Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 20 May. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fx73t9fp8k/
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JOURNAL DE GAND abonnements ; RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES» BELGIQUE : 15 francs par an ; 7 - 5 0 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois g RUE DE FLANDRE. 3 GAND l'our l étranger, le port en sus TÉt ÉPHONE 865 ^°'r •• tarif au bas de la dernière page du Journal. Atrocites Balkaniques (.g ami et collaborateur Georges Lo l a publié, dans Le Ralliement, l'arti-suivant qu'il nous paraît utile de re- l'ai trouvé, l'autre jcur, dans ma boite ' lettres, marquée d'un grand point d'in-dation au crayon bleu, la reproduo-idans un journal socialiste belge d'un L ,ju Matin, signé par son rédacteur £f M. Stéphane Lauzanne, d« retour Russie par Bucarest et Belgrade, et con-à jn livre serbe accusant les Bulgares tire? atrocités au cours de la guerre rieide de l'an dernier. En même temps, journaux qui travaillent pour la Russie int de nouveau un tas de nouvelles $$ et tendancieuses sur la Bulgarie, "commet le crime de vouloir être elle-ne et sur son gouvernement libéral, pable de s'être maintenu et consolidé, jpé les manigances russes. Evidemment, il doit se passer quelque i( Les accusations contre les Bulga-" ramassées par le journaliste français curs de son voyage chez ceux qui ont issinéet dépouillé la Bulgarie, sont con-7 depuis longtemps et ênergiquement $9 Et quand la Commission d'enquê internationale s'est présentée chez les ks et les GreCs pour les vérifier, elle a irjse à la porte et ni Serbes, ni Grecs et essayé de maintenir ni de prouver ut elle leurs accusations, qui avaient acceptées de confiance par toute la se française, marchant comme un seul urae au service des rancunes russes. Bulgares, au contraire, ont soumis à émission, en fournissant leurs preu-à l'appui, des accusations identiques tre les Serbes et les Grecs et ont donné Commission tous les moy'ens d'investi-in qu'elle a voulus. Or. sait que j'étais là avec la Commis-J'ai ici plusieurs dossiers pleins rœufs et atrocités commises par les es et les Grecs contre les Bulgares et re plus corsées que celles publiées par jltiin à la demande des gouvernants Irlgrade. Il y a, notamment, une his-de maison de prostitution établie dans nlle de la Macédoine bulgare à l'usage fierriers serbes et peuplée, par voie visitions militaires, de jeunes filles ietriot, qud est infiniiment plius savou ■que les histoires de viole de femmes istre-vmgtfl ans inventées par dès ro-- rs imaginatifs et placées dans des lés dont toute la population, bulgare surs, avait fui avant l'arrivée des ar- lais je me suis bien gardé de publier cela, quoique c'eût été d'excellente co-x-ur les journaux friands d'horreurs tonnelles. J'attends la publication du :rt de la Commission d'enquête, retarir le rapport du commissaire russe — riement. i!s pourquoi les gouvernants serbes * demandé au Matin de choisir ce mo-i. où Dersonne ne parlait olus d'atro-Datkariiques (bien que les Grecs en mettent en Epire et que l'exode des poisons fuyant le joug étranger, par ap-tion de la belle paix de Bucarest, s'ac-agne naturellement, de bien des ml-i«t des souffrances), et où les puissan-rotectrices de Ja Serbie nt de la Grèce orcent de persuader aux Bulgares s doivent oublier le passé et s'allier à JJÎ les ont trahis, assassinés et dé-^ du fruit de leurs victoires ? ç me le demandais avec curiosité, en ■ (ta vieil adage qu'il faut toujours 'U esprit devant ces publications ten-poses sollicitées et que la badaude-fcjournalistes gobeurs ou chercheurs W< sensationnelle ne suffit pas à ex-jf: cui prude si ? Quel intérêt les gou- serb^o ont-ils à cettp publication (moment? > 43dépêches des agences n'ont pas tar-'®apporter l'explication. Les Serbes la paix de Bucarest; annexé la plus J partie de îa Macédoine bulgare et prient durement, plus durement qu'el-W opprimée par les Turcs indolents, «sniwt lots Hiréli^ns régler nomme WMnbtatt tout ce qui concernait ■ y ;; leur état-civil, leurs commu- •(1 village. Et quand ils devenaient • en -temps os Jiriajre, un boo bak chich c suffisait ' Oralement S feur bon cher l'œil. Tandis que la tyrannie serbe esl bureaucratique et policière, tracassière pi savant* , irée des bonnes vieilles méthodes autrichiennes, et ne permet aux Bulgares annexés d'avoir ni écoles, ni églises, ni associations, ni libertés co«Lleot.ives ou ir>div',"'7! '.es, pns même le droit d'aller et venir ou celui de porter ileur propre nom qui, quand il finit en o/, doit être changé en vilch, sous peine d'amende et d'emprisonnement arbitraire — tout étant d'ailleurs arbitraire dans ce règlement monstureux qui a é','> «'dicté ; ur la serbisation forcée de la Macédoine bulgare ci qui fait envier par les Bulgares annexés à la Serbie le sort des Vendons-Lorrains et des Polonais de Prusse et c! Russie. » En ce moment, on : rpore dans l'armée serbe les recrues de ces régions, si malheureuses et si opprimées. I Bulgares sont partis pour les casernes serbes en chantant les chants nationaux bulgares. On les a menacés -t punis. On les a sommés de prêter sern^ent de fidélité au roi Pierre, arrivé au trône en passant sur .'es cadavres de son prédécesseur et de sa femme, à la loi serbe qui leur e&t imposée par la conquête, à la patrie serbe à laquelle ils sont rattachés de force et qui les opprime Bis *r* «*-'••• rjA » II ue devrait y avoir qu'une voix en Europe pour applaudir à leur noble courage. En Serbie... on les fusille. Le6 journaux hongrois affirment et disent qu'ils prouveront contre tous les démentis de Belgrade, qu'on a réuni en groupe les recrues de Macédoine qui refusaient le serment et que, pour l'exemple, on a tiré dans le tas. » Je relate le fait, sans l'affirmer, puisque la preuve n'en est que promise. Mais il correspondrait parfaitement à toutes les méthodes employées contre la Bulgarie par les bénéficiaires de la paix de Bucarest, pour laquelle le gouvernement allemand vient encore de manifester son admiration. T! serait le couronnement des procédés employés depuis un an par les Serbes pour serbiser de force la Macédoine bulgare.» Espérons qu'on fera la lumière et que si le fait est vrai, l'Europe retrouvera un peu de sentiment de justice pour dire qiue la paix de Bucarest ne peut pas comporter de pareilles barbaries. Mais je comprends maintenant l'intérêt qu'on avait & Belgrade à faire paraître l'article du Matin sur les prétendues atrocités bnv,ares de l'an dernier. » ECHOS Consternation. Nos organes cléricaux sont consternés : Je gouvernement français a décrété la fermeture du refuge ! i'Annapes, dont il tolérait te maintien | parce qu'il abritait des petits-frères âgés et i infirmes et qui n'était autre, en réalité, i j-u'une officine de fraudes électorales, j La décision porte que les frères âgés et | infirmes hospitalisés à Annapes pourront • Hre transférés dans les autres établisse-j ments de l'espèce dont le gouvernement j français continue à tolérer l'existence ; elle , revêt donc davantage le caractère d'un '■ avertissement et d'une leçon qu'un acte i d'autorité. j N'importe. Nos journaux catholiques y : vont de leur couplet pleurard sur ces in-'o''lunée et innocents vieillards obligés de Tuitter leur asile et dépaysés brutalement. C'est toujours la même chose. Quand Mgr Montagnimi, oublié adroitement en France par la nonciature, a été forcé de lerme.r l'office de conspiration contre le couvernement républicain qu'il avait créé k Paris, et quand le gouvernement a saisi les papiers de ce conspirateur, les cléricaux ont crié nu scandale. 11 faudrait tout tolérer de leur part : le principe est que l'on ne se défend pas contre l'Eglise. Ils ne sont pas encore parvenus à comprendre que le « tant va la cruche à l'eau... i) est vrai pour eux comme pour le® autres. Ça ne prouve pas en faveur de leur intelligence.«vtt — Comment vont les affaires '? — Brillamment, j'p.i déjà cinq employés à 2.000 frênes. — D'appointements ?... 3n... de cautionnement Monument Paul JANSON le lUilliemem. de Bruxelles, publie dans son numéro du dimanche 17 mai. la t roi,si e-me liste de souscriptions qui s'élèvp à la somme d.e fr. IO.oGO-50. Le Comité prie les personnes à qui des listes ont été confiées de bien voufloir les renvoyer le plus tôt possible au secrétariat, Les souscriptions individuelles continuent a être reçues au secrétariat, 51, rue du Trône, à Bruxelles. A PARIS L'AFFAIRE CADIOU. — UN SCANDALE — LA LIBERTE INDIVIDUELLE ET LES JUGES D'INSTRUCTION Il se passe en ce moment en France, et depuis plusieurs mois, un fait qui n'est pas dépourvu de gravité. Un ingénieur des arts et manufactures, l'ingénieur Pierre, est maintenu en prison parce que son patron, M. Cadiou, directeur-propriétaire de l'usine dr la Grand Palud, près Lander-neau, a été trouvé mort et enterré dans un champ avoisinant son usine. Or, l'ingénieur Pierre a été arrêté. On l'a interrogé, lui et toutes sortes de témoins ; on n'a abouti à rien et il est encore en prison. Voilà qui est étrange, un peu plus qu'étrange. Pareille aventure serait sans doute impossible à Paris. Mais Brest, Lander-neau, Morlaix, tout cela est si loin de Paris, tout cela est si loin du monde ! L'opinion publique ne peut se préoccuper longtemps de ce qui se passe au fond de la Bretagne ! Oui, sans doute. Elle s'était préoccupée néanmoins de l'affaire Cadiou. Elle n'avait pas éprouvé fout d'abord un.-» sympathie fort vive à l'endroit de l'ingénieur Pierre, dont il semblait que la conduite eût été assez équivoque. Peu à peu, elle commença de mieux voir les événements eux-mêmes et elle se résolut à ne plus juger sur J^s apparences. On se demanda partout, 'ou presque partout, 3i l'instruction judiciaire ne faisait pas, comme on dit. fausse route et si un innocent u'élait pas retenu en prison de la façon la p us arbitraire. Malheureusement, pour f in ïénieur Pierre, l'opinon publique lut distraite de lui et de son affaire. Le drame du Figaro survint, qui était parisien. II. accapara l'attention. Et puis ce furent les élections législatives. Les élections législatives ont une multitude de petits drames qui n'entraînent pas nécessairement mort d'homnie,mais que ne eont pas moins passionnants pour cela.. Ils divertissent, du reste. Mais maintenant ! Maintenant, tous ces événements se sont t accomplis. Et 011 en revient à l'ingénieur Pierre. On revient h lui avec quelque effroi, et même avec un certain remords. On étudie, autant qu'on peut le faire de loin, les faits de la cause. On s'aperçoit des bizarreries stupéfiantes de l'instruction judiciaire. On ne peut pas ne pas être frappé de ia bizarrerie initiale, que tant d'autres bizarreries devaient suivre ; le cadavre de Cadiou découvert grâce à l'intervention vraiment bien obligeante d'une somnambule qui habite Nancy, à plusieurs centaines de kilomètres de l'endroit diu crime. Qui donc avait informé la somnambule. On ne peut pas ne pas être frappé de l'inanité des témoignages accumulés avec tant d'in- 1 sistànce contre l'ingénieur. La plupart des témoins se sont réfractés. De la déposition de la plupart d'entre eux, rien ne reste. On ne peut pas ne pas être frappé de l'obs tination têtue et en même temps de l'hési- ; tation constante du juge d'instruction. Oi ne peut pas ne pas être frappé de la digni j té de l'ingénieur Pierre, qui a gardé ton- \ jours le même calme, la même sérénité douce et stoïque. Plusieurs mois se 90m' 1 passés et il est toujours en prison ; et 11 n'y a contre lui, h l'heure présente, aucune ; charge sérieuse... Alors. En vérité, on est surpris qu'en France -de pareils incidents puissent, je ne d.is pas s«e produire, mais se prolonger. Il faudra eu tirer les conséquences pratiques, Il est évident que la liberté individuelle n'est pas encore suffisamment protégée chez nous -et que les prévenus ne sont, pas encore suf fisamment défendus contre le parti pris on la sottise des juges d'instruction. J. ERNEST-CHARLES. Dans les Balkans • e HEUREUX ACCORD Cor/ou, 18. — Un accord est intervenu sur tous les points entre la Commiss;on internationale do contrôle et les représentants du gouvernement provisoire épirote. > L'INSURRECTION ALBANAISE Vatona, 19. — Le croiseur-cuirassé Vittor Pi-sani et trois escadrilles de torpilleurs sont arrivées ?L 5 h. de l'après-midi. Pendant que le consul d'Italie rendait une visite officielle ù l'amiral italien Trisari, le chargé d'affaires d'Italie à Durazzo, à la.suite du désir exprimé par Essad-Paoha et par le prince Guillaume, rappelait l'escadre à Durazzo. parce que les insurgés marchent sur la capitale. L'escadre est repartie Immédiatement, GRAVE AFFAIRE Budapest, 19. — A la Diète hongroise, un député a interpellé le ministre des affaires étrangères au sujet du cas de M. Mongra. député, vicaire apostolique de Gross-Wardein et acadé-micien, qui, trouvant dernièrement à Bucarest, a été grossièrement insulté. M. Berchtold a déclaré l'incident fort regrettable. Le ministre d'Autriche à Bucarest a déjà reçu l'ordre d'entretenir le gouvernement roumain de cet incident. Le mimstre des affaires étrangères de Roumanie a promis une enquête et des sanctions 3eront prises. L'Incendie du "Columbian,, IL ETAIT TEMPS I • Halifax (Nouvelle Ecosse), 18. — Le vapeur Sencca est arrivé ù 8 h. 30 du matin, ramenant les quatre survivants du troisième canot du Columbian. Les naufragés ont été transportés i l'hôpital, dans un état de faiblesse extrême. Le capitaine du Seneca rapporte que, hier malin, il aperçut une embarcation qui lui sembla être une barque de pêche. Un examen plus attentif lui fit comprendre que cette embarcation se trouvait dans une situation anormale et il s'en approcha. Deux hommes ramaient faiblement, tandis que deux autres gisaient dans le fond du canot. L'un de ceux-ci avait déjà un pied atteint par la gangrène. On espère sauver tous les naufragés. RECITS EMOUVANTS Londres, 19. — Les journaux publient des récits émouvants des survivants du canot du Columbian, qui a été retrouvé dimanche. Quelques jours après avoir quitté le Columbian, ils n'avaient plus d'eau potable et furent obligés de boii'f de l'eau de mer. Un chauffeur, pris de folie. a essayé de tuer ses camarades avec une hache. On fut obligé de le lier au fond du canot. où il mourut. Pendant les derniers jours, les survivants durent manger le cuir de leurs bottes mélangé à du biscuit. Le Drame du Figaro DECISION DEFINITIVE Paris, 18. — Conformément aux concAiMons de M. Lescouvé, procureur de la République, M. Boucard, juge d'instruction, a signé le renvoi de Mme Caillaux devant les Assises pour homicide ec préméditation. à l'Etranger A LONDRES Les conférences de la doctoresse Lipinslca au Lyceum Club. — La psychothérapie et la suggestion. — Interview de la conférencière. Londres, j8. — La doctoresse Li iuska, lauréat de l'Académie de Médecine « 0 Pans, et iont les oontéreno3s en France, en Belgique, eu jtalie, en Hollande, en Allemagne, ont été très appréciées, vient d'en faire une qui a eu un grand retentissement, sur l'auto suggestion, au Lyceum Club de Londres. Eilo sera bientôt suivie de deux autres, au même Club, la première : « L'influence de la Suggestion sur la Société », l'autre, «< L'influence <i« la Suggestion sur le3 Enfants ». Les conférences de Mme Ltôinôûa présentent ici un intérêt particulier, en ce moment où le fameux rapport de la Commission d'enquête clé-rico-med;caie sur les effets de la foi et des autres formes de ia suggestion, rapport dont je vous ai déjà entretenus, a soulevé des discussions véhémentes, qui ne sont pas prés de terminer. La doctoresse Lipinsita, ayant exeivc pendant dix ans et ayant traité s-cs malades par les agents physiques ou par les méthodes psychiques, selon les cas, ne s'est jamais enfermée dans une spécialité étroite. La sugg on, sujet de ses conférences, est, comme personne ne l'ignore, une des branche.'-, tle la Psychothérapie, laquelle prend une place de plus en plus importante dans la Science médicale et dans l'hygiène .-ociaie. a mesure qu<-roowieiiL les j.réj .yes e- les superstit. 1». Mme LipinsKa, dont j'ai l'honneur, d'être l'ami depuis des années, a r; n voulu. 111e permettre de lui prendre une interview, et voici quelles sont ses plus intéressantes déclarations : * «La psychothérapie, me déclare l'i.imabie et savante doctoresse,#a pour but de rftabiir l'équilibre nerveux dans l'organisme cx.anlé non seulement au point de vue physique, mais aussi psychique. Le déséquilibre nerveux produit par des agents physiques ou provoqué par des causes psychiques, telles que fes soucis ou les préoccupations de tous genres, consistent lantôt dans un abattement, tantôt dans un état de surexcitation. Dans les deux états, le malade est indifférent à tout ce qui ne se rapporte pas à ces préoccupations. Le sommeil n'apporte aucun répit au patient, qui est f-figué par des rêves, différents selon les maladies. Tous les organes sans exception peuvent être atteints. Lorsque les compositions chimiques ou les agents physiques n ' apportent pas d'amélioration, c'est à la Psychotérapi# au'il convient d'avoir recours. » Pour Mme Lipinska, les troubles nerveux, véritables tares de notre siècle, peuvent être vaincus à force de bonne volonté, mais on n'acquerra cette faculté de vouloir que par l'observance rigoureuse des lois d'une bonne hyg^ne mentale et en soumettant le malade à un véritable entraînement qui remettra l'équilibre dans son organisme psychique et physique. Pour bien saisir les phénomènes de l'autosuggestion et ses merveilleux résultats, il faut, naturellement, renoncer à considérer le corps et l'esprit comme deux mondes différents en tous points:'%l)e dualisme traditionnel est illusoire. L'esprit, ou plutôt l'ensemble de manifestations mentales a ; quel nous donnons ce nom, n'a aucune difficulté à vaincre pour agir directement si le corps. C'est pourquoi l'nuto-sug-gestion trouve son application immédiate dans la guérison d'un grand nombre de maladies aussi bien physiques que morales, nous permettant surtout de corriger l'impressionnab lité excessive, la paresse intellectuelle, ia peur, la tendance à la colère ou ù la timidité, et aussi parfois des vices qu'on pourrait corriger souvent si l'on considérait comme des malades certain s gens que notre cruelle société persiste à traiter comme des criminels. TARRIDA DEL MARMOL FRANCE UN PROFESSEUR S'ENFUIT AVEC UN Ef.EVE « L'ENFANT EST RETROUVE Amiens, 18. — \^e jeune Douglas Arthur Mac Cabe d'Argenteuil a été retrouvé aujourd'hui dans un hôtel d'Amiens, où il était arrivé samedi soir. Le professeur Poelasi a passé la nuit avec lui et dimanche matin a disparu, abandonnant l'enfant. L'hôtelier, ne sachant que faire de l'enfant, l'a signalé à la police, qui a reconnu le jeune Mac Cabe. LE PROFESSEUR Paris, 18. — Les renseignements recueillis par la police établissent que le véritable nom du profe -seur qui enleva le jeune Mac Cabe est Jean Pailas, né non pas à Montpellier, mais à Salonique en 1883. On sait également qu'il s'était fait connaître quelques mois sous le nom de Ducas. Or. ce nom appartient à un de ses amis de Bruxelles, avec qui il est constamment en relation épdstolaire. La sûreté générale va faire effectuer également des recherches de ce côté au cas où le professeur aurait eu le temps de quitter Amiens et de gagner la Belgique. r.'F.l.l- -flON MUNICIPALE D'HAZEBROUCK liazebruuck, 18. — Hier eurent lieu des élections municipales. L'abbé Lemire et vingt-six candidats socialistes d'union républicaine ont été élus. UN VŒU CONTRE L'ABSINTHE fiermont-Ferrand, 18. — Le Conseil général a émis le vœu que le parlement vote une loi interdisant la fabrication et la vente de l'absinthe et des liqueurs similaires. EN L'HONNEUR DU COUPLE ROYAL DE DANEMARK Le roi et la reine de Danemark, accompagnés du président de la République et de Mme Poin-caré, sont partis à 9 h. 30 pour le camp de Sa-tory, où ils vont assister à une revue-manœuvre organisée en leur honneur. Le cortège royal et présidentiel fait son entrée sur le camp h 10 heures, acclamé par le public. Le dirigeable Eugène Montqoliier évolue au-dessus du camp. Le*roi et le président de ta République, accompagnés du général Michel, gouverneur de Paris, passent devant les troupes pendant que la reine et Mme Poincaré gagnent la tribune officielle. Le roi passe également en mue les deux escadrilles d'avions, puis le président présente au couple royal les généraux membres du Conseil supérieur de la guerre. Le roi leur serre la main et a pour chacun d'eux un mot aimable. Ensuit'1, les deux chefs d'Etat gagnent la tribune officielle. Les deux escadrilles d'avions prennent leur vol pour aller en reconnaissance. Malgré un vent violent, tous les départs s'effectue avec une correction qui soulève les cris d'<admiration de la foule. Le roi suit les évolutions des aéroplanes avec un vif intérêt. Lies que le dernier avion a pris son vol. le général Michel et le général Clergerie.®chef d'état-maior général, prennent la tête .des troupes qui défilent devant la.tribune officielle en ligne oe nataine. La cavalerie «t l'artillerie défilent au trot. Pendant le défilé, le roi et le président de la République se tiennent debout. Au passage des étendards et des officiers généraux, le roi salue militairement, f Le défilé terminé, le général Michel vient saluer de l'épée. puis Ta manœuvre commence. Le groupe cydliste, encadré de deux sections de mitrailleuses, s'avance et prend position face aux tribunes, f.es mitrailleuses tirent. L'artillerie montée arrive h son tour aii galop, s'arrête à 100 mètres des tribunes, se masse en batteries ït exécute quelques tirs. Le roi et M. Poincaré • quittent alors la tribune et se rendent à pi?d auprès des artilleurs. Le roi se fait expliquer la manœuvre des pièces de 75 et assiste au tir. Lorsqu'il revient vers la tribune, la foule l'applaudit. Il monte à cheval et suivi de son état-major s'éloigne au ealop pour aller se placer à droite du terrain d'où 11 assiste û la charge finale. Celle-ci obtient le plus vif succès. La manœuvre est terminée. Le roi revient au galop aux tribunes et descend de cheval. Les troupes rendent les honneurs au roi, puis le cortège quitte le camp pour se rendre au château de Versailles, où un brillant déjeuner est donné en l'honneur du roi et do la reine. Les troupes forment la haie et une foule nombreuse pousse Ses acclamations au passage du cortège. Après le déjeuner, le roi et la reine visitèrent •le château et le parc, puis, accompagnés de M. ?t Mme Poincaré, ils reprirent le train pour Pa-às, où Ils arrivèrent à 3 h. 25. Une foule nombreuse, massée aux £borcîs de ta gare, criait : Vive le roi l Vive Poinearé l HOMMAGE A È'ARMEE Paris, 18. — Au cours du déjeuner offert au. palâis de Versailles, le roi de Danemark a fait >art au président de la République de son désir le prononcer quelques paroles en souvenir de la •evue à laquelle il venait d'assister, et au dessert il a porté le toast suivant : « Monsieur le président, » Il m'a été donné aujourd'hui l'occasion d'ad-nirer une partie de l'armée française. J'éprouve me joie réelle de pouvoir lui rendre hommage, tes manœuvres auxquelles je viens d'assister lû'ont vivement impressionné. Je suis émerveillé les prouesses de vos aéroplanes militaires et du [ourage des aviateurs français bien connus de <out le monde. Je vous prie, M. le général Mi-ihel, de bien vouloir transmettre mes remerciements à vos officiers et à vos soldats. Je lève ïlon verre à la gloire de l'armée française. » Le président de la République a répondu en :es termes : « Sire, «L'armée française sera très touchée, très aère des félicitations que vient de lui adresser Cotre Majesté. Je prie Votre Majesté de me permettre de lever à mon tour mon verre en l'hon-ieur de la vaillante armée danoise». ALLEMAGNE GRAVES ACCUSATIONS A CHARGE D'UN GENERAb Berlin, 18. — Le député Liebknecht revient dans le Vorivaerts sur les agissements du général do division von Lindenau, dont il avait parlé samedi au Reichstag. Il expose que ce général empruntait de l'argent de tous les côtés à des gens de toutes les conditions pour des sommes variant de 7 marks à 150.000 marks. 11 publie en outre une lettre du général où celui-ci promettait à un médecin de lui faire obtenir au plus tard le 1er juillet 1914 un titre de professeur contre versement d'une somme de plusieurs milliers de marks. Le général, qui est mort lè 23 février dernier, peu après sa nomination comme gouverneur de Metz, s'engageait à rendre la somme en cas de non réussite. Arrestation du dessinateur Hansl Colmar, 18. — Le procès intenté au dessinateur Waltz, alias Hansi, au sujet de son livre Mon Village, est venu aujourd'hui devant le tribunal supérieur de Colmar. Le procureur a demandé au tribunal de condamner Waltz a 6 mois de prison et 1.500 fr. d'amende. Le tribunal s'est déclaré incompétent, le livre présentant des tendances de haute trahison et a décidé de transmettre l'affaire au tribunal supérieur d'empire de Leipzig I^e procureur a alors requis l'arrestation de Hansi conformément à la loi pour prévenir toute tentative de fuite. Hansi a été immédiatement incarcéré. R P. VOLONTAIRE A STRASBOURG Strasbourg, 19. — Hier après-midi, les Comités politiques de Strasbourg ont décidé de renoncer pour dimanche dernier au scrutin de ballottage, d'admettre les chiffres des derniers résultats et ce répartir les sièges à pourvoir selon le mode le la proportionnelle volontaire. Le Conseil municipal sera alors composé de quinze socialistes, onze progressistes, deux représentants des partis moyens et huit représentants du centre, f.es socialistes éliraient mercre-ii un représentant. espagnj: MESURE EGALITAIRE Madrid, 19. — Le Sénat a approuvé un projet supprimant la latitude de bénéficier de l'exemption du service dans la mn:ine moyennant le versement d'une somme d'argent. Ce projet sera applicable ji partir Ue 4913. Pfloa du Journal de Gand 6 S VOLEUSE DE BONHEUR '"Mo roman dramatique tÉON SA.ZJ M PREMIERS PAJITÎK Martyre de Lucienne ,^s ')a'n6 S'acés... Mais nom ne lue fleurs''1' "VeC assen ll"nonit' d®4 811 ' ^'rère8 appelée recoriinjuirant la foî? SïauUee du d -r habituel. «mandèrent également le traite- W l'appliqua à Simone. talent""11' en ®Prouver ™ Srand aui1' 9^ 16 docteur préten-■' être sa suprême nuit, fut fran- iïf1!,,1111 fuit sensible. cteur 8auverons peut-être, déclara 06 mieux fut attribué à re application du traitement gin- ' dès lors, quels soins on pre nait pour que chaque bai l de IMant il 1 lit administré dan s k;e n Heures condi lions. C'est pouir cela que, tout le personnel d la maison s'employant ù celte opératioo essentiellement déiicale, Lucienne n'aval trouvé personne en bas. Elle put donc pénétrer sans être imquU tée dans le polit hfttel, entrer comme uji intruse dans cette maison qui était 1 sienne. Bt son cœur se serrait à chaque march qu'elle gravissait. Son émotion grandissait, non sous 1 oouip de la honte de rentrer ainsi en trau de, de ta peiur de ce qui pouvait surveni si on l'apercevait, mais de savoir que quel ques mètres seul nient, deux ou trois poj tes ouvertes facilement, lu séparaient d son enfant, du bonheur de respirer le mé me air qu'elle. — Simone, ma Simone, se disait-elle, } vais te revoir,., je vais le ravoir I » Et une fois que je l'aurai en mes bras que je te tiendrai, il faudra mé tuer pou: t arracher à moi. Des bruit, de voix lui arrivaient déji dians ce couloir où elle s'engageait. Elle se dirigea vers la porie derrièn laquelle on parlait. C'était celle de la pièoe précédant If chambre de Simone. Comme elle allait mettre la main sur 1< bouton de la serrure, ce boulon tout i couip tourna et la porte s'ouvrit. Surprise, instinctivement Lucienne fi un pai en arrière. I-a porte acheva de s'ouvrir et Emilien ne Saint-Raliez parut. XXII SANS PITIE ! Sur la jolie rousse la porte fut refef mée. ■ IIW—■ MM .|— i Et les (ieux femmes, l'épouse et celle qui voulait occuper sa place se trouvaient en présence. e Connue Lucienne, Emilienne Saint-Ra-^ liez s'était ainrètée aussitôt, stupéfaite, t Maie Uuulis que lia pauvre mère de Simone, timiae, douce, demeurait toute . tremblante, l'autre reprenait son audace, g son aplomb. j Sûrt d'aillé même, élevant la voix, elle demanda comme on interroge quelqu'un 0 pris en faute : — Que faites vous ici, madame 7 Lucienne, hypnotisée par le désir de voir ■ son enfant, redoutant tout obstacle 'qui pourrait empêcher d'arriver jusqu'à Simo- r ne, au lieu de répondre à cette intruse au-" dacicuse sur le même ton,essaya de l'apitoyer, de parlementer avec elle. 3 Ce fui un grand tort, car elle lui recon-- naissait, par oe seul fait, des droits, une -autorité dont elle devait ne jamais para!- ■ tre se douter. L'autic plus habile profita, rapidement , de cette faute. — Que faites-vous iai, madame ? reprit-elle avec encore plus de hauteur. 1 Si Lucienne employant l'audace contre l'effronterie avait refusé de répondre, si i elle avait écarté tout bonnement cette basse intrigante d'un geste de mépris, si elle i avait repris diu ooup son ancienne autorité, Lucienne aurait remis les choses à i leur véritable point. i C'est elle qui aurait ordonné dans celte maison. C'est l'autre qui aurait courbé le front et se serait écartée. Et Luc enne parvenait sans encombre jusqu'à sa fille. L audace lui manqua en cette minute décisive, et pour elle dès maintenant la bataille était perdue. A la question de la jolie rousse qui s'était dri -sée autant que sa taille, d'ailleurs élevée,, le lui permettait, Lucienne répondit : — Je viens prendre des nouvelle» de mon enfint. Plus arrogante encore Emilienne deman-< du : — De quelle enfant parlez-vous, madame ? — De ma fille... Simone. Sèchement, sur un ton de souverain mépris, la rousse déclara : — Simone n'a plus de mère 1 Lucienne porta la main à sa poitrine, tant ce ooup lui avait été dur. — Plus de mère, fit-elle affolée, vous dites à ma fille qu'elle n'a plus de mère. — Nous ne lui disons rien... Elle le sait bien. — Oh 1 c'est impossible ! s'écria Lucienne. Vous n'avez pas eu cette cruauté de [aire voir, de faire croire à ma fille qu'elle n'a plus de mère I... — Encore une fois, madame, nous n'ap-pretnons rien à Simone. » Elite sait seulement que sa mère n'est plus à la maison. » Elle n'entend plus son père prononcer son nom. — Ah ! mom Dieu ! — Pour Simone... sa mère est morte. — Morte !... Mortel... none me croit morte ! Alorts. d'un mouvement brusque, elle voulut faire un pas dans la direction de la porte que toi barrait Bmilieinne. — Simone I oria-t^elle, Simone!... je siuig vivante... Je vis. ma Simone, ne crois pas la maman morte ! Mais Emilienne la retint. — Assez, madame, lui dit-elle, assez de tapage et de bruit comme cela. « L'enfant doit en ce moment reposer. » II ne faut pas l'éveiller. — Je veux la voir, déclara Lucienne. — Oh ! ça, jamais, déclara la jolie rousse. Jamais plus vous ne verrez Simone! Et, ce disant, elle étendit les noains et repoussa Lucienne. La jeune mère eut une seconde oe ré j voile. i Elre touchée par cette femme qu'elle haïssait depuis su longtemps lui étai odieux. Elle eut un geste de répulsion qui n'é oliappa pas à Emilienrae. — Je veux voir Simone, dit encore k malheureuse mère, je veux voir mon en faut ! ■» Emilienne, se doutamt qu$ cette scèni ne pouvait avoir de solution logique, résolut d'en précipiter le dénouement. — Allons, madame, dit-elle, assez d bruit comme cela, l'enfant repose... son sommeil est des plus légers... Vous aile; l'éve " t. u Et l'éveiller, c'est la faire souffrir. n Allez-vous-en ! — M'en aller, s'écria Lucienne, m'en al 1er à présent que je suis ici!... Vous ra pensez pas que je pourrai m'en aller. » J'ai pu parvenir jusqu'ici a jowrd'hui. n Je ne le pourrai peut-être plus désormais.ii Et je veux ma fille 1 »Je la veux à tout prix... Je la veu-i colite que coûte ! — Même si votre tapage la réveille et Is tue 7 — Même si par moi elle meurt... — Voue êtes folle ! — Non... car alors je l'aurai pour l'éternité.» Pour l'éternité, parce que je me tuera: k côté d'elle. «Alors!... Simone ne sera à personne.., èt personne qu'à moi. » Et ni vous ni aucun autre ne pourra nous empêcher d'être à jamais ensemble . Nous serons au-dessus de vos infamies, die vos machinations. « Nous serons réunies près de Dieu. Et de nouveau Lucienne voulut faire un pas vers la porte. 1 — Ecartez-vous I fdit-eile. Laissez-moi passer 1 Mais cette fois la jolie rousse, élevée, disait-elle, à l'américaine, montra que cette éducation masculine lui servait à quelque chose, parfois. i Eille saisit la pauvre Lucienne par le poignet, o Et elle l'entraîna au bout du couloir, près de l'escalier qui conduisait aux piè-ves du bas à la rue. — Assez de bruit, dit-elle, assez de ta-page... une mère qui sait qu'en réveillant son enfant elle peut la tuer... et qui per< siste à crier, est une mère indigne. — De quel diroit m'empêchez-vous d'ap-pwoeher de ma fffle... » Qu'êtes-vous pour commander ainsi dans ma maison. — Votre maison n'est plus ici, répliqua ; Emilienne, elle est où vous êtes député votre départ de ce toit. «Ici on ne vous connaît plus. «Si je commande, moi... c'est que j'eri j ai le droit. — Le droit I s'écria Lucienne, que) i diroit ? — Celui que m'a donné monsieur de Mai gney lui-même. Lucienne tressaillit : —- C'est Armand qui vous a donné c« droit... Armand, mon mari... mon mari dont vous êtes la maltresse. Emilienne se redressa. Elle prit son air le plus indigné. — Ah ! madame, vous ne m'insulterei pas plus longtemps. « Sache; que je ne suis pas la maltressa de monsieur de Magney. a — A quel titre nions êtes-vous ici ? ■- Gomme amie simplement. — Vous y venez en amie, après mon dé-1 part, . alors que vou>3 n'avez jamais mis les p eds ici... quand j'y étais. «Avc^ez que cela est" étrange. .. (A suivre}j ^ereredi 20 mai 1914 5 eentimes le numéro 58me année 140

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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