Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 20 June. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5q4rj49n5m/
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Samedi 20 Juin 1914- UN NUMERO CINQ CENTIMES ■; i 20 'Juin 1914 Franco en Belgique Un art : H6 -r r * 6 mois 3fr- , 3. 3 mois ; 4 >r • Franco eii Hollande Un an ' 22 ?c. » Union postale » 32 h On s'abonne au bureau du. journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉI ÉPHCINF 88- JOURNAL DE LIÉGE FEUILLE POLITIQUE. LITTERAIRE 61 Cï)8IIBERCiALE, - FONDEE EN HU V ? t \ . Annonces- . la ligne, 20 ceni Réclames, d » • ■. » 40 cent faits divers. , , , » 1 franc Réparations judiciaires * 3 francs informations financières * 3 franct Avis de sociétés u pestt u»» 30 cent émissions, franc RÉDACTION TTÊLÉPHONF 91? RÉDACTION ET ADMINISTRATION • BOULE Y UID DE LA SAl? VENIËIIE, 25 ÉTRANGER l.a conférence de l'opium I a flave 19. — La conférence de 1 opiun a adopté à l'unanimité une rfsoMjon pi» posée par les délégations ,a-"le^i^rL® ffal?é< glaise) invitant le ministre des affaires étrangères dos Pays-Bas à faire des marches pressantes auprès des nui ont signé la convention, mais ne 1 on pas encore ratifiée pour les amener à « déclarer prêtes aussitôt aue possible à. pro céder à cette ratification. La proposition .de la délégation chinois! tendant 'à anticiper la date d'entree en vi cueur de la convention de l'opium a«;c ui amendement de la délégation anglaise ; été renvoyée à la commission de rédaction FRANCE A la Chambre Paris, 19. — La Chambre discute le pro jet d'emprunt de 805 millions, à 3 1/2 % amortissable en 25 années. ■ M Bedouce, socialiste unifie, déposé ur protêt de résolution, tendant h renvoyer 1« u rejet d'emprunt à la commission. ■Mi. Metin, rapporteur, et Noulens, mi nistre des finances, combattent le proje de résolution de M. Bedouce. Le ministre rappelle aue le gouvernemen est décidé à inscrire dans le budget de 191. l'impôt sur le capital. Le projet de résolution de M. Bedouc< est repoussé par 404 voix contre 13».. Les socialistes combattant le passage i la discussion des articles, M. Noulens, mi nistre des finances, très applaudi, demanda & la Chambre de voter le passage. Il es inadmissible, dit-il, que pendant deux oi trois mois de vacances, ou ne puisse avoi les ressources dont un grand pays commi la France a besoin. Le passage à la discussion des article: est voté par 442 voix contre 106. Finalement, la Chambre a terminé h discussion des artistes fclu -projet d'emprunt et a voté l'ensemble par 439 voi: contre 108. Au Sénat Paris 19. — Au cours de la discussior du budget de la guerre, M. Messimy, minis tre de la guerre, répondant à un orateur expose que si actuellement nous sommes obligés de prendre des ouvriers étrangers pour poursuivre les travaux urgents, dès que la période de crise sera passée, nom appliquerons la clause qui interdit d'ern ployer plus de un dixième d'ouvriers étran gers pour les travaux autour des forts. A la commission de l'armde Paris, 19. — La commission de l'armé< do 1 «i Chaml>re, qui vient de se constitue) d'après le système proportionnel, comprenc maintenant 13 radicaux unifiés, tous par tisans de la loi de 2 ans, 7 socialistes uni ïius et 2 socialistes indépendants, soit 25 parl'sans de la loi de deux ans. La commission comprenant 44 membres uni* moitié des membres exactement son des partisans de la loi de deux ans. L oic-ct:iûn du maire do ftffaraeiïio .Marseille, lb.. — Le conseil municipa de Marseille, complété par l'élection con. plemen taire de quatre conseillers le 7 juu s'est réuni cet après-midi pour la nomiiu tic» du maire, en remplacement de M. Clic DOt- ni»i, député sortant de Marseille, meir. Bry do 1 Union républicaine, ne fut pa réélu et donna, sa démission de maire. On sait quo !e conseil se compose de 3 membres de l'Union républicaine, ayant leur tôte M. Pierre, premier adjoint, et d quatre socialistes, ces derniers élus le juin, dont M. Flaissières, sénateur et ar chu maire de Marseille. Jjn,ç; manifestation ayant été annoncé Cûiiirv lu majorité, que les éléments aval cés dé Miirstfjjle considèrent comme ayai: été battue lorg de la consultation électc i^le du 7 juin, du sévères mesures doi die avaient été prises. :.n salle des séances fut envahie dès 1 oi ««rturé de la réunion au milieu d'un bru ^(ffwtfriptible de colloques et d'altercation: ei 'tjiyitf.ment des coups furent échangés ci tre w § .conseillers de l'un et de 1 autr camp. M. feiBAVélli; élu, socialiste, reçi (h cours de la Dtprre un coup de poin a \ix figure. M. Flaissièrcs fut bouscule. \ m, moment aonné, un électeur s ai pr&zhmi de l'urne la frappa violemme; po-iir la «viser. M. Gaffarel, conseiller de 1 majorité, intervenant, fut blessé au pouc Pierre, pf^ffuer adijoint, est élu man par ^1 voix. QuaUa conseillers se sont al), fxiotfs. ■ D<t«s les mêmes conditions a lieu la m yninatioji des deux adjoints. La «ortie fut très mouvementée. Les mi nvf estants qui accompagnaient les sociali tes dispersés <wîtOUr de la mairie se refo nièrent sur la Ca-rwiâbière, où de nouvelle Dat a.rres se produisirent-. Les quatre conseillers municipaux soci liatt-s se sont rendus ce soir & lu prèle turc tL en leur nom, M. Flaissières translate an préfet une demande d ann lation de Yélfcftion du maire, se basant s\ les troubles qui pnt marqué la séance c cet après-midi, Acitour d':' l'élection cîe Marnerc Le Mans, 18. — Le 24 jurant viendr devant le tribunal cbrrëctioniiOl de M u,<>.*>% le procès pour corruption électora inUiiilé par MM. Saugeron, Bellanger Paumicr it- M. Desnos, maire de la l«ert Bernard, ei à ses conseillers municipau .i.os demandeurs reprochent à leurs a versa:res d'avoir triplé la loi en rappelai: par un circulaire, subventions ott nues r>ar le canton, grâce 4 l'influence < M. CaiîHw.x, ancien président eonse M. Caiiîv.yx, irrégulièrement cité & , pincès, rjï c^ï.'pâïaitra pas. Mais il i tente une actio». reconyentioiinelle cont M. rt'AiUïèrës, so>> ^peurrent, a qui il i proche des dons d'arge^u. Me Ceccaldi, c pu té de l'Aisne, plaidera pfSW MM. Ca SaiJx et Desnos. Ajoutons' que les demandeurs ont ifiii duit 'levant la Chambre une demande d'à t'.. ri sa t ion do poursuites contre M. José; OriLaux, Nouvol affaiE«?>tricr/t do t&rrai à Paris 1Jaris, 10. — Ce maijti ^ 6 heures, affaissement, sur une surface slg 5 m. lonsr et de 2 m. de large, s'est produit 5 3a ctrûusséèj à l'angle du square Mo/un II n'y & eu. aucun accident de personnes Firvancior véreux condamné Paris, 19. — Le tribunal correctionnel cmiîamné cet àptvès-midi à 4 ans de r soi et 3.000 fr. d'amende le banquier M doch és-Sechés, inculpé d'escroqueries ^ d'abus" de confiance. Mardochée^geches, & les bureaux parisiens étaient situas : Taitbout^ -avait fondé des succursales tamment à Tournai (Belgique). Le montant des détournements dépassait 200.000 fr. ALLEMAGNE Le procès Wagner Paris, IV. — On mande de Berlin au Temps : Le tribunal de Bayreuth s'est prononcé ce matin au sujet du procès intenté par Mme ïsolde Beidler à sa mère Cosima et à Siegfried Wagner. Le tribunal s'est prononcé contre Mme Betd'ler et a refusé de la reconnaître co'm-! me fille de Richard Wagner. Mme .Beidler s annoncé qu'elle appellerait de cette sentence. STJISSU La R. P. i Berne, 19. — Après trois jours de débats, le conseil national a décidé, conformément à la proposition du conseil! fédéral, par 1<X> voix contre 62, de recommander au peuple le rejet de l'initiative constitutionnelle tendant à introduire la R. P. dans les élections au conseil national. Les socialistes démocrates, le centre lilbéral, la droite catholique et conservatrice ont voté pour le nouveau système. Quelques radicaux gouvernementaux et les conservateurs catholiques se sont aibstenus. La dernière fois, le vote avait donné 100 non et 45 oui. La question sera de nouveau soumise au peuple en automne. TUiiOUIE La detonts turco-grecque Constantinople, 18. — La réponse de la Porte a la note de la Grèce a été remise aujourd'hui à la légation grecque. Dans les cercles officiels, on déclare que cette réponse est rédigée en termes conciliants. Ghaiib bey, ministre de Turquie à Athènes, a de nouveau conféré avec M. Streit, ministre des affaires étrangères de Grèce, et lui a expliqué en détail de nombreuses mesures prises par le gouvernement turc pour remédier à la situation en Asie-Mineure.Ces mesures comportent : la déclaration de l'état de siège, le renvoi et la punition de nombreux fonctionnaires et commandants de gendarmerie des districts où se sont produits les troubles, et l'arrestation de plus de 1.C00 personnes qui comparaîtront devant un tribunal militaire et seront jugées à raison des excès commis contre la population grecque de Thrace et ; d'Asie Mineure. | Le gouvernement hellénique a de plus | été imormé officiellement que les ambas-| sades étrangères ont été invitées à joindre des représentants à la suite de Talaat-bey, pour que ceux-ci puissent se rendre . compte par eux-mêmes de la sincérité des mesures prises pour rétablir l'ordre. Ce.-^ faits constituent en eux-mêmes un ! grand pas en avant, et si la Porte con-' sent à aller un peu plus loin, les risques i de guerre seront écartés. a cc &tsûntiriopie ! Constantinople, 18. — L'avertissement amical que le chargé d'affaires de Serbie , a adressé" au grand-vizir et aux termes t auquel k\ oenbic ne pourrait demeurer en ternies amicaux avec la Porte au cas d'un cohilit gréco-turc, marque une étape im-, portante dans la crise actuelle. Cette démarche exerce une influence " apaisante, non pas sur le gouvernement ' ottoman qui, manifestement, désire éviter une rupture — en effet, le grand-vizir a " répond u à la déclaration de M. George-" vitch par l'assurance que la Porte ferait s tout ce qui est en son pouvoir pour màin-, tenir la paix en deçà et au delà de ses j* frontières — mais sur les groupements ex-1 tréii-isies qui rêvent encore d'une aven-® turc balkanique. ' Los milieux diplomatiques sont surpris à la révélation que l'alliance gréco-serbe implique une coopération entre les deux e gouvernements intéressés dans d'autres ~ questions que celles purement balkaniques, t L'attitude de la Roumanie n'est pas en-cote définie ; niais en ce qui concerne la Bulgarie, il semblerait que quelles que puisent être «es demandes éventuelles, - elle soit disposée pour le moment à se te-t nir sur. la réserve. »» Lo fait que le gouvernement bulgare a récêir.mont échangé la population musul-e mane d'une grande étendue do la Thrace t occidentale contre des Bulgares venant de S' la Thrace et de la Macédoine ottomanes ~ si Lien qu'aujourd'hui toute la région fron-'2 tière depuis Dedeagatch jusqu'à Mustapha-* Pac'h-a est maintenant peuplée presque ex-a clusivoment de Bulgares — a une très i- grande importance au point de vue d'une e er.unte turco-bulgare. >- Aussi longtemps que les Bulgares, rendus furieux par leurs pertes territoriales, )- pn clamaient qu'ils n'avaient nul besoin de la (Thrace occidentale et qu'ils la ren-i- diaic-.nt volontiers à la Turquie si elle les s- aidait à reprendre Cavalla, les chances r- d'un* -entente turco-bulgare étaient très îs grandes. Mais aujourd'hui, un tiers au moins de la Thrace occidentale a été cblo i- 'niséc par la Bulgarie et alors même qu'i. c- n'aurait pas à craindre une interventior a roumaine, le gouvernement bulgare n< J- consentirait pas à laisser franchir la Ma ir rltza Inférieure anx armées turques sans le s'être assuré tout d'abord de très impor tante* concessions. ; U0TJMASIE i i n wa s frP, s", u rr.i le à rassomlilée constituant* ït Buchài'ist, i8. — La session de l'Assem 6- bléo coi.siltûante s'est ouverte à midi, t. Le-roi u lu un me<^a,gef « J'ai la conviction, a-t-il Ùit, que you ' mènerez à bonne lin la grande ççuyre d f* la revision de la Constitution, qui doit col , solider les bases de 1 Etat en uii assurai: longue période de paix et de saine év< iution, et que vous l'accomplirez en me '.l" tant, d'aecord les intérêts légitimes dans u ''0 esprit ^Eiii'iHonie sociale, f Au moment ou^VPU'? commencez une oei S" vie de si haute imporiunet', Ja Sg-tai " faction touie particulière de pouvoir «ov. tater que les bons rapports de la Rounu v" nie avec tous les Etats seront consolide encore davantage dans l'intérêt de la par Fldwcp .. £e but constant de notre polit que, noua VttilU.^ns au maintien de l'équ n lil.ro de la périLinsuié' M'J.'e, équilibi au.iuel nous avons contribua' si' Pliissar: ment l'été dernier, et nous unirons nos e Lln forts à ceux qui luttent pour la consolid Lion <ie la paix européenne. ur La visite eue unis ont faite <\ Constant: '/• ;'.mr ]a famille impériale russe, ont: la saii^ôgon intime que je dois à l'affe tirvn personne e qtJi gya toujours été m a n'ifestéc- si chaieui'CUsenVeift P/u.tsar, e ii- aii:;'i la preuve -de la haute sUV.a|io,ij U ar. qui~-R par la Roumanie on Europe, par ; et politkiue sage et le puissant essor de tout mt les fcr.es du royaume. •ue Cette visite est en même temps pour Roumanie la preuve du prix que le pu: sant empire russe met dans nos efforts pacifiques, ainsi qu'une nouvelle consécration de la glorieuse confraternité d'armes de 1^77 et des relations toujours plus amicales existant entre les deux pays. » Le roi a été salué par une ovation extrêmement chaleureuse des députés et le message a été coupé par de fréquents applaudissements.Une foule très nombreuse a acclamé le souverain sur tout le parcours du cortège au palais royal à l'Assemblée. ALBANIE Détails complémentaires sur l'attaque de mercredi La dépêche suivante, retardée dans ta transmission, donne des détails compièmen. tcJ.-fs sur Vattaqué de mercredi contre Dw-razzo.Durazzo, 17 juin, 11 heures du soir. — La camarillu occulte qui prétend gouverner ici au-dessus du gouvernement officiel et qui lit. repousser hier soir la demande, présentée par les insurgés, d'une trêve ue trois jours pour enterrer les morts, peut être iiêi'e de son œuvre. L'attaque contre Chiak annoncée hier eut lieu ce matin. Le mouvement en avant commença Û six heures. . A midi, les troupes du prince de Wied étaient obligées de battre en retraite ; deux heures plus tard, cette retraite se chan-g,1;it en débâcle. Les Malissores et les Mirdites ont eu prés le trois cents tués et blessés. C'est un vrai désastre La marche en avant devait commencer la nuit, niais par suite de certains dissentiments avec les Mirdites, qui déclaraient ■-tre ven; s pour défendre le prince de Wied et non pour aller attaquer les insurgés, elle fut retardée jusqu'au matin. A six heures, l'artillerie ouvrait le feu dans la direction de Chiak pour battre le : terrain et pendant deux heures le canon tonnait. ! Vers huit heures, les Mkilissores et les Mirdites, en colonnes, passaient le pont et s'engageaiênt sur la route de Chiak. Du côté des insurgés, pas un coup de feu n'était tiré. On pouvait croire que les oi.lincs de C'aïak avaient été abandonnées, que les insurgés en avaient été chas- : sés par l'artillerie. Soudain, comme la colonne approchait, une vive fusillade dirigée contre elle partit du faîte des collines. Bientôt la fusillade s'étendait sur toute la ligne, tandis que le tir dës canons redoublait. Des collines de 'Duraszo. on suivait parfaitement le combat. Surprise : vers onze heures et demie, on apercevait sur la route des groupes qui paraissaient reculer. A la même Heure, sur les collines mê-rnos de Durazzo, la fusillade éclatait, déchaînant dans la ville une véritable panique. Tous les magasins se fermaient. Les geins f'tya'cnt. Les marins dressaient on '' ieîques minutes des barricades autour du .TuV'u'à la, fin de la journée, il fut impossible de savoir d'où venait cette fusillade. Les insurgés s'étaient-iis emparés par surprise des collines de Durazzo ? Il était imuossible d'y comprendre quoique chose. Mais ce qu'on apprenait bientôt c'était que des mouvements inquiétants de troupes se remarquaient, sur la route de Chiak. Une heure plus tard, aucun doute n était pl ;s perm's sur le résultat de la bataille engagée. Les premiers blessés arrivaient en ville. . Alors commençait un défile navrant ae i>:e<:..-,és -nuvens de sang, de mourants transports par des véhicules de fortune, et de Minutes déjà morts, la tête recouverte d'un voile. Et sur toute la route c'était la débâcle. Inutilement, les chefs tentaient de rassembler leurs troupes. Les Mirdites déclaraient qu'il était impossible d'aVancer. Ils racontaient qu'ils étaient tombés dans une embuscade. • A quatre 'heures, le désastre était général. Le pont de la route de Chiak menaçait même d'être abandonné. Les canons, surchauffés, enrayés, ne tiraient plus qu'avec p-ine. A sept heures, les troupes du prince de Wied Occupaient seulement sur la défensive les positions d'approche de la ville. Lr-s hùpi'aux sont remplis de blessés ; d'autres, nombreux, sont restés entre les mains d/s insurgés, qui ont repris position autour de Durazzo. Pourquoi le> insurgés n'ontrént pas à. Duraxio Rome, 18. — D'après les informations parvenues de Durazzo, les rebelles se trouvaient hier absolument maîtres de toutes les positions entourant Durazzo et auraient pu sans coup 'ôrir entré dans la place à la suite des fuyards. Des quatre canons que'possédaient les défenseurs, le premier a été pris par les rebelles ; un deuxième a été mis hors d'usage par la marche sur Chiak ; le troisième est reste sur les remparts, niais ne fonctionnait plus ; le quatrième seul est encore en bon 1 état. Les Malissores et les Mirdites sont abso- I lument démoralisés ; ils refusent de retourner à l'attaque et consentent seulement à défendre la ville. Leurs pertes sont à peu près telles qu'on les avait évaluées hier. Dans Ces conditions, les rebelles pou-i valent, s'ils le désiraient, briser la der-. nière résistance. Ils ne l'ont pas fait hier et ils n'ont pas attaqué aujourd'hui. Cette constatation semble donner raison aux affirmations des cor-^ respondants des journaux italiens qui pré-* tendent, oue [es rebelles ne voulurent pas en-trer cian^ 'Durazzp de prainte qp'un Européen venant à être 'blesse, }cs mafin^ jta: liens et autrichiens n'eussent une '-aison d'entrer en action et de les foudroyer du II feu de leurs canon:;. Si le prince de Wied est encore à Du-!" razzo, il le doit donc à la crainte inspirée par les canons de l'escadre. Il semble que Uans cci wojî/IjUon*. s'il avait conscience de L" la situation réelle, il devrait se considère; s comme engagé à suivre les conseils de le commission intematîibna.le *quS représente !" l'Europe et dont l'escadre est le symbole mi litaire. e Au contraire, il semble n'avoir jamais ei !" moins d'égards pour ces représentants au l" tôrises a • l'Iù.ropp. Il viole leur correspon x" dance et se refuse à lèûr"laisser jouer li moindre rôle. a En revanche, les insurgés semblent von e loir persister dans leur volonté de n'avoi Lî" affaire qu'à la commission, et la ruptur lT des poùi*parlers rie paraît- pas avoir amoin dri" leur confiance en elle. ia pe dit à Vienne es Vienne, lfl — Les pd^émiquéw eni^ngét: depuis quelques jours par la presse austre la hongroise contre un ensemble d'actes qur s- lifiés par elle d'intrigues italiennes en A banie se poursuivent avec une intensiti sans pareille. A cette campagne ont parti cipé et participent encore les journaux tel que le l'ester Lloyd, YAllyemeine Zeitung la Reichspost. et d'autres encore, qui on souvent reflété la pensée de milieux auto risés. On insiste aujourd'hui tout spéteialemen sur le bruit suivant lequel le colonel 'l'hom son aurait été assassiné, comme l'écrit le Zeit, ce soir, d'un coup de feu tiré à la nu que pendant qu'il se trouvait aux avant postes. La note publiée cet après-midi par le Dcutsches Yolksblatt, reproche vivement aux Italiens le fait qu'après avoir insisté eux-mêmes pour que le prince de Wied fûl placé sur le trône d'Albanie, ils travaillent maintenant avec acharnement à sa chute D'autre part, on fait observer dans les milieux politiques autorisés que les nouvelles de l'agence Stefani sont aujour<£,uii encore plus pessimistes que celles de l'agence officielle autrichienne. Dans ces mêmes milieux, on a de fortes raisons de, croire que les intentions de M. di San Giuliano ne sont pas suffisamment comprises d'un certain nomibre de personnes chargées de les mettre là exécution. On croit pourtant devoir signaler une déclaration de Rome, reçue de source compétente, par le correspondant de la Nouvelle Presse libre, déclaration disant que, malgré l'excès de zèle d'une certaine personnalité de Durazzo qui voit partout trar hison et intrigues, la politique des deux Etats tend aujourd'hui, comme par le passé, à garantir l'indépendance de l'Albanie contre les ennemis intérieurs et extérieurs, l u - merte. Signaux mystérieux Durazzo, 19. — On évalue à 400 le nombre des morts du côté dos défenseurs. Les rebelles ont eu également de nombreux tués. On a observé de nouveau ce soir un échange de signaux lumineux entre la ville et Rosburt. Appréciation italienne sur l'interventicn autrichienne Rome, 19. — On mande de Durazzo au Mcssàgcro : Un sujet autrichien a été blessé ce matin par le recul d'un canon qu'il manoeuvrait. Un officier autrichien, en uniforme, a commandé toute la journée une pièce d'artillerie placée au pont. Trois autres- officiers autrichiens, également en tenue, ont ordonné dans l'après-midi à des groupes de Malissores de reprendre position dans la plaine au-delà des tranchées. La direction des opérations contre les insurgés est. de ce fait, assumée par les officiers" autrichiens auxquels il n'importe plus ôêv.rmai^ de cacher leur qualité. La vérit'î débâcle retentissante d'aujourd'hui est moins une défaite du prince qu'une défaite de cette tourbe d'aventuriers ga-loi'i -, , t non galonnés qui, de la légation autrichienne, avaient, assumé la tâche de mener à la victoire les troupes catholique-, encfûgéo.'i dans une guerre sainte.- ETATS-UNIS Le. co-'jf^rerace ssiagara-Falls W'ashing!un, 18. — Les délégués du général liuerta à Niagara-Falls ont publié hier soir une déclaration qui semble avoir jete l'inquiétude et le découragement au sein même du gouvernement des Etats-UnisDans cette déclaration, les délégués expliquent pourquoi ils ne peuvent pas ac-ceoior la nomination d'un président provisoire constitutiorinaliste, que Washington préconisé avec insistance. — Cette proposition, disent-ils, est une invilation à la fraude dans les élections. De plus, étant donné la susceptibilité des Mexicains en ce qui concerne toute intervention étrangère, \ cette solution serait mauvaise pour le nouveau gouvernement et dangereuse pour 1a paix intérieure du Mexique. » Seul, un gouvernement neutre et bien équilibré peut assurer la liberté électorale dans les circonstances actuelles. .» Les Américains, continue la déclaration, se trompent qiuand ils disent que la nation est avec les constitutionnalistes ; ceux-ci ne commandent pas, en effet, à la moitié de la population, tytais s'ils disaient vrai, pourquoi le gouvernement de -Washington crailndrait-il un gouvernement provisoire neutre, puisque, d'après lui. les constitutionnalistes seraient nécessairement vainqueurs dans les élections Y> On croit savoir que les médiateurs feronl un dernier effort vendredi et exposeront leur projet de gouvernement provisoire neutre avec les noms de leurs candidats. Si le président Wilson et les constitutionnalistes acceptent ce projet, tout ira bien mais dans le cas contraire ,les médiateurs annoncent qu'ils se retireront, en rejetan le blâme, pour l'échec de leurs négocia tions, sur ceux auxquels il est dû. Un agent du gouvernement des Etats Unis est parti en toute Ihiâte pour tenter d< mottre d'accord les généraux Villa et Car ranza. MEXIQUE Villa et Caransa sont d'accord New-York, 19. — Un télégramme d'E Paso annonce que le général Carranza ; informé les agents du. général Villa dan cette ville que les difficultés qui avaien surgi entre le général Villa et lui étaien maintenant aplanies. Le général Carranza permet au généra Villa de continuer son avance sur Mexic sans tenir compte de la nomination du g( néral Natera à qui a été dévolue une noi velle zône d'influence. Les délégués américains à la conférenc de Niagara-Falls approuvés sur ce poir par Washington, ont publié une çléclar{ lion en réponse aux critiques adressée par les délégués $u général liuerta au plu des Etats-Unis qui veulent étrlMir au Mi xique un gouvernement provisoire dont : président serait un des chefs rebelles. C document érnet à nouveau l'opinion que ! seul moyen de mettre fin aux hostilités • d'arrêter l'effusion du î:aiig au Mexiqi est de choisir un président- parr^i ie$ r belles comme l a toujours préconisé lè'go vernement de Washington. Nice, 19. — Un grave accident s'est pr duit au tunnel du Mont-Grazian, en cou de percement, situé sur la nouvelle ligi de Nice à Cony, entre Soppol et Breil. I éboulcment de terrain a provoepié la chu de Iq parti.; de }a galsy.i& dans iaqtfêUè'U! tt'i i tniùe d'ouvriers travaillaient. O i a déjà retiré des décombres 12 moi et 7 blessés. Les travaux de déblaiement continuel! avec une grande activité. Les autorités sont sur les lieux. ■Xr Londres, 19. — Les officiers de la marin marchande de la Compagnie Tyne Tees dont certains vapeurs font le service en tre- la côte anglaise et le continent, ont no tifié qu'ils quitteraient le bord dans les 2 heures si la compagnie se refusait à pren dre leurs revendications en considération. Cinq vapeurs de cette compagnie, dont L départ est fixé pour demain, seront san doute immobilisés de ce fait. •X- Athènes, 19. — On mande de Constanti nople que des rixes sanglantes ont eu liei entre Grecs et musulmans aux environs d< Broum. Athènes, 19. — On déclare dénuée de fondement la nouvelle de source turqu< annonçant que la Grèce aurait proposé i l'Italie l'achat de deux unités navales et qu< l'Italie aurait décliné cette proposition. ■Xr Durazizo, 19. — Des volontaires, l'ingé -aiiéur -ftassler, le chef d'escadron de ré serve prussien Von der Lippe et le jour naliste Lorth, qui, dans le courant de le nuit, à la demande du gouvernement alba nais, avaient transporté à bord du i»àteai à vapeur ïlèrzéijovina un canon, ont boni bardé ce matin, à 5 1/2 heures, les positions ennemies de Kavaja et Rachtoul, ainsi crue le bazar de Chiak. -& Portland Bill, 19. — Le vapeur allemand Bulow a été renfloué à 2 h. 10 cet après-midi Le Fise et la Tour de Babel S'il fallait signaler toutes les interpre, tatiohs arbitraires et contradictoires du fisc en ce qui' concerne les riouvelles lois d'impôt, il y aurait lieu de créer uiie rubrique spéciale où, chaque jour, Un lait nouveau serait à enregistrer. Voici deux décisions toutes récentes qui ont trait à l'émission d'actions nouvelles.' La loi du S septembre 1913 (article à paragr. 1. ie'.tre b), assujettit à la taxe sur les revenus et profits réels, les primes d'émission d'actions au-dessus du pair. Cos primes sont donc considérées comme un -bénéfice ; elles sont soumises de ce chei à la taxe de 4 p. c. Une société a décidé le M novembre 191^ de porter son capital sofcial de 25 millions à 40 millions, par la création de 30.ùw actions nouvelles de 500 francs & émettre au taux de 709 francs. La taxe da -i p. c. portait donc sur la prime -de 2.0 francs par titre. Quand il fallut enregistrer l'acte, le receveur exigea le droit de 0.50 p. c. (Loi du 3 août 1913, article 4), non sur 15 millions représentant 1 augmentation de la valeur nominale des titres, niais sur 21 millions, représentant la valeur d'émission des ti-très.La société demanda des explications, prétendant que le droit d'enregistrement ne devait porter que sur l'augmentation de la valeur nominale des titres. Il lui fut répondu que l'intention du législateur a été d adopter comme base imposable du droit de 0.59 p. c. la valeuT réelle de l'augmentation du capital. L'administration donne donc deux définitions absolument contradictoires de ce que représentent les primes d'émission d'actions créées au-dessus du pair. D'une part, ces primes sont considérées comme bénéfice et non comme capital, el tombent sous l'application de la loi sur lee revenus et profits réels. D'autre part, elles sont considérées comme une augmentation de capital, et sonl soumises au droit de 0,50 p. c. D'un bureau à l'autre, ce qui est olanc devient noir, au grand détriment du pu-blic. , Autre exemple d'arbitraire fiscal ; il nous est donné par M. Paul Wauwermans lui-même dans la « Revue des Sociétés et du Droit financier ». Une société porte son capital de 310.00( ; francs à 500X00 fr. par la création de 38( actions de capital de 500 fr. Les souscripteurs à mains ferme des 38( actions au pair se sont vu attribuer 200.ac tions de dividende et 27 parts de fondateur Qu'a fait le lise ? Il a d'abord perçu le droit de 0,50 p. c sur 190.000 fr., soit 950 fr. Il ne s'en est pas tenu là. Il a fixé lui même la valeur des actions de dividend< à 100.000 fr. et celle des parts de fonda teur à T28 fr. et a perçu sur l'acte consta tant la réalisation de l'augmentation du ca pital un droit de 536.40. L'attribution des actions de dividende e des parts de fondateurs ne constitue pa une augmentation de capital ; pour 'es ré munérer, il faudra prendre sur lo b<éne fice qui eut été distribué aux autres aie tions. Il serait curieux de savoir sur (fuel rai sonnement le fisc se base pour justifier un mesure aussi arbitraire: Raisonnait-on, d'ailleurs, dans la Tou Revue de la Pressi L'Indépendance Belge parle du sabotait de la loi scolaire par les cléricaux, non pot) Ur ta loi en ce qui concerne tes avantayi queue assure à t enseignement congrem ■nisle, niais le sabotage du principe £ l'obligation scolaire : iCe principe gène terriblement les clér eaux : c'est au vote de ce principe, toi autant qu'au vote de la réforme militait qu'ils attribuent leur échec électoral du : mai. Ils sont convaincus qu'une partie < leur clientèle rurale les abandonna à (-à\i de cette obligation $'§nvôyer les enfants l'école à partir d'é G ans et jusqulà' 14 an Cela rie gêne guère la droite de recomic tre que .es ruraux cléricaux ont_ autant < répugnance à accomplir le devoir qui lei incombe de faire instruire leurs enl'an qu'ils en ont à accomplir leur devoir enve la patrie. Ce n'est vraiment pas par ay ii'té que se distingue cette cjieute'lè et, to de même, lés hommes' .politiques de . droite doivent éprouver quelque gène à montrer ainsi sous un jour assez fâcheux. Seulement, l'électoralisme commande la ménager cette clientèle, de la rassun de la ramener au drapeau clérical — alors on voit certains journaux de ctyo' et certains députés de ç\rç\ity expliquer 1 borieusePjient que le principe de l'obllg i tion inscrit dans la loi n'est pas intangib qu'il y a des accommodements avec la 1 i C'est M. du Bus de Warnaffe qui s'attac tout particulièrement à cette besogne t qui explique que si la loi étend, en principe, l'obligation de la fréquentation scolaire aux enfants depuis l'âge de 6 ans jusqu'ià 14 ans, elle prévoit aussi des dé-2 rogations importantes : d'abord, la dispen. , se de la fréquentation obligatoire de l'éco-. le à partir de 13 ans pour les enfants ayant obtenu un certificat el'études primaires ; * ensuite, la faculté laissée aux administra-- tions communales d'accorder trente-cinq jours de congé aux époques où l'on em- > ploie les enfants aux travaux des champs, i ou bien d'organiser l'enseignement du 4e degré sur la base du demi-temps, ce qui peut se faire de manière à ce que le semestre d'été devienne un seméstre de va-i cances... > Que de peine, en vérité, se donne là le député catholique pour convaincre les ruraux qu'ils pourront encore et toujours employer leurs enfants aux travaux des > champs au lieu de les envoyer à l'école ! . Nous savons bien que la majorité n'a voulu i réaliser qu'une obligation scolaire partielle. Et M. du Bus de Warnaffe a grand soin de faire ressortir que les gauches votèrent contre ces dispositions, de telle sorte que les cléricaux déçus ont bien tort de se venger en votant pour les gauches qui, si cela avait été en leur pouvoir, eussent établi une obligation scolaire beaucoup plus stricte, plus rigoureuse... Cela va de soi ; les libéraux et les socialistes ont toujours réclamé l'obligation s-'Ohnre la plus sérieuse, et ils avaient le devoir de voler contre les dispositions de la loi qui neimettront de fausser lé principe de l'obligation. Personne n'ignore l'attitude des gauches sur cette question, et ce n'est ,pas parce qu'ils attendent des gau-dhes l'abolition ou l'atténuation de l'obligation scolaire que des cléricaux ont voté le 24 mai contre la droite ; c'est parce que la droite les trompa sur cette question, comme sur tant d'autres ; c'est parce (pie des années durant elle leur persuada que l'obligation scolaire est détestable comme la défense nationale est inutile, et qu'ensuite, sous la pression des circonstances, elle a dû réaliser l'obligation scolaire et organiser la défense nationale. Ces gens-là se sont fâchés parce qu'on leur a auda-cieusement menti des années durant — et ce n'est pas de sitôt qu'ils reprendront confiance ! Le Matin, critiquant le service postal du dimanche, annonce une ingénieuse combinaison du ministère : La suppression de la première distribution postale le dimanche, expérimentée par M. Ségers dans certaines grandes villes, ne sourit pas au public. Il y a des gens qui ont besoin de recevoir leur courrier à l'hehre habituelle, le dimanche comme les autres jours. Les explications données par la presse ministérielle sont extraordinairement lumineuse;. C'est une façon ingénieuse d'assurer et de supprimer en même temps le repos dominical. Nous ne plaisantons pas. Le dimanche, les facteurs eij. titre sont en repos absolu ; ils sont remplacés par des candidats facteurs, des facteprs surnuméraires, qui .'talonnent un peu et ne font pas un service irréprochable. Ces surnuméraires, on va se passer de leurs services, et ce sera une économie. Et les facteurs en titre sont tout de même « presque » en repos grâce à la suppression d'une distribution. De sorte que l'on va assurer le repos de ces agents en leur faisant faire un service qu'ils ne faisaient pas. C'est très original ; mais les facteurs ne comprennent pas très bien. Les surnuméraires, par contre, comprennent que la maigre rétribution qui leur était allouée durant leur stage de candidature sera supprimée. Us jouiront non seulement du repos dominical, mais encore du repos tous les autres jours de la semaine. M. Segers, pour donner l'exemple, supprime les extras. Il les remplace par un demi-service et tout le monde doit être content. C'est très clair ! ; En Belgique L.c ropoe dominical Les facteurs et tout le personnel des postes ont évidemment droit au repos dominical. Mais en dépit de l'intérêt que nous vouons tous à ces agents si zélés et dé-î voués, il serait impossible de se rallier à - une proposition supprimant toute corres- - pondance le dimanche. Cela n'existe dans aucun pays, pag me en Angleterre, où le respect du repos t dominical est poussé jusqu'au fétichisme. 5 Les fils d'Albion reçoivent leur courrier le dimanche matin connue les Belges. Us ont compris que faire attendre lettres et journaux vingt quatre heures ce serait suspendre la vie du pays. Que M. Ségers supprime la bandelette 0 dominicale et on lui en saura gré, mais il est évident que le maintien d'une distri- r bution postale le dimanche s'impose et qu'il ne trouverait personne pour en réclamer la suppression. D'ailleurs il n'en serait pas question et l'émotion produite par un écho éphémère, \ n'aurait aucune raison d'être. Tant mÎQux \ * Les eftets de la faiUtte A la conférence internationale du com-e merce, M. Loyig Franck, a fait remarquer . que dans plusieurs pays, les créanciers , - étrangers sont loin d'être traités sur le mê-, me pied que les regnicoles en matière de e faillite. Rien n'est plus exact. Nous avons déjà entendu des oommer- - çants et des industriels sq plaividre du trai-n tement peu équitablo leur créance était l'objet à l'étra^g^v en cas de faillite. 1 Pourq\}fp_ u(i pas mettre tous les créan-£ ci eu- hur le même rang, nationaux et étran-■V gers ? 11 n'y a aucun motif de créer une a différence entre eux. Aussi devrait-on, nç>\« , le plus grand profit du commerce interna-,1_ tional, arriver à l'unification des législa-le tions commerciales en iuaùère de faillite jr de sursis ou de ç-ojioordat L < tfaliS-é erifre créanciers, tel devrait r-> ê't.rii le mot d'ordre mondial. Aux natiom ^2 réunies à réaliser ce vœu général. Lit a A Quatre-Bras la La cérémonie annuelle à W'atçrjoo — 11 juin — a eu lieu cette anp^e à Quatre le Bras, là où les hollundo-belges ont com r, battu le 16 juin avec un extraordinaire et, couràçç, navàJysant quelque peu la march t-3 en ^avant do Ney. a- Elle avait attiré de nombreuses person a- nalités, des officiers, des patriotes et beau [e, coup de curieux, venus des environs, û. Le président du Comité, le lieutenant-gê he néral de Heusch, debout sur la stèle du mr et nument de Brunswick, a, rappelé les péri péties de l'émouvante journée du 16 juin et, tout en louant la vaillance des troupes impériales a exalté l'héroïsme des nôtres. Parmi ceux qui l'écoutaient avec le plus de plaisir, se trouvait le chef de l'état-ma-jor, lieutenant-général de Selliers de Mo- • ranville. La légation de Hollande avait envoyé son premier secrétaire pour s'associer à l'hommage rendu aux néerlandais tombés dans cette rencontre épique du 16 juin. Après l'évocation historique très documentée du président, l'on a fleuri remplacement du mémorial appelé à être inaugura l'an prochain, pendant les cérémonies du centenaire. Comment marche la souscription en Hollande? Les renseignements sont contradictoires. , , -- Admirablement ,a dit le général de Heusch et le surplus grossira la souscription ouverte au profit de la conservation du.champ de bataille de W aterloo. L hionoràble président n'est-il pas trop optimiste. Espérons que l'événement lui donnera paifaitement raison. A ce pèlerinage patriotique avaient tenu a participer tous les bourgmestres des con .munes environnantes. Us ont promis leur concours, et certes ne le marchanderont pas. De cette terre wallonne s'est levée une moisson de beaux sentiments et tandis que parlait l'orateur, dont la haute stature se profilait sur le monument, le soleil semblait, donner un nouveau rayonnement aux sou venu s glorieux. Cérémonie nécessaire pour mettre fin une bonne fois, a une légende odieuse, qui re-piesentait les Belges comme n'avant pas su remplir leur devoir pendant là campagne de juin 1815. Lh .maintenant à quelle date précise 1 inauguration du monument élevé aux Belges tués à Waterloo le 18 juin ? Se décidera-t-on à construire un ossuaire ? Avant de prendre, une résolution en cette faudra consulter le comité an- Le oolonel pensionné néerlandais Van buivenberg, qui participait au pèlerinage, croit que I on doit tout d'abord élever le monument hollando-belge de Quatre-Bras, avant de songer à construire l'ossuaire. ? a Pfut_étre pas tort : n'entreprenons p-u> trop de choses à la fois. La conférence parlementaire . Vendredi upi-ùs-midi, seconde réunion La conférence a examiné la question de l'uni-hcation du droit de gage. M - Landesberger,, de ,Vienne, remplaçant M. Klein, estime que le besoin d'une* réglementation internationale du droit de gage est incontestable ; c'est chose faite en partie pour les transactions internationales.par chemin de fer. A toutes les autres et m.tamment pour les expéditeurs et commissionnaires, il manque' une /semblable base .pour le développement de leurs affaires avec l'étranger, quand bien même leur droit serait garanti dans leur propre pays. ' Suit un débat sur PuniCé d'une coorduii*-tion législative et interparlementaire en ce qui concerne la police du commerce. M. Van Elewyck (Belgique) propose de changer le titre « Coordination législative et interparlementaire de la police du commerce » par les mots « Loi répressive sur la concurrence déloyale ». Cette proposition est adoptée. Et l'on psase à l'examen de la quesVfon de l'internationalisation de la surveilàance des sociétés d'assurances, question qui a fait 1 objet du rapport de M. de Foïrmanoir de la Cazerie. Le rapporteur souligne la nécessité impérieuse d exercer cette surveillance dans chaque pays. Il constate qu'en Belgique cette surveillance est inexistante. Il est d'avis que les divers gouvernements devraient se prêter leurs bons officies pour le contrôle des sociétés étrangères. M. Wandermans traite ensuite de la législation relative à la perte et au vol des titres au porteur. Il est d'avis que la conférence peut dès à présent îidopter des résolutions, attendu que la question a été élucidée par de nombreuses enquêtes. Il est entendu que cette question viendra en tète de l'ordre du jour de la prochin'e conférence. Et la séance se termine par des remerciements de M. William Holme, au président qui a conduit les travaux et à la Belgique dont l'ihospitalité a été des plus gracieuses.La prochaine conférence se tiendra à Londres.Nos mallos Pendant le mois de mai dernier, les malles de la ligne d'Ostende-Douvres ont transporté 16,039 voyageurs (15.095 pendant le mois de mai 1912). Pendant les cinq premiers mois de l'année on cours, le nombre des passagers a atteint 52,952, tandis qu'il était de 45.295 pendant la période correspondante de 1912. L'AFFAIRE MELBIG Mes Degand et Couteaux sont chargés, à 'Constantinoplej des intérêts de M. Charles iHelbig. La famille de ce dernier qui, on le sait, habite Liège, a prié i\ie Ad. Camauer, de Bruxelles, de s'occuper également de cette affaire. Une feuille bruxelloise a publié, ces jours derni&rs, deux correspondances de Turquie relatives à l'instruction en cours. Le premier article, objectif, était le démarquage pur et simple d'un long exposé des faits, publié par le « Moniteur Oriental » en date du 10 juin. Le second prétendait notamment que Sœur -Jean-Gabriel, le principal témoin à décharge, avait été entendue samedi dernier par M. le juge Fromès. •M Camauër adresse >à ce journal une lettre où il conteste ce détail important. Il reproduit deux télégrammes adressés le 15 juin, par le détenu à sa famille. L'un de ces télégrammes dit : <( iNoiubreux témoins honorables alibi ' dont sœur Gabrielle encore pas interrogée ot toujours aucune production prétendue pieuve instruction incompréhensible et sys-j tématiquement tendancieuse. » L'honorable avocat ajoute : (t II est donc acquis qu'aucun des té-» moins immédiats du fait (qu'on le qualifia 3 crime, suicide ou accident) n'avait encore été entendu par M. Fromès le 15 juin, alors que, si je suis exactement renseigné, M. Fromès est arrivé à Constantinople le mardi de Pâques, soit le 14 avril — il y a plus de deux mois. » D'autre part, le journal turc « Stam-- boul », sous la date du 15 juin, dit :

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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