Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 16 May. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r49g44jt9p/
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Samedi 16 Mai 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES vmmmmmEicmimmmmrMsmmsmmmiKaamw ■■■■■■cc—3—M———— Samedi 16 Mai 1914 Franco en Belgique Un an ; 1&* » » 6 mois 1 8 fr. » ». 3 mois ; 4 fr. Franco en Hollande Un an ; 22 k, » Union postale * 32 f; On s'abonne au bureau du journal et dans tous ies bureaux de poste ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 56? JOURNAL DE LIÉGE FEUILLE POLITIQtfÉ. LITTERAIRE ET COm^lERCiALE. - FONDÉE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION g BOULEVARD DE LA SAUYEMÈRE, 25 Annonces. . à la ligne, 20 cent Réclames. . ...» 40 cent. Faits divers . ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« petite ugm 30 cent, Émissions »1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 Elections Législatives Du 24 Mai 1914 ARRONDISSEMENT DE LIEGE LIBÉRAUX-UNIS Votez pour le N° CANDIDATS EFFECTIFS WMGMMlrâNÎEiTTiiii §l|s$ Industriel, ancien député, an-cien sénateur. NEUJEAM, Xavier PPÉ« Avocat, député, conseille/ cora- JOURMEZ, Alfred flllSl 'Yncien député. Avocat, conseiller communal. BOUL A?£Q[£Fi, Victor PliPPIii Cultivateur, bourgmestre, con- p|Q$$|] sellier provincial, Beauiays. CHMïMCNT, Léopold 'kvcjce.'t, conseiller communal, Herstal. DE lAITE, Julien PPIIP industriel, conseiller communal -PONSON, Auguste Médecin, bourgmestre, JupiUe. fp^plpl GJELEN, Gustave ^ JAMSSEN, Albert É|Éf| Fabr icant d'armes. HOdeige, Victor ttourgmestre, _ WOlRFALISE, Jules Avocat, conseiller conimunal. BODY, Jacques Ingénieur agricole, Hollogne-aux-Pierres. COLLIGNON, Théodulo CANDIDATS SUPPLEANTS DREZE, Julien " S9S9 Avocat, conseiller provincial, Warea ge. OJGKEFFE, Emile Industriel, conseiller communal. NEEF, (.Sonco Avocat, conseiller communal, IViAfÉCOTTY, Joseph Ir*du?,triel, bourgmestre, fc? a3SM Angleur. MALLIEUX, Fernand OENNISSEN, Emile "ëtranger" FRANCE Les manœuvres navales Toulon, 14. — Le premier thème des manœuvres navales dit que le parti B a mission d'attaquer un des quatre ports suivants : Philippeville, Bizerte, Marseille ou Toulon. En prévision d'une de ces attaques, le contre-amiral L-acaze, commandant le parti A, a divisé, diès le début des manœuvres, son armée en deux camps. 1 un se rendant à toute -vitesse sur le littoral de la Tunisie, pour défendre Bizerte et Philippe-ville, l'autre venant croiser sur la côte, entre Marseille et Toulon, pour protéger ces deux ports. A six heures du soir, le commandant de la marine communiquait la note suivante : « Il y a eu un engagement indécis entre les croiseurs des deux partis. On ignore leur position, ainsi que celle du gros des partis. » Une interpellation Paris, 15. — M. Las ies. député de Paris, vient d'adresser au président du conseil une lettre l'informant qu'il l'interpellera -à la rentrée sur l'urgence qu'il y a pour le gouvernement de proposer la révision i ^ C°lls.titutioin, pour rétablir enfin dans resp°nsabilité et l'autorité qui, seules, peuvent rendre aux classes laborieuses la tranquillité et l'ordre. ANGLETERRE Le nouveau projet relatif au Home Rulc Londres, 14. On sait q[ue le premier ministre, M. Asquitih, avait annoncé mardi la décision prise par le gouvernement de deposer un projet amendant la loi du Home rule après le vote final de celle-ci, qui doit avoir lieu avant les vacances de la Pentecôte. Cette déclaration a déjà don-nn J J6* a no"\breux commentaires et w\L 65 diverses sur la na- niï ln La?enden^ents ^,,e Pourra, conte-mi la loi annoncée par M. Asquith. Aujourd'hui, on donne dans les .milieu: libéraux autorisés les indications suivan i tes sur ce qpe sera probablement cette loi elle sera courte, elle accordera aux comité de l'Ulster la faculté de se prononcer pa voie de suffrage contre leur inclusion dan l'administration autonome de l'Irlande, e elle prescrira la nomination d'une commis sion chargée de délimiter et de séparer le pouvoirs des deux gouvernements qui exis teront alors en Irlande — temporairemen en tout cas. ITALIE Le président du conseil albanais en mission à. Rome Rome, 14. — Ce matin, à dix heures, es arrivé à Rome Turkhan pacha, présiden du conseil des ministres d'Albanie. Il c été reçu à la gare par M. Carbasso, che: du cabinet du ministre des affaires étran gères. Après avoir déjeuné avec le marquis d: San Giulianc^ Turkhan pacha a eu avec lui un long entretien à la Consulta. Demain, Turkhan paclia est invité à déjeuner par le roi. RUSSIE La célébration du 1er mai à Saint-PétersbOiurg St^Pétersbourg, 14. — Bien qu'aujour d'ihui, à l'occasion du premier mai (style orthodoxe), le nombre des grévistes ai.t atteint 125. .00. la journée s'est passée sans autres incidents que les cortèges traditionnels avec drapeaux rouges et chants révolutionnaires.L'agritation gréviste :St-Pétersbourg, 15. — Tous les ouvriers des boulangeries et imprimeries, des établissements de mécanique et des entreprises d'électricité sont en grève. D'après une statistique officielle, le nombre des " est de 160.000. Une manifesté' été tentée mais la police , -"«J® IttonStitë l médiatement. •» ia i-éprimée im A Reval '' 0:i m- '■' a 5.S7Ô oWieK SJ\ grève, vail «6 NysiA'ivgorod que le tra - • n «te 8ttsi#&du aux usines de Soimovo 1105 Srévistes est de 9.000. à'? u ' Ia grè,.'e est complète ou partiels >«t~iis beaucoup d'usines et imprimeries Le; journaux du soir n'ont pas paru et la plu part des journaux, du matin ne peuvent fta< paraître aujourd'hui. A Odessa, il y a grève dans %uàlré im-primeries de journaux, rirTn- VPiS5 traVail a été suspènd,u V>iv>j clans plusieurs usines. Le nombiV dîv iy,ré. vistes est de 3.000. A Moscou, la qrm fctt&hit 36 usines «I St de Nombre des grévistes n a ^ 61é trou(blé dans tout MAROC Lec: °Pératîons autour tîfc faata Paris, Î5. — Un télégramme du général Lyoutuy au Ministi^è de la guerre complète les précéidientes informations. Il expose notamment que le 12, à midi, après un combat qun". fut un des plus ibeaux -et des plus dn-m. qUi olnt ]ivrés au Maroc> no,s "troupes culbutèrent sur le revers Nord de la ciète principale précédemment occupée par les Tsoul et El Badjami, l'ennemi qui prit la fuite sauf quelques fractions ca-cnees dans les ravins et les villages qu'il fallut écraser à coups d'obus à la méli-nite Nos pertes sont de 9 tués dont 7 Eu-ropfcens, parmi lesquels un officier, et de «50 blessés, dont 16 Européens, parmi lesquels 'i officiers Européens et un officier mdigene. L'ennemi a laissé de nombreux morts sur le terrain et avoue plus de 200 tués. Le général Gouraud, dont le cheval s est renversé dans les rochers, a eu de sérieuses contusions, mais il est remis Le télégramme du général Lyautey ajoute que presque toutes les fractions Tsoul, notamment celles établies su.r la rouite de Taza se sont soumises. ETATS-UNIS Le canal de Panama Washington, 1-i. — A propos de récentes informations d'après lesquelles des navires oe commerce auraient franchi le canal de i anama, 1 administration des chemins de fer de l anama déclare qu'un service de vaisseaux de petit tonnage commença le J mai et qu un service .régulier de remorquage de chalands est établi maintenant d un océan a l'autre. Le Conflit Mexico-Américain La prise do Tampico Voici quelques détails sur la bataille de jours • qUl "a PaS duré moins do six HDvil£.™ne ''T6' r s points l'™cipaux de la ville, en particulier du côté tic la la<m- e, turent occupés i:ar les troupes rebelles qui firent venir un grand nombre de fusils' mLPnôSïï-,"C ^tillerie, et .prirent résolu^' ment position pour la lutte. Trois canon- rùna lCaln6s mouillaient dans la baie • ét m 1 6S' portant le nom i® Bravo était la plus rapprochée du rivage Sur ces entrefaites, est arrivé le cénéril Zaragoza. La canonnière Vera-Cru- étVt à 1 ancre presque à l'endroit où >e Timns se jette dans le Panouco. amos Chaque jour, les batteries de la côte dirigées par les constitutionnalistes. tirèrent sui la Mlle et sur ies canonnières La chute d un boulet mit le feu à un rés^voh dl petrole : 1 embrasement dura deux iours et deux nuits. Les révolutionnaires, s^fde ment, établis sur une parc clip ria située entre le PanoucoPeWa lia! nroni? ment dite, s'efforcèrent, à différentes reprises de pénétrer dans la cité. Une première fois, ih réussirent a se rapprocher du bureau de la douane et du pont Ytui'be, niais ils durent reculer devant l'action dis mi-tiailieuses et de l'artillerie, qui lançaient sur eux des milliers de kilogrammes de fonte, et qui firent de gi-aiic.es trouées dans leurs rangs. ^ La lutte continua tout aussi terrible aussi sanglante, les dimanche, lundi et mardi ; mais cette fois les constitutSonnalistes eurent «jfuelque succès. D;ins les coi-os à corps, qui eurent lieu dans les faubourgs ils il curent pas do peine à triompher °dé 1 adversaire. Une grêle de Ixmlets et de !,'alies continuaient à s'abattre sur la ville ma.s les citoyens, déjà plus habitués ail feu de 1 artillerie, n'avaient pas l'air surpris outre mesure. Dans la journée de mer-cred., les fédéraux, dont, les munitions s épuisaient, ralentirent leur tir. Le "éné ral Zaragoza traversa à différentes reprises les raners de ses troupes .pour inviter les soldats là nvnager leurs munitions CeDc'n dont, les rebelles multipliaient leurs efforts Peu oe temps après, ils enlevaient toute là c partie pittoresque de Tampico, et se d i. posaient à entrer dans la ville. : Le général Zaragoza, voyant qu'il éta 3 impossible de résister davantage, ordonn la retraite. Les bataillons, réunis en hàt s se portèrent vers, la gare, où les attei t daient des trains qui devaient les transpo: ter en lieu sûr. ; La ville étant ainsi privée de ses défei seu.rs, les soldats constitutionnalistes o< L cupèrent la cité sans trop cie peine et chi que fois qu'ils le purent, ils donnèrent l'a taque aux fédéraux. Autour de la go.re s'er gagea un dernier combat. Il fut plus sar glant peut-être que tous les autres. Les fi déraux se battirent avec énergie, mais n'ayant plus de munitions, ils se viren ; contraints de lâcher pied devant le vair queur. Plusieurs d'entre eux jetèrent leur ; fusils-dans les retranchements ou dans 1 fleuve rempli de pétrole brut d'où se dé gageaient des odeurs nauséabondes. Aux dires des dernières dépêches, les re belles ont à leur di&vpositûon un g\ran< nombre de cartouches, mais ils ont à pein de quoi alimenter leurs pièces de campagne Tampico présente à l'heure actuelle ui spectacle lamentable. L'artillerie a ravagi terriblement les maisons et les monument: de la ville. Les rues sont jonchées de ca davres. Les troupes constitutionnalistes sont lo gées en grande partie chez les particu liers, les fédéraux ayant fait sauter leui caserne avant de prendre la fuite. On croit que les troupes fédérales, chassées de Tampico, se proposent d'aller rejoindre les trempes fédérales réunies dans les environs de Saltillo. New-York, 15. — Une dépêche de Tp"1-' co au New-York Hrrnld dit f"" * AlJl à peu près rasée, i':- VÎÏI8 66 té ce que ^ _.wccmcTie nya&t e0Vn\Mè SU"--' .oa Obus commencèrent, Lës i ri -o.'s enterrent leurs rflertS e.t ceux, d« l'onneml. Auéun étra'niïèr n'a. été tué n 5 blessé., l Le général ^r^zaiez, estime que les tédé ■ rail', curent 280 tués et 600 folessés. Lef insurgés perdirent 34 hommes et curent 12^ blessés. Les conséquences de la prise de Tampico . Washington, UA , r ovi dU. i[,ue t;-g qui i rwje dH l'armél? fédérale sfe retiré sui* .San-LUi«4?(Hdsl, êt comme îêL principale ..ligne «6 chemins de fer allant fà cette ville 'est eh partie entre les mnin^dM- bo)i'sl.ifuu'oïl-nalistes„ on. .BUppbsë qlhê lés fédéraux tenteront d'abord d'atteindre Pachuco, d'où part une autre ligne. On dit qu'un corps de constitutionnalistes est parti pour leur couper la route, de sorte qu'une autre bataille pourrait avoir lieu bierftôt. Le combat aurait été très acharné et il semble bien crue le manque de. munitions ait été l'un de» m^m'ip^ux motifs de la re-tr<U*e/d es fédéraux. Bien q.ue l'armée du général Huerta et les trois canonnières fédérales aient pu s'échapper, la prise de Tampico est probablement l'un des événements les plus importants de la révolution. Elle donne aux constitutionnalistes un port et le produit des taxes sur l'industrie pétrolière. La possession du port permettra aux généraux Villa et Car.ranza de., vendre ,les grandes quantités de çotoft qu'ils oiit prises aux étrangers) Surtout aux Espagnols, aux alentours de Torreon, et dont l'action des diplomates étrangers à Washington les a empêchés de se défaire à El Paso et dans d autres villes de la frontière. Grâce à ce port, ils pourront aussi recevoir des armes et des munitions, car personne ne croit que les Etats-Unis s'opposent -à ce qiu'on y débarcrue à leur infen* tion des cargaisons venant d'Europe Les chances Qu'avait lô général Huerta de résister à ses ennemis de l'intérieur diminuent encore, et l'on parle derechef 'à Washington de reconnaître aux constitutionnalistes la qualité de belligérants. Le général Huerta refuse de démissionner • New-York, 14. — On annonce que les dé-légnés ou général Huerta à la conférence de Niagara Falls auraient fait sàvttif a\i président, par l'entremise d'intermédiaires, qu ils pourraient obtenir de meilleures conditions des Etats-Unis s'ils avaient en roche la démission de Huerta. •Le général Huerta a repoussé énergique-ment la proposition, et remettant un revolver aux délégués : u Prenez-le et tuè?,-moi ; allez-y, que rien ne vous arrête, VoVj* ne serez pas punis ! » La Politique internationale au Reiehstag Berlin, 15. — On continue la discussion étràn"èrM"e re d" ljU(J«et des o.ffaires na'^i défîut.e s°ciaHste B^friçjtein prend la deinajide Su Secrétaire d'Etat s'il compte pu-blier ,ln ilvre blanc sur les der-meis eveiicm&nts des Balkans. Il se plaint qu auci.no communication directe n'ait été Soit au Reichsta.g à l'occasion du renou-f la i'ripliee et de l'attitude de i Allemagne dans la question, de l'annexion de la Bosnie. L'avenU- de ''Albanie tas optimiste. Derrière le mouvement insurrectionnel, il y a le gouver-LP de'VOir de 1Eu™Pe eut été peuples principes de l'égalité des «ni1 est nécessaire d'exercer une pression a Turquie pour obtenir dos reformes en Arménie. En fait de chauvinisme l'Al-esi aus?i CouI>able que les autres rï m, i" ne,PeHt pas affirmer que la poli-twir n î® peuple fraisais. L'ol-a-«gp-îapwilo J» nombreux articles Séjourné 6i ùclre •du jour ''écent du Kron-étr! ni„J ,,-namiïsme >*'a jamais, dit-il, étatt*" France. Il ne s'est jamais tinini !lî i France que main tien 1' pa [lem7a'ule>- Qu'on laisse la ques-rer un r iï'ï ™ne ei1 rcl)os et c|ési-msEm î? avec l'Allemagtoe. La rnc seraît Ho ri do,I>aix Pour i'Allema-compl^ autonomie.a ^ee-Lorraine une L orateur tonnine en faisant ressortir tem et accuse l'Angleterre d'avoir donné exemple des armements à outrance nour la marine. Si le voyage récent du roi d^An-gletene a Paris n'a pas amené la transformation de la Triple Entente en alliance nous n avons pas à en tirer de conclusions favorables. Une flotte allemande forte est la condition de nos bons rapports avec Angleterre. Pour la France, nous sommes prêts .1 entretenir avec elle des rapports amicaux et nous 'ui avons donné assez les preuves de nos sentiments pacifiques, mais nous avons appris que nous ne î- devions pa lui imposer notre amitié. Ror nons-nous à une attitude correcte et af it lable. Nous ne voulons pas abandonner no a intérêts autorisés seulement pour ména 0 gëir les souvenilrs désagréables de h i- France. L'orateur déclare n'avoir rien à dire con tre la Légion étrangère, mais, dit-il, nom t- avons le droit de prendre toutes les mesu-:- res pour que les Allemands n'y soient pas entraînés. Nous suivrons aussi naturelle->- ment, à l'avenir, avec attention, les pro-i- grès militaires russes, bien oue ces arme-ments ne donnent lieu à aucune inquiétude ;- L'orateur rappelle la campagne récente ià laquelle ces arguments ont donné lieu t et accuse la presse ru>se d'avoir commencé - cette campagne d'excitation contre l'Aile-s magne. 3 Pour ce qui est du renouvellement de - nos traités de commerce avec la Russie, continue l'orateur, nous devons être prête - bien que la Russie ait plus à perdre que 1 nous dans une guerre douanière. On a con-î testé, ajoute-t-il, la solidité de la Triplice, mais nos rapports avec l'Italie n'ont pas i ete touiché». Nous n'avons eu avec elle ; aucun conflit. , L'orateur tel-mine en proclamant la valeur de l'alliance avec l'Autriche tout en reconnaissant qu'il est possible qu'elle ait plus de valeur pour l'Autriche que pour I Allemagne. 1 Le député Riohtofen, national libéral, dauite que l'on puisse toujours èVitfcjp ÎpU heurts avec la Triple Enttmte, GOmme on est arrive à le faire jusqu'à présent La I- raruce, dans sa ,noJi*':— ' toujours ^ _ ._^v,ac coloniale, d « ciicontlre bon vouloir alk'-aiiand ; mèaiie Pïl 'AMç Mmëilrê, ellé paraît ■ HVBlr r^.ii, >iufc jj&rtn» affairé. L oïSçéur âê félicite dès, déclarations de M; von J&gdw; tduc;lt?iiit la Légion ét.ran-[ géré ét Sounaite <jtfe les rapports .avec î'An-gl^terre c^htii^ueiii da s|githél!ore!§ •, jiîo::;Te,>i:--té, dit <;ue les résultats des dernières élections françaises laissant espérer des tendiauces plus paci-| fistes, mais il constate cependant que l'idée de revanche ne peut pas disparaître en France. L'orateur parle ensuite de la légion étran-l'fangfl,K diUl djtirâiSMt n;/ai'.-Lailt ,1'éîiCoriif ^ la t'oiérb ([u'i]^ bp.lx»$Viraient si l'on créliii qùeiqué. chose d'ana-loguê érx Allemagne pour.attirer une'partie dé htj.eub^s.se,.Ir'ançâi's^ aù,service,dp l'Allemagne'., 5oit dit saîils aucuns hostilité .contre la iFrance, nous regrettons la Stfefia-tion que crée l'existence de la légion étrangère, mais nous ne pouvoais qju'en appeler à 'une plus exacte appréciation des choses de sa part, pour qu'elle prenne l'initiative de met:.re fin à l'enrôlement des Allemands. Parlant du cri « Vive la France » poussé hier par le député Wsftdel,, Mi Heckschpr dit-i}-u il he mut î»'.:s J'j 'preHtt-rH BAi r.rc£i'-que. l'ne telle façon de traiter les questions internationales, dit-il, ne fait qu'exciter et développer le chauvinisme des deux côtés. La discussion générale est close. Paris, 15. — Après une longue délibération du jury, la cour a condamné -Vlie-hemed Ben Ramdan à 20 ans de travaux forcés. Le tuteur de ses frères mineurs, partie civile, a obitenu, le franc' de dommages-iintérèts qu'il réclamait: - -, LohgvVy, 15. — La-gendarmerie a arrêté, a Long-la-Ville, un nommé Nestor S..., su-jet belge, qui faisait l'objet d'une demande d extradition de la part du parquet belge de Neufchàteau pour attentats à la pudeui et pour une peine de cinq ans de prison à purger. •Jf Berlin, 15, — D'après les évaluations tai-tes par ic fisc dur les travaux préparatoires de_ 1 impôt, on peut estimer que la con-trib.utaon de guerre s'élèvera à 1 milliard 200 millions de mark. * Saint-Pétersbourg, 15. — Le conseil d'Empire a adopté le« proiet». d£ . loi coHcbr-Dant ; L. la militaire de vais- Sjéaux pnftfrs ; 2. la libération du service dSs fonciers et fonctionnaires du minis-udre de la guerre, pour raisons de santé : o. 1 importation en franchise des produits d.u sol et de l'industrie de la Mongolie à la frontière du gouvernement général d'Ir-kou/tsk.Vu- les divergences qui régnent au sein de la Douma, les deux premiers projets furent renvoyés à la commission polir que 1 on/tonte se îaS'se-. -X- Constantinople, 15.' — On dit que les conseillers du patriarcat oécuménique ont décidé de faire une importante démarche au sujet de la Thrace. Ils adresseront aux puissances une déclaration portant qu'aucune amélioration ne s'est produite et leur demanderont di'ilntroduire en Thrace les mêmes réformes que -.elles qui ont été décidées polir les vilayets de l'Anatolie orientale.•3f Salonique, 15. — Le roi Constantin, la Reine, lç pn-fcftce Alexandre et la princesse Hélène sont arrivés à 9 heures, là bord du croiseur Bsaba. Ils ont été reçus par les autorités et par toute la population. L'enthousiasme est général. Le Roi visitera quelques points stratégiques.Washington, 15. — Suivant une dépê-ch officielle du contre-amiral Mayo, le général rebelle Gonzalez a assuré le consul américain à Tampico que toutes les propriétés des étrangers dans la région de Tanjfoico y compris les puits de pétrole, seront protégées par ses troupes. La \ oi Scolaire est volée La loi scolaire est votée ! Les efforts déployés depuis sept semaines à la Chambre et au Sénat pour empêcher le vote de cette loi néfaste avant les élections, échouent misérablement. Le pays, qui a été scandaleusement trompé en 1012 i ar Je retrait apparent du projet Sehiollaert', n'aura donc pas été consulté sur l'opportunité du projet iPoullet. II était de la plus élémentaire loyauté d'attendre le verdict du corps électoral sur une loi que nous affirmons contraire aux principes constitutionnels. Forts de leur droit, les membres de l'opposition ont voulu acculer la. droite à attendre la consultation du pays. Les libéraux ont combattu la. loi avec une vigueur, iuie abondance d'arguments qui l'ont à jamais rendue impopulaire. 1 ■ des et hésitants au début, les socialie 5 ont suivi, puis se sont acharnés à leur t< à cette lntte pour la liberté de conscience L Nous avions confiance dans l'action Sénat pour ajourner la perpétration de 1' tentât scolaire. ; Jusqu'aux derniers jours, cet 6spoir maintint. L'op,position du Sénat, quok] plus faible, soutenait Je bon combat a; une vaillance, une virilité dignes d'adr ration. Malheureusement, l'esprit de surencW et de chantage <rui domine à la Chami s'est introduit au Sénat. Le sénateur socialiste Lekeu, voulant pi fiter de l'impatience fébrile du gouverr ment, a. conclu un véritable marché av le chef du cabinet. Il a consenti à écourt ses discours sur la loi scolaire si M. < Broqueville s'engageait à commencer la d CUssion de la loi sur les assurances s cialesl... Voici les propres termes dont s'çst çer le sénateur poPialiStê i « L'opposition veut,faciliter la tAchë c felï mHtiëre sdeialè. Eri m } ï» i'0i 'lr^i fi'âvofis pas voulu faïi de l ObâtPucllôn, êt mâihts points défiiâi aéraient encore un examen approfondi. M'a vous voulez discuter les assurances si Ci a ies, nous vous ferons grâce de toute di cussion après celle qui va commencer si ?*Vtyei ^n, ^ ^aitwnefjtG: Ncus pourrlor ainsi téliiilnèr en deux jours l'examen ci ? '^scolaire, pour discuter ensuite, le jooi -.Ac-me la ^uit- le projet de loi sur le assurances sociales. » Le marché lui étant mis à la main, M. d RnîquGville, qui a l'engagement facile, s rëlVîuaiLêri, p;oméssés, et M. Lekeu tin parôlë: il s'âfcstMt. d.s pârïêr, av'e'c tarit d conviction, qu'il mérita les felicitatfôrië 4 M., HUjJ)ert.:. Inutile dq dire que M. Lekeu <era jou et ijirô là rnmmisèion ne lâohera pas de s tôt le projet, de loi. Su® te?, q^urances se ciales, qui mérite d'ailleurs t**1'#, «Vtùde ap profondie. Et voilà comment, huit jours avant l'élec tion, le Sénat a entériné une loi qui aur; pour l'avenir intellectuel et moral du pay i&Lplus grades, conséquences. i d : ?f.bf)'utii; jçtvaftt le 24 mai, 1 gouvernéméîit aidait îofSîeW^fn^nt jiitêfdi au Sénat d'apporter la moindre modifie^ tion de texte au projet qui lui était sou mis,.. Tout ^été. approuvé, ratifié, sans qu'uni virgule né st'it 'ItiAtië$fyr , ;1-.,,, Le Sénat s'est à jamais éoiivW 'lè rfgll cule, mais peu importe. M. Woeste et ie; cong.réganistes auront eu satisfaction. Les erreurs les plus colossales émaillaient cependant le projet Poullet. C'es ainsi,iq?i'ôh vertu du .texte qui vient d'êtn voie au S$rî&t !?pm <id .f^;fih}lJ^}<jlêS.'Go)n munes ne recevront le subside cqmpTèÔMFl taire prévu à 1'a.rticle 17 que pour leUit écoles adoptées et non pôu.r leurs écoles communales, ce qui est manifestement con traire a la volonté du législateur. S'il faut en croire M. Berger, le Sénai sé serait iiiêulê prononcé sur un texte qu: iié é6râio pas êonfôrfflé h ceîui toté par le Chambre. _. r Une erreur plus flagrante encore a été maintenue : l'article 11 commine contre les pèrei? dé .famille qj\ii . eqfrqignent l'obligation scolaire, ues an'e^dés d*.e. l à,, 10.fr. Ér vertu du Code pénal, ces arnéndS? -à'o-compagnéeé d'un emprisonnement subsidiaire. Ne pouvant rien modifier >à la loi, il a bien fallu que le Sénat conservât l'em. prisonnement subsidiaire comme sanctior à la loi suf l'obligation scolaire. Voilà, cer. tes, .,ùijé, sévérité imprévue. La loi scolÊurè; fd, 4&iiher lieu , .'1UX ap plications les plus arbitraires, les pms ttbflt-cadabrantes. Nous nous trouvons devant ur monument de fanatisme, d'incohérence ei d'illégalité. Tout cela importait peu au parti clérical qui iMoulait surtout assurer aux écoles confessionnelles le droit aux subsides, ai: mépris du Pacte fondamental de 1830. Pat'is %aiit bieti Uup messe, dlsa.it, Henr: IV. M. de Broqueville estimé quë tflil-lions aux écoles cléricales valent bien uï petit accroc à la Constitution. Après ce petit accroc, ce sera la déchirure complète et si Je corps électoral Ir'j met. bon d.rclrë, floô. libêrtês ëssëntiçlles se rônt sacrifiées aiix éxigènees croissante; des fanatiques. Le parti clérical a voulu placer le pays devant le fait accompli. Les électeurs relè veront le défi que le gouvernement leui lance avec tant de cynisme. Eloquence des chiffres iVotefr pour les cléricaux, c'est assurer l'élection d'un nouveau socialiste Nos lecteurs nous permettront de rap pelér trois .constatations que nous avon dégagées hier des chiffres : Une constatation saute à tous les yeux Ce sont les socialistes qui ont le plus d< chance de gagner un siège, non au détri ment des cléricaux qui ont un trop plein d 3,17? voix, mais au détriment des libérau: qui ont juste leur compte. C'est 1 évidence même ! Une autre constatation se dégage d'elle même des chiffres ainsi confrontés : C'est que si les cléricaux n'ont aucun chance de conquérir le siège convoité par contre, il est impossible de leur enl€ ver leur 4e siège ; une perte de voix cor oidérable aurait tout au plus pour effet d leur attribuer le treizième siège au lieu d douzième. Reste une troisième constatation qc nous paraît la plus importante et sur l£ quelle nous attirons l'attention de ne lecteurs : C'est que si on fait perdre des voix au libéraux, même au prolit des cléricaux on aboutit à élire le 7e candidat socialisé l'inelfable Lambrichts. L'aveu de la « Gazette de Liège La Gazelle, de. Lié (je, dont nous avons m. •en lumière le rôle déplorable, a laiss échapper cet aveu : « Après avoir obtenu leurs six sièges, reniait, aux .socialistes ïw. excédent de vo\ considérable, tandis que l'excédent des l béraux sur leur troisième siège est minim Nous avions aussi avec notre quatrièir ■une très forte avance sur ce troisième lib ral. Il s'en suit qu'un léger déplacement c voix libérales au profit, des catholiques c des socialistes ferait perdre à la liste d< libéraux-unis son troisième élu. » La Gazette de Liège aura dit toute ! vérité, quand elle aura ajouté que la per du 3e élu libéral se fera au profit du ' candidat socialiste. Nous attendons qu'elle nous démontre contraire. Les conclusions du « Peuple » tes Le Peuple, qui a également examiné 1 iur chiffres électoraux vendredi matin, arri1 à une conclusion pour le moins bizarre, du (< 11 manquait, dit-il, en 1912, 1500 vo aux socialistes pour obtenir sept élus. » C'est indiscutable. se Le Peuple ajoute : ue u Mais si l'on examine la situation e ec dehors des chiffres brutaux, on consta. :ii- que les libéraux ont perdu des voix au pr< lit des catholiques. rô Or, il résulte d'un examen approfonc re que si les catholiques n'o.vaient pas bént ficié des voix prises aux libéraux, les se 0- cialisles auraient enlevé le s-iège de M e- de Punthière. ec II suffirait, donc que les libéraux reprer el- nent ce qu'ils ont perdu au profit des cli le ricaux pour que Lambrichts entre à lt Sa Chambrj. » Cette supposition est toute gratuite. Pour assurer la perte d'un siège clérical vl voulez-vous savoir quel déplacement de voi: il faudrait opérer ? ïi 11 faudrait enlever 5.000 voix aux clé i; riCatix et lôS donner {U1X libéraux, tout ei '• si/pîpdsàht; Contrairement à toute prévision quë les ïoëiditeiês rie perdent p£.? volx 's Or, 5.000 voix représentent pour ies li béraux 12 à 13 p. c. d;âu#rrtentatioïl. Les socialistes sont .bien gétîêféirx.- Forc^ r nous est de reconnaître q.ue nous lié p*ni-® von s espérer pareil résultat. 0 G^tiê .hypothèse aventureuse étant écar-r tée, soulignons d'antres déductions du Peu-s pie, en réponse là VExpress i M. Journez n'a qu'un seul niô{/ên de. con- 0 server le siège que lui laisse M. Fiêcheif ® c'est de diminuer la puissance cléricaie, c'est d'enlever des voix à la liste catholi- H sty /'Express, si M. Journez, si tous les II-. béraux ii'Oiil pan ansez de bon sens pour le . comprendre, ils sdcrifidrOnt leur troisième 1 élu. Quant aux catholiques, gui s'imagiriè'fti enlever un cinquième siège, ils feront sim-plhHteitt rire ceux qui connaissent la si-^ tuation. 5 Tout cela concorde parfeiferment avec ce que nous avons dit nous-mêrh^ » Mais où le calculateur socialiste S6 Mwi* l pô, c'est quancT il avance cette assertion .../•(/ ÎUlte 1i£iSê fait pas entre Lambrichts et 7wifji'ëfyMlèJë fait entre celui-ci et de Pontliièrô. Éti w$p,Hs4e^dê suite, nous sou-i haitons que ce soit lé fâitë dHnpcrate-chré' tien qui succombe dans la lilltêi : ... ^.'attitude révoltante des braillards so-Ciali'He^' daps les meetings libéraux, dément cette pièifç ftagornerle. Pour perdre un siàgê, >^s cléricaux doi-; vent perdre 5.0IK) voix, soit 9 à ^ n- c. ! Il suffit aux libéraux pour avoir Un de moins, de perdre 650 voix soit au profit dés cléricaux, soit au profit des socia-lisiM . Lequel des deux p'A't^ ^.st-il le plus menacé par les socialistes ? ... A C'est incontestablement le parti liber'#!.-La tactique socialiste, qui tend là faire croire à la possibilité de la perte d'un siège clérical, est par trop grossière ; elle tend fi abtîêej1 lés .électeurs anticléricaux que les procédés, dë§ ronges ont écœurés ; et c'est aux libéraux qjué' ïés collectivistes veulent enlever un siège pour le dôbi'îe? k l'ineffable Lambrichts. .L'^epjeu de la lufte est bien défini : Il s'agii c?e savoir si le treizième siège ira aux libéraux ou Aur- socialistes. En continuant de voté? pour les cléricaux, les électeurs qui nous ont abandonnés le 2 juin, assurent en fait le gain cftfî» siège socialiste. ma m mm — Le Ém 0m Voici la note que M- Ilanrez a déposée au nom de la minorité pour faire suite au rapport sur le budget de la dette publique : « Un membre de la minorité déclare qu'il i s'abstiendra au vote sur le budget de la dette publique pour protester contre une 1 politique financière qui aboutit <à une exagération effrayante de la dette publique, » D'après /une réponse faite par M. le ministre des finances à M. Hanrez, la dette consolidée s'élevait, au 15 avril dernier, à fir. 4,0iK),2&4,938.09 ; la dette flottante atteignait la somme exorbitante de 575,596,500 fr. ; le capital correspondant aux annuités dues pour irachat de concessions de che mins de fer à 349,108,400 francs, soit ensemble un eliiiffire 'fonunidable de 5 milliards 14,929,Itè-S francs. » Il est vrai qiue M. le ministre a déclaré qu'une partie de la dette flottante était représentée par un portefeuille commercial de 225 millions de francs, mais, par con-> tre, le gouvernement dispose de fonds de tiers pour une somme qu'il n'a pas fait ; connaître jusqu'à ce jour, mais qui repré-3 6ente une somme considérable. » Et le budget de la dette publique pro. î prement diite, pour 1914, s'élève à 177 mil-: lions 35,003 flr. 82. Il y a dix ans, le même budget s'élevait à "fr. 120,354,116.06. » L'augmentation est donc de près de 57 millions. » Et cette progression dans l'accroisse- 2 ment des charges de la dette ne fait que , s'accentuer par suite de l'insuffisance des ressources de l'impôt pour couvrir les dépenses ordinaires du budget. e » Le déficit annuel, qui dépassait "10C i millions, est dissimulé par le Imdget extraordinaire, qui ne devrait contenir q/ue les i dépenses d'outillage économique directement productives et que l'on charge de dé-s penses ordinaires de toutes natures. » L'examen du budget des dépenses ex x traordinaires pour 19l4 montre que «cett< :, année le déficit dépasse 120 millions. :, » Le fait même que les dépenses portée. au budget extraordinaire se reproduisen „ régulièrement chaque année suffit à dé s montrer que les dépenses qui y sont por ç, tées sont des dépenses ordinaires. » Dans tous les cas. il est incontestabl que ces dépenses ne sont pas directemen ^ productives d'un intérêt en augmentatioi ? des ressources ordinaires. Et ainsi il est fa 1- cile de constater que les dépenses de cett nature portées chaque année régulièremen ,e pendant vingt-cinq ans, en augmentatio: de la dette publique à partir de ce moment •e exigent un service d'intérêts équivalent a u chiffre annuellement emprunté. '■s » De sorte que l'on ne fait que retarde le moment où il faudrait nécessairemen a trouver dans l'impôt le chiffre même an îe nuellcment emprunté. 'e » Emprunter régulièrement chaque ar née, comme on le fait depuis trop lon£ le temps, a. donc pour conséquence d'accro tre le déficit annuel et, par conséquen d'accroître ie chiffre des impôts à établir; ïs qui, quoi que l'on fasse, finiront pas s'im-re poser et qui pèseront lourdement sur lo pays. ;x » Si on avait eu la loyauté de réclamer! une augmentation des impôts à l'origine* alors que le déficit commençait à apparaître, on pouvait, avec un accroissement modéré des charges, conserver à nos finan-■0 ces la situation brillante qu'elles ont eua dans le passé. » Aujourd'hui, la Belgique est un paya à finances avariées dont le crédit est for-tement atteint. Les conditions onéreuses u auxquelles a été émis le dernier emprunt placé en Angleterre suffisent pour jl'att* tester. » Et si l'on tient compte de la charge écrasante du Congo, qui \'.a augmenter t dans des proportions effroyables on peut dire que l'on a conduit la Belgique à la ruine. On ne saurait s élever avec trop d'énergie contre le langer de la politique '• suivie par le parti au pouvoir depuis tren-: te ans. » ! Le Cartel clérico-sooialiste en France Au risque de donner la jaunisse à notre' pailvi'S confrère Le Bien Public, donnons encore cet extrait du Temps, le grand jour-tiuî français, sur les alliances des réactionnaires et des unifiés en France : On sait avec C'uel appoint de voix réactionnaires furent élus nombre de députés socialistes comme MM, Compère-More/ et Barthe. Yowi- de nouveaux exemples de cette coalition.Aii Viga/1 Jteafdj1, M. Bernard, socialiste unifié,' n'alvaifl obtenu au 1er tour que 1749 voix contre M. Milhaud, 'socialiste indépendant, 4,639 voix. Il a été élu, le 10 mai, par 7,115 suffrages. Entre les deux cffltin» ,1e comité royaliste de Nimes avait publie; en faveur de M. Bernard, le chaleureux appel ffu#5 voici : <( Le comité libéral de l'arrondissemeni! du Vigan invite au scrutin de ballottage ses adhérents à reporter leurs suffrages sur i M.- Bernard, dans le but de faire écibec aiï Moç, représenté par M. Milhaud. EU présence du désistement de M'. Heun, Je- .comité royaliste du Gard déclare que tous les royalistes de l'arrondissement du Vigan, sans manquer à leur devoir de fidélité à.la cause monarchique, peuvent eti vivent suivre c.ette ligne de conduite,puisqu'elle n'est inspirée que par le désir de combattre în politique sectaire qui opprime la France, à la condition formelle que leur vote soit doiltié en pleine indépendance et sans aucun engagement pour l'a- Le jfrMfttdent du comité central royalista de • Nîmes, faisant fonctions de président du' comité royalidte du Gard: G. de Pougnadoresse1^ » î>'q>ï1re part, à la Tour-du-Pin (Isère)^ M.' Cit&y, socialiste unifié, élu le 10 maS par &'Ï4<j 'Voix, n'en avait obtenu le 26 avril que 3.2'4& contre 4.318 à M. Chanoz, radical .. spcialisft', député sortant, et 2301 à M. Farcot, libéral. Entre les deux tours, le 'journal de M. Farcoi avait engagé les électeur de celui-ci à voter pour M. Giray. Revue de la Presse UN TABLEAU VIVANT La Flaiidrrs Libérale nous trace un tableau vivant du régime clérical et pose « .¥. de Broqueville d'indiscrètes questions ; Vous avez le gouvernement depuis trente ans, vous avez toute la magistrature, tout lë co'rps enseignant, laïc ou religieux, vous avez les mutualités que le budget engraisse ; vous avez ctùJîa abaque villag deux surveillants payés par te» Belges bénévoles, et qui sont toujours les meilleurs gardiens électoraux : le curé et le vicaire. Vous avez" une année de moines qui vous assure exactement la majorité dont vous disposez aux élections, et qui grossit sans relâche de tous les Belges fabriqués à la grosse dans les feuilletons de naturalisation. Vous avez, les hobereaux, directement intéressés là ce que le paysan garde une indépendance limitée. A côté du budget des cultes, du budget de l'enseîgnement, du budget des mutualités, vous avez d'autres caisses puissantes pour maintenir votre domination. Mais tout de môme, vous n'êtes pas rassurés. Plusieurs fois déjà des rafales inquiétantes sont v'enues vous surprendre. Et vous savez que demain il faudra vous prononcer sur un point important : la réforme de la. Constitution. Oh ! Vous ergotez avec une habileté tout à fait campinoise, autour de ce problème. En ce moment, c'est l'opinion de M. Hy-mans qui vous tourmente fort. On dirait que ses déclarations de Seraing vous onfe surpris. Et vous l'interrogez avec une feinte angoisse ; M. Hymans ne s'est lias même donné la peine de hausser les épaules et de renvoyer au programme des gauches, et, il a eu raison. Ces enfantillages obstinés ne valent pas un article. Mais ce qui serait beaucoup plus intéressant à connaître, c'est l'opinion de M. de Broqueville, par exemple, et celle de M. Poullet, celle de M. Segers, celle de M. Renkin, celle de M. Carton de Wiart, et même celle de <M. Daviginon, sur ce problème national. Ces messieurs ne peuvent ignorer qu'une partie de leurs troupes réclame la revision et acclame le S. U. Ces messieurs doivent savoir qfue beaucoup de catholiques désirent qu'on en finisse. Au régime de la corruption et de la fraude, nous voulons substituer, dans les limites du possible, un régime plus sain et plus équitable. Et vous MM. du gouvernement, que voulez-vous ? Quel est votre programme ? Que comptez-vous faire ? ; LA LOI DE HAINE ' L'Indépendance Belge apprécie la loi scolaire qui vient d'être volée : Loi de parti, loi inconstitutionnelle, loi. î de haine et de déchirement national, la loi t scolaire est tout cela ! Elle bouleverse pro-1 fondement la >£*aise de l'organisation de l'enseignement. Quand cette loi sera appliquée 3 en Belgique, il n'y aura plus dans notre t pa'ys que des écoles de l'Eglise, entretenues 1 par l'Etat, et des écoles officielles, placées , sous la. toute puissante tutelle de l'Eglise, i La majorité catholique vient de forger le, plus puissant instrument de cléricaiisat'ion r que l'on puisse imaginer. t Les gauches du Sénat, comme les gauches de la Chambre, ont bien fait de se refuser à toute participation, même sous la forme d'un vote négatif, au vote sur l'ensemble de cette loi odieuse. Des représeotants de :- la nation doivent avant tout avoir le res-pect de l'esprit et de la lettre de -a Consti-

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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