Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 25 June. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c824b2z50z/
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Jeudi 25 Juin 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES I Jeudi 26 Juin 1914 Franco en Belgique Un an : î§ f. » » 6 mois ; 8 ff. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans fous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonces, « a la ligue, 26 eeiaî, .Réclames, » , , , a 40cent Faits . . Réparations judiciaire^^B informations financières Avis de sociétés t> pciiit 1%» 3CtH Émissions» fraîHB RÉDACTION TÉLÉPHONE m? FEIELE POLITIQUE, LITTEBÂIRE ET COMMERCIALE, - FONDEE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAtIVEMÉRE, 2S ÉTRANGER FRANCE Le voyage d© M. Poincaré en Russie Paris, 24. — iM1. Poinoaré s'embarquera vraisemblablement dans la soirée du 15 juillet pour la Russie. Il sera le 20 à Crons-tadt où il sera reçu par le Tsar et débarquera à Peterhof. Il passera la journée du >51 à Saint-Pétersbourg. Le 22, il visitera le camp de Krasnoie Selo et assistera le 23 à une revue. Il s'embarquera le soir pour la Suède où il visitera, le 26, à lullgarn, le roi de Suède. Il sera le 27 et le 28 a Copenhague, et le 20 à Ghrsxtianià. Il repartira le 2d pour rentrer le 31 en France. Le- petits ennuis de Mme caillaux Du Figaro : Mme Caillaux cherche une servante. Mme Caillaux esc fort mécontente des juges de son pays : ils lui ont pris sa femme de chambre. Voici l'anecdote, qu'on racontait, luer, au Palais de J ustice : A Saint-Lazare, Mme Caillaux avait une femme ue ehaminei dont elle était iort satisfaite. L'était u'ne détenue, qui balayait sa « pistole » ei qui était aux- petites soins pour la meurtrière. Mme' Caillaux comptait iui donner un excellent certificat et la recommander à ses amies, pour éviter à la prisonnière 'd'aller chercher une place dans un bureau de placernent. En fin mars, la femme de chambre de Mme Caillaux avait été condamnee a quatre mois de prison ; sa peine expirait donc fin juillet. .Mine Caillaux était donc assurée de l'avoir à son service jusqu'à sa comparution devant les Assises. Mais la condamnée préférait encore la liiberté aux soins qu elle pouvait donner à Mme Caillaux, et, mécontente de sa sentence ,elle avait fait appel. Qu'ullait-ii donc arriver si le > juges réduisaient sa peine ? Mine Cailiaux eût étô .sans domestique ! lit celle-ci connaissait trop ses petites habitudes pour qu elle consentît à la laisser partir. Comment lui donner l'idée de renoncer à son appel ? La femme de dh'ambre était mariée ; le .mari cherchait un emploi. Vite on lui en trouve un et on le place dans un cinématographe en ajoutant une petite gratification En reconnaissance ,son épouse se désistera et restera à Saint-Laaare jusquà fin juillet. L'affaire vient devant la Cour. A 1 appel, l'avocat de lu. femme de ••hambre, un tout jeune stagiaire, soulève sa toque et dit simplement : « Désistement ! » Mais le procès avait pour rapporteur un fort consciencieux magistrat qui avait étudié le dossier et trouvait que les juges de première instance avaient été trop sévères. Il s'oppose à la radiation de. l'affaire, et pendant la suspension il ialt appeler l'avocat : « Maître pourquoi se désister ■> Plaidez donc ! Je suis sur a.ue la Cour réduira la peine de votre cliente ! » Et l'avocat plaida, et la Cour abaissa la ■peine, la réduisant à deux mois ! Et le soir môme la condamnée sortit do prison, fit ses adieux à Mme Caillaux, et alla, immédiatement rejoindre son mari au cinématographe, et ce fut pour eux une excellente soi- Co qui prouve que même en prison, il n'y a p?s moyen de garder une femme de chambre. La surveillance dos tra.vai.ix du Métro Paris, 24. vr- A la suite des récents accidents qui se sont produits après les orages, le ministre des travaux puiblics n décidé d'organiser le service départemental des ponts et chaussées en service contrôleur de la construction comme de l'exploitation. Le ministre va, d'autre paît, organiser pour la surveillance des services de contrôle des voies ferrées d'intérêt local une inspection relevant directement de son autorité et qui sera Invitée à examiner sans délai les questions se rattachant aux travaux du métropolitain. ALLEMAGNE L'élargissement du catial de Klel Berlin, 2J- — L'empereur Guillaume II, en se rendant aujourd'hui à Kiel, a inauguré les travaux d'élargissement du canal Empereur Guillaume. Les dimensions du canal sont maintenant à peu près le double de ce qu'elles étaient auparavant, soit une largeur de 44 mètres à la base, de 100 m. 75 à la surlace et une profondeur de 11 mètres. Les tournants et points d'évitement, au nombre de quatre, qui comportent une longueur de 1.ICO mètres, et une largeur de 340 mètres, permettent aux navires de retourner à tout moment à leur point de départ, ce qui est de la plus haute importance en cas de guerre. Les grandes écluses doubles, aux deux entiees du canal — les plus grandes du monde — ont une longueur de 330 mètres, une largeur de 45 mètres et une profondeur de 13 m. 77. Les irais d'agrandissement se sont élevé; a 278#ôO.GGO francs. Une affaire cie trahison Berlin, #4. — On a arrêté, sous l'inculpation de traliison de secrets militaires, un adjudant de la première inspection du génie. Un complice a été arrêté a Dresde et. d'autres arrestations sont probables. ANGJLETEltKË Le Home Rulo a ta Chambre des lords Comme nous l'avons annoncé, lord Cre-we a déposé hier à la Chambre des lords, le bill ou projet de loi destiné à amender la loi du Home Kule,- dans le but de donner satisfaction à la province de l'Ulster, dont une partie de la population répugne à être placée sous l'administration d'un gouvernement irlandais. On attendait avec impatience la communication des clauses de (e projet de loi ; mais d'après l'exposé qu'en a iait lord Crewe, il ne contient rien de plus que ce que M. Asquito annonçait à la Chambre des communes au mois de mars dernier. Lord Crovve l'a reconnu lui-même. (( Nous avons introduit dans ce projet de loi, a-t-il dit, la proposition faite en mars par le premier ministre, c'est à dire que dans les trois mois qui suivront la promulgation de la. loi du Home rule, tous les comtés do l'Ulster auront le droit de se prononcer par voie de referendum sur leur incorporation au gouvernement autonome de l'Irlande ou leur exclusion de ce gouvernement.Aux comtés qui se prononceront pour l'exclusion, la loi du Home rule ne Rappliquera d'aucune façon. ! Quant à la durée de cette exclusion, ell sera de six années à partir de la premièr séance du Parlement irlandais, autremen dit d'environ sept ans à compter d'au jour d'hui. » Lord Crewe ajoute qu'à la fin de ceth période, les comtés restés en dehors di Ilome rule n'y seront pas incorporés auto inatiquement, comme on l'a prétendu. 1 appartiendra alors au Parlement britan nique de décider de la conduite à suivre. Après une réplique de lord Lanrlowne chef de l'opposition, qui se décl' e pro fondément déçu par ce que vient ^ ànnon cer lord Crewe et estime que le nouveai projet de loi ne suffira pas à écarter 1< danger d'une guerre civile, le bill est lu un< première fois et la séance est levée. PORTUGAL Le cabinet reconstitué Lisbonne, .23. — Après trois jours de dé marches pour remplacer les ministres de 1; justice, des finances et des travaux publics qui avaient démissionné conformément i une décision de leur parti, le parti démo cratique, M. Bèrnardino Machado a con lié le portefeuille des finances d M. Santo; Lucas et celui des travaux publics à M Almeida Lima. Il se chargea lui-même de portefeuilles de l'intérieur et de la justice Le .ministère, qui est maintenant entière-ment composé d'hommes n'appartenant i aucun parti organisé, s'est présenté devan les Chambres. Il a reçu un très bon ac cueil. Il a promis de garantir une plus grande liberté pour les élections prochaines. Le dernier ministre des finances, M. Tho mas Cabreira, se retire du parti démocra tioue. RUSSIE Les crédita militaires Saint-Pétersbourg, 23. — La Douma, réu nie en seance secrète, a voté cet après-midi à une majorité écrasante, le grand pro gramme.militaire et 'tin crédit de 116 mil lions de roubles pour la flotte de la me) •Noire. Le général Souk-homlinow, ministre de lf guerre, et l'amiral Grigorovitch, ministre de la marine, ont prononcé des discours. Bien qu'on ne doutât point du résulta' du vote, on se montre très satisfait à Saint Pétorsbourg que l'opposition n'ait pu réuni] qu'une quarantaine de voix qui, au surplus, appartiennent au groupe des travail listes, Icg j'ucils, on le sait refusent systéma tiquement de voter tout budget. La Douma a adopté quatorze projets di Mers. Voici les principaux : Un projet -relatif aux crédits nécessaires c la construction d'une nouvelle fabrique d< poudres, un projet de loi prolongeant de trois mois la période de service actif à ac. comolir par les troupes de l'année de terre Un projet <le loi portant ouverture de cré dits pour la construction d'une route stra té;.ri<pue à la frontière de .l'ouest. Un projet de loi portant ouverture de cre dit.: dans le but d'activer le renforcemeni de- la: flatte de In mer Noire. <'e 1914 à .1917 Un projet relatif aux crédits complémen ta.i?e • nécessités par une acquisition de mi nos. ' Un projet relatif aux crédits nécessaires l'cntreUen du matériel d'aviation. Un -jet concernant les crédits afférent; à l'entre;ien d'une garnison particulière dsj'r. la forteresse Pierre-le-Grand. "Un projet concernant un crédit supp-lé monta ire de 100 millions de roubles destiné: air: dépenses secrètes du ministère de h marine au cours <îe l'exercice 1914. Enfin un 7:rojet de loi portant interdic tion temporaire d'exporter des chevaux pa H'1 fr- 'itères européennes et par celle de 1* mer Noire. Les Russes et l'impôt de g-uerre Saint-Pétersbourg, 23. — On annonce officiellement que le ministre des affaires étrangères rédige actuellement une répon se détaillée à la dernière note du gouver nensefit allemand refusant d'admettre h thèse russe d'après laquelle la demand< faite aux Russes résidant en Allemagne d< payer une part de la contribution de guerre est illégale. La réponse russe sera soumise au gou-vornement nllomand par l'ambassadeur de Russie à Berlin à une date prochaine. TURQUIE Mesures de précaution Los Dardanelles, 23. — Il ne s'est produi aucun ralentissement dans les préparatifs militaires provoqués par l'attitude mena çante de la Grèice. Tous les réservistes jus qu'à l'Age de quarante-cimr ans sont main tenant sous les armes. Cependant, les va peurs grecs remontent de nouveau les dé troits. La réglementation de l'émigratlot Constantinople, 23. — !Ces pourparlers on lieu en ce moment à Athènes dans le bu de fixer les pouvoirs de la commission mixt tui-co-greaiiue qui sera chargée de régie menter le retour des émigrants et de détei miner le montant des indemnités qui de vront être payées. D'après les statistiques, les 53.000 musu. mans désireux de conserver la nationalit ottomane ont ouitté la Macédoine grecque e 200.OCO Grecs ottomans sont de retour e: Grèce. L'enquête en Asie-Mineure Constantinople, 24. — Les drogmans de ambassades sont arrivés à Smyrne et on commencé leur enquête par Vourla. ALBANIE Le différend austro-italien Rome, 23. — La tentative de rapproch-ment austro-italien en Albanie sous l'égid de l'Allemagne semble s'accentuer. Les co: res;/ndants italiens à Durazzo soulignent . bonne volonté du prince et la cordiali' de son attitude nouvelle vis-à-vis du cap taine Bartholdi. Evidemment le corïïte Berchtold et le ma quis di San Giuliano veulent oublier 1( mauvais jours que vient de traverser l'ha monie italo-autricliienne et ils orientent 1"; venir vers une ère de concorde et de coll; boration sincère. ■M. de Lœwenthal et le baron Aliotti s ront-ils efforts en -holocauste à ce renouvea d'amitié ? Les journaux autrichiens le prétendent mais, dans les milieux officiels romain toute- information de ce genre cause de 1' tonnement et on la dément, bien qiue sai conviction. En ce qui concerné le point de vue eur péen, cependant, il importe de savoir si 1 ministres italien et austro-hongrois des a faires étrangères sont réellement sincèr élans leur volonté de rapprochement et s leur sera possible de l'imposer, non pas leurs collaborateurs, mais à l'opinion p blique des deux pays. Le marquis di Sf Giuliano désire évidemment cette entente s la presse italienne consentirait à. ne pas 3 troubler les rapports futurs entre les deux l pays si toutefois les faits viennent prouver la réalité des bonnes intentions autrichiennes.> ^>astignac ce soir, dans la Tribuna, se l montre peu convaincu de la réalité de ces bonnes intentions et se demande la raison l de ranimosité constante <me manifestent, en toute -occasion, les journaux autrichiens a l'égard de l'Italie. Il écrit : ' « La formule de « l'art pour l'art », qui fait foi en littérature, n'est pas admissible en politique. Que veut, que prétend, qiue | cherche enfin la presse autrichienne ? La ; rupture avec l'Italie ? Ce serait un but pra-! tique qui justifierait et légitimerait son action persistante contre tout ce qui est ita-ïien. .Mais si ce n'est pas là le but qu'elle poursuit, qu'elle me permette de qualifier de folle et d'insensée toute son action, toujours pleine de rancœur et de défiance contre l'Italie, et quelquefois grondante de me. naoc.j qui, du reste, ne nous troublent ni ne nom émeuvent. Que prétend-elle, par exemple, en Albanie ? Qu-' l'Italie et les Italiens assistent indifférents et encouragent par leur attitude la propagande de dénigrement que font contre elle les agents de l'Autriche depuis que le nouveau prince est arrivé ? C'est une prétention étrange et insolente. Nous qui ne voulons nas et qui n'avons ' aucune raison de vouloir faire des conquêtes pour notre compte, nous ne devons pas , en laisser faire par les étrangers, et si l'Autriche a en Albanie des agents turbulent-, c'est notre elevoir pour le moins de les tenir à l'œil et d'empêcher leur plan d'aboutir pour le plus rrrand dommage du bon renom et de l'avenir de l'Italie. » L'anarchie Valona, 23. — Hier soir, des forces commandées par Bectaxi et Zaceani ont occupé Fieri et les bords de la rivière Voiussa. On fait des préparatifs ele défense à Va- ■ iona- Dans le combat du 21 juin, les troupes du gouvernement ont eu 30 tués et 120 blessés.Les Epi rotes ont attaqué, le 21 j.uin, deux : villages afoa.nais aux environs de Cucc dans la ka/.n de Chimara. lis ont tué 24 . hommes, 12 femmes et 6 enfants. Le village musulman de Tadesati dans la kaza. de Delvino, a été incendié par des bandes épirotes. La panique règne à Vaiona. La canonnière russe Tcretz venant de Durazzo, a débarqué un membre *le la commission de contrôle. Un vapeur a débarqué 120 caisses de cartouches. La défense de Durazzo 1 Durazzo, 23. — A la suite de la procla-1 mation d'ihiier, tous tes hommes valides entre 14 et 50 ans se sont engagés pour coopérer aux travaux ele défense de la ville. Demain devrait avoir lieu une entrevue définitive entre les parlementaires des insurgés et les représentants du gouverne- ■ ment. On assure que les insurgés menaceraient de près Vaiona. Durazzo, 23. — 10 h. 30 soir. — Hier soir, au cours d une très vive fusillade à laquelle l'artillerie a pris part à la suite 1 el'une fausse alerte et qui est partie de trois pe>ints de la défense de la ville, un 1 Mirdite a été tué et trois autres blessés. Un manifeste informe que les travaux de défense se poursuivront demain en conformité des dispositions qui ont été prises * hie.- en y ajoutant l'e)bligation pour les 1 habitants* de se rendre a leur travail en armes.' [ Bib De>da a été battu et fait prisonnier. Pourparlers suprêmes Durazzo, 24. — L'armistice accordé aux insurgés par le gouvernement albanais ' piendra fin aujourd'hui; Tous les ministres se rendront au pont ; de Chiak pour parlementer avec le chef des insurgés. ETATS-UNIS La vente de deux croiseurs a la Grèce Washington, 23. — La Chambre des représentants a autorisé aujourd'hui la vente à la Grèce des cuirassés Idaho et Missis-sipi.Ou annonce que les croiseurs seront probablement entre les mains eles agents de la Grèce dans une semaine. Le Mississipi se trouve actuellement à Pensacola et, dès [ qu'il aura diébarq/ué ses munitions, il sera remis au représentant de la Grèce. VIdaho se trouve dans la Méditerranée et on croit que son équipage sera transféré sur les croiseurs Illinois et Missouri qui se trouvent également dans la Méditerranée dès que VIdaho aura été remis aux équipages grecs. 1 Un combat entre mineurs \ Now-York, 2i. — On raconte qu'un com-' bat s'est produit Ihder à Bytte City, dans l l'Etat de Montana, après un meeting tenu ebius la soirée pour régler un différend en-] tro les fractions de. la fédération des ouvriers en cuivre. Deux Dersonnes ont été tuées. Les mineurs rebelles ont détruit une 1 partie de la salle avec de la dynamite. Des . coups de feu ont été échangés entre les } mineure cachés sur les toits des maisons voisines et dies agents armés. Finalement les agresseurs ont pris la fuite. s CANADA I L'incidont dos Hindous de Vancouvt» L'affaire des six cents émigrants hindoue amenés à Vancouver par le vapeur japonais Kemagata-Mant parait impossible à résou -• dre. On sait que les autorités canadiennes e interdisent le débarquement de ces émi-'- gî-aiits comme pouvant provoquer des dé a scr.ires dans les centres ouvriers, qui son é hostiles à l'introduction de la main-d'œu i- vrc asiatique et réclament énergiquemen l'exclusion de ces concurrents. 1- De leur côté, les Hindous qui, en leui -s qualité de sujets britanniques, revendiquen i'- le droit do débarquer librement dans touti t- colonie anglaise, .-e refusent obstinément 2 i- se laisser ramener dans leur pays par 1< capitaine Yamamoto, du Komagata-Maru 3- dont ils sont virtuellement maîtres, jusqu'i u ce :;ue la justice du Dominion se soit pro noncée sur le droit dont ils se réclament. ; Le gouvernement canadien est fort.em s, barrassé et le capitaine du vapeur japonai S- ne sait comment se tirer d'affaire. Il met is trait son espoir dans les deux croiseurs,d. son pays, VAsama et YAuima, qui font ei ce moment une visite au Canada ; il leu îs demanderait de l'aider à maîtriser et à ra f- patrier ses Hindous à demi-révoltés et me îs naçanb de se livrer à bord aux pires extré il mités. Il tenterait de gagner la limite d à trois milles des eaux territoriales, et alor 1- les■ croiseurs japonais pourraient interveni II sans crainte de complications internatie et nales. MEXIQUE Une seconde conférence de Niagara-Fails D'après une dépêche de W ashington au Moriiing Pust, le président Wilson fait un dernier effort pour sauver la conférence de médiation de Niagara-Falls ; il a adressé un nouvel appel au général Carranza, l'invitant à envoyer des délégués pour discuter la paix, et. il consentirait à écarter la demande d'un armistice par les médiateurs pendant la durée des conversations officieuses entre les délégués huertistes et les délégués constitutionnalistes. Les médiateurs donneraient leur agrément à cette proposition, mais pour bien marquer que cei conversations sont officieuses et en deibors de la conférence officielle, elles auront lieu du côté américain de Niagara-Falls et non du côté canadien. Si le général Carranza peut être amené à envoyer des délégués pour se rencontrer avec ceux du général Huerta, les délégués américains, MM. Lamar et Lelunann, agiraient comme médiateurs entre les factions mexicaines et tenteraient de les mettre d'accord. Les médiateurs sud-américains suivraient ces négociations subsidiaires en conférant parallèlement, suivant le cas, avec les délégués américains ou huertistes. Ces derniers ont fait savoir, par l'intermédiaire des médiateurs, qu'ils sont prêts à traiter de la manière indiquée avec les constitutionnalistes. ONE ÉMEUTE CHEZ LES P, T. T. A PARIS Graves incidents a i'HOtei des Postes Paris, 23. — line certaine agitation s'était manifestée eus jours derniers dans le personnel des Postes et Télégraphes de Paris, leeiuel réclamait une certaine amélioration de sa situation. Le Sénat, ayant rejeté dans le vote du budget des Postes une des principales revendications des facteurs, l'augmentation de l'indemnité de résidence, les facteurs se sont livrés ce soir à de violentes manifestations à la récepte principale des postes, rue du Louvre. Vers 6 ;h. 1/2, un groupe de facteurs s'est formé dans le hall de l'hôtel où s'effectue le triage des lettres, protestant ainsi contre le vote du Sénat. A l'extérieur eles groupes de facteurs arrivant prendre leur service, se joignirent à leurs camarades. Les voitures postales entrèrent dans le hall au milieu des manifestants.Vers 7 heures des facteurs tentèrent de barrer les portes en mettant les voitures postales en travers. Une quarantaine4 d'agents intervinrent, mais les facteurs marchèrent sur eux, me-naçants, et 1 s agent, durent -reculer. Un inspecteur principal de police resté en arrière fut entouré et violemment frappé. C'est à grand'peine <jue ses hommes le délivrèrent Deux facteurs purent être arrêtés. Pendant ce temps les facteurs fermaient les grilles du hall et ils s'y enfermèrent. Pour je moment ils sont toujours là, prisonniers volontaires. Ils chantent et semblent résalug à ne pas céder. Ds sont à plus de 600- Des voitures postales qu'ils ont poussées devant les portes servent de barricades, et derrière elles sont accumulés des sacs de dépêches. Dans ces conditions toutes les lettres à destination ;ele Paris, de la Province ou de l'étranger ne pourront être distribuées mercredi matin. Les manifestants se font passer des vivres par les grilles et cela malgré la surveillance des agents. On croit généralement qu'ils sortiront de l'Hôtel des Postes quand tous les départs normaux auront été empêeshés. Ajoutons que d'autres manifestations s'étaient déjà produites au cours de la journée, mais elles furent loin de revêtir un tel caractère de gravité. Le ministre hararjguo lés mutins Paris, 24. — La mutinerie des postiers s'est piviongée hier j uasqu après minuit. A partir de dix heures, les facteurs, volontairement enfermés dans le hall de l'Hôtel des Postes, réclament, sur l'air des Lampiocis : « Le ministre 1 le ministre 1 » et jurent de 11e pas s'en aller sans l'avoir eii.tuJiJiu. Leur attente est de peu de durée ; vers onze heures moins un quart, M. Thomson arrive, dans une démocratique auto. 11 est accompagné de M. Vergnot, son chef de cabinet. Son entrée passe presque inaperçue poui les nombreux curieux massés devant l'Hôtel des Postes. Oagnant de suite le h-all où les voitures attelées, les omnibus postaux, ont été rangés et transformés en tribunes, M. Thomson demande une échelle et monte sur 1( toit de l'un des véhicules. Pendant quel ques instants, il réclame vainement le silence ; son arrivée est saluée par des cirii divers. Enfin, le calme semble rétabli. -- La commission sénatoriale, commenci (Ml Thomson, a donné la mesure de se bonne volonté... Le ministre ne peut continuer ; ce débu est salué par des exclamations ironique • très prolongées. — Je vous supplie, poursuit-il enfin lors qu'un silence relatif se fait, je vous sup 1 plie d'être calmes, dans votre intérêt. L; - première partie du programme compor tant un -crédit de trente millions pou: améliorer votre sort est en cours d'exécu tion. — Oui, les deux sous par jour, crient le - postiers. Nous ne voulons plus nous con tenter do promesses 1 - - Le projet de réforme sera appliqué e; quatre années au lieu de cinq, ; le créeli ' qui avait pour objet le .relèvement des sa ; laires partira de décembre 1914 ; je sui ! a^upéfai-t que vous vous révoltiez le jou . où le Sénat le vote. Vous n'avez aucun i raison pour jeter ainsi, subitement, la pei turbation dans un des services les plus in t portants de l'Etat. » Qui donc, poursuit M. Thomson, a d^ fendu plus spontanément et plus énergi quement que moi vos intérêts ? Il y a quf î tre jours, j'exposais au Sénat la nécessit du relèvement de vos traitements et l'ui ; gence des réformes de service qui s'impe 1 sent. Faites-moi crédit si vous voulez qu mon intervention vous apporte un résulta tangible, efficace et rapide. L'indemnité de séjour ! crient les po: tiens ; parlez-nous de l'indemnité de s* î jour ! s — Je suis convaincu qu'elle est' néce; r sairé et juste, répond le ministre ; ma j'ai besoin élu calme pour la faire afbout et c'est par l'indiscipline et la révolte qi vous marquez une journée de victoire L'indemnité pour les agents et sous-agent des pOotes a en moi le plus ardent de se défenseurs, mais je ne veux pas rester au; promesses vagues et je vous demande d< faire confiance au gouvernement, dont le* intentions de justice et de loyauté ne peu vent être suspectées. » M. Ttymson achève en demandant au: postiers de reprendre immédiatement le tra vail interrompu et de ne pas donner plu; longtemps l'exemple de l'indiscipline. Sa péroraison est saluée par des cris de « A bas le Sénat ! » et dé nombreux applau dissements. Il est minuit lorsque le ministre redes cend de sa tribune improvisée. Presque aus sitôt les grilles du hall sont ouvertes et lef omnibus postaux, bondés de facteurs, sor tent lentement, en files interminables, sa lués par les acclamations de la foule. Peu après, les automobiles affectées ai transport des dépèches exécutent le mou vement coïkraire et, par d'habiles virages pénètrent avec leur chargement dans h cour. La (première conséquence de cette soirée de manifestation est d'avoir jeté la pér turkition dans certains services très impor tants. C'est ainsi que quelques courriers de l'étranger subiront, par le fait d'une courtt intc-r-u-.dion de transmission, des retards con - iérables. Le courrier de Cherbourg, à destination des Etats-Unis, qiui doit être embarqué le mercredi, n'arrivera pas à temps d'autres'po-stages par paquebots éprouveronl le mémo sort. La grève des facteurs continue Paris, 2i. — La grève des facteurs se poursuit ce matin. A r> heures sont arrivés les sous-agents qui devaient assurer le service des 7e et 80 distributions qui n'avaient pu être faites ■hier soir. Trois brigades supplémentaires avaient également été demandées, mais le travail n'a pas pu s'effectuer. Les facteurs <-A'i se trouvaient réunis dans les salles de l'Hôtel des Postes se sont mis aux fenêtres et ont ele nouveau protesté. M. Thomson a conféré avec le receveur et les principaux employés de l'administration. Répondant à une délégation de commerçants qui se plaignaient que la grève des postes leur fit perdre un million, M. Thom. son a déclaré qu-e cette grève est une folie et ne peut se poursuivre. Il a ajouté que si elle ne se terminait nas rapidement, il prendrait des mesures nour assurer le service postal. Le tumulte redouble à 11 heures du matin ;à l'Hôtel des Postes. Les postiers s'ingénient à se faire envoyer des vivres. Ils lancent des ficelles par les fenêtres et de9 camarades, restés au dehors, v attachent des victuailles, mais les agents s'efforcent de_ maintenir le blocus et d'empêcher le ravitaillement. Ils couipent les cordes quand Ll ; le peuvent. Des incidents se produisent, mais la plupart se terminent par des rires. La circulation est maintenant interrompue autour de l'Hôtel des Postes. Au ministère des postes on déclare que les départs des courriers pour la province ont été régulièrement faits ce matin. Une courte bagarre s'est produite à 1 1/4 heure entre les agents et les postière qui, de la rue, essayaient de ravitailler leurs camarades.A 1 h. 20, des vsoldats sans amies sont arrivés à l'hôtel des postes pour le triage des lettres. M. Thomson, qui était resté jusqu'à 1 heure à l'Hôtel des Postes, est allé conférer avec M. Viviani. Il a déclaré aux journalistes qtu'aucune décision n'avait été prise. Accalmie Paris, 24. — A 2 1/2 heures, le directeur de la recette principale de la Seine est allé dire aux fa-cteups que le ministre voulait bien recevoir leurs délégués, à condition q-u'tts quittent la salle du triage des lettres. Les facteurs refusèrent, disant qu'on voulait intrexiuire des soldats à leur place. Le di.'ixteur -assura qu'il n'en était rien et ajouta que le ministre recevrait la délégation si les sous-agents reprenaient le travail immédiatement. Après s'être concerté, les postiers ont alors décidé de reprendre le travail et J'onC effectivement repris, A 3 heures, le trafic habituel a repris à l'Hôtel des Postes et plusieurs omnibus-postaux ont quitté la rue du Louvre poui assurer la distribution. On assure toute fois que les sous-agents n'auraient repris le travail qu'en attendant les résultats de l'en, trevue de ileurs délégués avec le ministre du. commerce. La reprise des services Paris,'24. — A 3 h. 50. le ministère di commerce communique la note suivante : « Tous les services postaux sont repris. Le lettres et les imprimés sont en distributioi dans Paris. » Aux abords de l'Hôtel des Postes, le cal me commence à renaître un peu. Les fac teurs chargés d'énormes paquets de lettre et d'imprimés,, amoncelés depuis Ihier soir | sont partis pe;ur effectuer les eleux seule distributions que la journée d'auijourd'hu comportera, mais les omnibus qui leur ser . vent habituellement né pouvant content tous les facteurs et leur charge, l'adminis trat-ion a dû requérir des fiacres et de , taxis-autos. Par ces moyens de fortune, oî a pu faire évacuer les bâtiments, le hall e la cour de DHlôtel des Postes, et envoyer le f facteurs aux endroits où ils doivent fair 3 les distributions. - Abdication du Roi Pierre de Serbii 1 ^ m La dissolution de la Skoupchtïn; Belgrade, 24. — M. Protitch, ministre d l'intérieur, a donné lqcture à la Skoupcht i na du décret royal dissolvant cette assen " blée en fixant les élections au 14 août. L nouvelle assemblée sera convoquée le ï 1 septembre en session extraordinaire. ^ Le parti ministériel a accueilli la lectui élu décret de dissolution par des vivats e s l'honneur du roi. r L'abdication Une dépêche officielle de Belgrade ai - nonce que le Roi Pierre a abdiqué en f; veur du prince héritier Alexandre. Une pri - clamation paraîtra incessamment, ajout - cette dénêche. expliquant la'décision prii .- pour raisons de santé. ^ Pierre 1er Karageorgevitch, roi de Serbi né à Belgrade le 29 juin 1846, est le peti fil- clu célèbre ICarageorge, le fondateur c e l'indépendance serbe, et le fils aîné d'Al ■t xandro Karageorgevitch, né en 1806, mo en 1885, qui. prince régnant de Serbie, fi i* r&nversé en 1858. Après la chute de se père, le prir.ee Pierre, alors âgé de qu to:rze ans, fut conduit à Genève, où il res u jusqu'en 1861. Il alla alors compléter s s études au collège SaintoBarbe à Pari r Admis ^ titre étranger à suivre les cou e de l'école ele Saint-Cyr, en 1862, il en so j tit en 1864, puis fut jusqu'en 1867 élève d l'âoole d'appliioation de Metz. Après le premiers revers de la France dans la guerr contre l'Allemagne, le .prince Pierre se fi admettre comme sous-lieutenant dans le 5 bataillon de la légion étrangère, organisé à Tours, et prit une part active à la bell défense du faubourg Bannier contre les A] lemands, lorsque le général de la Motte rouge quitta Orléans et battit en retraite Plus tard, il fut «attaché à l'état-major d la première division du 18e corps et reçu La croix de la Légion d'honneur après 1; bataille de Villersexel. La guerre terminée il donpa sa démission d'officier, et il vécu tantôt en France, tantôt à l'étranger. Lors que éclata en 1875 l'insurrection de la Bos nie et de l'Herzégovine contre la Turquie il demanda, dans une lettre, à Milan, alor prince de Serbie, d'oublier leurs rivalité dynastiques et de faire cause commune ei faveur des insurgés. Milan ne lui ayant pa répondu, il'organisa et arma à ses frais ui corps de l.Ot/J hommes, avec lequel il com battit les Turcs, et il en laissa le comman dement au voïvode Gjwritsch en juillet 1876 lorsque la Serbie prit part à la guerre Deux ans plua tard, il tenta de provoque, un soulèvement en Serbie mais il échoua | fut arrêté sur la frontière par les autorité; | hongroises et conduit à Orsava, où il re 1 oouvra la l&erté. Le 12 août 1883, le prince Pierre épousa à Cettinje, la fille aînée du prince Nioolaj de Monténégro, la princesse Zorka, née er 1S6L .dont il eut trois enfants, la princessf Hélène, née en 183i, le prince George: né en 1887. et le prince Alexandre né en 1S80. En 1S90, il perdit sa femme, U princesse.Zorka, et continua à habiter près de son beau père. Depuis la mort de sor père Alexandre (1885), il s'affirmait comme prétendant au trône de Serbie, et bien que ses partisans fussent peu nombreux dans ce pays, il était considéré, en raison ut son ambition de son énergie, de son intelligence, de sa fortune évaluée à deux millions de 'florins, .comme pouvant être re doutablé, à un moment donné, pour la dynastie des. O'brenovitch. Il suivait avec le plus grande attention les événements, se tenait en constants rapports avec ses partisans et s'attachait à ne pas se laisser oublier. En avril 1892, il adressa aux Serbes un manifeste dans lequel il dénonçait les fautes des Obrènovitch et invitait le peuple à chasser cette dynastie, mais ce manifeste fut 9aisi et resta sans effet. En 1894, le prince Pierre, à la suite de con'estatîoiis avec son beau-père, .quitta le Monténégrc et alla se fixer à Genève, où il pouvait, librement, poursuivre ses projets de prétendant. Lors de l'attentat contre le roi Milar en 1899, il déclara à un journaliste allemand qu'il désapprouvait les attentats de ce genre comme prëténdant et qu'il croyail du reste, que'Milan avait imaginé de toute pièce cet attentat' pour ,se débarrasser dœ radicaux, sés adversaires politiques. Il ajouta : « Faire tuer Milan, c'est bien inutile. il se tue peu à peu lui-même et. sor: fils avec lui ! Pour un Karageorgevitch, il n'y a pas de meilleur agent ejue cet Obrènovitch. » En janvier 1902, il oublia à Ge nève un manifeste au peuple serbe en vue d'élever un monument en Serbie à Kara-george à l'occa^jon du centenaire de la guerre de la délivrance en 1804, et il s'inscrivit pour une somme de 50.000 francs en tête des listes de souscription Peu après en mars, l'agitateur serbe Alavantitch (de son vrai nom Milan Radovanoviteh), rêvé tu d'un costume de général, tenta sans succès de provoquer à Chabatz un soulèvement en faveur du princo Pierre Karageorgevitch. Ce dernier déclara qu'il était complètement étranger à cette échauffourée. «Bade Ala-vantich, dit-il à un journaliste, n'était ni un de mes parents ni un de mes partisans son coup de main a été certainement monte par le gouvernement serbe dans le but de me discréditer. Je n'entreprendrai rier contre la dynastie des Obrènovitch poui 11e pas compixmiottre l'excellente situatior de ma cause. » Le prince Pierre Karageorgevitch igno ra-t-il le complot militaire qui éclata à Belgrade le 11 juin 1903 et supprima, dans un horrible massacre, le dernier représen tant des Obrènovitch ? Quoi qu'il en soit, 1e prince Pierre apprit à Genève l'horrible tragédie qui avait eu pour résultat de 1< faire proclamer roi par l'armée. Il affir ma qu'il était complètement étranger t l'événement et qu'il regrettait profondémen qu'on eût cm devoir verser le sang à flots Le 15 juin, il fut élu à l'unanimité roi eh Serbie par la Skoupclitina, sous le nom di 1 Pierre 1er. Il s'empressa d'accepter le trôn-dans une réponse au président de la Skoup , élu in a, M. Velimirovitch, reçut -à Genèvi . la députation qui venait le chercher e adres.:.a, le 17, une proclamation au .peupl , serbe. Le 24 juin, il fit son entrée à Bel L grade et assista à une cérémonie religieus-à la cathédrale. Il prêta, le lendemain, 1 serment royal, maintint au pouvoir le mi | nistère qui s'était constitué après l'assassi j nat d'Alexanelre et, d'accord avec la Skoup chtina. il proclama une amnistie. [ On sait que les grandes puissances er ropéennes et surtout l'Angleterre, tinrer ^ quelque temps rigueur au nouveau Boi qui devait sa couronne à un assassina " odieux, et qui profitant du crime s'il n * l'avait pas inspiré, maintenait les meui , triers en faveur. Mais cet ostracisme n dura pas ; après quelques apparences de se tisfactîon données à la conscience des ne tions, les intérêts politiques et économique .firent taire les derniers scrupules, et le récent es . guerres balkaniques ont montré 1 . roi Pierre et son gouvernement assurés el j la bienveillante neutralité des puissance européennes en général, des sympathie russes et françaises en particulier. 1 A quelles causes faut-il attribuer l'abd e cation d'aujourd'hui ? La fiction constiti _ tionnèlle plus ou moins respectée, qui coi vire la personne des rois, le mystère epii e! a toure les intrigues de .palais, nous les 01 3 cachées jusqu'à présent. La récente crise ministérielle à la sui e de la liquidation des guerres balkanique n la rentrée en scène de M. Pasitch, la di solution de la Skouipch.tina, tralh.issent d-conflits de passions et d'intérêts qui s'ag tent autour du trône. Le roi Petar s'est-1- cru menacé du sort de son prédécesseu l- veut-il assurer l'avenir ele sa dynastie e >- bien est-ce un philosophe désabusé qui aba e donne, pour une retraite dorée, les vanit e du trône. La proclamation officielle dont on lii i plus loin le texte présente l'abdication coi t' me une mesure momentanée provoquée ui ie quement par des raisons de santé. Mais < 3_ -s'explique mal que La seule nécessité d'in ^ cure physique exige la transmission d pouvoirs royaux. Il faut attendre des ne n seignements complémentaires qui ne tare ront pas, sans doute, à nous parvenir po ^ apprécier nettement la portée de la décisi-}S royale. s. La proclamation rs Belgrade, 24. — Le Journal Officiel a p r- bliiê cet après-midi, dans une édition sr e ciale, la proclamation suivante du jRoi : ' A mon peuple bien-aimé, ® Me trouvant empêché pour quelque temps, ^ par mon état de santé, d'exercer les pou-. voira royaux, je prescris, en vertu de l'ar-ba ticle 69 de la Constitution, que le prince 3 héritier Alexandre gouverne en mon nom pendant toute la durée de mon traitement. A cette occasion, je recommande encore * ma chère patrie à la protection du Tout-- Puissant, 1 Fait :à Belgrade, le 11/24 juin, à midi. 1 (S.l PIERBE, Roi. I Cette 'proclamation a été contresignée par tous les ministres. A 1 heure de l'après-midi, le Roi est parti par train spécial pour Vraniska-Bania. 5 Depuis l'avènement du Roi, c'est la pre-. mière fois qu'à cause d'une cure dans une 1 station thermale serbe, il délègue au prince 5 héritier la puissance royale. ! —— i -«(M»- Paris, 24. — M. Thomson a reçu à 4 h. 30 les délégués des facteurs, lesquels, en sortant de l'audience, ont déclaré que le mi-1 nistre s'est engagé, au nom du gouvérne-1 ment, à soutenir leurs revendications au ! moment du vote d.u budget en seconde lec-i ture au Sénat. ■X- Vienne, 24. — L'enterrement des neuf vic-i times de la catastrophe survenue au dirigeable et à l'aéroplane militaires, a eu lieu 1 ce matin. Pendant la cérémonie funèbre, une partie des aviateurs, qui se trouvent actuellement réunis à Aspcrn, à l'occasion élu concours militaire d'aviation, ont volé autour du cimetière. Chacun des vingt aéroplanes, qui survolaient le champ de repos, portait un drapeau noir. -* Vienne, 2i. — On mande de Durazzo que le 23, à 6 heures du soir, est arrivé un message du prince Bib- Doba, annonçant qu'il avait chassé, près d'ïschmi, l'ennemi des hauteurs que celui-ci occupait et qu'il s'était avancé à 5 kilomètres, de sorte eju'il se trouve maintenant à 25 kilomètres au Nord1 de Durazzo. Durazzo, £4. — Les dernières nouvelles reçues ici confirment la prise d'El Bassan par les rebelles. En outre des soldats de l'aimée gouvernementales, les officiers hollandais, commandant van Moels et capitaine Reiners, .ont été faits prisonniers dans cette ville,car ils s'y trouvent en re moment. Les troupes gouvernemeritales, sous les ordres de Mereddino bey, qui avaient dépassé' le Sud, ont été battues de nouveau-par les rebelles et ont été-rejetées sur Be-rac. Des canons seraient tombés entre les mains des rebelles. Durazzo, 2-4. — flans l'attaque de nuit d'hier, l'ennemi a eu 5 morts ; du côté des troupes gouvernementales, il y a eu 1 Ma-lissore tué et 1 blessé. Après une fusillade d'une demi-heure, la nuit s'est passée sans incident. ■X- Scilly, 24. — Le Golhland est toujours sur les rocliers. Les compartiments nos 1 et 2 sont remplis d'eau. L'eau a encore envahi la chambre des machines et les compartiments arrière. Plusieurs vapeurs de sauvetage et des remorqueurs sont sur les lieux On jette à la mer la cargaison des compartiments d'avant. Il est possible epi'on puisse renflouer le navire si la mer reste calme, mais le Goth-land est dans une position dangereuse. La moindre houle causerait sa perte. Les passagers se trouvent toujours à Saint-lMary. Le bateau de sauvetage de Saint-Mary a sauvé 81 personnes ; celui de Sainte-Agnès, 71. Enfin, 168 personnes en tout ont débarqué à Saint-Mary. Les ' blessés vont bien. Il n'y a pas de morts. ! "X* , Londres, 24. — Une partie de l'équipage J est retournée à bord du Golhland pour décharger la cargaison On espère, par ce moyen, alléger suffisamment le paqueboti i pour qu'à la prochaine marée il puisse être remis à flot. i -X" > Chicago, 24. — Un ouragan terrible a > dévasté la nuit dernière le sud de la pro-! vince de Dakota, détruisant de nombreux ; bâtiments. • 22 personnes ont été blessées. En Belgique Un banquet libéral Les lilbéraux du Limbourg fêteront, le di-- manche 12 juillet, la double victoire qu'ils t ont remportée le 24 mai. Un grand banquet . les réunira à Hasselt. A cette fête de fo-t mille assisteront de nombreux députés et s sénateurs libéraux. D'importants discours seront prononcés, e Ce jour-là, tous les libéraux du pays se-■- ""ont de cœur avec ceux du Limbourg et se réjouiront à nouveau de l'éclatant succès s remporté par MM. Peten et Neven. s Ce banquet sera présidé par MM. Hechter-e mans et Voaicken, présidents respectifs eles e associations libérales de Hasselt et ele s Tongres. s M. Paul Hymans, qui au nom du parti libéral, avait invité MM. Peten et Neven i- à se présenter, élans une grande réunion publique qu'on n'a pas oubliée, assistera au banquet. Son avis a été écouté et son conseil admirablement récompensé. ît M. Hubert te Pourquoi M. Hubert n'assista.it-il pas tu s, dernier conseil des ministres ? Les uns pré-5! tendent qu'il avait envoyé sa démission à îS M. De Broqueville et que l'on devait lui i- chercher un successeur. D'autres'"mffirment il qu'il songe moins que jamais à s'en aller r, mais epi'il n'est pas daccord avec deux ,u ministres 'à propos des modification^ à ap-n_ porter au projet des Assurances- sociales. §s Le conseil aurait été chargé de trancher la efuestion. •a Que faut-il penser de cet échos ? Dans tous a. les cas, l'on ne croira à la démission de ,i_ M. Hubert que le jour où elle paraîtra au ,n Moniteur et ce jour ne semble pas pro-îe ohe ! ! A moins que tout le ministère ne es s'en aille au cours de la session. n- Un bel effectif e" Pour la première fois, trente mille hom-ir me participeront aux grandes manoeuvres )n auxquelles, jusqu'ici, ne prenaient part que de 20 à 22,000 troupiers. Le parti Sud disposera à lui seul de .20,000 il- hommes. Tentera-t-il d'envelopper le parti é- Nord qui devra se contenter de 10,090 liom-

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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