Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 14 May. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7d2q52gp4k/
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JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : gglyUIQOl : 15 lr«Mi par u ; 7-50 frui» yoar Éa. Mto ; 4klW)NrMiMli four FMtmn§m\ h ptrt «x rm RÉDACTION A ADMINISTRATION : «. RUE DE FLANDRE. S. GAND TtLllPHONÏ «m ANNONCES• foir |» f ta bu éa b ierntèr» p*g» ta Journal. Ce qui nous attend La création de nouveaux impôts est une nécessité il laquelle il e^t impossible qu.> le gouvernement puisse échapper. Ceux qui ont été votés ne sont qu'une première tranche. l'obligation de faire face aux engagements de l'Etat, la dotation d'un emprunt d'irn milliard pour la Belgique et d'un milliard pour le Congo aura pour conséquence inéluctable que le ministre des finances devra trouver des resksouroes nouvelles. Où les cberchera-t-il ? Mystère ! Une outre jolie perspective est l'augmentation du tarif dies chemins de Jeir, qu'une «stion prudente aurait pu éviter. M. Hovois lui-même a fait cet aveiu : « Noire matériel n'est certainement pas utilisé comme il devrait l'être, e! au point de vue «rendement» et au point de vue «réduction dp la dépende au strict minimum ». Les gaspillages ont sévi aux chemins de (#rcomme partout ailleurs. Et ils n'ont pas même empêché un désarroi imimagknnble. F.t dire que la Comp>af»nie du Nord-Fran-ça =. dont le réseau est à peu près équivalant au nrtl>«. h réalisé en 191? un bénéfice de 21 mill'ons ! \veo le Nord-Belae, le bénéfice était de 31 millions et demi. un Aueinayne et en Suisse, le railway «ploité par l'Etat est en bénéfice. Chez nous^est le déficit. Attendons-apus donc à ce que le gouvernement de l'outillage national augmente le taux des tarifs de transport. Une Belle Aine ! J • La Gazelle de Liège possède un correspondant bruxellois que nous avons eu plus d'une fois l'occasion de signaler à l'attention joyeuse des foules. Ce monsieur n'est pas seulement ridicule, dans ses appréciations. Il sait aussi prendre le ton de la maison et devenir odieux. Ecoutez ce qu'il vient d'écrire pour essayer de ternir la mémoire du grand tribun progressiste Paul Janson. C'est intitulé : « Simple Parade » : «Les amis de M Paul Janson se remuent depuis quelque temps pour commémorer le souvenir, qui commençait à se perdre (sic) de l'ancien leader du parti radical 11 n'est pas étonnant que cette longue carrière politique ait laissé aussi peu de traces Elle a été presque entièrement absorbée par de vaines déclamations et des revendications aussi creuses qu'était sonore la voix qui les exprimait. » Ainsi bave sui la mémoire de Paul Janson un anonyme limaçon clérical. Revendications creuses, vaines déclamations ! Le monsieur qui écrit cela veut sans doute parler de la Revision de la Constitu tion, du Service Personnel, du Suffrage Universei, des Réformes sociales, de la Liberté de penser, de 1'Tnstniction criminelle contradictoire, du Contrat de travail. du Droit social, de l'Instruction gra tuite et ob'igatoire, des Libertés commu nales, de l'Abolition des privilèges, bref, de louter les grandes questions que traita Pau! Janson avec sa haute éloquence. Voilà bien la mentalité cléricale. Paul Janson a démasqué les jésuites, il a flétri les manœuvres de cnptation d'héri tages coutumières aux religieux de tout acabit : il a lutté contre l'Eglise et dénoncé ses crimes Cela suffit ; son œuvre politique dispa ralt pour les cléricaux. Déclamations creuses ! Mais faut-il s'indigner? Ou faut-il rire ? Le journal qui a publié l'appréciation qu'on a lue a réservé ses félicitations au comte Woeste, à un ex-prussien, renégat du protestantisme de son enfance, qui voit couronner son œuvre politique de destruction de l'Enseignement public par l'octroi d'un titre de noblesse. Paul Janson est mort dans la gloire d'une apothéose démocratique. M. Charles Woeste- finit sa vie d'homme néfaste dans le ridicule. feuilleton du Journal de Gwtd 61 LA VOLEUSE DE BONHEUR WiANB ROMAN DRAMATIQUE F*AB LJSOJïr SJLZ1& PRËMMME >AFTI1' ...artyrt Lucienne ! " capitaine lut oapaïui&nt surpris •' nue main qui oeoupa/iit sa peu de pèft» 1 la sienne #t qui étai/t si douce. • lui sembla ternir un moineau pal§>4- tout menai, tout soyeux. '-était l'impression que lyii causal la 1 de Lucienne, qui passait pour pemar-'luablement fine et telle. . ^ lui lut un étlement charmant qwe ^ retrouver chez u.r » autre cette sensation i u'. Prisait tant autrefois «Mienne ne la lu oausai.1 pas. LôrU-s. ('.(ait p.jfaile, cette jolie fem mais d'une oonstrnclion un peu plu. j^ouele que Lucienne, cette fleur délicate j* ■chef-il œuvre, que miss Sampson, cet! ft16aen,'° poupée à surprise. .."Wflienne pouvait demander la pomme ^ J*§emerit de Paris s'instituait encore. -1 pour la sourôra, pour le bril- ECHOS *) Le ministre Hubert aura une bonne pension. Il se confirme, dit Le Peuple, que M Hubert, réminent ministre du travail, quittera le ministère après les élections. il a enfin consenti à, s'en aller. Il est vrai qu'en compensation'^ sera nommé directeur à la Banque Nationale, en remplacement de M. Vandevin, décédé. Cela vaut mieux qu'une pension ouvrière 1 vu« Argument inattendu. Les journaux catholiques n'ont vraiment pas l'air rte s'apercevoir des énormités qu'ils publient en guise d'arguments électoraux, dit le Matin d'Anvers. •• i Dans le Limbourg. leur crainte est de voir MM. Peten et Neven revenir à la Chambre . Et voici ce qu'ils ont trouvé : « En 1913. dit le XXe Siècle, depuis le départ de ces messieurs, le gouvernement a fait exécuter trois fois plus de travaux que sou3 le règne précaire de MM. Peten et Neven. » C'est tout simplement scandaleux. Ainsi, les travaux publics, le perfectionnement de notre outillage national, constituent la récompense des votes bien-pensants. Quand des arrondissements considérés comme fiefs catholiques se permettent d'envoyer un libéral a la Chambre, on les punit en raréfiant ces travaux. C'est inimaginable 1 Et de semblables énormités sont invoquées comnfe arguments. * Ce cynisme effronté fait mesurer le degré de' corruption auquel est arrivé notre régime parlementaire. C'est en gros que l'on achète les suffrages, contre promesses d'avantages matériels. * Et dire qu'il existe, dans le code pénal, une disposition punissant d'une amende de 50 à 500 francs et d'un emprisonnement de huit jours à un mois quiconque aura offert des avantages quelconques en les subordonnant aAu résultat des élections. On ne s'en douterait réellement pas. A la Maison commune. Une noce se présente. Le marié est in divorcé Après les formalités d'usage, l'échevin de l'é'tat-civil crcit devoir adresser quelques mots au nouveau couple, mais comme on est en période électorale, il termine en disant au nouveau marié : • — Je vous souhaite, monsieur, d'être plus heureux au second tour de scrutin. Le Scandale électoral de Lille * LA DEMISSION DU BOURGMESTRE DE LILLE Nous avons déjà dit qu'à la suite de l'arrestation des deux petits-frères et de deux typographes cléricaux de Tournai, qui ont émis de multiples votes en faveur des candidats réact;on-naires. le bourgmestre de Lille, M. Delesalle avait donné sa démission. Voici le texte de la lettre qu'il a adressée au préfet du Nord : « En raison des événements électoraux qui ont marqué la journée d'hier et tenant à me déso l dariser de manœuvres que je désapprouve plus énergiquement que quiconque, j'ai l'honneur de vous adresser ma démission de maire de Lille.» La raison de cotte démission, c'est que la responsabilité de l'Administration municipale de i.i|!e paraît engagée dans la question des fraudes. Le maire n'eilt eu aucun motif de démission-ner si les cartes dont il a été fait un usage abu-sf ava ent été légalement établies et légalement, distribuées Or, 'e Réveil du Nord dit que la plupart des cartes électorales saisies sur les petits-frères arrêtés ont été établies inégalement par le maire au nom de gens disparu s. ou inexistants : elles ont ensuite été remises par certains employés du bureau des élections à des gens chargés de les utiliser. Le journal affirme que c'est par- centaines qu'on aurait pu les saisir dimanche. DEUX DEPUTES SOCIALISTES PARTIES CIVILES Nous avons déjà dit que MM. Delory et Ghes-quière, députés du Nord, avaient porté plainte contre le maire do Lille. Us ont adressé lundi la nouvelle plainte suivante au doyen des juges d'instruction de Lille : « Lés soussignés Delory, Gustave, et Ghes-quière, Henri, députés, demeurant à Lille, ont l'honneur de porter plninfp contre M Charles DeJesalie,. pri» en su uuaiiïé de xnauii.de .in.i ua regard, pour l'éclat <ies dents, poui ja blancheur de la gorge, pour ses cheveux égaux à ceux de Cypris. Mais, comme le paon, «Me devait cachei ses pieds. Et par là même ses roains. Ses pieds, passe encore... mais ses mains étaient déplorables. Des mains d'homme I Malgré lui, Armand fit, en cette minute qu'il gardia la main de miss Sampson, cette comparaison. Elle était touit à l'avantage de l'Anglaise sur ce point. Mais le capitaine, fortement épris de la mystérieuse rousse, sourit. En lui-môme, il se dit : — Emidienne rachète oe léger défaut par beaucoup d'autres perfections. Cependant, tout en pensant à. Emilienne, il ne pouvait ne pas regarder* celle dont il tenait la main. Armand n'avait, heureusement pour lui, pas grands points de ressemblance avec sem père. Mais de luii, il tenait cependant cette adoration de la fwnme qui est, dirent les uns, un défaut capital, et, affirrrlent les antres, la vertu essentielle. Aux cervelles étroites comme celle dont était pourvu le marquis, pareille vertu faisait commettre force sottises. Aux hommes virils, énergiques, cette p;i ':i faisait accomplir les plus hauts faits. Aniïnanti, pour l'instant, supportait .trop Le poids de l'atavisme. 9 Son père déteignait sur lui. II allait s'engager dans une doubfle.., une tripie fone. Avec cette passion, un homme comme Armand aimant follement une famime 'Wmme Lucienne, devait être heurôux. Le joui où cet amour cesserait, la passion serait plus forte que l'amour sain et logique. & et contre inconnu et vous prient de bien vouloir ouvrir une instruction sur les faits et agissements délictueux qui ont été commis tant dans la confection des listes électorales que dans la remise illicite de cartes d'électeurs à propos des élections des 26 avril et 10 mai 1914. ■>Par la présente, ils se constituent partie ci-| vile et se déclarent prêts à verser la consignation nécessaire. « AU SÉNAT Séance du 12 mai (après-midi) La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. DE FAVEREAU. LA LOI SCOLAIRE LES DELEGUES WALLONS M DE BROQUEVILLL, chef du cabinet, explique les raisons de sa lettre à MM. Braconier et de Crawhez. Il répond aux questions qui lui ont été posées pur MM Magnette et Lekeu. Il a surtout vouiu, dit-il, éviter la création de listes dissidentes wallonnes. Le gouvernement a estimé qu'il n'avait pas le droit de se refuser, à une bonne volonté, quelle qu'elle fût. Il a pour devoir, en effet, de maintenir la bonne entente entre les deux... branches de la grande famille belge. Il regrette l'excitation, 1 unimosité, voire même la haine qui ont inspiré certains écrits. Wallons et Flamands, nous devons avoir à cœur d'arriver à une solution cordiale, en méprisant les tremplins électoraux. Quand les élections seront passées, je suis persuadé que MM Lekeu et Magnette jugeront que j'ai bien fait d'adresser la lettre dont il s'agit à MM. de Crawhez et Braconier. M. LEKEU. Si nous n'étions pas en période électorale M. de Uroqueville n'aurait pas songé à écrire sa lettre. Il n'est pas question de correspondance privée aujourd'hui. Le chef du cabinet ne nous répond plus comme à M. Désirée. que cela ne nous regarde pas. Il y a progrès. • Dans cette irritante question des langues, il ne faut pas d'ingérence officielle. On ne doil retenir de cet incident que l'échec d'une manœuvre électorale maladroite de M. de Broque-ville.m' COLLEAUX regrette l'attitude de M. <lf Broqueville. I.e ministre de la guerre aurait pu songer rux députés et aux sénateurs s'il pensait que l'on pouvait tenter un geste d'apaise n"\ïL DE BRO0UEV1LI.R. le n ai pas eu un seul instant, l'intention de passer au-dessus des membres de ta législature M. COLLEAUX. Vous donnez mandat om ci»i d des particuliers. M. DE BROQUEVILLE Relisez les termes de ma lettre. L'Attentat Scolaire On reprend le i'- bat scolaire. M POULLET. La loi de 1P-9» n a donné lieu a iiiicii'i gr ^f dans la p -i e wallonne du paj s. Par contre. . ; Flamands se sont plaints de certains i v en pays flamand et dans 1 aggio-méralion bruxelloise. ^ Deux alinéas de 1 a rte le 15 ont pour b..t <ic mettre fin à ces griefs. 11 y aura désormais un tex;e précis suivant lequel les enfants recevront l'enseignement primaire 'ans leur lanrje maternelle. Les minorités wallonnes en Flandre.et flamandes en pays wallon, ne s- ' t nullement lésées dans leurs intérêts C'est en examinant la langue la plus généralement parlée par des groupes d'élèves que l'on appliquera le Principe de la langue maternelle, véhiculaire de 1 enseignement. . Il est impossible de décider à »non que des classes spéciales seront organisées par groupes de 25 élèves parlant une autre langue que celle adoptée pour tout l'enseignement Je suis persuadé. d'ailleurs, que. s'il y avait 2o > a 30 élèves réclamant une autre langue véhiculaire dans chaque • asse, cette situation nécessiterait une organisation différente des écoles ou ce cas se présenterait Les amendements de l opposition sont re- pouissés. MOTION D'ORDRE M LEKEU signale que la Commission de l'industrie <t du travail s'est réunie cet après-midi et que M. de Ghellinck d Llseghem a été nommé comme rapporteur du projet de loi sur les assurances sociales. Il émet la r ,rite de voir le projet de lo: reporté après les élections. Il rappelle la lettre que M. de Broqueville a adressée à la L'gue démocr q .e: La loi scolaire pourra être votée bientôt. Si la droite le veut, nous pourrons nous occuper immé' -.ate-ment de la loi sur les assurances sociales. M. DE BROQUEVILLE. La loi sur les assurances sociales répond à des nécessités. L^ gou- j vernement a la conviction que cette loi est bonne et qu'elle a été étudiée i loisir. L opposition n'a ,.as voté avec le gouvernement. Llle s'est réfu; dans l'abst"ntionnisnie. Je perise que m>s amis ' i Sénat pourront voter la loi telle qu'elle leur a été transmise par la Cham-bre. © ... Demain, j'aurai l'occasion d uv.v te aeoai sur la loi réglant la ques-tion des habitations ouvrières. La loi sur les assurances sociales pourra être ■ Mnée sans tar . me rallie L ère des foLies, dos bêtises serait ouverts pour le malJieuireux. Armand marchait à grandis pas sur ce sentier fatal. Il avait sans raison, par un coup de tête, renvoyé cet ange de beauté et de tendresse. • * Le voilà devenu proie, aux griffes des voLeuses de bonlie.jr Le voilà qui s'engageait dans deux intrigues amoureuses. Emilienne et miss Sumpson, comme deux tigresses, allaient se disputer son cœur. De.quoque côte (rue la victoire restât, c'est lui qui serait égraligné, diôchiré, dépecé, dévoré Armau<l, tout en conservant encore la main de miss Sampson, regardait l'Anglaise qui, très pudiquement, hypocritement, baissait lea yeux. Il voyait la torsade d'or fauve sur la tôte, et un neu plus bas, cette nuque ambrée.Délicieusement, il asipirait cette tiède senteur qve répandent les blondes, arôme subtil, insaosissabli-, délicieusement énervant.Et son cerveau, surchauffé depuis tous ces événements, ses nerfs surexcités, lui faisaient éprouve] comme une sorte de griserie. C'était la seconde fatale. Miss Sampson la devinait. Ses yeux baissés ne l'empêchaient nul liement de suivre toutes les phases de l'émotion que ressentait Armand. Anxieuse edile attendait, prête à se lais ser aller, que d'une pression plus forte le capitaine attirât à lui le bras qui suivait la main encore retenue Et que ce bias, cette épaule, il les pressât sur sa poitrine haletante. EJtle attendait la brûlure d"e cette lèvre qiu'elle sentait frémir sous La moustache... aur aheveux sur sa nuaue cantivanha M. VaNDF.NPEEREBOOM observe qu'il faut attendre que les travaux de la Commission soient terminés Cependant, s'il y a moyen d'arriver à une solution dans le sens indiqué par M. de Broqueville. je m'y rallierai volontiers M. LEKEU. M. V'andenpeereboom veut une discussion longue et approfondie. Il s'agit de savoir si vous ferez avec les lois sociales ce que vous avez fait pour la loi scolaire. M. DUPRET Voterez-vous la loi sur les assurances sociales ? ' M. LEKEU Personne n'entend être dupe des déclamations ministérielles. Si vous voulez réellement faire aboutir la loi sur les assunances sociales, allez de l'avamt La droite suivra-t-elle la ligne de conduite que M.Vandenpeereboom semble lui tracer ? (M. Vandenpeereboom va s'entretenir avec M. de Broqueville.) M. HANREZ demande que l'on dissipe cette équivoque. M. DE BROQUEVILLE. J al exprimé un vœu ! que je crovais nécessaire. M VANDENPEERHBOOM. Il n'y a aucun . désaccord entre M. de Broqueville et moi. Je pense que la loi est bonne et le Sénat doit faire tout oe qui est possible pour la voter sans retard, mais nous devons laisser toute liberté à la Commission. M. COLLEAUX. En d'autres termes, vous dites que les ouvriers peuvent attendre... M. BERRYER. Ne tenez pas de langage de meet-ine M. COLLEAUX Vous n^ parlez que pour provoquer des incidents. M Vandenpeereboom laisse entendre qu'on n'aboutira pas. M. DE BROQUEVILLE J'ai engagé vivement mes amis voter le plus tôt possible Je ne peux faire davantage. > M LEKEU veut prendre la parole. (Cris à droitp : r.a clôture ! Aux voix H M. GOBLLT D'ALVIELLA invile le rapporteur de la loi sur les assurances sociales ,'i déposer son rapport le plus vite possible. On non ir ait suspendre la discussion sur In loi scolaire. (Exclamations ti droite. (Cris: Ah! non h M. DE GHELLINCK D'ELSEHHEM promet de faire diligence pour la rédaction de son rapp< Mais il ne faut pas oublier, dit-il; que les t vaux de la Commission prennent parfois un veloppement imprévu M. LEKEU demande que M. de Bnoqu<' pose â ses amis la question de confiance. (R et exclamations à droite.) L'incident est clos. On aborde ensuite la question du traiten. des instituteurs. Dans le brouhaha des conversations., M. I KEIJ demande le relèvement du traitement c instituteurs, et réclame l'équivalence des in1 tuteurs et des institutrices. (L'hémicycle se vide). L'oratei signale la nécessité de réorgani l'enseignement froebélien. M. CARPENTIER demande que l'on assure traitement de base minimum de 125 francs i mois, — à peine 4 francs par jour ! — aux é cateurs des Entants du peuple. L'éducateur r pl t la plus haute mission morale. Il doit placé dans la possibilité de la remplir avec t la dignité toute l'indépendance et toute l'c cité désirables. Nous ne comprenons pas pourquoi vou tendez mainten r une différence purement t tionnelle entre le traitement des institulop celui des institutrices: à travail égal, <-r égal, M. SPEYER présente à son tour qu ,<is observa tions. M. POULLET répondjiux différent leur». Séance de mercredi matin M. T'KINT DE ROODENBEKE préside. LES MACHINISTES DES CHARBONNAGES On continue la discussion du projet relatif à la durée du travail des machinistes. M. COPPIETERS dit ses sympathies pour le svstème des trois équipes. M. BRÀUN pense qu'il n'y a aucun inconvénient à renvoyer la loi k la Chambre, puisqu'elle ne doit entrer en vigueur qu'en 1 Les articles du projet et les amendements de la Commission sont adoptés. LA PENSION DES MINEURS Après quelques observations de MM. COPPIETERS et DE GHELLINCK, les articles du projet sont adoptés. LES HABITATIONS OUVRIERES On passe au projet créant une Société nationale pour la construction d'habitations ouvrières. M. DE BROQUEVILLE fait longuement l'exposé de la question. La séance est levée à midi. Séance de mercredi après-midi L'Attentat Scolaire M. A. FLECHET, rapporteur, défend un amendement subordonnant l'octroi des subsides à la publication de la liste des manuels en usage dans les écoles adoptées. Cet amendement est successivement défendu par MM. SPEYER, DE BAST et CARPENTIER et combattu par M. POULLET. Il est rejeté droite contre gauche. Banditisme en Auto MEURTRE D'UN CHAUFFEUR Strasbourg, 13. — Deux jeunes Français avaient pris h;er soir un automobile pour se rendre à la Schlucht. 1^ propriétaire de l'automobile, surpris de ne pas avoir vu rentrer le matin le chauffeur avec la voiture, avertit la police et celle-ci découvrit dans les environs de la Schlucht le cadavre du chauffeur, tué de deux coups de revolver. Plus tard, on retrouva l'auto dans un champ. I,es deux jeunes gens ont) disparu. Au Conseil Supérieur du Congo UNE TRAGEDIE CONGOLAISE. Utt FONCTIONNAIRE. MAGISTRAT ET LIEUTENANT DE LA FORCE PUBLIQUE. 1UE DIX-SEPT INDIGENES EN QUELQUES JOURS. - LES AVOCATS PLAIDENT L'IRRESPONSABILITE.Du Soir: Le dessinateur français Aristide Delannoy, mort il y a quelques années publia un jour une page comique et terrible à la fois, où l'on voy-a t un colonisateur en casque et costume blanc coller au mur un pauvre nègre, et, lui braquant un revolver sur le visage, s'écrier : « Ces bougres-là. on ne sait Ken leur faire entrer dans la tête !» C'est à de telles compositions ou aux réquisitoires do Vigné d'Octon que l'on songe à propos de l'affaire qui est venue ce matin devant le Conseil supérieur du Congo. Ce Conseil est à la fois Cour d'appel et Cour de cassation. C'est comme Cour d'appel qu'il siégeait ce matin, au Palais de Justice de Bruxelles, dans la salle des audiences ordinaires de la Cour de cassation.M. Descamps-David présidait. ayant comme assesseurs MM. Rolin-.Tae-quemyns et. Adolphe-Max, bourgmestre de Bruxelles M0 Stevens occupait le s'égp du ministère public. M®* Georges Lorand et Maurice Fe-ron défendaient l'appelant. Celui-ei. un nommé Martin, né à Gand. officier de la force publique à Dilolo, dans le Katanga, a été condamné en décemhre 1913. par le tribunal d'Elisabeth ville à douze ans de servitude pénale pour avoir, il y a environ deux ans, tué dix^sept indigènes dont des femmes et des enfants, sans motif aucun, en l'espace de quelques jours. Le détail de l'affaire est absolument effroyable. Un enfant, ftgé de 13 ans environ, a eu la gorge tranchée. Un chef indigène et trois nègres furent abattus, le lendemain, à coups d'Al bini, dans les circonstances que voici : Le prévenu Martin avait fait arrêter et. mettra aux fers le chef indigène, sous prétexte qu':1 avait menacé des soldats de la force publique Un Jour, le prévenu, assis devant sa case. (Ion na l'ordre au sergent Kimoneka d'aller prendn une cartouche au dépôt pour abattre le chef in , dlgène. le sergent noir revint bientôt aprè I dire à Martin que tro's autres indigènes s trouvaient auprès d>u détenu (ils éta'ent venu lui apporter à manger). L'officier se fftcha tou' rouge et dit au sergent Kimonèka de prend n trois cartouches de plus et d'abattre les quatr hommes. Le sergent, trou vint «même dans s; mentalité indigène», que l'ordre était extraor dinaire, hésita et a Ma consulter un autre sei gent, qui lui dit d'obéir, puis, aidé d'un caporal tua les quatre nègres. Ce Néron au petit pied, fut défendu à Elisabeth ville par M° de Boelpaepe. qui ne réussit pas à lui éviter une condamnation à douze ans de servitude pénale. Le jugement contient no tamment ces attendus: « Attendu qu'il est vrai que le cl'mat des tro piques, joint à l'isolement et au milieu sauvage a, sur la plupart des Européens, une influenc funeste qui fait vite tomber le vernis de civil' sation, souvent bien superficiel qui les couvre et met à nu les pires instincts, surtout qu'il se sentent livrés à eux mêmes, loin de tout cor trôle, de toute autorité ; que c'est ainsi que dt viennent criminels des gens qui ne l'auraien pas été dans les conditions normales et quV peut expliquer la fréquence des crimes pareil dans les colonies ; que s'il est juste que le jug tienne compte de ces conditions anormales cou me circonstances atténuantes, il ne pourra-pourtant les invoquer pour écarter la respor sabilité: qu'autant vaudrait suppr mer aux Ei roi"véens dans la colonie le Code pénal, précis'' ment pour les crimes les plus graves, puisqu-la plupart des condamnations prononcées pa les tribunaux l'ont été dans les mêmes condi tions. » * Ce Martin avait été lieutenant de l'armé belge, sorti de l'école des pupilles. Il s'en fu au Congo, disent ses avocats, avec les meilieu res intentions .le désir de faire de la colonisa tion humanitaire, de la pénétration pacifique C'était plutôt un doux, à qui l'on n'avait jamai rien eu à reprocher. Malheureusement. Martii est parti au Congo atteint d'une malade grave : d'une syphilis qui avait gagné le cerveau. C'es pourquoi Me« Lorand et Stevens plaident l'ir responsabilité totale ou partielle et réclament une nouvelle expertise mentale. M» Stevens. faisant office de min-'slère pu blic, dit que l'examen du dossier inspire l'hor remLet ; a .stupéfaction- Des meaecins ont examiné le prévenu au Congo. Pendant l'instruction, Martin répondait avec calme et lucidité, et trouvait tout nature] les meurtres dont il s'était rendu coupable. Un soldat est venu dire a l'enquête que le prévenu était fou. parce qu'il était Boula-Matari. Parmi les faits qu'on reproche à Martin, signalons celui-ci : un jour, trois porteurs nègres qui éta'ent enchaînés ensemble et marchaient depuis quarante-hu t heures, se sauvent dans la brousse. On les rattrape et Martin les abat, l'un après l'autre, à coups de Browning. « Pour l'honneur de la civilisation et du bon renom belge en Afrique, conclut M® Stevens. j'espère qu'on pourra établir l'irresponsabilité mentale dû prévenu. Mais si la responsabilité est prouvée, même atténuée, il faudra pour un tel bandit se^montrer sans indulgence. » Le prévenu*qui a un type vaguement métis : cheveux noirs, peau bronzée, a écouté tout cela Impassible. De temps en temps, passa t dans ses yeux, semblait-il, une expression de férocité, bientôt suivie d'une grande mélaoolie, d'une Infinie tristesse. Qui dira les mystères qu'il y a au fond de '•'.'s êtres? La Cour a décidé finalement que Martin serai! \aminé à nouveau par des médecins alién:*-es e(> syj>hiligraphes. MM/jbs docteurs Ilég.r-Gilbert, Francotte •■rofessGur à 1 Université de Liège) et Bayet se-1 ait commis à cette expertise. MSd:' ♦ Meurtrier de ses Enfants SUICIDE DU COUPABLE Nice, 12. — Ce matin, le nommé Icarde, Jardinier du duc de Pomar. à Cimiez, a tué ses deux enfants et s'est suicidé. Autour du Parlement DOUBLE JEU La Chambre a fait du zèle pour discuter et voter, en moins de deux semaines, le projet d'assurances sociales. Ce fut du zèle inutile. L'attitude du Sénat, accusée par un incident caractéristique de la séance de ce jour, vient de le prouver. voulant, enlever au gouvernement et à sa majorité tout prétexte à imputer à l'opposition le retard dans le vote des lois sociales, M. Lekeu avait proposé de clôturer le débat scolaire à la fin de la semaine, afin de permettre au Sénat de discuter les lois sociales dans le cours de la semaine prochaine. M. de Broqueville s'empressa d'acquiescer à cette procédure, mais cet assentiment ne lui coûtait pas grand'chose. En effet, immédiatement ar>rès lui le Père Boom, qui tient au Sénat le rôle de grand manitou de la droite, se leva pour déclarer qu'aucun engagement d'aboutir ne pouvait être pris. Ft le rapporteur, M de Ghellinck d'Elseghem, d'obéir incontinent à cette suggestion. M. de Broqueville fut donc proprement lâché i>ar les siens et ne se s'en montra pas autrement mécontent. SI l'on ne devait avoir fol en sa lovauté et sa =;1ncérité. toujours ostensiblement affirmées, on Douvait croire qu'il était de mèche avec les obs-Iructionnistes de la droite et que toute cette comédie n'avait été imaginée que pour dégager le •hef du cabinet de la promesse qu'il fit, il y a 'î-uit jours à peine, dans une lettre publique, 'dressée aux ouvriers chrétiens de l'arrondisse-nent de Bruxelles. La conclusion de tout ceci est que la loi sur es pensions ne viendra pas au Sénat avant la n de l'année, c'est-à-dire tout juste à temps >ouir être renvoyée à la Chambre. Quelques milliers de pauvres vieux, à qui l'on •yait promis une pension de 120 fr. au lieu de 5 francs, seront morts. Mais en attendant, on aura fait voter pour ces bons députas catho-ques, qui ont trouvé, eux. le temps d'adopter ne loi de pensions... inappliquée. Il y a des spéculations sur la naïveté des élec-eu-rs qui font sourire, tant le procédé est g-ros-• ''er. Mais celle-ci est sordide. LES TRICHEURS PINCES La mésaventure des petits-frères belges cof-rrés à Lille pour avoir exporté là-bas. d'une "içon frauduleuse, les procédés du vote plural, "lisaient, au Sénat, l'objet de toutes les con-ersatiopeA gauche, on estimait que la révélation de oe ■*uc malhonnête aurait, surtout dans les réions frontières, une très grande répercussion. \ considérer ce que les congréganistes osent dre à l'étranger, dans un pays où toutes les ■npunités ne leur sont pas acquises, on peut e représenter comment ils opèrent ■ i grand 'ans leu" propre patrie. La droite était consternée et... inquiète. Parai les personnages compromis, il n'y a pas aie des religieux, fanal sés au point de devenir trompeurs, voleurs et escrocs pour la bon-cause, il y a aussi des comparses, prêts à 'aire tous 1er, mauvais coups, à condition qu'on / mette le prix, t ceux-là sous h menace 'es pénalités très sévères nui les guettent, n'hé-sitâDant. uas u. déonnoar leurs. ckmcLiiâSj" Mais tout à coup le capitaine lui rendit sa main. Il s'écartn d'elde. Viveanent il s'était ressaisi. Rompant le charme, il se reprenait, et parvenait heureusement à s'arrêter sur le rebord de la pente fatale. Muss Sampson en éprouva une vive déception.C'était encore le bonheur, la fortune qui venaient de la frôler. Et cette fois encore tout lui échappait. EOile ne salissait rien. Sa main était-elle trop petite ? Mais fort habile, absolument maltresse d'elle, elle ne fit riien paraître de son dépit.Ellile conserva s-a position penchée die jeune filUe en 'Service devant celui qui la payait. Elle ne leva même pas les yeux... Ne parut môme pas s'étonner du recul brusque du capitaine. — Je le rattraperai, se dit-elle. L'épreuve est faite. »Je sais quedl-e puissance j'ai sur lui. »Je serai bientôt la maltresse absolue de ses sens, si-non de son cœur. «J'arriverai fatalement à mon but.» Cependant, le capitaine reprit : — Je vous assure, miss, que vous prenez trop de mal. — Ne le croyez pas, monsieur, répondnt-alle de cette voix cristalline, bien timbrée, qiui, relevée par une pointe d'sccent étranger, était un véritable charme. — Si, j'en suis sûr... Je vais faire venir une garde-malade. — Oh I non ! s'écria vivement l'Anglais*. Non... ne faites pas vernir ici d'étranger... — Une religieuse ?... — C'est inutile... Je suffis Largement à la tâche, qud est de beaucoup moins péni- Ible que vous ne Le pensez. m Et nuis, les malades, surtout les Mi tants malades, out des idées bizarres, dei manies qu'on ne s'expLique pas... » Voir des ligures nouvelles leur est par fois très déplaisant. "Simone est (habituée à moi, je crois qu'il ne serait pas bon de la changer d« mains. » D'ailleurs, des soins donnés par les autres ne valent jamais ceux des gens qui aiment. » Moi, j'aime Simone, comme vous k savez... — Oui, miss, je sais. — Ce n est donc pas une fatigue poui moi que de la soigner. » Si vous m'adjoignez quelqu'un, la poino sera peut-être double pour moi. — Comment cela ? — Parce que je ne serai jamais tr«on-quille, si je n'ai vu, par moi-même, ce que oette aide fera pour Simone. » Alors, ce ne sera plus seulement votre pauvre fiille qu'il me faudra veiller, mais aussi la personne étrangère. Le capitaine sourit. — Bon, dit-il ; alors, ne parlons plus de cela. — Je vous en serai reconnaissante. — Oui, mais je tiens à vous prévenir que si les marques de fatigues s'accentuent chez vous, je ne vous écoute plus, et la garde-malade vous est imposée... non seulement pour l'enfant... mais aussi pour vous. L'Anglaise, défendant le chevet de l'enfant, voulait non seulement empêcher une garde-m alla de i pueloonque d'approcher, mais même la belle rousse dont elle redoutait la présence. A son sentiment, le oapitaine flottait encore entre elles deux. Sa séparation de Lucienne était trop récente, et tr*p d'événements avaient occupé son esprit pour qu'il eût pu déjà se bra- oer une ligne de conduite, former un plaît quelconque pour l'avenir. — C'est donc entre nous, se disait-elle, une lutte à qui fixera son cœur. C'était la fable retournée des deux coqs vivant en paix chez qui survient une poulette.Il y avait là deux femmes ardentes, âpres, farouches... deux fauves de toison et de caractère, à l'affût d'un homme, dont elles voulaient faire leur proie. XXVIII LA PLAGE PRISE Miss Sampson, d'ailleurs, devait avoir fort à lutter. De son côté, la jolie rousse n'était pas femme à s'endormir sur ses premiers avantages. Blile savait combien pour elle était dangereuse la présence incessante 4e l'Anglaise dans la chambre de la petite malade, sous le môme toit que le capitaine. — Là est le péril, pensait-elle. Aussi faisait-elle de réquentes et longues visites Sa première entrevue avec Simone n'avait pas été des plus heureuses. Il fallait regagner le terrain que cet échec avait fait perdre. Elle devait, n'en ayant pas l'air, entamer sans plus tarder la lutte avec l'Anglaise.— J'ai échoué dans ma première tentative, disait-elle à son frère, mais je prendrai bien na revanche. En effet, elle reparut peu de temps après. — Je viens, dit-elle à Armand, puisque vous m'y avez autorisée, je viens soigner vobre chèie Simone. — Comment, vous voulez prendre cette peine ? (A suivrej leudi 1^1 mai Ï91^ 5 centimes le numéro 58me année N° l3'§

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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