Un métal qui fait des progrès 1 Laissez-moi d'abord vous conter une anecdote. Je ne l'ai pas inventée pour les besoins de la cause, je vous prie de le croire ; elle a été rapportée par plusieurs auteurs latins. . ■ Un jour, un esclavç romain qui s'occupait d orfèvrerie, w réussit à tirer du verre un métal avec iequel il façonna une Bcoupc qu'il offril i l'empereur Ti jère. Ce dernier accepta S • le présent, l'examina et combla d'éloges l'hai-ile ouvrier des mains duquel il était sorti. Pour montrer .l'empereur les précieuses qualités de son nouveau métal, 1 esclave •' prii la coupe, et la jeta à terre. L'objet ne se brisa pas; il se déforma légèrement et put être réparé au moyen de quelques coups de marteau aussi facilement que s'il avait été en or ou en argent. Devenu de plus en plus curieux, Tibère demanda à l'ouvrier si le secret de sa préparation n'était connu que de lui seul. « De moi seul et de Jupiter», répondit l'inventeur. Alors Tibère, dans la crainte que la valeur de l'or et de l'argent ne fut dépréciée par un corps .v'&ussi vulgaire que ce nouveau métal, fit détruire l'atelier de l'ouvrier et, pour plus de sécurité, prit une résolution encore plus énergique : il fit tout simplement trancher la tète à l'auteur de la coupe. De celte façon, il ne restait, comme gardien du secret, que Jupifer lui-même, etcelui-q n'irait certainement pas le raconter. lrLe métal séparé du verre par l'habile mais malheureux ouvrier n'était, et ne pouvait être autre chose que l'aluminium. En effet : l'acide borique est abondant en Italie. Or, l'a.ide borique, mis en présence de potasse et d'alumine peut fournir, sous l'influence de l'action réductrice du Mparbon, de l'aluminium. Critiqué par les uns, loué par les autres, l'aluminium a été assez fortement débiné dans le temps, c'est-à-dire dans la première moitié du siècle précédent, lorsqu'un chimiste allemand, appelé Wôhler, était parvenu à l'isoler. Certains S(J jaiistes le considérèrent même d'abord comme un inétal à tout faire. C'était sans doute trop lui demander. Les p|ninerais qui le fournissent sont très répandus dans la nature. Ce sont, principalement, la cryolithe, dont les plus grands gisements sont situés au Groenland, — et la bauxite, terre argileuse qu'on trouve un peu partout. Les procédés chimiques au moyen desquels on isolait primitivement l'aluminium étaient fort coûteux; ils ont assez rapidement disparu devant des procédés électrochimiques qui ont permis de réduire fortement les prix du métal. Ainsi, en 1856, le kilogram ne valait environ 3000 francs; en 1864, on le vendait déjà 100 francs; en 1894 il était coté 5 francs; au début de la guerre, il ne coûtait, au grand Igmaximum, que 2,50 francs. Vous voyez : la baisse a été étonnante et infiniment plus forte que ne l'a été le recul de bon nombre d'autres produits. B Certains partisans enthousiastes de l'aluminium ont prétendu qu'il était, indubitablement, le métal de l'avenir. C'était peut-être aller un peu loin. Pourtant, il faut reconnaître que si ce n'est pas tout à faille métal de l avenir} l'aluminium est quand même un métal d'avenir. Et pourquoi ? Mais parce qu'il possède une foule de propriétés éminemment %;marquables. Il est excessivement ductile, très malléable, ne pèse pas plus qu'une toile d'araignée, • et ne rouille jamais. Sa dureté et sa ténacité s«nt compara-bles à celles de l'argent. Il a une sonorité très grande : en frappant sur un lingot suspendu à l'extrémité d'un fil, on gPobtient un son analogue à celui produit par une cloche de verre. L'aluminium est en outre bon conducteur de la cha-i»Ieur, et conduit l'électricité mieux que le fer. Il fond à une Hfchaleur de 625 degrés et, enfin, fait preuve de toute une |Ksérie d'autres propriétés chimiques. Comment ne pas faire carrière avec toutes ces qualités-là? K On l'employait déjà avant la guerre à un grand nombre ■d'usages : quincaillerie, téléphones, industrie automobile, ^■longues-vues, et ainsi de suite. Sous forme d'alliages Iavec différents autres métaux, on l'utilisait à de nombreux genres de bronzes. Enfin, en mélange avec de l'oxyde ferrique, il était employé, sous forme de « Thermite », à la soudure sur place des rails. Nous avons tous, il y a quelques années, pu voir souder de cette façon les rails de nos tramways. Pendant la guerre, l'emploi de l'aluminium a fait un pas de géant. Et cela ne doit étonner personne. Les dirigeables, les avions, les auiomobiles en ont absorbé des quantités respectables. Dans certaines industries, notamment dans celle des produits chimiques et dans la brasserie, où il s'était déjà introduit mais sans beaucoup de chances de succès, paraissait-il, son utilisation est devenue à peu près générale. La fabrication des machines agricoles, également, en a consommé pas mal de tonnes. Enfin, il commence à se lancer maintenant dans la construction mécanique, où il intervient déjà largement dans la production Wde transmissions. Un récent-rapport de la « British Alumi-Bnium C° », de Londres, le constate. Et il faudrait croire Hque c'est vrai, car la société a fait en 1918 le joli bénéfice d: 10 1/2 millions de francs. Heureux actionnaires I I. Dans la plupart de ces nouveaux emplois industriels, l'aluminium fait la concurrence au cuivre. Comparative-Hment à celle de ce dernier métal, sa production est actuellement à peu près 5 fois plus grande qu'il y a dix ans. En «Amérique, principalement, les progrès ont été remarqua-Hbles; la production y a passé de trois millions de kg. en ®1900, à 81 1/2 millions de kg. en 1917. En 1890, les Etats-Unis avaient à peine extrait 27.000 kg. Aujourd'hui, 0«la majeure partie de la production est engloutie par la fabrication en vue de la guerre. ■ Ce n'est pas uniquement en Angleterre et en Amérique qu'on s'est résolument mis à isoler l'aluminium. En Alle-' en ^rance» en Italie, on a fait la même chose, surtout sous l'impérieuse pression de la nécessité. Pendant ce temps, la production du cuivre a également augmenté dans le monde. Ces deux phénomènes font par conséquent naître la question : « Que se passera-t-il après • Ja guerre ?» Le cuivre souffrira-t-il d'une surproduction, en comparaison avec son concurrent ? Le cuivre — nictal le plus précieux en ce moment dans tous les pays qui se battent sera-t-il comme Cinna qui, monté sur le ■site,aspirait à descendre? II-est très malaisé de prophétiser quelque chose en cette matière ou de vouloir tirer des conclusions d'une situation qui n'est d'ailleur^pas encore Matable. Pourtant, me paraît-il, il faut s'attendre à une chose : c est que la lutte entamée entre le cuivre et l'aluminium ne sera pas finie lorsque le canon aura cessé de ■onner. Au contraire, il est infiniment probable que, à ce moment, elle ne fera que commencer, et qu'elle se poursuivra encore longtemps pour le plus grand bien de tous. ^B'a concurrence entre les deux métaux, ce struggle for ïglife dont Darwin a oublié de faire la description dans I exposé de sa théorie, ne pourra que profiter aux consommateurs. Jusque là, attendons : c'est ce qu'il y a > e m'eux à faire. Peut-être un jour viendra où nous remplacerons les baguettes jaunes de nos tapis d'escalier par d'élégants petits tubes en métal pour aéroplanes. f Raoul Gustave. ÉCHOS D'&^T Au Théâtre Pathé Le 350® Conoert du Gerole Artistique Symphonique Gantois H Vendredi 10 mai, dans la coquette salle du Théâtre. Pa- \ ' eut lieu Ie 350" concert du Cercle Artistique Symphonique Gantois. Qui donc se serait douté au commence- , ment de la guerre, lors de sa fondation, disons grâce à • «initiative de M. J. Beyls, qu'il aurait fait preuve d'une ■ . ongévité vraiment phénoménale pour un pareil genre d'en-repnses? Cette vitalité étonnante est due tout d'abord à la , mua lté qu offre au public M. Guillemin et sa phalange ] e ite. Par ces temps de marchandises de guerre où tout , »ce qu on touche est frelaté, il est consolant de goûter en- : ■core des aliments sains et fortifiants. C'est ce que le public ( g* tenu à prouver par sa présence régulière et par une ■tenue attentive et intéressée. gî Cependant il est hors de doute que cette exubérance de ; ■*»e a aussi des raisons intrinsèques : c'est la bonne entente « ■qui règne parmi tous et le dévoûment particulier de quel- , Jlues-uns à la cause générale. Parmi ceux-ci classons entre j ■ C3 tout P^miers, M. J. Sergysels, secrétaire et organisa- , —i—wm»*- i vï mmmmmmm ■ yw9ÊSÊBSÊS9ÊBÊBSÊÊÊËBÊÊÊSM |. ■ ■•.»■., ..'.-^■■1IIIMMUIIU» I.TW »' I.» ...M 1 «-gg» H,« ■! iyf III II . ■ ■ ■■ ■' •■■m— ■■■■ ■■!... Il .. I ■ ... .11 I mm dimanche 19 mai 1918 16 c— finsaftie t-uanéro 62* année — N°» 134-140 Journal de Gand JÉBCJaCO X33ES V3L, 'Bédacticn et Administration : 3, RU t.; DR FLANDRE, 3, GAND !K>aa«B«ta : F VINGT Q PA* TBXM£.S7& teur du Cercle, qui n'a d'autre visée que la prospérité de celui-ci. Le 350® concert fut donné en son honneur et vraiment il l'a bien mérité C'est au cours de cette soirée qu'une manifestation, affectant un caractère plutôt intime et familial, sans grand tralala, mais bien sentie, eut lieu. M. J. Beyls remit au fêté plusieurs cadeaux avec accompagnement e la romance que le donateur préfère : la romance sans paroles. Et vraiment, malgré son manque de notes et même de sons, c'est, parfois, celle qui est la plus expressive; et c'est toujours elle qui est la plus sincère. Le programme était digne de cette soirée d'honneur, un vrai programme de marque. L'orchestre, sous la direction experte et dominatrice — sans mouvements excessifs, inutiles et désagréables — de M. Guillemin détailla les agréments cynégétiques de l'ouverture du Jeune Henri de Méhul; le poème symphonique Mazeppa de Liszt, randonnée pittoresque à travers les steppes, offrant une curieuse analogie de conception avec Peer Gynt, et pour finir l'ouverture harmonieuse de Benvenuto Cellini d'un Berlioz très modéré. Quoîqu'étant souffrant M. G. Haemelinck nous a chanté de sa voix sonore le Kerstmis de Wambach, morceau d'envolée, trop peu connu ne pas confondre avec le Kerstnacht du même auteur —; tandis que Mlle De Vis nous fit goûter avec complaisance les fondants que le compositeur de Faust offrit à ses semblables dans une charmante boîte en pâle-bleu avec.marque : La Reine de Saba. Les deux chanteurs nous clamèrent ensuite ensemble les accents répétés et haineux ainsi que la conspiration ourdie contre ce pauvre Samson, trop amoureux et surtout trop chevelu. C'est avec infini.nent de plaisir que noue avons réentendu M. S. Lonque dans le fameux Concerto pour violon et orchestre de Max Bruch. Tout amateur sait que pour es venir à bout il faut être de première force. Avec une facilité prodigieuse, et, surtout, avec une netteté, une pureté définitives, il nous a guidé à travers ce dédale quasi-impénétrable tout en nous faisant admirer les sîtes ensoleillés et les clairières qui l'entre-coupent. Un artiste modeste que M. Lonque, mais aussi un grand artiste I Quelle charmante idylle que celle que nous dépeint Massenet dans son morceau Sous les Tilleuls, pour violoncelle. M. Vandcr Cruyssen, en remplacement de M.Ast. Bogaert, et M. Sergysels, clarinettiste ! Dans cette page d'album, simple et exquise, tout comme dans ses œuvres plus importantes on sent, malgré tout et toujours, le poète Massenet amoureux de l'amour. II nous évoque au crépuscule un couple enlacé et timide, sous la voûte d'un vert-tendre, mystérieuse et complice, parmi le bruissement discret et chuchotant du feuillage et l'arôme Yif et enivrant des tilleuls. Ils rêvent. . on rêve... « Hélas ! qui ne fait pas de rêves I» corrigerait la perfide Manon !... **• Au Théâtre Néerlandais Nous apprenons que la saison d'été pour la troupe d'opéra Roels commencera définitivement le 3 juin. On débutera par Carmeji, avec Mlle De Vis dans le rôle titulaire. Bj. ,-r.i<*<j' ^écro'ogie Mort du Profesaeur Van Bambeke. Une existence longue et bien remplie vient de s'éteindre: le Dr Ch. Van Bambeke, professeur émérite de l'Université de Gand, est décédé le 14 mai dernier. Van Bambeke est né à Gand, le 6 février 1829. Son diplôme de docteur en médecine est daté du 17 avril 1857. Il avait débuté dans la carrière par la pratique médicale, mais, se sentant plutôt attiré vers les sciences naturelles, il s'y adonna avec une prédilection marquée, et en 1863 il fut. attaché à l'enseignement universitaire, en qualité de préparateur des cours du prof. Peelman. C'est là qu'il ne tarda pas à se faire connaître par des travaux d'anatomie comparée et d'embryologie, notamment sur le développement «es batraciens. A dater de 1869, il fut chargé de divers cours, et fut nommé professeur en 1872. Dès lors, il se consacra entièrement à l'enseignement et aux recherches scientifiques, s'entoura de jeunes travailleurs auxquels il inspirait par son exemple l'amour de l'étude, et fonda en 1880,avec son collègue Ed. Vaa Beneden de l'Université de Liège, les Archives de Biologie, recueil périodique de travaux scientifiques qui trouva rapidement une place honorable à côté des publications similaires de l'étranger. Van Bambeke a été surtout un initiateur. Son nom restera, avec celui de ses collègues disparus avant lui : Richard Boddaert et Félix Plateau, parmi ceux des hommes dévoués qui ont inculqué aux jeunes générations le goût des études biologiques, et fait comprendre toute l'importance de celles-ci comme base de la médecine scientifique. Il se considéra toujours comme suffisamment récompensé de son travail par la satisfaction intérieure résultant du devoir accompli. Il ne rechercha jamais ni les emplois lucralifs, ni les honneurs conquis dans les luttes politiques. Jamais il ne voulut s'aventurer sur ce terrain scabreux où l'on peut se trouver devant des personnes et non des idées à combattre. Sa philosophie sereine lui dictait la ligne de conduite : la recherche de la justice et de la vérité, qu'il a suivie sans jamais s'en écarter; mais, bien que ses convic-lions mûrement réfléchies fussent profondes et inébranlables, il n'essayait pas de les faire partager par d'autres. II était surtout sensible à l'expression spontanée de la sympathie de ses élèves; en diverses circonstances, à propos de distinctions officielles qui lui étaient échues, des nanifestations avaient été organisées en son honneur; à 'occasion de son éméritat, ses élèves et anciens élèves lui offrirent un recueil de travaux originaux, comme preuve lue la graine qu'il avait semée n'était pas tombée sur une erre ingrate. Les honneurs officiels ne lui manquèrent pas. Il était :ommandeur de l'Ordre de Léopold; l'Académie des Sciences et l'Académie de médecine de Belgique le comp-aient au nombre de leurs membres et l'avaient appelé à la résidence. Pendant de nombreuses années, il fut un des :ommissaires-directeurs de la Société de médecine de 3and, où il avait fait ses premières armes au début de sa :arrière. 11 était membre d'un grand nombre de sociétés lavantes du pays et de l'étranger. Le prix décennal des sciences Zoologiques lui fut décerné pour les années .892-1901. Admis à l'éméritat en 1899, il put, pendant 19 ans, jouir lu repos mérité par une longue carrière académique. )épassant les limites normales de l'existence humaine, le :oir de la vie a 'été pour lui illuminé des rayons de cette oie tranquille que le poète latin appelait de ses Yœux, ej [u'il est donné à bien peu de voir se réaliser. Modeste dans ses désirs, entouré de soins dévoués, il l'avait pas à se préoccuper des détails matériels de la vie; usqu'à la fin, il est resté valide d'esprit et de corps et a pu S :ontinuer à se livrer à ses occupations favorites : l'étude \ le la nature, sa poésie à hti. Cette « cithara » ne lui a pas ' ait défaut. Jusque dans les derniers temps il faisait des :xcursions à la campagne pour recueillir les végétaux ! ! inférieurs objet de ses études, et, il y a quelques jours à peine, il était encore assis devant sa table de travail, dessinant des préparations microscopiques. C'est ainsi que la mort l'a surpris, les armes à la main. La disparition de cet homme de .i n, quoique prévue par. les lois de la nature, a douloureusement affecté sa fasiille et ses nombreux amis. Son souvenir restera ineffaçable dans la n .uire de tous e ux qui l'ont connu. H. L. gsilKOliifiil! âRtâflIFfe MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. Coraes garanties justes sonores. Accessoires divers. CONFISERIE chocol. Ed. De Vynck, r. St-Georges,22. ŒUVRE DU SOU. — Parmi les œuvres d'assistance créées pendant la guerre, il en est une, trop peu connue, et cependant des plus intéressantes : l'œuvre du sou. Fondée en août 1915, elle devint rapidement populaire. De toutes les œuvres similaires, elle est considérée partout comme un des organismes qui auront L plus simplément et le plus ingénieusement réalisé le plus de bien. Après deux années d'existence, — en novembre 1917 — \ elle distribuait des secours à 4289 familles, quand la mise en application du « secours alimentaire » fit passer tous ses assistés à ce dernier organisme. Du coup, croyait-on, l'œuvre du Sou n'ayant plus ses secourus, n'avait plus sa raison d'être. II n'en fut rien cependant. Elle étendit son rayon d'action à d'autres catégories d nécessiteux, et, fidèle à-ses principes, continua à faire le bien en silence. Point de réclame tapageuse; point de publicité claironnante et coûteuse, mais une charité bien comprise, résultante d'un travail soutenu : voilà le but que l'œuvre du Sou poursuit encore de nos jours. Loin de se voir disparaître, cette œuvre peut se réjouir aujourd'hui d'une vitalité nouvelle. Son action bienfaisante s'étend actuellement aux ménages nécessiteux, dont par suite de circonstances exceptionnelles, — maladies, délai de résidence trop récent, etc., — le secours aurait été jugé insuffisant, à la suite d'une enquête minutieuse et approfondie. Elle vient également en aide aux familles privées de tout ou partie de leur revenu, par suite de la réquisition d'un de leurs membres. A ce jour 2465 ménages reçoivent ainsi un secours complémentaire, s'élevant mensuellement à 12.687,50 fr. D'autre part l'œuvre du Sou accorde aussi use avance de 40 francs par an, sur la pension de vi illesse, aux personnes indigentes ayant atteint l'âge de 65 ans depuis le début des hostilités, mais n'ayant pu obtenir cette pension uar suite de l'état de guerre. 1792 pensionnaires reçoivent déjà des avances se montant à 71.680 fr. par an. Enfin l'œuvre du Sou vient également en aide aux ménages assistés désireux d'acquérir des vêtements au magasin du C. N. mais dont les ressources ne permettent pas d'acheter certains objets de première nécessité. Cette partie du service encore à ses débuts, a nécessité en deux mois une dépense de 3500 fr. environ répartie sur 201 familles. Ajoutons encore, que les frais généraux ont été réduits au strict minimum. Pour les deux premiers excercices ceux-ci n'atteignent que 13.196,45 fr.,soit pas même 1 o/o de la somme totale distribuée. Celle-ci se monte à 1.346.794,50 fr. La quasi totalité des recettes a été versée sous ferme de secours, aux pauvres, qui, à la suite d'une enquête approfondie ont paru dignes d'être assistés. Ce qui précède démontre bien à suffisance l'utilité incontestable de l'Œuvre du Sou, dont l'action bienfaisante pourrait encore prendre une plus grande envergure, n'était-ce la modicité des ressources dont elle dispose. Cette œuvre qui comprend actuellement 1600 souscripteurs devrait voir ce nombre croître sans cesse, et ne pas connaître les défections : la modicité de la cotisation, met d'ailleurs la souscription à la portée de toutes les bourses. Nous faisons donc un chaleureux appel à l'esprit éclairé de nos concitoyens, pour qu'ils contribuent dans la plus large mesure possible au succès d'une œuvre appelée entre toutes, à soulager les infortunes du moment. PRÊTS.Achat, vente propriétés.Minnaert, bdBéguin.21. LA BANQUE l'Union du Crédit de Gand, Société Anonyme, fondée en 1855, Siège Social, Place St-Michel, 16, Bureau Auxiliaire, rue de Flandre 32 à Gand, a l'honneur de porter à la connaissance du public qu'elle a ouvert un Bureau Auxiliaire, à l'avenue Elisabeth 19 à Gand. Le bureau est ouvert le matin de 9 heures à midi, et l'après-midi de 2 1/2 à 5 1/2 heures, le samedi après-midi excepté. VIVRES.— Comité national de Secours et d'Alimentation. — Rationnement de la quinzaine du 19 mai au 1 juin : Céréaline de maïs 100 gr. par personne, 0.10 fr. par ration; pois 320 gr. par personne, 0.48 fr. par ration ; lard salé 200 gr. par personne, 1.00 fr. par ration; saindoux 480 gr. par personne, 2.40 fr. par ration; sel 400 gr. par personne, pour les non assistés 0.12 fr. par ration, et 200 gr. par personne pour les assistés 0.06 fr. par ration; allumettes 1 boîte par personne, 0.10 fr. la b îte; savon 0.75 fr. par pièce : 1 briqu* pour les ménages de 1 et 2 personnes; 2 briques pour les ménages de 3 et 4 personnes ; 3 briques pour les ménages de 5 et 6 personnes; 4 briques pour les autres ménages. Depuis les ménages de 9 personnes une brique en plus par 3 personnes. Le Comité Régional a décidé que la dixième distribution gratuite aux participants des Soupes Communales et Cantines Boargeoises comprendra 400 grammes de -choucroute par personne et la ration de 200 grammes de lard salé par personne. GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elîxir et Uniment Heyndrickx. Pharmacien Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Ledeberg-Gand. LE COMITÉ national (Région Gand-Urbain) a l'honneur d'informer le public de ce que ses bureaux et magasins seront fermés le lundi 20 mai (2e jour de la Pentecôte). Les personnes qui normalement devaient se présenter dans leur bureau de vente à la date susdite, seront servies n'importe quel autre jour de la semaine. U. Laurent, avenue du-Grand Marais, 213. — Transport. .— Camionnage en ville, à l'heure. SERVICE DE LA VIANDE. — Sauf imprévu, le service reprendra à partir du samedi 18 mai. La ration qui sera vendue tous les quinze jours, comprend 150 grammes (viande et os) par personne. La vente se fait dans 14 locaux d'après un tableau affiché à la vitrine. Les magasins : sont ouverts de 8 à 12 h. et de 2 à 6 h. La \ ente se fait sur « présentation de la carte de ménage du magasin communal. ? Les clients sont priés d'apporter du papier ou un plat ainsi ;• que la monnaie exacte. Toutes les plaintes doivent être 11 adressées par écrit à l'inspecteur sanitaire, M. De Coninck (bureaux à l'abattoir). ! Liste des locaux : 1° section, local 1, Schandevel, marché aux Grains, 13; 2® section, local 2, De Paepe, rue du Poivre, 18; 3° section, local 3, De Fyn, place de l'Ecluse, 1; 4° section, local 4, De Walsche, rue Charles Quint, 79; 5° section, local 5, Vande Velde, rue des Baguettes, 36; 6e section, local 6, Vve De Pourck, Allée Verte, 147; 7e section, local 7, Vve Pesant, rue de l'Abbaye, 9; 8° section, local 8, Van Maldegëm, chaussée de Meulestede, 82; 9° section, local 9, Van Wesêmael, rue de l'Ecole Normale, 12; 10e section, local 10, Wyckhuize, boulevard de l'Industrie, 176; 11° section, local 11, Van Swietcn, rue du Spiegelhof, 2; Ledeberg, local 12, rue de la Pacification, 43; Gendbrugge, local 13, Hoste, rue de la Paix, 15; Mont St-Amand, local 14, Dillaert, avenue des Béguines, 9. DEMANDEZ partout savon Espéranto; le meilleur; adoucit la peau. BISCUITS. — Ration, 2 biscuits par personne au prix 5 de 0.20 fr. pièce. j- Mardi 21 mai, de 9 à 10 h., n. 44901 à 45300; de 10 à 11 h., n. 45301 à 45700 ; de U à 12 h., n. 45701 à 46150 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 46151 à 46550 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 4655 là 46950. Mercredi 22 mai, de 9 à 10 ta., n. 46951 à 47350 ; de 10 à 11 h., n. 47351 à 47750 ; de 11 à 12 h., n. 47751 à 48200 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 48201 à 48600 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 48601 à-49000. Jeudi 23 mai, de 9 à 10 heures, n. 49001 à 50000 ; de 10 à 11 h., n. 50001 à 50400 ; de 11 à 12 h., n. 50401 à 50850 ; de 2 1/2 à 3 1/2-h., n. 50851 à 51250 ; de 3 1/2 4 1/2 h., n. 51251 à 51650. . Vendredi 24 mai, de 9 à 10 h., n. 51651 à 52050; de 10 à 11 h., n. 52051 à 52450 ; de 11 à 12 h., n. 52451 à 52900 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h , n. 52901 à 53300 ; de 3 1/2 f à 4 1/2 h., n. 53301 à 53700. Samedi 25 mai, de 9 à 10 h., n. 53701 à 54100 ; de 10 à 11 h., n. 54101 à 54500 ; de 11 à 12 h., n. 54501 à 54900; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 54901 à 55200 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 55201 à 55900. JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. IL EXISTE encore un amidon excellent. C'est la marque « Le Coq ». RÉCLAMATION. —Nous avons reçu de M1' R. V. une réclamation au sujet du secours alimentaire; celle-ci a été transmise au service compétent. LE SAVON MOU est hors de prix. La lessive en poudre « Néerlandia » le remplace pour bouillir le linge et pour le nettoyage en général. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. POMMES DE TERRE. — Commission locale de ravitaillement. - - A) Aux boutiquiers : ceux-ci sont priés de remettre^régulièrement chaque semaine au bureau, rue du Jambon, 8, et aux jours indiqués les cartes de rationnement de leurs nouveaux clients. Ces prescriptions doivent être rigoureusement observées, qu'il y ait vente ou non afin d'éviter que certaines personnes ne soient privées de rationnement. B) A la population : Afin d'éviter des démarches inutiles, il est rappelé au public qu'il doit se présenter aux jours suivants pour les nouvelles cartes, changements de domicile ou de composition du ménag&^etc. : Lundi, 6 e 7 section; mardi, 8 et 10 sections; mercredi, 11 section, Ledeberg, Gendbrugge et Mont-St-Amand; Vendredi, 1, 2 et 3 sections; samedi,.4, 5 et 9 sections. Tous les changements doivent être,faits le plus tôt possible. BUREAU fe change Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. POMMES DE TERRE. Commission locale de ravitaillement. - Au commencement de la semaine prochaine, la population des faubourgs, Gendbrugge, Ledeberg et Mont St-Amand recevra une ration de pommes de terre de 1 kg. par personne par l'intermédiaire des commerçants habituels. LE PLUS GRAND stock de meubles anciens se trouve J à la maison d'art, Ad. Dangotte. CHARBON. 10e vente. — Commission loçale de ravitaillement. — La 10° vente de charbon a commencé conformément au rationnement établi précédemment. Le lr groupe, comprenant les clients des 4 premières sections de~ la société coopérative Vooruit, sera servi sous peu.Le prix reste fixé à fr. 4,25 par sac de 50 kg. plus fr. 0,75 au maximum pour les frais de transport. N. B. Des démarches sont faites en vue de pouvoir revenir au prix précédent. Si elles aboutissent, la différence sera rendue aux intéressés d'après des prescriptions qui seront publiées ultérieurement. FOUR à PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu à gaz et ordinaire. MAISON DUTRY-COLSON, Rue des Champs, 12, Gand. CHARBON. — 9e Vente. — Commission locale de ravitaillement. — Dans le courant de la semaine les 10° et 11° groupes pourront servir leurs clients. Le 10e groupe (porte d'Anvers) est composé des négociants suivants : Terryn G., rue Miry 14; Biltjes C., boulevard Lousberg,2; Do Vos, frères, chaussée d'Anvers, 1; Franck-Savonie, Dock, 11; Merchiers Ose., rue de la Blanchisserie, 15; Michiels K., Dock, 110; Michiels Raym., rue d'Anvers, 95; Roobroeck O., Dock, 104. Le 11° groupe comprend tous les clients du Volksbelang des 5 dernières sections, de Gendbrugge, de Ledeberg et de Mont-St-Amand. Le prix est fixé à 4 fr. 25 par ration de 50 kg. plus 0,75 fr. au maximum pour les frais de transport. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. G. WTTERWULGHE. Ag. de change, agréé, 59, Coupure, r. g. Nég. fonds publics, coup.-chèq., monn. étrang. ^CHARBON. — 10° vente. — Commission locale de ravitaillement. Les habitants du Grand-Gand qui ont remis la partie C/D de la carte jaune au bureau du service du gaz, rue Borluut, 26, peuvent prendre leur ration à l'Usine à gaz aux jours indiqués ci-dessous, de 2 à 5 h. Se munir de la partie A/B de la carte jaune. Prix 4 fr. 25 par ration de 50 kg. Sous aucun prétexte la râtion ne sera remise à un jour autre que celui qui est indiqué. Mercredi 22 mai, 1 et 2 sections et Gendbrugge; jeudi 23 mai, 3 et 4 sections et Mont-St-Amand; vendredi 24 mai, 5 et 6 sections et Ledeberg ; samedi 25 niai, 7,8, 9 et 11 sections; lundi 27 mai, 10 section, n. 49901 à 52700; mardi 28 mai, 10 section, n. 52701 à 55900. VAN DEN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change. L'ONGUENT Pédiphile guérit pour toujours cors aux pieds, «ils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur. Gacons, pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. rcgUJÈIMl'B lilijymi >wn iWjgMHgMMiiiiiiiwi,! ■ i i, ! imfi COKES. — Commission locale de ravitaillement. — Prix 3 fr. la ration de 50 kg. La vente se fait à l'Usine à gaz, de 2 à 5 h., sur présentation de la partie A/B de la carte jaune. Mardi 21 mai, n. 67501 à 68500 ; mercredi 22 mai, n. 68501 à 6920C; jeudi 23 mai, n. 69201 à 69900 ; vendredi 24 mai, n. 69901 à 70600; samedi 25 mai, n. 70601 à 71300; lundi 27 mai, n. 71301 à 72000; mardi 28 mai, n. 72001 à 73000. FONDS publics. - Gillet, rue longue des Violettes, 37. POUSSIÈRES DE COKES. — Commission locale de ravitaillement.— Prix 2 fr. la double ration de 100 kg. La vente se fait à l'Usine à gaz de 8 1/4 à 11 1/4 h. sur présentation de la partie A B de la carte jaune. Mardi 21 mai, n. 13551 à 15000. DE KROONBITTER is de beste. COMMISSION locale de ravitaillement. — Avis. — Le public est averti de ce que les boréaux et magasins de la Commission locale (fe ravitaillement seront fermés le lundi 20 (Pentecôte). MANUFACTURE de cigares et cigarettes. Ed. De Loore, rue du Fuchsia, 104-106. — Les bureaux de l'Administration communale seront fermés le lundi 20 m*ç(Pentecôte). Les bureaux de l'Etat civil seront ouverts le matin de 9 à 11 h. HORLOGERIE Kaeschagen, r. Borluut,3. L'heure juste. INITIATIVE BIEN RÉUSSIE. — Le personnel de la banque 1' « Union du Crédit de Gand » a organisé au Théâtre Minard, le samedi 11 mai dernier, une fête au profit de l'œuvre « Hulp aan Krijgsgevangenen », local rue des Baguettes, 6. Les pièces « Het Hoedje » et « Verleden » furent données en représentation. La fête de bienfaisance, très bien réussie, a laissé un bénéfice net de 848,86 fr., somme qui a été versée à l'œuvre des Prisonniers de guerre. Il est profité du présent avis pour exprimer les remercî-ments les plus sincères à tous ceux qui ont sontenu l'initiative et l'œuvre. CACAO sacré « MARGOT » Amidon composé « LE LIS ». Café mélangé « LEXTRA ». — Léon Rotsaert, 7, rue de la Poudrière (près boulevard St-Liévin) CONCERT de Bienfaisance au Pathé. — Lundi 10 juin, 4 h. 1/2, concert de bienfaisance au bénéfice des Prisonniers de Guerre avec le bienveillant concours de l'harmonie « Nijverheid en Wetenschappen » et de Mademoiselle Marie-Christine Cracco, soprano. L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes. OUD-GEND. — Jusqu'au 23 mai. — Programme extraordinaire.1. « Les Souliers-Rouges », grande nouveauté jouée par Hedda Vernon (grand succès). 2. « Son Trouble-fête », comédie jouée par Dorrit. Etc., etc., etc.„ Vendredi prochain: Le Concert cinématographique, grande nouveauté. PAPIERS et sachets, Van den Breen, bdde l'Abattoir, 17. MODERN PALACE. Jusqu'au 23 mai 1918. « Pour l'Honneur du Père », grand drame en 4 parties, joué par Ellen Richter. « Les 4 diables », grande comédie dramatique de la vie des artistes en 3 parties. Etc., etc., etc. ELECTRIC1TÉ répar. prix coûtant. Geniets, r. Brab. 14. AU THÉÂTRE PATHÉ. Cette semaine, pour la 1" fois en Belgique : Le drame documentaire à grand spectacle « Le Fer en Fusion » (ce film est appelé à un retentissant succès). Samedi 25 mai, Hcnny Portendans «Mariagede Raison». Samedi 31 mai, « Raspoutine », le moine prodigieux qui fut un moment le maître de la Russie. LUNA PUDDING POWDER. En vente partout. AU MINARD.— Dimanche 19 mai : «De Lustige Boer», Matinée à 3 heures et soirée à 7 1 2 heures. - Lundi 20, «Mam'zelle Nitouche», opérette en 4 actes et mardi 21, «De Lustige Boer», opérette en 3 actes. Jeudi 23, à 7 1/2 heures et dimanche 16, « De Graaf van Luxemburg», avec le concours de EV. DE BOEVER. A l'étude : «De Saltimbanken» et «De Kuischc Suzanne». UNION Pharmaceutique des Flandres. — Pharmaciens de service le dimanche après dîner, 19 courant : pour Gand (Dock Porte d'Anvers) et Mont-St-Amand, M. Sylva, chaussée d'Anvers, 106 ; pour Ledeberg et Gendbrugge, M. Gacons, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg UNION Pharmaceutique de Flandres. — Pharmaciens de service le lundi après dîner, 20 mai : pour Gand (Dock-Porte d'Anvers et Mont-St-Amaud, M. Vleurinck, rue d'Anvers, 73, pour Ledeberg et Gendbrugge, M. Ach. Heyndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Ledeberg. SOCIÉTÉ D'AVICULTURE «Het Neerhof». — Le Comité a fixé la date de la prochaine Exposition-Meeting, aux 23, 24 et 25 novembre prochain. Les amateurs qui voudraient profiler des avantages accordés aux membres, sont priés de se faire inscrire avant le lr juillet. Chronique judiciaire Liste des affaires à juger par la Cour d'Assises de la Flandre Orientale pendant la seconde session, prer ière série de l'année 1918 sous la présidence de M. le Conseiller Halleux. 1. Lundi 10, mardi 11, mercredi 12, jeudi 13, Vendredi 14 juin, Boon Michel, accusé de crime prémédité, Vracene, 8 avril 1917. Ministère public, M. Vajjder Moere. Conseil de l'accusé, M. Dubois. 2. Samedi 15, lundi 17, mardi 18, mercredi 19, jeudi 20 juin, De Graeve Achile et Ryckaert Achile, accusés de viol à Gand, 1916-1917. Ministère public, M. Soenens. Conseil des accusés, MM. Storm et Maenhout. Liste des jurés titulaires. MM. De Belie P., Fleuriste et Echevin, Waesmunstcr; Dhanis A., Ingénieur, Gand, rue de la maison de Force, 174; Verniurc B., Propriétaire, Hamine; Koelmans C., Entrepreneur, Gand, rue de l'Avenir, 47 ; Geerinckx L., Fabricant, Alost; Derreveaux J., Propriétaire, Gond, rue des Boutiques, 5 ; de Hemptinne C., Industriel, Afsné ; Matthys E., Laboureur, Bourgmestre f. f., Tronchiennes; Baron de Crombrugghe G., Propriétaire et Conseiller communal, Moerzeke ; Van den Corre A., Eleveur de bétail, Ninove; Strymeersch E., Ingénieur, Landskouter ; Meert C. Marchand de houblon, Alost; Coppens F., Fabricant, Ninove; Lagrange E., Notaire? Moni-St-Amand; Vercoullie J., Professeur et Conseiller communal, Gand, rue aux Draps, 21; Greverman A;, Propriétaire et Conseiller provincial, Eyergein; Van Bambeke F.. Brasseur et Bourgmestre, Mariakerke; Eggermont A., Propriétaire, Gand, Coupure, 93; Bronckacrs A., Louageur, Gand, rue Borluut, 3; Van der Laenen E., Laboureur et Conseiller communal, Berlaere ; Verhauwen C., Entrepreneur, Munie; Scrdobbel R., Pensionné, Gand, rue des Annonciades, 30; Heyvaert F., Docteur en droit, Termonde; Meeus A., Notaire et Echevin, Zel«; Dobbelaere J., Commerçant, Sommergem; D'Anvers C., Ingénieur, Gand, rue du Ponton, 79; Lyssens, A., Notaire, Lokeren; De Coutere, E., Fabricant, Deynze; Dannebooin E., Notaire, Waesmun-ster; De Corte H., Propriétaire et Conseiller communal, Lede. Liste des jurés suppléants. De Wacle, E , Ingénieur, Gand, rue du Poivre, 5; Van Schoote J., Notaire, Gand, chaussée de Courffai, 25; De Vlicgher K., Entrepr is.ur, Garni, aven, du Grand Marais, 223; Mees R., Ingénieur, Gand, Coupure, 3.

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