Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 18 May. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zp3vt1hv46/
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Lundi 18 Mai 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Lundi 18 Mai 1914 Franco en Belgique Lin an : ÎS T » » 6 mois ; S ff. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr: » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION -rf-\ ^nnntir KiiT JOURNAL DE LIEGE Annonces. . 9 (aligne, 20cent. Réclames. . ...» 40 cent. Faits divers . ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 franct Informations financières » 3 francs Avis de sociétés u petite iiga> 30 cent. Émissions >1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE EH 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ! BOULEVARD DE LA SAUVEMÉRE, 25 Elections Législatives Du 24 Mai 1914 ARRONDISSEMENT DE LIEGE LIBÉRAUX - UNIS Votez pour le N° CANDIDATS EFFECTIFS m HOtSttROEH-BRMONlER, Paal fëg|$ Industriel, ancien député, an- p-j cien sénateur. NEUJEAN, Xavier |#9 Avocat, député, conseille- com- JOUBNEZ, Alfred l^fll Ancien député. JPMSÏ Avocat, conseiller communal. BOULANGER, Victor Cultivateur, bourgmestre, con- K.Vga .willer provincial, Beaufays. CHAUMONT, Léopold Avocat, conseiller communal, Herstal. Kffjgff'ifil DELA1TE, Julien §jÇ#|g Industriel, conseiller communal |pS^j!| et provincial. PONSON, Auguste .Médecin, bourgmestre JuplUe. Clil-EN, Gustave Industriel, ■ HfU JANSSEN, Albert Fabricant d'armes. hooc:ige, Victor ÈjïÉj Bourgmestre, Grivegnée. agissais NOIRFALISE, Jules Aivocat, conseiller communal. BOCY, Jacques Ingénieur agricole, HoUogne-aux-Pterres. COLLICNON, Théodule C ANDIDATS SUFI'LEANTS DRE^E, Julien j|p|§g Avocat, conseiller Provincial, ||||g|||| DIGNEFFE, Emile p||§|| Industriel, conseiller communal. NEt'F, Léonco §||l|g| Av,>cat, conseiller communal, |J3y||j marcot.-y, Joseph Industriel, bourgluesti e, ^ ^ JHALUIEUX, Fernand JEN.MISSEN, EmilJ ÉTRANGER La Semaine politique les Balkans .L'armistice albano-épirote peimct aux né-gociatcurs de Corlou de poursuivre leurs pourparlers &ans trop ue tli 11 le ni t- On commence à croire que la commission de coiurùle réussira à laire ajboutir le pio iei d'entente, sans lequel 1 Albanie ne J-ar-viomlrait jamais à sortir do son état d anal- C'Peut-être la pacification serait-elle un fait accompli depuis quoique temps, si te 1 nnce Guillaume avait accepté les premières pro-Ïf0.siiiuns d'intervention que lui taisait la O.uanissiûn internationale. 11 no s est deci-<ié à y recourir que du jour où il a compris que les instructeurs hollandais etaient dans l'taii>03sibiàjté de conduire a la victoire des troupes indisciplinées et plus aptes à piller qu'à se battre contre des légions épirotes à demi-instruites. On se rend compifi aujourd'hui qu il sera possible d'accorder aux Epirotes ce qu'ils ont toujours exigé. L'Ep.irc sera pacifiée et organisée depuis longtemps, que Je reste de l'Albanie continuera son opposition à toutes les tentatives d'installation d'un gouvernement sur des bases modernes. Les: Serbes continuent être en désaccord avec l'Autriche au su*si des chemins An 1er orientaux. Ce problème ifj&t pas près de recevoir sa solution. Belgrade s'obstine à vouloir conserver ifc propriété des lignes, pour lesquelles Je gouvernement serbe offre un prix convenable à la compagnie concessionnaire. Le projet Vitalis tendant à l'internationalisation des voies ferrée en litige, a été écarté, plutôt par l'Autriche que par la Serbie, parce que ne permettant plus à la diplomatie autrichienne de presser sur Belgrade pour J'cbtention de concessions économiques. Le gouvernement serbe persiste à rache ter les lignes et offre à l'Autriche toutes le: garanties désirables. Seulement, Vienni écarte cette proposition et l'on ne s'ex plique pas son attitude, après que le comt< Berchtold a déclaré que les chemins d< fer orientaux n'auraient jamais été consi dérés par lui comme un instrument poli tique. •X* En Bulgarie, le parti stambouloviste demande l'ajournement du procès intenté de. vaiut le tribunal d'iEtat aux membres de l'ancien ministère Pétrof et au général Sa-vof.D'autre part, le groupe des démocrates s'oppose au vote d'une enquête sur les actes des cabinets Guéichof et Daneef, parce que cette enquête, réclaunée par la majorité, a pour soûl but d'écraser des adversaires politiques. M. Malinof, le chef des démocrates, considère que la ruptuire de l'ailliance balkanique fut cause des désastres bulgares en 1913, et déclare que sont seuls responsables ceux qui provoquèrent la rupture. il est encore très difficile de préciser quelle est la nouvelle politique bulgare et la direction die son orientation. Russes et Autrichiens continuent à se combattre pour faire prévaloir leur influence respective. ■X- Les événements de Thrace sont apaisés. La situation s'améliore de façon à faire espérer moins de tensiion dans les rapports turco-grecs. D'ailleurs, la déclaration diu Roi Constantin démontre la bonne volonté de la Grèce qui désire vivre en paix avec la Turquie, tout en respectant la décision des puissances quant à la question des îles. On attend à Athènes- que le gouvernement ottoman fasse des offres acceptables. -X- Une mission turque est allée à Livadia saluer le Tsar au nom diu Sultan. Le choix des délégués et la présence à Livadia de M. Sassonoff, ministre des affaires étrangères, prouve qu'il ne s'agissait plus, cette fois, d'un simple acte die courtoisie. Turcs et Russes auront certainement discuté la nouvelle situation créée par les der. nières guerres dans les Balkans et pat l'adoption des réformes en Arménie ; on sait que la Russie y attache une très grande iim[>orbance là cause d-u voisinage existant entre l'Arménie et ses possessions caucasiennes.Les élections françaises Les résultats du scrutin de ballottage continuent à être discutés par la presse. Le fait le plus saillant consiste dans le succès du parti socialiste (fui comptera désormais 10J députés à la Chambre française.Ce groupe voit sa puissance renforcée et escompte déjà l'influence qu'il se. propose d exercer sur le parti radical-socialiste actuellement «au pouvoir. 11 est à remarquer que ce triomphe inattendu est dû surtout aux démarches de la réaction dont les dirigeants ont conseillé aux électeurs catholiques de voter pour les candidats socialistes plutôt que pour les radicaux ou les républicains mo-uérés.L'extrême-droite et l'extrême-gauche se sont par conséquent trouvées d'accord pour s'unir afin d'écarter la if-présentation des partis de la bourgeoisie libérale. C'est le triomphe de la démagogie sectaire et haineuse sur le libéralisme tolérant et prudent.On ne doit cependant pas croire que 1 augmentation du nombre des députés socialistes constitue un danger immédiat. Celui-ci ne deviendrait réellement tangible que si les radicaux-socialistes se laissaient trop influencer par les menaces et les exigences de l'extrême-gauche. Il se fait que le programme socialiste ne trouvera pas de majorité à la Chambre, si les chefs en exigeaient la réalisation immédiate. C'est ainsi que d'après les déclarations et les professions de foi des candidats, la loi de trois ans ne serait pas menacée, l'inquisition fiscale a peu de chances d être adoptée et la R. P. conserve toujours sa majorité. Tout cela à condition, bien entendu, que les députés restent fidèles a^ la parole donnée à leurs électeur.-;. C'est #qu'il faut compter avec les restrictions mentales et s'attendre à entendre des élus récuser leurs engagements, sous prétexte que les promesses électorales sont sans valeur. Aussi, serait-il imprudent d'établir dès maintenant des pronostics que le premier scrutin à la Chambre rendrait ridicules. Ce n'est qu'après un vote sur une question capitale, — loi militaire, réforme électorale 011 proposition fiscale — qu'il sera permis d'apprécier l'orientation de la nou-'YJelile Chambre q.ni comute près d'un tiers de nouveaux députés, donc des inconnus. Ces derniers ne pourront être jugés sui leur valeur, qu'après avoir travaillé un certain temps. Retenons surtout la manœuvre des cléricaux français qui n'hésitent pas à augmenter le nombre de députés socialistes danas Je but 'd'aggraver les difficultés de la tàclte <!*t la nouvelle Chambre. Cette attitude démooutrp tfius J;,a réaction veut tout d'abord apaiser vses l'ancuupg j J'i^térêt supérieur de la France viendra en demie? ojdre. Au Reichstap* allemand La discussion du budget d-es affaires étrangères a permis au secrétaire d'Etat, M. von Jagow, de faire d'importantes déclarations. Celles ci paraissent de nature é rassurer l't*pij2.io;.i sur l'état des relation^, extérieures de rAllumfvgnp «t sur les intentions du 'gouvernement. Il s'agit, en quelque sorte, d'une révision de la politique internationale sur tous les points intéressant particulièrement la confédération germanique. M- 1*97) Jagow approuve l'idée de garanties n fiçeo/yjp/' aux Epirotes pour arriver IV une pàcificfjtiojt d-e l'Albanie. L'approbation donnée p^r l'Ajj^a^ne % lia politique roumaine, par rapport jv'nx"effets d-u traité de Bucharest, montre que Berlin n'est pas toujours d'accord avec 'Rome et Vienne, et continue à vouloir considérer comme définitive la situation injuste faite à îâ Bulgarie. Los russo-allemands sont égale ment envisagé ùt J.Ç secrétaire d'Etat reconnaît qu'il y a des foVts tie P&rt et d'autre dia.nts l'animosité témoignée nii* A?iee mandi-; par les Russes et à'ceux-ci par les pangermanistefl trop bouillants. L'orateur fl'n. pas hésité à critiquer les effets de l'ac-tnV(*e ?£ presse chauvine de chaque pays sur psy^lo^y^l^ nationale, et constate quê l'étatrie ne saurait faciliter ïd t'CciîCWlie ïte sojut;op,s' qor/y^a-bles aux affaires "jurante*, Certaines questions de négociations entre l'Allemagne e* iw Kletm e d'une part, l'Allemagne et la France dautie part. Le secrétaire d'Etat estime que du point do vue polilique, il est heu reux d'arriver à conclure avec la Fran< » un accord pour supprimer bien des poss ; bilités de conflit. Ces négociations sont r latives à des questions économiques se ra j tachant aux concessions françaises en As: : Mineure et au dbemin de fer de Bagdat Des allusions ont été faites aux évén< ments dont le Mexique est en ce momei le théâtre et au voyage du prince Henri d Prusse au Brésil, au Chili et en Argei tine. La déclaration est empreinte de mod( ration et de sagesse. Rlle tranche absoli ment avec le ton des journaux et des groi pes pangermanistes. Reste à voir si les actes concorderor avec ces bonnes dispositions, et si le gou vernement allemand pourra résister au efforts des ligues militaires, navales e agricoles qui montrent trop de disposition pour la politique d'aventure. Etats-Unis et Mexique Pendant que la commission de média tion se réunit à Niagara Falls, la guerr civile se poursuit au Mexique entre fédé raux et constitutionnalistes. Ceux-ci vien lient de prendre Tampico et Tuxpan, siège des exploitations du pétrole. Les Etats-Unis, installés à Vera-Cruz e dans l'île Lotos., restent dans l'expectative dans la crainte d'un acte de folie du pré sident Huerta qui menace de faire de s* capitale un monceau de ruines, avant de s< réiugier à Puebla. On sait que les rebelles ont refusé h propesition des médiateurs tendant à l'éta blissement d'un gouvernement provisoire composé de deux partisans de Huerta,deus partisans de Carranza, et un cinquième membre accepté do conunun accord par les groupes rivaux. Les constitutionnalistes veulent à tout prix écarter les huertistes, et se montrent irréductibles. C'est pourquoi, ils continuent la lutte avec opiniâtreté, afin de renverser les fédéraux et de discuter eux-mêmes avec les Etats-Unis, la question de l'incident. Au fond, la situation ne changera guère d'ici à quelque temps. Ce sera toujours l'anarchie au Mexique et l'embarras à Washington devant les conséquences d'une intervention peut-être explicable, mais conduite maladroitement. A. M. FRANCE Les Souveraine Danois a Paris Paris, 17. — Les Souverains Danois ont offert à midi, au domicile du ministre du Danemark, un déjeuner en l'honneur du Président de la République et de Mme Poincaré. La querelle des vaccins Paris, 17. — A propos des incidents auxquels a donné lieu la vaccination antity-phique, M. Mesureur, directeur de l'Assistance publique, affirme que pas un des exemples d'accidents graves ou mortels qui ont été cités ne se rattache à la vaccination antityphique et que ces affirmations ne peuvent être que des erreurs d'interprétation. A ceux qui incriminent la méthode de l'Assistance publique, M. Mesureur répond par les déclarations même de MM. les professeurs Chantemesse et Vincent qui ont assisté aux séances à l'école des in-fiimières à la Salpétrière, et qui ont pratiqué eux-mêmes des vaccinations. Ils s'ac-cordeni, dit-il, à déclarer notre installation irréprochable. Les sujets ne sont vaccinés qu'après un premier examen fait par un médecin et un chirurgien des hôpitaux et après un examen spécial le jour même de la vaccination ;des sursis sont accordés aux agents qui le demandent, de même que sont éliminés tous ceux qui ne paraissent pas en parfaite santé ; les repos nécessaires ont toujours été accordés très libéralement. Dans les hôpitaux de Paris, la vaccination antityphique d'abord facultative, puis obligatoire pour les postulants et postulantes, n'a été appliquée qu'après avis du conseil de surveillance, pris d'accord avec le représentant des médecins des hôpitaux et le doyen de la Falcuté de médecine. La fièvre typhoïde fait tous les jours des victimes dans les hôpitaux, c'est une maladie assez grave et assez fréquente pour que l'administration générale de l'Assistance publique établisse un moyen préventif qui a fait ses preuves depuis plusieurs années, qui est réglementé dans l'armée, qui a permis aux corps d'occupation du Maroc d'être délivrés d'une épidémie permanente, et qui a reçu la consécration de l'Académie de Médecine. Le gouvernement a autorisé l'emploi des deux vaccins par décret. Hier encore, la / mmis-ii m: du bureau dlhiygiène de la Ville de Paris décidait de mettre à la disposition des médecins qui le demanderaient des ampoules des deux vaccins. L'As&istance- publique ne s'étonne d'ailleurs pas, outre mesure, dos manifestations qui se produisent contre une innovation scientifique incontestable. Les mêmes protestations ont, en effet, accueilli la découverte de Jenner, il y a plus d'un siècle, et personne, dit M. Mesureur, ne songe plus à s'étonner aujourd'hui des réactions fébriles, parfois violentes de la vaccination antiva-rioleuse.L'affaire caiiiaux Le procureur de la République a terminé roxaiaen du dossier de l'affqlre Cgijlaux, qu il a retourné à M, Boucard, Le procureur de îa République requiert le renvoi de Mme Joseph Caillaux devant la Cour d'assises, sous l'inculpation d'homicide volontaire avec préméditation. C est le bâtonnier, Me Fernand Labori qui assistera l'inculpée. ANGLETERRE T0Vjpu|*6 içs suffragettes Londres, 11. "*BcsTSUfffa2éUei" Bfit ifl.-cendié la nuit dernière les tribunes du champ de courses de Birmingham. Les dégâts sont évalués à plusieurs milliers de livres sterling. ITALIE Çxp&rf^njâsc* jYjjrjeg. t'j^^.tanreô Milan, 1? mai. - Dos cxp£rippçes, faitps à Florence par l'ingénieur Ulibi pour'faire éclater u la, distance de quelques kilomètres des piines flottantes, ont pleinement réussi. On juge que cette invention pourra rendre des services considérables en cas de guerre, l'amiral Fornari ,envoyé par le 'rtij'î-Jére assistait à ces expériences. Tout porte a ôt'Oiï« '.|Ur, yen* acquise au gouvernement. RUSSIE Un grand conseil politique «Saint-Pétershourg, 16. — Ces jours-ci WHi se ji.ouvtjr i^unie pupi-ès de l'einoe-rçû'p, 4" Livnaià; le 'gitfhte'Vôm/it^ôw nu,,go lenv, vics-i'O! rj/j Plaças,e j M. goremyîdfié; -Aident (il! COUSdil i M. {(riyocftëin'ê," dVj- I ministre de la justice , :e nistre de l'intérieur, et enfin M. Bark, l~ nistre des finances, qjui vient de partir jouixl'hui pour la Crimée, appelé, dit-par un télégramme du tsar. ,e Dans les milieux informés, on affirme < [• dans la conférence qui va àsvoir lieu, e laquelle assisiteront ces hautes personm 1 tés politiques, on examinera avec le p e grand soin tous les problèmes intéresss l" la politique de la Russie, et tout parti librement sa politique intérieure, que " derniers incidents de la Douma ont sinj lièrement mise en relief. Parmi les questions ç,ui retiendront 1' tention de la conférence, l'une des prin 1 nales est l'extension des pouvoirs du < " mité des finances, présidé par le con ^ Witte. On va même jusqu'à dire que l'e l pereur prendrait solennellement la pré 3 dence de ce comité, laissant au comte Wi la vice-présidence effective. Quoi qu'il en soit, le fait que l'empere a tenu à grouper autour de lui la plup* des 'hommes auxquels il a confié le soin î diriger les destinées du pays peut être cc sidéré comme un événement politique i: portant. Conférence française t St-Pétersbourg, 17. — Sous la présider ( de l'administrateur de la Banque d'Empii s'est tenue hier une conférence à laque ont pris part la direction de la chancollei , du crédit' au ministère des finances et d représentîints de Oanques privées de St-F tersbourg et Moscou. La conférence a ét bli que la récente baisse des actions des s i ciétés russes ne pouvait être considérée coi me normale et n'avait en aucune façon é pro\oquée par une situation défavorable c commerce ou de l'industrie en Russie. contraire, l'un et l'autre font preuve d'ui grande activité et sur le marché mon taire aucun resserrement ne s'est' fait se tir. La baisse temporaire subie en bour par ces valeurs ne saurait donc donn lieu à aucune espèce d'appréhension. MAROC Jonction des colonnes française Paris, 17. — Le Temps publie la dépêcl suivante : Bab-El-Amama, à 20 kilomètr au nord-ouest de Taza, transmis par poste télégraphique de M'Coun, le 16 19 h. 10. La jonction est faite. Les colonnes Go raud et Baumgarten se sont rencontrées i à 11 heures. INDES ANGLAISES La chasse aux terroristes Calcutta, 17. —■ La police a opéré d( perquisitions dans cinq maisons hahité< par des Bengalis des classés aisées. Elle saisi de nombreux livres et documents ail si que deux fusils. Six arrestations ont éi opérées. Aucun incident. Paris, 17. — Les souverains danois, toi jours acclamés, sont rentrés, à 5 h. |15, a ministère des affaires étrangères. ■* Vesoul, 17. — Un ballon libre allemanc ayant là bord M. Jordens Willy, industrh à Munich, ancien capitaine de l'armée d'.A frique alemande, pilote du ballon, et Frédéric <Grunsweig, étudiant, égalemen de Munich, a atterri dans la matinée Aillevillers. Le pilote était muni des p£ piers réglementaires. Ces deux étranger ont été reçus courtoisement par la popult tion. Ils ont remis au maire o0 mark pou le Bureau de bienfaisance. Ils n'ont pu a( quitter les droits de douane et ont été il vités à se tenir à la disposition des autor tés locales. *■ Madrid,17. — A l'occasion de la fête d Roi, une délégation des chambres s'est rer due ce matin au Palais royal. Le souve dain a prononcé une allocution dans 1e quelle il a déclaré notamment qu'il fait tou ses efforts pour préparer un heureux avf nir à la nation espagnole. Les membres du corps diplomatique et d nombreuses autorités ont assisté à la récer tion. La Meute à Troclet Les incidents qui se sont produits hier la réunion libérale des Variétés, ont écœi ré les honnêtes gens de tous les partis. Le socialistes, attires par l'intervention de > Troclet, annoncée avec jactance dans 1 Peuple par M. Troclet lui-même, ont emp< ché M. Hymans de parler par leurs vocif< rations. Voilà le fait brutal qui montre que l'ii tolérance et Je fanatisme des socialistes d< passe encore celui des cléricaux gt 'nué^ey grussierpto ost absolument a fabri de tout concurrence. C'est à M. Troclet que remonte la re: ponsabilité de ces incidents. M. Troclet qui se croit un foudre d'él< quence et un grand stratège depuis qu' a. fait publiquement, en 1912, un ;.ppel j< suitique et déloyal à la trahison d'un mi lier de volontaires progressistes, ce qui ei pour résultat de faire échouer M. Van Ho< gaerden au Sénat et de comnromettre la n cltet.oii Ile Xf, Figtll'ef {{ lu renouveler cette savante manœuvre, ave l'inconscience morale qui caractérise le fau bonhomme qui occupe le n° 1 de la list socialiste. Il écrivait le 9 mai au président de l'A: sociation libérale une lettre qu'il s'emprei sait de faire publier dans le Peuple du 1 maj B! r!t rQj& ^ tyxtg r ' ' 1 Monsieur la Président, Les Libéraux-Unis annoncent pour le' d manche 17 mai une réunion électorale Liège, où iM.M. Hymans et Devèze, député: doivent prendre la parole. Je compte me présenter au meeting afi de questionner les candidats de la lis4 lL^iufij '.-..j): aft sVli^rdA'i révision cohstHUtioi^nellb et le sufiràge un versel. J'ai cim devoir vous écrire afin d'évité toute surprise. Veuillez agréer, Monsieur le Présiden mes salutations distinguées. [;pn.n TRQCIf.Ivf. Nous Umsistons pas auj- l'outrecuidanc de rus |ïrétentions.' Qu'un électeur''qm dgs doutes ou des h'ésitqtiphs questjomi les candidats svw: tPl ou tpi point' dtf iev ni- programme, rien de mieux. Mais qu'un c£ iu- didat rival, qui sait parfaitement à qi 3n, s'en tenir sur le programme électoral d libéraux liégeois et qui, en toute hypothè: [ue est décidé non seulement à ne pas vot ; 'à pour eux, mais à les combattre à outranc ili- vienne jésuitiquement demander à leur p [us ser des questions pour s'éclairer, c'est uit un piège d'une grossièreté enfantine. iu- Cette démarche établit à l'évidence les préméditation de M. Troclet et de *es ami ju- de troubler la réunion libérale où devaie se faire entendre deux maîtres de la tribui at- parlementaire. ci- M. Troclet avait soin, du reste, de pi ;o- parer le boucan en revenant <à la chars lté dans le Peuple du 34 mai sur sa sensatio ai- nelle intervention dans une réunion q si- n'était nullement contradictoire. Pour to; Lté homme averti, il était clair que M. Trocl voulait renouveler le coup de Seraing. ur Cependant, refusant de croire à une sen Lrt bLable-duplicrté, les organisateurs de la réi de nion libéralo adressaient la réponse su u- vante au grand inquisiteur socialiste : Liège, le U mai 1914. Monsieur Léon Troclet, Représentant si cialiste sortant, ce à Liège. Lc-s libéraux ont effectivement prié Me: ie sieurs Hymans et Devèze de venir donne es une conférence à Liège le dimanche 17 mai il ne s'agit nullement d'un meeting, comm a_ le porte votre lettre. 0_ En raison du caractère de cette réunior n_ votre intervention ne nous paraît nullemei: justifiée, mais nos candidats nous ayar lB manifesté le désir de répondre à l'intei u pellation que vous nous annoncez, nou vous informons que la parole vous sera ac vordée après la conférence de Messieurs De a_ vèze et Hymans, pour poser aux candidat libéraux les questions que vous indique 'r dans la lettre <*ue vous nous avez adres sée. Nous devons toutefois vous faire re marquer que les réponses à ces question se trouvent dans le texte même du pact d'alliance intervenu entre nos deux asso s ciations, lequel a été intégralement repro ie duit en son temps dans nos différents jour iS naux. |e Veuillez agréer, Monsieur, nos salutation ^ distinguées. Le Vice-Président, Le Président, de VAss. Libérale, de, VAss. Prigressist .j P. L'IIoest Remy. J. Janssen. Le Peuple publiait cette réponse dam son numéro de samedi matin, dans leque M. Troclet ajoutait un commentaire où nous lisons : s « Les déclarations que feront dimanche s les candidats libéraux seront donc utiles a surtout lors de la réunion des Chambres; i; après le scrutin du 24 mai. é » Certes, on ne nous accorde la parole qu'après les orateurs inscrits dans le bul évident de détruire l'étendue de notre intervention, mais comme nous voulons surtoul obtenir des déclarations précises, nous es-n péroris- quand même aboutir. » I Les socialistes "savaient donc d'avance, | que Ai, Troclet aurait la parole après M. Hymans, et ce dernier acceptait cette situation tout en rechignant à .l'idée de ne pas-pouvoir placer un de ces discours kilométriques qui sont sa spécialité. a Au début de la séance, et, paraît-il, sur la demande de .M. Troclet, M. Magis, qui présidait, fit donner lecture de la correspondance échangée et annonça qu'il don. nerait d'abord la parole aux orateurs an-> noncés, MM. Devèze et Hymans, puis que ;l M. Troclet pourrait interroger les candi- ■ dats. ■ Les socialistes, massés à la seconde gale-? rie, ayant commencé à faire du boucan, M. x Magis annonça qu'il lèverait la séance si jjj on ne respectait pas la liberté de la tribune. Ceci calma quelque peu les énergumènea r de La sociale, et M. Devèze put commencer son discours qui fut écouté dans un calme relatif pendant une demi-Jieure . Mais lorsqu'il aborda les questions sociales, envisagées cependant dans les vues les plus larges, de nature à appeler plutôt des réserves du côté libéral que du côté so-i cialiste, il fut :à chaque instant interrompu grossièrement et de la façon la plus inepte. Au moment où il donnait lecture d'unç déclaration favorable au liibéralisipg. paie s voix s'écria ; Q'Pi-t Van Hoegaerden qui a * parlé ainsi, — Non, reprit tranquillement M. Devèze, e c'est M. iDonnay (un socialiste). Et le reste à l'avenant. M. Devèze put cependant terminer son discours prolongé d'un grand quart d'heure par les vociférations des admirateurs de (M Troclet. Lorsque M'agus 4°f!Pa, eomme cela avait ét§ oonyenu, la parole à M. Hymans, 1ms socialistes, au nombre de 2 à 300 tout au plus sur plus de 4000 auditeurs, se mj-à rent à vociférer en réclamant Treçlet, et i- après quelques minutes de ce vacarme, M. s Hymans replia ses notes et M. Magis leva la [. séance. e M. Troclet fut vivement conspué et pris à partie par les libéraux et les progressistes i- qui l'entouraient et l'attitude des socialistes et de leur porte voix fut sévèrement jug£e t- par le pivblic venu pour entendre et applau-i- dir M. Hymaflg. r Les progressistes p'é(aient pas les UKMna e éçqeurés de la conduite de leur^ anciens allies avons même entendu un socialiste Liégeois protester contre le boucan qu'il >- prétendait avoir été organisé par ceux de a beraing et un autre auditeur déclarer hau-•- tement : j ai toujours voté pour les socia-i- î^tes, mais, cette fois je voterai pour le^ t libéraux. * . - i" * ^ plus souvent :\ îlflS fut i voua donc ceux pour les-i- quoi s on réclamé le S. U. pur et simple : c ce serait du propre. Tel fut le résultat le X i w il'1' obtenu par la savante stratégie e de M. Troclet : toutes nos félicitations. . M. Hymans se consola plus facilement i- que ceux qui étaient venus pour reùténHre,' >- de la suppression bruta^ çlë sôn'discours • i- j1. âyanf.fti'ér '{i Và'NÏèrs, iua JJ-îV!1 % jU'Çcetisnts uans le Hainaut devant des ussemblues nombreuses comptant pas mal d'auditeurs socialistes et partout il . avait et,e reli'gieusenient écouté ! Ces arrondissements ont, sans doute ' la enance, de ne pas posséder de tribun en Troclet ltMreS llon:l,re,1ï 'Ïwtïe e «x'v hP produit hier ouvrira les , yeux a ceux auxepiels on veut faire accroire que le cartel n'est pas mort et que les li-beraux Liégeois sont prisonniers des socialistes, qui sont leurs adversaires les acharnés. I'1"' ' Le résuîtiri p^us clair de la journée est (ie noui' debarrasser définitivement de toute possibilité de revenir jamais à une e entente électorale avec le parti de l'intA-a lérançe fanatique et vociférante que' nou y é r-YcQs. viv hjftp îv Vceuvré..' Grâces en soieiU j* rtmdues a M, Troclet, La Réunion Libérale des Variétés 0- ^ là ; L'intolérance et la grossièreté de la bande à Troclet à l'œuvre é- l Le grand orateur libéral Paul Hymans * empêché de parler 1- Cp.iiy <mi /lisant n,np. niihlir ra déftinté- • le rrvïH rl^c . ..i.k-,. . i- resse de la lutte politique ont dû être é< fiés dimanche devant l'affluence énorr d'auditeurs qui se pressaient dans l'imme se salle des Variétés. Le public est excessivement houleux. D le diébut, des oris hostiles,partent des tr vées supérieures où des groupes se so: miissés. L'Internationale éclate. Les tap r geui-s socialistes se p repurent à remerci les libéraux de leur large hospitalité. 0 Les socialistes ont recruté depuis bu jours dans la banlieue des braillards doi nous retrouvons les mines suspectes dai J elivers coins de la salle. t L'arrivée de M Devè<ze soulève quelq,u< huées qui sont couvertes par les applaudi s sement enthousiastes de l'assemblée. La foule afflue toujours par toutes le portes et il faut attenelre que tout ce mond g grouillant soit casé pour ouvrir la séance, z Au bureau, prennent nlace autour de \ .Magis,sénateur, qui préside la réunion,MjV * Van Hoegaerden, président de l'Associatio 5 libérale, Janssen, président de l'Associatio 3 progresiiste, Falloi9e, échevin, Grégoiri député permanent, Digneffe, conseiller con [ munal, Lhoesrt-Remy, conseiller provincia Neef. iDrèze, Fléchet, Journez, etc. La séance est ouverte 5 M. Magis, président, ouvre la séance e faisant appel au calme et à la dignité d l'assemblée. J'espère que dans un pays 1: ' bre, la liberté de la parole sera respectée (Huées, applaudissements.) ; M. Magis souhaite la bienvenue à MM Devèze et Hymans au nom de l'Associatio] | Libérale de Liège. M. Magis veut donner la parole à M Janssen, président de l'Association Progrès > siste, pour donner lecture de la correspon dance échangée entre M. Troclet et l'Asso ciation des LLbérauix-Unis. Des cris l'interrompent : Troclet d'abord Troclet ! (ML Janssen parvient là donner lecture di la lettre adressée à M. Troclet, par laquelli il est informé qu'il aura la parole apro: MM. Hymans et Devèze. (Cris et huées). Ce n'est" pas du goût des perturbateur! qui réclament Troclet tout de suite. Discours de M. Albert Devèze M. Albert Devèze, salué par de nombreux applaudissements, commence son discours La caractéristique de l'élection du 2' mai sera, l'affirmation de la personnaltié di parti libéral. Des cris interrompent l'orateur. M. Magis invite le public à laisser parle] l'orateur. Si nos orateurs ne peuvent par 1er librement, je lèverai la séance. (Très bien). M. Devèze continue : Le parti libéral Si présente seul à la bataille avec les idées e les principes qjui lui sont chers, J1 se pré sente fort de son passé, fort de son pro gramme, trouvant dans l'opinion publique l'appui moral dont il a besoin et qui lu. fait honneur. Par la tenue de nos assemblées, par k tolérance de nos discussions, le payts doi' prouver qu'il peut légitimement aspirer auj droits et aux libertés qu'il revendique. (Ap pludissements). Ce n'est pas l'avis de certftifli» braillards que ce mot de tolérance, semble exciter davantage.M. De\6zç caractérise clairement le bu dp législation scolaire du gouvernemen clérical ; l'anéantissement de l'enseigne ment officiel et l'établissement progressi: du monopole intellectuel et moral des con grégations en Belgique. En matière militaire, le gouvernement $ toujours défendu le système du y$lôn\âwa qui lui assurait une ari\\4$ (te parade, 1c garde prétorier\i\ç ses privilèges politi qiues, isn 1909, le parti clérical a elû se rallie) partiellement au programme du parti libë rai, en instituant le service pmonnel com piété en 191S par le service général. Mais }1 a fallu payer cette évolution er promettant à la droite une" armée clérioali sée. Les officiers se sont vu interdire le dToi' d'appartenir à la franc-maçonnerix. (Ap plaudissements). Les lois sociales f^as par le parti cléri cal ont tendi^ toutes à acheter la docilité électorale dé l'ouvrier. Toutes sont Uupar faites, incomplètes, quoique çuU'cùiuuit d< lourdes oh'arge§ La loi ftUr los assurances sociales est ui n&nsU'G ; on l'ajournant à. 1917, on deman de Je temps de la corriger. Le parti cléri cal n'a pas voulu ie beau projet émanan de l'initiative de M. Pécher, député libéra d'Anvers. (Applaudissements). Le gouvernement a dû recQuriv ù l'im pôt pour payer les charges de la loi sco laire et les f^utC-s de sa politique financière u ft'a pas l'ait l'impôt qui frappe la ri cUç'.'kO. Il a fait l'impôt qui frappe le tra vail. En frapyarit les capitaux qui travail lent, il a compromis la grandeur éeoriomi que du pays et précipité la crise qui s'a v ance. (App I audissements). Avant les élécUoiu-, le pays est vioho, le: coiffros regorgent d'or. Aùv^s l'élection, oi avo.ue la" misère l Attonèiez-vous, au len demain du mai, ià supi^orter de nouvelle: charges pour payer les frais de la politiqui cléricale. En cc moment, M. Paul Hymans faty &oi entrée. 11 est l'objet d'une ovation criptible qui dure plusie>\^r§ iuuuues, 0i l'applaudit, on l'açciMUer tandis que quel que.s CQuy# Mtifoi cherchent à percer h U'UU KUTnidablo de cette manifestation en thouslayte. M. Devèze continue : En matière administrative, 1,^ gouverne ment a fait preuve d'nri 5^v\>fâtigme révol tant. La ITIGelle-même est près !VK,U^nMnient composée des créature clericales. La nation s'inquiète de voir I; justice à la discrétion d'un parti, lAnplau dissements). Il viendra un ofc ies Belges qui ni sont pa^ {îa>!»wliyues seront considérés dan: leuv pays comme des étrangers. M. Paul Neven, eue nous reverrons bien tôt à la Chambre (applaudissements) a pi prouver que le gouvernement savait tripJei li- puU ltobourceois étit à Ta CJ „ t ni autl|iaee économique de la nation est à S J négligé que dos charbonnages ont 6s riel C ' travail par défaut de maté- ./«eouvernement, en matière .revisionnis-ît te, n ,i pas e courace de 'dire s'il est pour ou 'contre la Revision. Ainsi il jette lo >r trouble et le doute dans les esprits. Et si des événements regrettables éclatent ils H seront dûs au manque de courage et de îs &éente)ff0UTOmement ClériCaJ' lApplau- !S ches rUvYmanS4°TaS^^V^S i- vous qui la faites. C'est à tous 1e dire s vous voulez -le maintien de la majorité clé a ricale au Parlement. (Applaudissements) e Le gou\ernement ne répond que Dar \iaa injures et des calomnies quand on fui * . mande quel est son programme. ■ .. Au mutisme du gouvernement in n lisme oppose un langage loyal, l>'a J, n gramme net et précis ■ en iriti .™ c i ^ ;• oté,re^l léC0'e »ati:°"éco?e «S i- et de tolérance, opposée /> ri™i„ i r i 1, natisme. et de haine oue l'on ™ ,de ,fa" Allons-nous éveiller dès l'ctfnnco n i^1'' cordes politiques? enfance nos dis- A^essus de nos divisions de parti dt*. ' planer la grande parole : s^iiné'r et se pardonner les uns et les 'infrPQ t\ applaudissements). autres. (Longs En matière électorale, nous voulmi» i„ revision constitutionnelle avec le S n S Sans. Cette réforme est loyÏÏe et désintJ^ l'exposer Lns S°dale' Des cris interrompent l'orateur - S,ivr,r«- Stttiru,,s poui-les (Afe «.J'Csej Stsrss Des *9*™» les applaudissements def S™ P7£ cris de : Vive la lutte des classes! ' ™ Le parti libéral aura l'approbation ,1e ' ceux qui veulent une politique iS.i6 dante de toute -préoccupation de classe (Longs applaudissements). " i les b'enfaîts5"" la ouv,r^r® tous ; m'étonne que ce sontSOCLa'e- le ; terrompont nin?J s ouvn«rs <î"' m'in-pour es on'v^ n D0US av,ons taIlt lutté ie ïïT'S'101185 applaudissements) • mains et v P60116!',5'®11'' Par MM. Huys-™ Vanderveldc prouve que les libé-' des vÂf pratiquement la réalisation i des reformes sociales. haut I*6 moment' un orateur crie : plus PiL^vèze ®.'adressant aux interrupteurs i m?es> 101 ™US dire : PIus bas ! ' cr°isent : La questibn svndi- M t ' Van Hoeeaerden. ' M. Devèze : Le parti libéral s'applioiue étawlio <iue vous devez ! démente) ^'interrompre. (Applau- Nous entendons revendiquer le resnect ntCtmn°qlin S droits des ouvriers et des ' Eti -y ? x?tre l€ capital et le travail iT ^ intérêts communs. ^ a Pas que les ouvriers. II y a les ' «s qui ont droit aux bénéfices des ' !ini™ . s' y a les fonctionnaires qui éclament un statut. Il y a la petite bourgeoisie qui un élément essentiel du labeur national. Grûce à elle, l'ouvrier peut kSSTi le.S éoh.f°ns de la société par la probité et le travail. (Applaudissementaï rh, f ■ ,a A supporter le jioids des A°"aI.?'; aui Peuvent la placer en état d infériorité vis à vis des paye étran-®6rfS' + i 'aut cri5er des débouchés à notre ndustrle nationale, tant dans l'intérêt do Industrie que dans celui des ouvriers Noua mTttïonfTfiS1ISer('!0S ®railds travaux qui mettront Liegt notamment, en rapport di- i nve'?,-. f AP plauxiissem en t s). v ,1 i? d établir la concorde. Nous "t ^ regIler 1,1 Pafa sociale. Nous •voulons assigner à chacun la part de bien- solfdéUrnUî reMelît-, Ainsi n°us aurons car,. tonrt l'it S0Clal- Le ïouvernement prétend 1 établir par la violence. Nous J établirons par la raisorv nnr ?a justice, par la considération des droits et des devoirs de chacun. „^i)tr6.p0.liti<I,ue a pour obiet de mettra en valeui toutes les forces intellectuelle-;, "mo îales, économies de la nation, et ainsi J Sn'ïï'Sf 4 U graUde""' avaient ?bS!fn! affirmation est faum JlTa ^ie nayî une portion çmisldérabla d'électeurs non flrnâ V V°tent taJïlôt ^ diïiïeXnUt ,1 I1 .y a P;UJU1 eux des bourgeois-. Applaudisseiul>irôs)'VrierS" (C"S : N°n' ru,n- '^éral, nous n'avons paa rauï S nt ni ^.""edo immuable. Lés libère J peut-être divisés sur des ques-Ï.Iïb"61 -Mais ce qui unit les can- & i i"??' cest !el,r commun attache-à la ,iberté-(Apptett- On Ç^i| ^ppel aux éléments progressistes K lï' ^°Vier Ieurs voix là une autre liste que m <0ur. Je leur -dis à ceux-là avec lesquels Je suis en communion d'idée: Prenez garde. Faites qiue Journez, cet orateur & la parole émouvante, aille à la Chambre où sa place est marqavée, (De longs applaudissements couvrent en ce moment les cris et les huées qui éclatent). Si nous avons avec le parti socialiste le souci commun de défendre la liberté de pensée, nous avons des divergences profondes avec lui. Le parti socialiste est cot-lect'ivisto, c'est son droit. Nous ne le somma» pas, c'est le nôtre. (Applaudissements.) (M-, V andervelde a dit un jour qu'il ne demandait au parti libéral crue de réaliser son propre programme. A celà, nous sommes prêts. Si on veut nous faire aller au-delà,, nous nous y refusons. M. Devèze termine par une éloquente roraison : Deux politiques sont aui pris*s ; la démocratie wallonne est dominée par ia

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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