Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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25 January 1915
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Lundi 2ï> janvier 1915 ±o centimes le numéro 39me année-— N0 *25 JOURNAL DE GEND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 fr. par an ; T-SO fr. pour six mois ; rt fr. pour trois mois G Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, K.XJ1D DE 3, TÉLÉPHONE G65 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Encore les Célibataires ! Le projet de taxe sur les célibataires, remanié par le Conseil communal de Gand, est soumis à nouveau à l'approbation de la Députation permanente.Il n'est pas certain que celle-ci lui réservera un accueil favorable. Il soulève, en effet, des objections nombreuses et graves. Nous en avons indiqué quelques-unes. On nous en signale une autre, qu'il nous paraît intéressant de soumettre à nos lecteurs. 1 Jusqu'à présent, les charges générales de la commune étaient supportées par tous les habitants en état de payer l'impôt. On inscrivait ceux-ci sur la liste des contribuables sans s'occuper de leur état civil. S Aujourd'hui, nos édiles veulent introduire un nouveau principe : le célibataire masculin paiera une taxe spéciale! I Soit, mais à condition, n'est-ce pas, que si les considérations d'état civil interviennent dans la confection du budget des recettes, on ne les oubliera pas dans l'élaboration du budget des dépenses. I Ce dernier contient une série d'articles qui n'offrent pas, pour les célibataires, un intérêt bien tangible. Citons, au hasard : Frais de cérémonial des mariages. I, Subside pour l'organisation de cours de garde- couches. I Subside aux orphelinats. S Subside aux crèches. j Subside aux écoles gardiennes. f Subside aux écoles primaires. I Subside aux écoles moyennes. I Subside à l'athénée. f Subsides aux écoles professionnelles. [ Subsides aux écoles normales. t Subside à l'université. ! Subside aux réfectoires scolaires. Subside aux colonies scolaires. f Subside aux excursions scolaires. ■ Et ainsi de suite. ' Et si l'on additionne les chiffres inscrits en î regard de ces divers postes, on arrive à un total l à peu près égal au quart des dépenses ordi-! naires de la Commune I j' Alors, de deux choses l'une. Ou bien les célibataires continueront à intervenir, sans murmurer, dans les nombreuses dépenses que nous venons d'énumérer... et on les laissera tranquilles. Ou bien, si nos mandataires communaux ne J parviennent à se guérir de la crise d'hystérie qui les a rendus brusquement partisans du mariage obligatoire, la Députation permanente les invitera à exonérer les célibataires d'un quart de tous les impôts directs, sur le revenu cadastral, la valeur locative, le mobilier, les portes et fenêtres, etc., etc., qui servent à payer des dépenses dont la responsabilité est imputable exclusivement aux gens mariés. ' Ainsi le veut — impitoyablement — la logique. ÉCHOS Le bureau international socialiste Le Volk, journal socialiste hollandais, publie cette communication du Parti ouvrier belge : t « Le Bureau du Conseil général de Parti ouvrier proteste contre la réunion d'une confé-; rence internationale socialiste à Copenhague, cette réunion ayant un caractère général et étant organisée irrégulièrement et en dépit des statuts du Bureau socialiste international. ' » Il proteste spécialement contre l'attitude des organisateurs de la Conférence, qui, sous pré-texte de réunir les sections des pays neutres, n'ont pas jugé nécessaire ni d'aviser la section I belge, ni de l'inviter, alors que cette section est instituée dans un pays, neutre par ses contrats, son origine et son caractère, et que les sections de pays qui ne sont pas dans ce cas, comme la France et l'Angleterre ont été invitées. • » Juge inutile pour les socialistes de discuter » actuellement la question à l'ordre du jour ; inutile aussi que ses représentants au Bureau in-t ternational y prennent part. » Prie le Bureau de communiquer le présent ordre du jour à la conférence. » Les négociations engagées par le socialiste hollandais M. Troelstra en vue de déposséder les Belges du bureau socialiste international n'ont pas réussi, et la conférence de Copenhague, qui devait être internationale, ne réunira que les délégués des trois pays Scandinaves et ceux de la Hollande, auxquels s'adjoindra M. Camille Huysmans, député belge, secrétaire . du bureau international qui, pour la facilité des communications, a été provisoirement installé à : La Haye. Par contre, il est question pour la mi-février, d'une conférence des délégués des pays alliés j l'Angleterre, la Belgique, la France, la Russ:e j el peut être le Japon, qui se tiendrait à Londres. Diagramme matrimonial La liste des mariages à Berlin, pendant le mois d'août, subit une augmentation sérieuse, à cause des « mariages de la guerre ». Ainsi en janvier 1914 il y avait 984 mariages, 1126 en février, 1803 en mars, 2996 en avril, 1742 en mai, 1209 en juillet, ....5793 en août. En septembre le chiffre baisse à 1570 en puis pour les 3 derniers mois on a 1825, 1020, 1420. Plus d'un quart des mariages berlinois ont donc été conclus pendant le mois d'août. LA GUERRE Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à"Gand —Grand quartier général, 22 janvier. — Près d'Arras des combats d'artillerie. Au nord de Verdun les attaques françaises ont été repoussées facilement. Au nord-ouesi- de Pont-à-Mousson le combat dure encore autour de Croix des Carmes. Une violente attaque française contre nos positions que nous venions de reprendre, échoua. Au nord de Sennheim (Cernay) l'ennemi fut repoussé du Hartmannsweiler-Kopf. Communiqué olficiel allemand Grand quartier général, 21 janvier. — Entre la côte èt la Lys il n'y eut hier que des combats d'artillerie. La tranchée prise avant-hier près de Notre-Dame d Lorette fut perdue aujourd'hui. Au nord-ouest d'Arras les Français ont attaqué des deux côtés de la chaussée Arras-Lilje, mais ont été repoussés. Au sud-ouest de Berry-au-Bac les Français ont perdu deux tranchées, qui sont restées er notre pouvoir malgré les violentes contre-attaques.Les attaques ennemies au sud de St-Mihie ont échoué. Au nord-ouest de Pont-à-Mousson, nous sommes parvenus à reprendre une partie des tranchées qui nous avaient été enlevées le joui précédent. Communiqué officiel français Paris. 20-janv. (Reuter). — Dans la contrée de Nieuport, des combats d'artillerie furent livrés, pendant lesquels l'ennemi a essayé vainement de détruire notre pont à l'embouchure de l'Yser. Nous avons détruit quelques travaux de défense ennemis, ainsi qu'une ferme près de St-Georges, où les Allemands s'étaient fortement retranchés. Dans la région dYpres à Lens des duels d'artillerie d'importance diverse furent livrés. Blaugy, près d'Arras, fut violemment bombardé.Sur le front de Soissons, Craonne et Reims, rien d'important a signaler. Dans la région du camp de Chàlons et ai nord de Perthes et Massiges. notre artillerie £ bombardé les travaux ennemis. Dans la forêt de La Grurie l'ennemi a attaqué violemment une de nos tranchées. Nos troupes reculèrent un moment, mais par deu> furieuses contre-attaques elles reprirent leurs positions et s'y sont maintenues. Au N.-O. de Pont-à-Mousson nous avons avancé de 100 mètres dans le bois Le Prêtre. L'ennemi a fait vainement des attaques pour réoccuper ses anciennes positions. Sur le front de Thann ont lieu des combats d'artillerie Soissons Paris, 21 janv. (Wolff). — Le « Petit Pari sien » rapporte que sur ordre de l'autorité mi litaire les habitants de Soissons ont dû quittei la ville. Cela n'a pas été sans provoquer quelques inquiétudes. La vie à Reims Genève, 19 janv. —Du « Berliner Tageblatt». Les journaux français annoncent au sujet de la situation à Reims que les Allemands occupent les mêmes positions qu'il y a 4 mois. Leur ligne de feu décrit un arc de cercle passant par Croncy, Brimont, Fresnes, Berry, Nogent l'Abesse et Prunay. La vie commerciale est nulle. Les banques et les bureaux de change sont fermés. Seul le bureau des contributions est ouvert, mais il sert maintenant de bureau de secours. La ville est sans lumière, sans gaz et sans électricité. Les rues sont désertes, les magasins fermés, et dans l'obscurité la ville donne l'impression d'être inhabitée. Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 22 janv. — Dans 1ï contrée de la Sucha nous continuons nos attaques. A part cela, rien de nouveau sur tout le front. Communiqué officiel allemand Grand quartier général, 21 janv. — En Prusse orientale pas de changements. Un petit combat à l'est de Lipno nous, fut favorable, nous avons fait 100 prisonniers. A l'ouest de la Vistule, au nord-est de Bor-zimow, notre avance continue. Un attaque russe à l'ouest de Lopuszno au sud-ouest de Konskie échoua. Le combat continue pour le "reste des positions perdues. .Dans les Vosges, au nord-outst de Sennheim, les combat durent encore. / Communiqué officiel autrichien Vienne, 21 janv. (midi). - La situation ne change pas. Sur tous le front, uniquement des combats d'artillerie. L'archiduc Charles-François-Josef L'archiduc Charles-François-Joseph d'Autriche est parti pour Berlin d'où il se rendra au grand quartier général s'y rencontrer avec l'empereur. Communiqué officiel russé Petrograde, 20 janvier (Reuter). — Au nord de la Rava nous avons arrêté par notre feu la tentative d'offensive allemande. Dans la soirée du 18 janvier, après avoir bombardé violemment nos positions de Bourgade et de Radlow, l'ennemi nous attaqua en colonnes serrées. Il parvint jusqu'aux fils barbelés, mais dut rebrousser chemin par suite de notre feu d'artillerie. En Bukovine, nos troupes ont avancé et occupé le village de Johaneski, à 15 verstes au nord de la Doma-Watra (près de la frontière de la Moldavie). Le siège de Przemysl Buda-Pest, 19 janv. — Du « Berliner Tageblatt » : Un journaliste a parlé un aviateur qui était parti le 10 janvier pour Przemysl et en est revenu ce jour. Il annonça que les Russes avaient retiré une partie de leurs troupes, et que leurs attaques deviennent de moins en moins violentes. Les attaques de la garnison ont eu par contre de bons résultats. De la direction de Dyrow on avait ramené un jour 1200 prisonniers et le matériel complet d'une compagnie des pionniers ainsi que beaucoup de munitions et un projecteur. t ans les Carpathes D'après les journaux de Vienne, le « Berliner Tageblatt » rapporte que les combats dans les Carpathes ont repris. Les routes sont gelées ; depuis le 18 janvier il neige abondamment. Ceci est avantageux pour les troupes autrichiennes : le train et les convois de munitions peuvent avancer sur des traîneaux. D'après les dépêches du « Pesti Naplo » les Russes sont repoussés presque jusque sur. la frontière de la Galicie; ils prennent position devant le défilé d'Uszok. Les combats d'artillerie obligent cependant constamment les Russes à changer leurs emplacements. De même l'infanterie doit alors chaque fois évacuer ses positions. I En Hollande Un accident De la Frontière hollandaise, 19 janv. — La chaloupe à moteur « Triton » de la marine hollandaise a heurté une mine sur l'Escaut occidental près de Nieuw-Sluis. La mine fit explosion et l'officier et quatre soldats qui occupaient la chaloupe furent tués. On ne retrouva que quelques débris. Une dépêche subséquente annonce que l'accident survenu à un bateau de la marine hollandaise, n'est pas dû à la rencontre d'une mine, mais se produisit en déchargeant une mine. Le « Triton » devait changer les mines du champ qui se trouve dans l'embouchure de l'Escaut depuis la mobilisation. Les mines doivent en effet être renouvelées après un certain temps pour que leur effet soit sûr. Sur le Front Austro -Serbe La situation Vienne, 21 janv. — Les journaux allemands publient ce qui suit: Les changements et la concentration des troupes austro-hongroises après leur retraite de la Serbie sont à peu près terminés. On peui donc s'attendre à une nouvelle offensive. Une attaque favorable pour nous et une victoire décisive donneront bientôt une réponse en ordre aux commentaires des journaux étrangers au sujet de la retraite de nos îroupes et de la démission de leur commandant. Evacuation de Belgrade Le journal << Nissher Novosti » annonce que le- gouvernement serbe a conseillé à la population civile de Belgrade; pour des raisons militaires, d'évacuer la ville. Le quartier général serbe, d'après la même feuille; et le roi résideraient à Nisj. Sur le front russo-turc Communiqué officiel turc Çonstantinople, '21 janv. — Les attaques russes au front du Caucase ont été arrêtées sur toute la ligne. En Afrique La Situation Le Cap, 21 janv. (Wolff).— Le Bureau Reuter annonce : La ligne du fleuve Orange est complètement en notre possession. L'ennemi se trouve cependant encore toujours sur le territoire de l'Union, près de la frontière orientale des possessions allemandes. L'occupation de Swakopmund Du « Berliner Tageblatt » : Le Bureau Reuter donne les détails suivants au sujet de l'occupation de Swakopmund parles Anglais : Les Allemands ayant employé des mines afin d'entraver la marche des Anglais, deux hommes furent tués. Les bâtiments de la vil'e sont restés intacts. L'installation électrique, le débarcadère et le câble lélégraphique avec les appareils avaient été mis hors d'emploi. De même tous les vivres avaient été emportés. BEB a m m ta tn liane Un nouveau tremblement de terre Rome, 21 janv. (Wolff). — Cet après-midi à 1.30 heure, il y a eu un tremblemem enterre de peu d'importance. A Avezzano les quelques murs encore- debout ont été renversés. On a pu sauver de dessous les décombres deux femmes et un enfant qui y étaient déjj depuis le premier tremblement. Le nombre de réfugiés à Rome a encore augmenté. Il est évalué à 8000. Notes de la journée Gand, le samedi 23 janvier 1915. Nous recevons la leUre ci-dessous : « Je me permets de demander votre avis sut le cas suivant. Journellement, des habitants d'une commune de plus de 5000 habitants limitrophe de la ville, se voient refuser un passeport, le bourgmestre de l'endroit refusant, pour n'importe quel habitant, d'attester sur leur carte d'identité qu'ils sont de bonne moralité et qu'il ne les croit pas capables de se livrer à des actes d'espionnage, Cette attestation est délivrée par tous les bourgmestres de la ville et des faubourgs à toute personne n'ayant encouru de condamnations, Or, ne pouvant obtenir un passeport, les intéressés sont, parle fait même, obligés de suspendre leurs affaires. Ne pourriez-vous les renseigner sur la marche à suivre dans ce cas? Un abonné. » Nous dirons à notre abonné — qui ne se serai pas compromis, il peut en être convaincu, ei nous envoyant une lettre « signée » que s'i veut prendre la responsabilité de ce qu'il avance, il lui suffit d'envoyer une plainte, à la députation permanente, contre ce bourgmestre qui ne remplit pas son devoir, d'y signaler les faits avec précision et d'y joindre les preuves, s'il er possède. La députation permanente, au sein de laquelle il est des hommes énergiques, fera bien en sorte que ce bourgmestre courageux — qui crain apparemment de se compromettre en délivrait des certificats de moralité à ses administrés e en répondant d'eux ! — ait désormais une compréhension plus exacte, et moins prudente, des devoirs de sa charge. Mais pour cela, il faudra que notre correspon dant sorte de son incognito, et se déboutonne dise où, quand, et dans quelles circonstances les faits dont il se plaint se sont passés. A lui de savoir s'il est disposé à le faire ! A propos de cette épître non signée, plusieun de nos confrères ont déjà rapporté que, jamai: plus qu'actuellement, le lettre anonyme n'avai fait florès. Ceux qui, de près ou de loin, son mêlés aux choses judiciaires savent, qu'en temp: normal déjà, le nombre des dénonciations de ci genre est considérable. Mais quand la justice après information, découvre le lâche qui 1; plupart du temps, a fait connaitre un fait inexact, celui-ci à son tour, a à répondre de ses agissements scandaleux. Nous osons croire qu'il en sera de même actuellement, car il n'y a pas d'incident qui ne donne matière à une lettre anonyme. Quiconque a à se plaindre de son voisin, a une vengeance à assouvir contre un ennemi — et qui n'a pas les siens ? — envoie une dénonciation qui expose l'incriminé à de dangereuses et en tous cas à de très désagréables mésaventures. C'est écœurant, et il n'y a qu'un moyen de mettre un terme à ce système de basse délation, c'est de poursuivre avec la dernière rigueur ceux que l'on parviendrait à pincer I En attendant, nous croyons savoir qu'on n'attache pas plus de créance qu'il ne convient aux écrits de ceux qui se livrent, dans le mystère et dans l'ombre, à ces pratiques malfaisantes autant qu'ignobles. # * # On nous permettra de revenir sur la question de la pâtisserie. S'il est vrai qu'il soit question de majorer de dix centimes le prix du pain, il semble que l'intérêt général commande de restreindre la consommation de la farine. Et la suppression de la pâtisserie s'imposerait en toute première ligne, ainsi que le suggérait l'autre jour une de nos correspondantes. A Bruxelles, on paraît avoir déjà pris une décision en ce sens, mais qui n'est encore j qu'une demi-mesure : on défend de fabriquer des articles de pâtisserie plus de deux fois par semaine. S'il y a réellement menace de disette, une prohibition plus radicale paraît s'imposer d'urgence. < # Une autre question, tout aussi brûlante et d'actualité. Comment se fait-il, puisque le prix de charbon est tarifé en vertu d'une ordonnance du bourgmestre, que l'on continue à vendre le combustible à tous prix... au dessus du tarif? Respect de l'ordonnance à part — et il s'impose à tous — n'y a-t-il donc pas moyen d'amener du charbon à Gand? Nous lisons, dans les journaux, que dans le Centre notamment, les stocks sont énormes, et. que par ce fait même, lés ouvriers sont menacés de devoir chômer ! Calamité de part et d'autre, aggravée par le fait . que là bas on manque de denrées. Maintenant que la navigation, tout au moins, est rétablie, ne pourrait-on faire venir le charbon par eau, et donner des denrées en échange? Le « troc », forme primitive des transactions commerciales, ne pourrait-il être remis en honneur pour nous sortir les uns et les aulres de la situation actuelle ? Roger Th. 'b»——...— ...— Chronique gantoise LES RÉQUISITIONS. — Les réquisitions pour l'armée allemande ont cessé de fait depuis le 15 courant. En attendant que les achats faits par les Allemands, soient payés au comptant, on procède de la façon suivante : Les Allemands se rendent dans les magasins et y débattent le prix des marchandises dont ils ont besoin. Ils remplissent alors un bulletin mentionnant le montant de l'achat, ce montant est reconnu et certifié par le vendeur. En échange de ce « Bon » le bureau des réquisitions à l'Hôtel de Ville en délivre à l'acheteur allemand un autre contre lequel les marchandises lui sont délivrées. De cette façon l'Administration communale se porte garant du paiement de ce bon, en attendant que la somme due soit payée par l'au'orilé allemande. Ceci n'est qu'une mesure transitoire, car le payement des achats se fera sous peu de façon normale. LES DOYENNÉS se réunissent dimanche 24 à 10 1/2 heures (heure belge) à la Salle des Notaires. Objet de la réunion : régler la distribution charitable confiée à leurs bons soins par le Comité national de secours et d'alimentation, j Celui-ci met à leur disposition, pour êtie répartis entre les indigents, un million et demi de kilos de charbon et quarante mille objets d'habillement.■ ALGEMEEN Nederlandsch Verbond. — Dimanche prochain 24 et. 6 h. (heure Europe centrale), Maison des Notaires, salle 2. M. H. ! Meert donnera une première leçon sur l'histoire ; ! de la littérature néerlandaise. L'orateur traitera ; : de l'origine et des relations de la langue néer- t landaise. ' t II est à désirer que les membres qui veulent ; suivre toute la série de leçons soient présents : à cette séance. i Elle est également accessible à ceux qui on' ! . l'intention de devenir membres de l'A. N. V.

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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