du premier ei r formidable choc entre la jeune Révolulioi j Française, en ses tumultueux débuts, et la 1 vieille Eglise habituée i -pie-là à d'inces \ sants triomphes. Sans l'avoir personnelle f ment mérité, le pape succomba dans le r lutte. A son successeur Pie VII il était réservé / de se heurter au césarisme moderne : il lu s opposa la passivité morne que reflète, er tous ses portrai' la niiysionohiie de a • chétif qui semble n'avoir de force que poui ! se cramponner aux bras du fauteuil où ii 1 est dole mm eut assis. Par-dessus Pie VIII. qui n'a pas laissé 1 de figure dans l'histoire, arrivons è Pie IX. C'est la tristesse bruyante, ara foire et fulminante. La prison du Vatican ! Jp cachot • la paille humide ! Huit années 1 durant, à partir du 20 septembre 1870. 1 l'Europe retentit des protestations du « tris ' te caplif » qu'aucune serrure ne retenait, cependant, et qui, au fond, devait s'estimer heureux d'avoir né relui a" souverainetc temporelle, si grosse de charges et presque impossible à exercer par un gouvernement de prêtres, aux conditions de la &o j ' ciété moderne. i ' FÎ't maintenant, c'est un autre Pie qui di-j J rige — si l'on peut dire — les destinées d* j i l'antique Eglise. Et. lui aussi, il est triste 1 Oh ! combien ! Ce n'est pas d'hier ; cela m ' date môme pas du jour où le vote d'ur ■■ conclave, aidé par la diplomatie autrichienne. l'éleva nu- souverain pontificat. La tristesse de Giuseppe Sarto paraît être de naissance. Elle se lit sur son visage er ce pli amer des lèvres, en ces rides verti cales lèfïtement creusées au front, en oc regard voilé de mélancolie. L'homme d'un lel visage n'a dû être pleinement li^urem de sa vie — j'entends : jusqu'à cette pléni tude de bonheur qui se traduit «par une yé ritable gaieté, par ce que nous appelons la bonne humeur habituelle. — C'est la tristesse «des saints, diront les admirateurs dé Pie. X. En face de l'iniquité triomphante devant les envahisse ment s du viçe et de l'erreur, le prêtre zéU que fut Sarto, <le pontife qii'il est aujourd'hui se sent bouleversé jusqu'au fond de eon, être. N'y contredisons pas. Allons même plus loin ci tenons comme un divin «don de lar- \ mes » — ainsi que le feront les «ponants * futurs du procès de onisatian — la fai blesse Iacrymatoire dont l'ancien patriarelie de Venise fait souvent preuve, même er. pubf'jc. Tenons pour prophétiques et pour sacrés les gémissements qu'il exhale et qui se résument, si l'on en croit ses farrci- ' liers, en coMe jérémiade habituelle : « De j ijenlibus non est vir mecum. — Il n'y a j peisoauie avçc moi..» I i; G est, en efîet, le sentiment de son isote* rient et, par voie de conséquence, la craim-ç de plus en plus vive, de plus en plus pré-ise, que ses efforts pour ramener l'Eglise t la société à leur état du Moyen Age ne emeuren-t inutiles, c'est cela qui cause le ristesse du pa,pe. Tristesse qui n'a pour e nourrir ni tracasseries mesquines (jouais l'Eglise, réduite au spirituel, ne fut lus libre au regard de l'Etat) ni tragiques atastrophes.' Tristesse i>ourtant profonde ■ue l'on ne clame pas à 1 fa-ce du monde, nais qui s'exprime r- ns éclat — avec d'amant plus de force, d'ailleurs — en de dis-rètes manifestations. Tel le dernier discours du pape, pronon-é au consistoire où il venait de « créer * ^ute une fournée — iuie bonne quinzaine - de nouveaux cardinaux. Cela se passait le 27 mai dernier et les chos en ont retenti, de gazette en gazette, ans la presse du monde entier. Pie X pro-onça, entre autres, les paroles suivantes ui en disent long sur l'état actuel de l'Elise : « Nous sommes, hélas ! en un temps où on accueille el où l'on adopte avec une randc facilité certaines idées de concilia-on de la foi avec l'esprit moderne, idées ui conduisent beaucoup plus loin qu'on ne ense, non pas seulement h l'affaiblisse-îent, mais à la perte de la foi. On ne s'é-xnne plus de sentir qu'on se délecte avec es mots 'très vagues d'aspirations modérés, de force du progrès et de la civilisa-on, en affirmant l'existence d'une cons-ience laïque, d'une conscience politique op-osée à la conscience de l'Eglise, contre iquelleon prétend au droit et au devoir de jagir pour la corriger et la redresser. Il 'est pas rare de se rencontrer avec des erson-nes qui sèment les doutes et les in-?rtitudes sur les vérités, et môme des af-rmations obstinées sur des erreurs ma-ifestes cent fois condamnées, et qui, mal-ré cela, se persuadent - ne s'être jamais loignées de l'Eglise, parce que quelque->is elles ont suivi les pratiques clirétien-es. Oh ! combien de matelots, combien de ilotes, et, ce qu'fr Dieu ne plaise ! com-ien de capitaines, se reposant sur les nou-eautés profanes et la science menteuse du ■mps, au lieu d'arriver au port, ont fait a tu rage 1 » Puis le pape ajouta qu'il avait certes par-* contre toutes ces «erreurs», mais que i parole n'avait « pas toujours été bien mendue ni bien interprétée, quoique clair* t précise ». Il s'éleva ensuite, en phrase-* l'un autoritarisme véhément, contre « ceuj [ui étudient les moyens d'éluder ses ordres t de l'obliger à des exemptions et à des tispenses ». Notez que, lonsqu'il parlait ainsi, Pie X ivait devant lui ces nouveaux cardinaux [u'il venait de «créer», des hommes à qui lirectement s'adressaient ccs reproches : n particulier les cardinaux allemands qui, lans leurs diocèses, ne se sont i a.mais sou-iés de faire appliquer les décisions prises »ar le pape et auxquelles il tient le plus: à, en effe!. le décret sur la première communion précoce est resté lettre-morte ; de nême la prescription du serment antimo-lerniste ; quant à la question des syndicats ue le pape voudrait voir s'établir carré-nent sur une base confessionnelle, les iminences nouvelles de Munich et de Vien-le (professent- ouvertement et appliquent hez eux la doctrine contraire. Ainsi donc voilà un pape, absolu en irincipe, infaillible par définition, qui s'est rouvé contraint, tout comme un prince onstitutionhel ou comme un simple pré-ident de république, de faire, dans le plus laut Conseil de son gouvernement, des nominations contraires à ses convictions in-imes. 11 est pour les «intégristes»; même I est leur chef reconnu, leur inspirateur ; il i dû accueillir des « libéraux ». Et, malgré ics instructions, ses objurgations mille fois épétées, il voit pâlir partout, à l'horizon lu monde catholique, l'étoile de l'intégris-ne. Des deux alternatives indiquées, voici Icjà trente ans, par un écrivain socialiste lisant : « Le monde moderne est placé entre 'achèvement de la Révolution Française et m retour pur et simple au christianisme lu Moyen Age », c'est la première qui est :n train de se réaliser. Pie X le sait : Pie X e voit, lui qui voulait, au début de son lontificat, et qui croyait pouvoir réaliser a' seconde. Voilà pourquoi, général trahi >ar ses troupes et se sentant abandonné lu Destin, il est triste. En vérité, on le seuil à moins. lin simple fait divers concernant le Va-ican symbolise à merveille la situation de 'Eglise catholique. Peu après le consistai-'e, pour célébrer à la fois l'élévation au inrdinulat des nouvelles «créatures» de Jie X et le soixante-dix-i\euvièrae anniver saire de naissance de celui-ci, le cardinal • Merry dcl Val offrit aux élus et au corps ; diplomatique un grand banquet dans les appartements Borgia (tout indiqués pour de telles fêtes). Ce fut d'une somptuosité sans pareille. Seulement, au rapport de plusieurs convives, il fut impossible de goûter ni mets ni vins. Tout passait trop vite, l'étiquette voulant qu'en vingt-cinq minutes te repas eût pris fin. Mais la desserte des nobles convives était aussitôt portée par les serviteurs dans deux-salles voisines où les familiers du Vatican • (prélats inférieurs, simples prêtres, camé j riers) faisaient bombance à leur aise. Peu dant ce temps, le pape, retiré dans la partie la plus modeste du pa'ais — ses appar « lements particuliers — y recevait, à sa ta ble frugalement servie, ses deux sœurs et J sa nièce. . Symbole, ai-je dit. L'Eglise, aujourd'hui | élève sur le monde une façade encore gran ! diose : cardinaux, diplomates s'asseyent cl j palabrent. Mais le vrai banquet, le gouver j ncment véritable est dans la coulisse; là i on profite, là on décide, là on préparc dans l'irresponsabilité et avec la souples se requise les événements du dehors. Quant au pape... sa tristesse se dérobe à l'écart et se console en famille. Le vicaire du Christ n'est plus dans l'Eglise, malgré les honneurs dont on l'accable, qu'un maître impuissant et relégué. ABEL SALLE. ECHOS Nous vivons en pays conquis. La domination cléricale nous traite avec autant de désinvolture que pourrait le faire une domination étrangère. L'annexion éventuelle de Mo-lenbeek nous, en fournit encore un exemple frappant, dit la Gazette. On a vu l'attitude prise par le gouvernement dams l'affaire. Elle nous est suffisamment révélée par les avertissements des journaux qui le servent. L'annexion des faubourgs, ou une entente administrative de la ville et des faubourgs, si urgente qu'elle soit pour sortir d'une situation si intolérable, ne sera au- j torisée par le prétendu gouvernement clé- j rical qu'à condition que les communes de : l'agglomération bruxelloise renoncent à . ■ quelques-unes de leurs plus précieuses li- ' bertés, que l'autonomie accordée aux plus ( humbles bourgades soit abolie pour la capitale.La confiance do^t est digne n'importe quel bourgmestre rural ne peut être accordée au bourgmestre de Bruxelles. Ce bourg- j mestre pourrait devenir «un.plus grand personnage » qu'un ministre. Quelle catastrophe ! Les droits de l'Etat — quels droits, Seigneur? — seraient méconnus... Tout cela dépasse vraiment l'insolence permise, à un moment surtout où nos soi-disant ministres ne sont plus que dies « personnages » fictifs, n'exercent plus qu'un résidu d'autorité, une survivance de charge et des droits usurpée, basés sur les combinaisons frauduleuses de calculs électoraux absurdes. Il faut que ces gems-là aient perdu la tête... Enfin, patience ! Il ne nous déplaît pas de les voir pousser à bout la sottise et l'impertinence. Les plus aveugles finiront par comprendre ce qu'ils valent. Et le pays vomira bientôt ce gouvernement nauséabond.wv% La Ligue de l'Enseignement sera représentée au 4e Congrès international d'éducation populaire, qui aura lieu à Leipzig, en septembre prochain, par MM. Buis, président ; S. El ien, seertaire général, et Nyns-La Gye, bi Mio»hécairc. Au pays des centenaires. D'après les résultats de récents recensements, il y a dans les Indes, dans le district de Rajputana. sur cent mille habitants, neuf hommes et quinze femmes ayant atteint l'Age de cent ans ou l'ayant dépassé. La ville de Jaiipmr compte un habitant de cent vingt ans, et un autre de^cent vingt-trois ans. Uans une autre vill« une femme aurait atteint l'âge de cent vingt-cinq ans. Avis à ceux qui veulent vivre vieux. a vvw tt..., le plus taciturne des maris, , achève la lecture de son journal, ; — Je me demande jusqu'où les femmes vont nous mener en fait d'excentricités, ronchonne-t-il, en voiUâ une }Ui se promène dans Paris avec une panthère.— Et après ? reprend doucement sa femme, je me promène bien avec un ours, moi ! Tremblement de Terre A SUMATRA De grands dégâts et des morts Batavia, 20. — On annonce qu'un tremblement de terre a détruit, à Sumatra, les lignes télégraphiques et brise les câbles sous-marins. De nombreuses maisons et plusieurs bâtiments publies se sont écroulés. Il y a de nombreux morts. LE DESASTRE EST OFFICIELLEMENT* CONFIRME La Haye, 26. — Le gouvernement a reçu une dépêche des Indes disant que durant la dernière nuit un violent tremblement de terre a eu lieu ù Benkoelen, dans le sud de l'île de Sumatra.Douze morts et un grand nombre de blessés ont déjà été retrouvés. Un grand nombre de maisons se sont écroulées.Tous les Européens sont sains et saufs, mais toutes les habitations des Européens sont devenues inhabitables. Autour du Parlement L'ANNEXION DES FAUBOURGS Si, comme tout le fait prévoir, le Conseil communal de Molenbeek se prononce, à son tour, en faveur de la réunion de cette communne au territoire de la capitale, il est probable que la Législature sera saisie d'une proposition dès la rentrée de novembre prochain. On ne connaît pas encore les intentions du gouvernement à cet égard, mais le ralliement formel de M. Beco, gouverneur du Brabant. à cette solution, semble être un Indice favorable. Certes, les sympathies à l'annexion de ce haut fonctionnaire qui. le premier, lança l'idée de la province de Bruxelles, sont connues depuis longtemps. Mais pour qu'il se soit décidé ù appuyer formellement une proposition concrète, bien délimitée, il faut qu'il se sente couvert en hauts lieux. LES DEPUTES A IIOOGSTR A ET EN Les députés et sénateurs de l'exU-éme-gauche ont, depuis quelques années, innové la tradition d'un grand dîner le jour de la clôture de la session, banquet auquel ils imitent les journalistes parlementaires de leur parti. Cette année, ils ont décidé de remplacer le banquet habituel par un voyage d'études. Ils ont sollicité et obtenu l'autorisation du ministre de la justice de visiter la colonie de vagabondage et les établissements du dépôt de mendicité d'Hoocstraeten-Merxplas. Cette visite, qui dure deux jours, aura lieu en diverses équipes, h raison des difficultés du logement. LA MEMOIRE DE PAUL JANSON L'inauguration assez prochaine du buste de Paul Janson, dans la grande salle de séances de la cour d'assises, nous permet de rappeler qu'aucune image du grand tribun ne figure à la Chambre des représentants, don'- il honora la tribuno. Certes, il y a, pour l'admission dans ce panthéon parlementaire d'immuables usages. Les anciens chefs de cabinet, même lorsqu'ils sont encore en vie, y ont droit à leur buste placé dans les salons du palais, tandis que les présidents de la Chambre et du Sénat voient leur imago reproduite dans la galerie des t-ableaux de la salle de lecture. Mais la grandeur même de la noble figure qui illustra la démocratie belge pourrait bien faire fléchir ces règles traditionnelles. D'autant plus que Paul Janson était, aux derniers mois de sa vie, ministre d'Etat et que cet hommage po&thune aura été le seul honneur de sa charge. Il y a là, pour le bureau, une belle Initiative à prendre. LES PARLEMENTAIRES DE LA PAIX Ils sont au moins une cinquantaine de séna teurs et députés de toutes les fractions qui représenteront la Belgique à la prochaine conférence interpartementaire de la Paix, convoqué* à Stockholm. Ces voyages effacent-us les distances de? groupes? En général, oui. Et l'on so conte,sous le manteau, les nventlires de feu M. Monville et Pitsaer qui, faisant dans les restaurants de nuit de Berlin la tournée des grands-ducs, y étaient régulièrement accueillis par une Brabançonne, prattée avec frénésie par les orchestres de tziganes. C'était un facétieux confrère qui. suivant incognito ces parlementaires pu goguette. leur ménageait partout cet accueil pa-triotta** Pourtant fous nos Honorables ne se dépouillent pas à la frontière do leurs dissentiments, voire de leur fanatisme politique. Témoin ce pauvre M. Raepsaet, sénateur et bourgmestre d'Audenaerde, à qui il survint, h la conférence interpajrlementaire de Genève, une mortifiante mésaventure. Au cours d'un des innombrables banquets, dont les Congrès sont les prétextes. M. Raepsaet se trouva avoir devant lu' un jeune homme élancé, d'ailleurs frès aristocratique, auquel ses voisins, des parlementaires suédois, donnaient du Monsieur le Bnron. long comme le bras. Tandis que notre sénateur clérical essayait de lier conversation avec son voisin, une tempête d'éclats de rire éclatait à l'autre bout de la table. C'était M. Ouïr lie Huys nans qui faisait de l'esprit h la manière rosse, en comblant ses amis d'ép'grammes. M. Raepsaet fit la mine la plus dédaigneusv et s'adressant h son noble vis-à-vis. lui dit : Ce sont les socialistes qui font ce tapage. Ne trouvez-vous pas inouï. M. le baron, que des gens de cette espèce o?<;.l se mettre en notre compagnie. Et le Scandinave de répondre : — Ah non. car. moi aussi je suis député socialiste dans mon pays. C'était rigoureusement vrai. Le baron de M ... bien qu'appartenant à l'une des plus vieilles souches de l'aristocratie suédoise, est. en effet, un des membres les plus écoulés do la fraction rouge au Folkething de son pays. M. Raepsaet s'est enfoncé le nez dans son assiette. mais l'histoire, mise en chanson, fait la joie des libéraux d'Audenaerde. L'échouage du Gothland L'ETAT DU NAVLRE Liverpool, 2fi. — D'après-un télégramme-reçu •de la Société de sauvetage de Liverpool, les scaphandriers qui ont examiné le Gothland, déclarent qu'en raison de la très forte houle, il leur a été impossible de déterminer exactement l'importance des avaries du paquebot qui, à leur avis, sont très graves. Ils ont fermé les écou-lilles des compartiments d'avant, afin d'essayer de maintenir le bâtiment à flot, dans le cas où il glisserait du roc sur lequel il se trouve. Au-. ;un remorqueur ne peut approcher pour le moment. Les scaphandriers ont déchargé les marchandises des eales n°» 1 et 2. L'1NCENDIE*DE SALEM LES PERTES Satem {Massachusetts), 27. — Les pertes totales dues à l'incendie, qui a éclaté hier, sonl estimées à d x nrllions de dollars. Jusqu'ici, .on signale seulement quatre morts. Les plus grosses perles sont éprouvées par une grande tannerie dont les employés ont tout perdu : Habitations. mobilier, vêtements et 'travail. COMPAGNIES D'ASSURANCES EPROUVEES Hartford, 27. — Les Compagnies d'assurances contre l'incendie, dont les bureaux sont situés ici estiment à 1.215.0ÔO de dollars leurs pertes résultant de l'incendie de Salem, sans compter les contre-assurances. Une Compagnie perd 800,<X)0 dollars et sept autres moins de 100.000 dollars. Un paquebot d'émigrants en péril? Batavia, -j. — Le paquebot Kumtuk, portant de nombreux émigrants, a dix heures de retard sur son horaire. Oh craint qu'il ne se soit échoué et un vapeur est parti à sa recherche. l'Etranger FRANCE UNE ACCUSATION raris, 2G. — La Pairie dit qu'au cours de la visite que la Commission d'enquête a faite ce matin aux emplacements où des excavations se sont produites le 15 juin, M. Hubert, secrétaire da Syndical des terrassiers, a fait constater, place du Roule, qu'un certain nombre de pierres employées étaient non pas de la meulière, mais des simples moellons de pierres à plâtre. M. Hubert, ajoute La Patiie, a dit qu'il n'incriminait pes à ce suiet les ingénieurs, mais les entrepreneurs. LA JUSTICE ENQUETE l'aris, 26. -- Le Temps annonce que le procureur de la République a chargé M. Boucard, juge d'instruction, d'ouvrir une information en vue d'établir la responsabilité des accidents du 15 juin AU PALAIS BOURBON UNE INTERPELLATION Pans, 26. — M. Binder, député de Paris, interpelle sur les accidents consécutifs aux orages du 15 juin et demande au ministre quelles mesures il compte prendre pour conjurer le retour d'une pareille catastrophe. Il constate nue les égouts ne crevèrent nulle part ailleurs qu'au-dessus-de la ligne du Métropolitain en construction et estime qu'on ne peut admettre l'excuse de de force majeure. M. Berry, également député de Paris, déclare • qu'il y a plus que des responsabilités; il y a des culpabilités. M. Renoult, ministre des travaux publics, constate que le débat ne peut se poursuivre utilement puisque la Commission d'enquête n'a du* terminé ses travaux. L'orateur signale que la Commission d'enquête u ->ursuit ses travaux j>our établir non seulement les causes de l'accident, mais les responsabilités.I! demande à la Chambre d'attendre les résultats de cette enquête, puis il explique quelles mesures de sécurité il a pris pour l'avenir. M. Renoult continue : Pour le passé, les responsabilités seront clairement établies et des sanctions seT\)nt prises (AppU M. Denys Cochin réclame la nomination d'une Commisson d'enquête parlementaire. LES INTERPELLATIONS AJOURNEES Paris, 26. — La Chambre a décidé finalement d'ajourner la discussion des interpellations concernant les accidents du 15 juin à Paris. L'ACA-DEMIE DON ME UN PRIX DE 1,000 FRANCS A HANSÎ Paris, 26. — L'Académie a prélevé 1,000 franc» sur le prix Sobrier-Arnoulvi et les a attribués à Hansi pour son Histoire "Alsace. A LA COMMISSION SENATORIALE DE L'IMPOT SUR LE REVENU Paris, 26. — La Commission sénatoriale de l'impôt sur le revenu a terminé l'examen du projet d'impôt sur le revenu incorporé dans la loi de finance. Elle a repoussé un amendement tendant à faire l'imposition des miin:ma variables suivant les chiffres do la population. AU SENAT LE BUDGET DE LA MARINE ET DE LA GUERRE Paris, 26. — Le Sénat continue la discussion générale du budget de la marine et de la guerre. M. d'Estournelles de Constans déclare qu'il vaudrait mieux consacrer à notre défense de la frontière de l'Est une partie des millions que nous réservons à la construction des cuirassés. Il insiste ensuite sur la nécessité de ne pas se contenter de construire des bâtiments; il faut aussi, dit-il, être en état de les réparer après le combat. M. Gauthier, ministre de la marine, déclare que notre programme naval est en pleine voie de réalisation. Nous sommes arrivés, dit-il, à obtenir que les cuirassés entrent en service trois ans après leur mise en chantier. C'est un très grand progrès. Le département de la marine estime qu'il y a lieu d'accélérer nos constructions, étant donnée l'activité fébrile ■ des chantiers étrangers. Deux cuirassés sup- Iplémentaires devront être commencés en 1915. il ne restera plus après cet effort qu'à construire un seul cuirassé qui sera mis en chantier * en 1916 au lieu de 1917 pour achever l'exécution du progamme de 1912. M. Gauthier ajoute Nous activerons le dé veloppement de la flotte sous-marine et des aéroplanes, mais il faut absolument continuel la construction des cuirassés. En temps voulu, je proposerai au Parlement de donner au programme de 1912 le complément strictemenl indispensable. u n.uiisire continue II laudra amélioi'M nos poils et nos rades. U expose qu'en 192» 'a France aura les 94 sous-marins prévus par le programme, mais il ajoute qu'il faudra peut-■Ire augmenter ce nombre. Relativement à l'aéronautique navale les efforts nécessaires j seront faits pour rattraper le temps perdu et J rien ne sera négligé pour exécuter le program- Jme é'abli et assurer l'entraînement du personnel. Au sujet de la défense des côtes un ac-v cord est imminent entre les ministères de la ! guerre et de la marine. Le ministre conclut en demandant au Parlement de lui faire confiance. 'Applaud.) UNE ARRESTATION A NANCY Nancij, 27. - La police vient de mettre en .état, d'arrestation un sujet autrichien, comme complice des étrangers inculpés de détention de munitions militaires et d'avoir favorisé la désertion d'un soldat. ALLEMAGNE rres aiion d'un dessinateur de la ma'son Krupp Berlin, 27. — les journaux annoncent que l» police a arrhêté hier, à Es^en. un nommé Kie-derholdt. dessinateur a la maison Krupp, inculpé d'avoir livré à une puissance étrangère des secrets intéressants la défense nat onale. KSPAGN ; LA GREVE DU RIO-TINTO /> Madrid, 87. - L'Union Générale des travail-leurs a repoussé une proposition tendant à envoyer une Commission à Rio-Tinto pour étud'.er la question de la grève. Les représentant dea Compagnies ont décidé de soumettre le cas au Comité-international des Syndical. RUSSIE VOIES STRATEGIQUES St-Pétersbonrg, 27. — La Douma a adopté, en séance secrète, quatre projets de loi portant ouverture des crédits nécessaires pour la construction d'une ligne de chemin de fer de Ria-zan à Varsovie, qui passera par Toula, Souchi-nitch et Bozanovitch, et pour la construction j de routes stratégiques en Extrême-Orient. LA VOLEUSE DE BONHEUR QRAND ROMAN DRAMATIQUE - F-AR « LEON S A. ZI JE PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne Sous le coup de sa trouvaille, l'émotion lui avait enlevé un l>eu de son souffle passablement asthmatique. Il dit à Ijucienne : •— Mais nous avons quelqu'un qui pour' ra mieux que personne nous renseigner, nous guider. Lucienne savait de qui voulait parler le Vieillard. Elle était venue là dans l'intention de lui parler précisément de cette personne. Mais pour laisser au bonhomme tout entière la joie d'avoir em cette idée, elle feignit l'ignorance. — Quelle est Mte personne ? deimanda-. t-elle. — Madame GuérLnard. — Madame Guérinard... la femme d« cet avoué... m Qui tyaat tmv* voir* zattitac* inattaquable, n'a pas voulu se charger d* demander au nom de votre mari le divorw contre vous. — Ce .serait une ressource précieuse, er effet. — Dites qu'il n'y en aura pas dé meil leure. — Mai» voudra-t-elle s'occuper de nous ' — Je m'en charge, ma chère enfant... j< m'en charge. — Je ne connais ras madame Guéri nard. — Qu'importe !... Je prends tout sur moi Allez, prenez confiance. « Je vous ait dit le jour où j'ai commencé à croire à votre innocence, à comprends votre martyre, que j'étais de votre côté. » Eh bien ! je ne veux pas que ines parole! soient vaines. Je suis avec vous et je bataille poui vous. ii Dieu tient en sa main le résultat. » Faisons ce qu'il faut et inclinons-nous devant sa volonté... même si elle nous es contraire. Le but de la visite de Lucienne était ain si rempli. Elle n'était venue que dans l'intenliûB'd* prier le bon curé de voir pour elle/ madam* Guérinard, et par cette dame chariitabl! d'essayer d'intéresser encore maître Gué rinard ft sa cause. Il se trouvait que l'abbé Borel, de lui-mè j nie, sans que Lucienne lui en <ût souffU ' mot, se chargeait de la démarche, j Le bon vieillard le faisait d'autant plu* : vaillamment, que l'idée était sienne, i Comme il promit, dès le lendemain il s< ' présenta chez madame Guérinard. 1^ femme de l'avoué s'intéressant auj i œuvres de charité, reçut immédiatement 1< bon vieillard, qui était un de see olient! préférés. — Ce brave homme, — disait-elle, — e* ' un pWnomènf égaré <iaas notre eiàcit p«r i ———— ii C'est un agneau, un naïf des temps bibliques. I » C'est un saint dans toute l'ampleui évangéliqùe du mot. « La charité est sa vertu principale. « Il donne tout son petit avoir aux pau vres. ii Et quand il n'a plus rien, que lee , mains se tendent encore vers lui, ce m'es! une joie sans pareille de l'empêcher d'allei vendre sa -v ieille soutane pour quelques | sous. On introduisit donc l'abbé norel. — Je vous demande pardon, madame — dit le bonhomme, — de venir vous trou ver à cette heure-ci. — lii moi je vous en remercie... vous m< i faites toujours plaisir qu^nd vous venez mon cher abbé. Il n'y a pas d'heure ou d( ■ cérémonial à subir pour arriver jusqu'i moi, oar vos visites sont, toutes guidées paa la charité. Or ceux qui souffrent trouven i long le temps de peine... Il est juste d< , presser ceux qui peuvent leur venir ci i aide. — Vous êtes la bonté même, madame. j » Cependant j'avais des scrupules à ve i nir si tôt... h peine ma messe dite... dan* i. . laquelle d'ailleurs pensant sans cesse i . vous... j'ai prié pour votre grâce... — Merci encore. — Vous ne m'en voulez pas d'être veni vous déranger? Les dames n'aiment pa; : être troublées le matin. — Ixs coquettes, mon bon abbé... — ré ; pondit en souriant madame Guérinard - mais les cheveux blancs comme les mieni : ne demandent pas tant d'apprêt. :( — Madame, je brûlais d'impatience.. depuis hier j'attends cette heure pour m< : présenter chez vous. i — Qu'y a-t-il de si grave? — Tout l'espoir d'une pauvre <>i digni i femme, d'un honnête homme, loyal, résidi . «1 vous... •> Pwl«,v. maa "M; eJsW.,, j*riu «ta crainte... si c'est l'affaire d'argent et que mes ressources me le permettent, ma bourse est à votre disposition... L'abbé secoua la tête. — Pour aujourd'hui, madame, je ne fais pas appel à votre porte-monnaie... » C'est à votre obligeance que j'ai recours... à votre influence près de maître Guérinard. > — Mon mari me seconde toujours, voue le savez... « Parlez sans crainte... L'abbé dit alors à madame Guérinard : — Maître Guérinard d'ailleurs est au oourant de l'affaire qui m'amène près de vous. « Il s'agit de madame de Magney. Madame Guérinard à ce seul nom sut immédiatement de quoi il s'agissait. — Je me souviens — dit-elle — Celte malheureuse comtesse, femme du oapitai- , ne... — Elle-même. — Mon mari n'a rien trouvé dans son dossier qui prtt justifier l'acharnement que met le capitaine à la poursuivre. ; — Cet acharnement, un moment enlra-| vé par le refus... digne de tout éloge... de maître Guérinard de se charger dé cette cause déplorable, vient de reprendre un i nouvel essor. i — Madame de Magney est de nouveau poursuivie ? » — Et cette fois l'affaire ira jusqu'au ■ bout. : — Pauvre femme ! — Oui. pauvre femme... digne de toute pitié... C'est une martyre... i « Nous devons, nous les braves gens, la soutenir... u C'est pourquoi je n'ai pas hésité, m#-' dame, à venir vous trouver. ' — Vous avez bien fait. ii Mais d« quel secours puis-j« itrt 64 14 i- ttMOûïtajw* î « Dites-moi... guidez-moi... vous me trouvez foule disposée k vous seconder de tous nies moyens. i — Madame" de Magney vient de recevoir, ainsi que monsieur Robert. Le Braz, l'explorateur bien connu, qu'on accuse d'être son complice, une citation à comparaître pour présenter sa défense contre les charges prélevées par son mari contre elle. » Cette malheureuse femme et cet officier infortuné ne savent où donner de la tête. 11 Ils sont noyés. — Je le comprends parfaitement — Madame de Mngney est venue me parler de la chose... j'ai eu cette pensée de m'adresser à vous... » Grâce à votre entremise, maître Guérinard peut nous donner un bon conseil, nous indiquer la marche à suivre... — C'est tout naturel I — s'écria madame Guérinard. Elle se leva. — Veuillez m'attendre deux secondes — dit-elle au vieux curé — je vais prévenir mon mari. » A cette heure, |>ersonne autre que moi ne peut entrer dans son cabinet. Madame Guérinard quitta le salon. — Allons I allons ! — se dit le bon vieillard en se frottant les mains. — Ça commence h marcher... » Nous nous en tirerons à. notre honneur...Tout joyeux, en homme qui n'aime pas rester à ne rien faire, il prit sous son bras, à sa place habituelle, son bréviaire. — En attendant le retour de celle excellente madame Guérinard, je vais repasser mes prières que ce matin j'ai expédiées un peu trop à la vapeur, en disant ma messe. IMais il ne put en repasser beaucoup. Peu d'instants après, madame Guérinard reparaissait. Vf» <4 tmvait maitr* CMràArô. nea—a— XXX LA SAINTE JUSTICE — Ma femme — dit l'avoué au curé en. lui tendant la main cordialement — vient de me faire part du but de voire visite. » Je m'associe autant que cela m'est possible à vos bonnes œuvres. ii Vous me trouvez donc tout prêt, monsieur l'abbé, ii vous venir en aide... à vous seconder de toutes mes forces. » D'autant plus qu'ici ce n"est pas seulement urne bonne œuvre, au sens propre du mot.. » Cest surtout et avant tout œuvre de bonne et. sainte justice. Le cuivS Borel se confondit en remerciements émus. — Voyons ! — demanda encore l'avoué au prêtre — dites-moi ce que désire madame de Maaney ? « J'ai parfaite et complète connaissance die son dossier... je puis vous répondre aussitôt.— Madame de Magney a reçu une oita-tion.Maître Guérinard pMit. — Ah I — fit-il — mon confrère a pris cette affaire... et la poursuit! — Oui, monsieur — dit l'abbé — il la poursuit à outrance. L'avoué ne prononça aucune parole. Mais sur son large front, un pli se creusa.— Madame de Magney — reprit l'abbé — après votre noble désistement, eut un mom^ni d'espoir. n Elle orovait que voir» refus de vous charger de cetle inique affaire serai) rla quelque autorité,- non seulement sur 80" mari, mais aussi sur la oour. Dimanche 28 juin 1914 5 centimes le numéro 58me année — N0179

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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