Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 14 May. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nc5s757k6k/
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Jeudi 14 Mai 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Jeudi 14 Mai 1914 Franco en Belgique Un as ; Î5 w * » 6 mois : 8 fr. » » ' 3 mois ; 4 fr- France en Hollande Un an ; 22 h, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du jcurnai et dans tous les bureaux de poste, administration TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE FEUfLLE POLITIQUE. UTTËR&IBE £T COMJIERÇljMJ:. - FGHDEi ÎU §764 RÉPACTIOIV ET AlBIIMSTIiATIQfli s BOt'LEVAilB DE LA SAIJVENIÈRE, 2ê Annonces. , j ia ligr.s, 20 cmà, Réclames, „ , s . » 40 cent Faits divers 1 franc Réparations judiciaires * 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés :» petite agw 30 cent. Émissions. . . „ . » 1 franc BÉDACTIÛH TÉLÉPHONE SJÎ Elections Législatives Du 24 Mai 1914 ARRONDISSEMENT DE LIEGE LIBÉRAUX - UNIS Volez pour le M0 M CANDIDATS EFFECTIFS VAN HOESAEfittN-BRACOtilER, Paul industriel, ancien député, an-rien sénateur. N EU JE AN, Xawior t^kY-jl Avocat, député, conseille.- cum- tasjpj JOURNEZ, Alfred Avocat, conseiller communal. gjfflKI BOULANGER, Victor jggM|M Cultivateur, bourgmestre, con- «jOISI sptiler provincial, Beaufays. CHAUMONT, Lûopold Avocat, conseiller communal, II*'}-' Herstal. DELAITE, Julien Industriel, conseiller communal et provincial. ïÉllI&lâ ponson, Ausruoto l'i-iylsj Médecin, bourgmestre.^ ^ ||ys| CIELEM, Gustave Jïidustriel, t- Seraing. jtgfiïsis JANSSEN, Albert ,il_ ' Fabricant d'armes. I ; HOOEIGE, Victor Bourgmestre, Grivegnée. IsÉSS® NOIKFALISE, Jules Avocat, conseiller communal. itôÉSj BODY, Jacques f | Ingénieur agricole, llollogue.aux-Pierres. ˧£sig&8î] COLLiGNON, Théoduie Avocat. CANDIDAT8 SUPPLEANTS OHëïE, Julien Avocat, conseiller provincial, Warsàge. D1CMEFI-E, Emile Industriel, conseiller communal. Mi;:t-, LcSonco iVypcat, conseiller communal, " ï^_kigl ftriARCOTTY, Jcaoph industriel, bourgmestre, ^ MALLIEUX, Fornand J^NiîlISSeN, Emile | ,;r2l ÉTRANGER ALLEMAGNE ÇuillHumo 11 remercie les Alsaciens Metz, 13. — L'empereur a envoyé à Wics-bacleu, au président du ciietrict de la Lorraine, un télégramme où il déclare avoir été reçu et salué en tous lieux par les habitants d'Alsace-Lorraine, de la manière la plus amicale. Cette manifestation de sentiments patriotiques et de fidèle attachement lui a causé une vive satisfaction et il £u pxprim j chaleureusement sa reconnaissance "a la. population. ANGLETERRE Le Home Rule Londres, 12. — M. Asquith a fait aujourd'hui à la Chambre des* communes des déclarations de pâture à 'hâter le vote définitif des lois sur le Homè Rule pour l'Ir-j.'j'Mle, la séparation de l'Eglise galloise et lOt;idê » suffrage plural. if houvert une fois de plus la voie à un accur.tl s-tff }& question du Home rnre en se déclarant' inêt à accepter un projet de loi destiné à amender le Home i-'Hji! Je vote de celui-ci. i.r: fit'eniiiîp ministre considère qu''à l'heure actuelle, eé serait faire perdre son temps à la Chambre que de"laisser se prolonger une discussion académique du liome rule, dont l'opposition refuse d'accepter le principe. Mais il continue à se montrer âowiUifiTït. - .if: (Kc]fi.re, au nom du gouvernement, dil-il, que s'ii dtiit survenir, comme nous 1 ûdporftjis, pp règieme^t quelconque de la question, le seul moyan d arriver à ce rè-gtëîmé. 6?^ une loi amendant celie du Home rulp. . » La Chambre sait trës bien q.ue je ne fermerai j rouais la-voie à un règlement possible.>» iMnt; j'irai plus loin aujourd'hui, en disant que tout en demandant & la Chambre de voter le projet de loi d'autonomie de l'Irlande avant les vacances de la Pen-r tecôt.e, nous prendrons l'initiative de pré-) senter des amendements à cette loi, dans l'espoir qu'un règlement à l'amiable se produira en ce qui concerne les points qu'il est impartant de régler immédiatement. » Ce:te phrase a été saluée par de vifs applaudissements sur les bancs de la majorité.M.-Asquith a ajouté aue le gouvernement espérait" que, grâce à la coopération de tous les partis, la loi d'amendement serait votée par la Chambre des communes et ) qu'elle entrerait en vigueur à peu près en même temps que la loi du Home rule. M. Balloua", ex-premier ministre unioniste, déclare que 1 opposition admet que le projet de loi du Home rule doit être amendé, mais que personnellement il ne soutiendra aucun amendement qui laissera dans la loi la création d'un pouvoir exécutif à Dublin. Une discussion assez vive s'engage ensuite entre M. Bal four et M. Lloyd George. Le chancelier de l'Echiquier dit que si toutes les offres- du gouvernement s>ont accueillies de cette façon, ce sera 'e moyen le plus sûr de provoquer la guerre civile. L'opposition /salue cette assertion par une tempête d'invectives. On entend crier : « C'est honteux ! Retirez la phrase î Vous ! êtes une honte pour votre pays ! » • Ce ne fut qu au bout de quelques mi-! nutes que le calme se rétablit. Le chef des nationalistes irlandais, M. i John Redmond, déclare que M. Asquith, en annonçant qu'il prendrait l'initiative ! d'un projet de loi amendant le Home rule ! en tout état de cause, a fait part à la Chambre d'une décision très grave et que lui,, Redmond, ne peut approuver. Si un projet de loi de cette nature était déposé après que les conversations en vue d'arriver à une solution amiable auraient échoué, il se considérerait comme ayant toute liberté d'action à son égard. M. Bonar Law, leader de l'opposition, parie à son tour pour dire qu'il serait tout à fait antipatriotique de voter d'abord la loi du llome rule, puis de demander au peuple son approbation. Il ajoute que les seules conversations utiles maintenant seraient celles qui auraient lieu entre M. Asquith et M. Redmond. Après avoir écouté quelques autres orateurs, la Chambre adopte, par 276 voix contre 19'i, la motion présentée par M. Asquith pour abréger les débats des trois proijets de loi mentionnés plus haut. L'iîlster continue à s'armer Londres, 12. — Le bruit court aujourd'hui ' Belfast que vingt mitrailleuse© ont été débarquées dimanche sur la côte du ! comté de Duvviiî et transportées à Tinté-| rieur dans (les automobiles, par des mem-j bres du corps de volontaires de l'Ulster. j Malgré les démentis officiels, le corres-, pondant du Times à Belfast déclare que j la nouvelle est exacte. | Sitôt priss, sitôt condarvméo I Londres, 13. — Miss Ensell, auteur de l'attentat d'hier à l'Académie Royale de Peinture, a été condamnée aujourd'hui à. | à s.'x mois de prison. ESPAGNE Mort cl. M. Montero fltos Madrid, iJ. — M. Montero Rios, qui fut chef du parti libéral, président du conseil, président de la Chambre, président du Sé-na>. et qui siA'oa, en 1899. comme plénipotentiaire de l'Espagne, le traité de Paris, nui mit un te.'ine à la goorre avec les Etats-Unis, est mort hier & l'Age de quatre-vinst-dev..\ ans. Sur sa demande, ses obsôques seront très ; sim?;les ; les-, honneur.; ne seront pas rendus.AUTRICHE La s.anté do l'empereur Vienne, 13. — Le bulletin officiel de la santé de l'Empereur porte que la nuit a été bonne: Les phénomènes catarrhaux sont un peu moindres qu'hier. L'état général de neure bon. Entrevu© do chofs d'état-major Carl^ad, 13. — Le général de Hoecken-dori, iriopecteur général de l'armée autrichienne. est arrivé hier à Carlsbad. Il a rendu visite au général de Moltke, inspecteur général de l'armée allemande qui séjourne actuellement à Carlsbad. ALRANHÏ Un incident à ia commission de délimitation Vienne, IS. — On annonce de Durazzo à la Nouvelle Presse Libre, que la commission internationale pour l'établissement de la frontière septentrionale de l'Albanie, à la suite do divergences de vues entre le délégué italien et le délégué français qui s'employait à défendre d'une façon exagérée les intérêts du Monténégro, a arrêté ses travaux et est retournée à Scutari. SUEDE Bruit de la mort de Ncrdenskjoeld On mande de Stockholm : La consternation est générale o'nez nous ; on vient de recevoir une nouvelle fort alarmante sur le sort de Nordenskjoeld, l'explorateur suédois, devenu célèbre par ses hardis voyages, dans les régions polaires ci que toute ia Suède considère comme une gloire nationale. U avait dernièrement tourné son attention vers la zone torride : et avec une expédition, il avait entrepris de visiter les régions inconnues do l'Amérique du Sud. Or, un missionnaire habitant Veni, dans la Bolivie, rapporte que Nordenskjoeid et ses compagnons de voyage auraient été massacrés par des Indiens sauvages de la tr.bu des Venis. L'un de.s hommes de l'explorateur, -bien que mortellement blessé, a pu se traîner jusqu'à Santa-Aima. Avant d'expirer, il a balbutié quelques mots d'après lesquels on a crb deviner que Nordenskjoeld a été assassiné.On attend une confirmation officielle. MAROC Après la prise do Tasza 0ran, lg, — On mande d'Oudjda que le général Baumgarten sera prêt dès demain à aller au-devant du général Gouraud avec douze compagnies, un groupe d'artillerie et une nombreuse cavalerie. Le troisième échelon (colonel Pierron) est arrivé h Taz/.a ce matin avec un convoi d'araha.^ dont la marche a été très difficile, en raison de l'état de la piste. Lî situation est toujours calme à Taijza. De nouvelles fractions font des démarches pour obtenir l'aman. Quelques Riata reviennent au marché. Dans la journée du 11 mai, la colonne Gouraud s'est portée jusqu'au camp des n- Tsouls, qui avait été évacué, et est ensuite é- rentrée sans incident. us La nuit a été calme. 0- Le général Lyautey ne rejoindra la co-il lonne Gouraud qu'à une date ultérieure. " La colonne Gouraud livre combat 0. Tissa, 12. — 23 h. 10. — Par radiotélé-gramane. — Les forts contingents dont la présence sur des crêtes là 4 km. du camp je de l'Oued Amelil était signalée hier par Lit le général Gouraud, étaient composés des tribus Riata et Tsoul, et avaient été ras-;n sem.blés par le chef dissident I-Iadjami. Celui-ci commandait l'an dernier les re- 0. belles qui ont assiégé Fez. Après un com-le bat très dur pendant lequel nos troupes rc qui, depuis trois jours, ont déployé d'ad-ie mirai/les qualités d'endurance, de bravoure et d'entrain, ont franchi d'une traite les j. montagnes coupées de ravins et ont donné un nouvel effort la position a été enlevée n. et l'ennemi a été dispersé. Il a laissé sur c_ le terrain un très grand nombre de morts et de blesses. c_ Ls général Gouraud viendra demain main tin à la rencontre du résident général, à e. Zrarka, à 20 km. au sud-est de Tissa. AMERIOTJE DU SUD lS M: RcosevcIL confirme sa découverte Les Barrades, 12. — Le colonel Roose- I velt confirme tout ce au'il avait déclaré ' dans une interview, à Para, en ce qui con-' cerne sa découverte d'un fleuve inconnu. , — L'expédition, dit-il était accompagnée . de savants, de sorte que la découverte ne saurait être mise en doute. Le colonel Roosevelt dit qu'il serait plus ■ t facile à sir Clements Markham de nier ^ l'existence du fleuve Hudson que mettre en V doute l'authenticité de sa découverte. — Il pourrait même, ajoute-t-il, nier l'existence du Danube, narce que ce fleuve ne figure pas sur les cartes, au treizième siècle. d — — 5 Le Canilit Mexico-Américain it ^ La terreur huortiste à Mcxico t- Un correspondant du Times télégraphie x de la Vera-Cruz : s- J,: suis arrivé, aujourd'hui de Mexico, s où j'avais été arrêté comme espion ; mais on m'avait relâché contre ma parole de qu'.tter la ville dans les vingt-quatre heu-res."" Mexico ressemble aujourd'hui à Naples sous le régime de Bomba. Il y a des es-pions partout et des arrestations somrnai-ies d'Américains et de Mexicains sont fré-quentes. Quelques sujets britanniques ont été arrêtés sans motif, mais promptement relâchés. e J'ai eu l'occasion de voir les principaux membres des colonies étrangères de toutes nationalités à Mexico. Ils ont libre-e, ment causé ave; moi. Tous, s'attendent à. e la chute du générai Ilue'rta, soit qu'il suc-à combe dans un mouvement révolutionnaire, soit cû'il soit 'îxittu i>,ar le général Villa, soit qu'il s;-il assassiné ou enfin que les Etats Uni s i nter v ion nent. Le commerce est paralysé et les étrangers quittent la capitale. I.es trains de it marchandises sont arrêtés et les trains de 1, voyageurs eux-mùmes sont rares. Le pé-trolc et le combustible manquent en rai- ( )- son de l'occupation Ue la 'Vera^ruz et ] i, du siège de Tampico. Le cas do M. Sulliman > La Vora-Cruz, 18. — Selon des réfugies 1 ig arrivant de Saltillo, le vice-consul améri- ' edin, M. Sulliman, serait toujours en prison. s De nombreux Européens sont partis hier I à bord du vapeur Espagne. 1 Mexico, 19. — M. Ruiz, ministre des affairée. étrangères a, paraît-il, télégraphié a' hier aux médiateurs qu'il avait donné des i a ordres pour la mise en liberté de M. Sulli-it man. j II L'armée fédérale aemoralisee { La Vera Cruz, 13. — L'armée fédérale 1 paraît démoralisée et manquerait de vivres 1- et de munitions. Les troupes révolution- < i- naires opéreraient, dit-on, leur concentra- 1 a tion pour marcher sur Zacatacas. L'auto- i rite du général Carranza serait reconnue 1 par les autres chefs constitutionnalistes du ( nord. < Un Allemand retrouvé On télégraphie de Berlin à la Gazette de t Cologne que, vers la mi-avril, une dépêche 11 de Mexico disait que dans l'Etat de Sonora, j à un Allemand, nommé Radke, avait été fait ] u prisonnier par les insurgés et transporté a vers le Nord. Suivant des nouvelles toutes j a récentes, Radke se trouve en liberté. | Paris, 13. — Le ministre de l'intérieur 1? a invité le préfet du Nord à notifier, au supérieur de l'établissement des Frères des écoles chrétiennes, situé à Annappes, sa décision de fermeture de cet établissement. Cet établissement avait été toléré en at- si tendant que les opérations de liquidation permettent l'hospitalisation régulière des frères à.géo ou infirmes, mais il a été re-connu que cet établissement n'avait pas exclusivement le caractère de maison de : retraite et qu'il servait à, organiser un échange de congréganistes entre la Belgique et la France. C'est ainsi que les deux congréganistes d> crui ont été arrêtés dimanclh'e dernier à el Lille pour avoir voté dans plusieurs bu- a; reaux avec des cartes d'autres électeurs, p venaient de rétablissement d'Annappes, où r ils avaient reçu du supérieur les instruc- cl tions nécessaires. a. Un délai d'un moi^ est imparti pour la fermeture de l'établissement. Les frères âgés q ou infirmes qui s'^- l-ouvent pourront d'ail- n leurs être transportés dans les nombreux établissements que les congrégations pos- di sèdent et dont l'existence a été jusqu'à présent tolérée. _ m Cardiff, 13. — Cino hommes se sont noyés fc ce matin dans le détroit de Bristol à la suite o ;:ne collision entre le vaneur Star cc of New Zciand et un petit vapeur de Car s; diff. fj. * la Lo'.vestoft, 13. — Le vapeur TurretcheU, di de Newcastle. a chaviré ce matin en vue de Southwold. On a recueilli le mécani- u cien en chef. On craint que 14 hommes n< aient péri. Le temps est beau. Sl Colmar, 13. — Le tribunal dos ôchevins p: de Colmar, après 6 heures die délibérations, je a condamné îe général en disponibilité ti Kcim, président de la Société Militaire, à o] e 200 mark d'amende et éventuellement à 20 jours de prison pour offenses à l'égard de l'abbé YVetterlé. >- L'inculpé a immédiatement interjeté appel.. Le général Keim avait, dans un. article du 9 janvier, intitulé : « Lâche et Alsacien », reproché à l'abbé Wetterlé sa lâcheté ; en a outre, il avait parlé de « lamentable organe 1^ d'un peuple dégénéré» et de « presse de r la honte -X" Saint-Pétersbourg, 13. — Le conseil de l'Emipire a adopté un projet .concernant les mesures à prendre pour la tempérance ciiez " le peuple et fixant les dépenses annuelles s de l'Etat à 10 millions au lieu des 20 mil-^ lions proposés par la commission. 5 . +^r^»3£ii*3Xc.tT, n HT _ -t^^zcsxxxMsiiajiaeaato^ M. de Broqueville sous la Férule socialiste Dans la séance du Sénat de mardi après-midi, M. do Broqueville s'est chargé de donner un éclatant démenti 'à la Gazette de Liège du môme jour qui le représentait comme la victime de la gauche et de cinq droitiers dans sa précipitation à faire voter par la Chambre le projet de loi sur les assurances sociales. A la Chambre, M. de Broqueville avait cédé, sans combat, aux injonctions de M. Vandervelde, combattu par M. Woeste et avait forcé sa majorité à suivre le mot d'ordre du leader socialiste. La même comédie s'est renouvelée mardi au Sénat entre le socialiste Lekeu, M. de Broqueville et M. Vandenpeereboom. M. Lekeu, le prenant de très haut avec le chef du gouvernement, a sommé ce dernier de tenir la promesse faite récemment à M. Feuillien, président de la Fédération démocratique chrétienne de Bruxelles, d'ans une lettre que nous avons ana lysée et qui concluait ainsi : <( Nous sommes sur nos positions en ma-» tière sociale et, fallût-il siéger nuit et » jour, le gouvernement est prêt, du mo-» ment où il s'agit d'obtenir que la Cham-» lue vote, avant de se séparer, la triple » assurance. » Et M. Lekeu ajoutait : <t Ainsi, ie chef du cabinet a donné l'assurance formelle qu'il ferait voter le projet par la Chambre. Le ministre a tenu parole et la Chambre a voté le projet. 'Mais ce serait faire (honte à la loyauté du mi nistre que de croire qu'il a voulu jouecr sur les mots, et qu'en pariant de « la » Chambre, il n'a pas voulu dire « les » Chambres ; car à quoi servirait que le projet fut voté par la Chambre s il doit venir agoniser au Sénat ? » L'autorité dont le cheï du cabinet jouit dans son nar i ne doit pais être moins grande au Sénat qu'à la 'Jiirjnbrc et je suis ccitain qu'il prêt, à -.i.A'arcr ayc-c nous que. durions-nous siéger jour et.nuit, nous ne nous séparerons pas avant que le projet sur 1e assurances sociales soit voté. » M. Lekeu, qui connaît la mentalité du commis-voyageur en él'ectoralisme auquel il avait à faire, proposa à ce dernier ce petit mardhé : les socialistes se joindraient à la droite pour terminer en deux jours l'examen de la loi scolaire pour discuter i-nsuit" le jour et même la nuit le projet de oi sur les assurances sociales. « Si, concluait-il, vous n'acceptez pas no- > tre proposition, vous emporterez devant > le pays toutes les responsabilités de l'a- > journement des assurances sociales. » Devant cette menace, M. de Broqueville ;'est empressé de céder et de se mettre à >lat ventre devant M. Lekeu. Qu'on en juge •ar Y Analytique : « M. d'! Broqueville. Cette question ne peut embarrasser '\e gouvernement. Ma lettre à M. Feuillien parle de la Chambre seulement, et c'est intentionnellement. A ?e moment il eût été peu convenable d'engager le Sénat, qui n'était pas saisi du irojet. » Quant à la proposition de M. Lekeu, ïlle répond au sentiment du gouvernement, .a loi sur les assurances sociales a été longuement discutée en commission, et c'est nunie de toute la documentation qui en îst résultée, que la Chambre l'a examinée )t adoptée. Je regrette que l'opposition n'ait ;>as voté cette loi avec le gouvernement, ayant préféré se réfugier dans l'absten-ion.» Je demande à mes amis du Sénat de ne )as hésiter à la voter telle que la Chambre 'a votée. » M. Lekeu a déclaré que si le gouverne-nent voulait pousser ses amis dans cette voie, la gauche hâterait la discussion et accepterait de siéger tard, s'il était nécessaire.» Demain, j'ouvrirai la discussion sur les habitations à bon marché : le Sénat a aussi ï se prononcer au sujet de la loi sur le -ravaii des femmes et des enfants et de la loi concernant les assurances sociales. » J'estime que ces projets, ayant été préalablement très étudiés, le Sénat peut parfaitement, en faisant preuve de bonne volonté et de zèle, aboutir à les voter avant le se séparer. » Je me rassieds donc en disant que je suis tout à fait d'accord avec M. Lekeu. » «M*. Vandenpeereboom ayant! liait certaines réserves Air le vote-express exigé par M. Lekeu, accepté et recommandé par VI. de Broqueville, M. Lekeu a signifié cet ukase au chef du cabinet : « M. Lekeu. Tout cela ne tient pas. » le gouvernement s'est engagé vis-à^vis les travailleurs et de l'opinion publique, .•t nous allons voir si vous ferez pour les issurances sociales ce que vous avez fait pour votre loi scolaire ! (Approbation à l'extrêmc-gauche.) Dès la semaine prochaine, si vous le voulez, nous pouvons aborder l'examen du projet. » Si la majorité ne suit pas M. de Broqueville, le pays ne se laissera pas tromper. » Et docilement, le chef du gouvernement 1e répondre : M. de Broqueville, ministre de la guerre. — Je ne veux pas imposer une décision à nos amis, mais je désire qu'ils fassent l'ef-'or.t possible pour aboutir. » La droite du Sénat se laissera-t-elle faire, vomme la droite de la Chambre repoussant à 5 exceptions près la proposition de liscuter au galop une loi. doit elle votait la semaine suivante tous les articles en leux séances d'une discussion incohérente. Jamais, dans aucun pays, on n'aura vu une loi de cette importance bâclée en aussi peu de temps, et, après un examen aussi superficiel. Tout îe monde reconnaît que cette loi improvisée, ne tenant aucun compte des objections si sérieuses des hommes du métier, de celles des mutualités catholiques ailes-mêmes, des critiques de la presse clé ricale, ne peut être appliquée telle qu'elle a été votée sans conduire aux pires catastrophes.Le XXe Siècle lui-même a reconnu qu'elle devait être corrigée et chacun s'est dit, à droite aussi bien qu'à gauche, que le Sénat était là pour la remettre sur pied. Et voilà que M. de' Broqueville, talonné par l'échéance électorale du 24 mai, n'entend pas que le Sénat amende quoi que ce soit, et engage celui-ci à voter la loi telle qu'elle est sortie des votes incohérents de la Chambre. C'est d'une inconscience qui frise la gaminerie. Jamais on n'a vu un ministre se moquer à ce, point de tous ceux qui se sont donné la peine d'étudier le projet et donner une preuve aussi flagrante d'incompétence. M. de Broqueville trouve le projet bon : il est seul, pensons-nous, de son avis. Son excuse est qu'il n'y comprend rien et qu'il se laisse sans d ute guider par quelque secrétaire aussi particulier qu'irresponsable du (Mlinistèro de la guerre. Et ce sont les défenseurs de ce ministre qui marche au doigt et à l'œil de MM. Vandervelde et Lekeu, qui osent accuser les libéraux de ne rien savoir refuser aux socialistes.C'est absolument bouffon ! Le W Clérico-Socialisîe EDIST AMGH1 Au moment où les cléricaux belges entreprennent leur campagne électorale contre cet ennemi insaissable et imaginaire (fui a nom « Cartel », voici le XXe Siècle qui nous apporte des nouvelles d'un autre cartel, bien réel, bien tangible celui-là. Il s'agit du cartel conclu entre cléricaux et socialistes français aux dernières , élections, en vue de faire élire les candidats collectivistes. Nous avons déjà donné quelques exemples de cette alliance contre nature. Le XXe Siècle nous en apporte d'autres qui confirmés par lui, ne manquent pas d'intérêt. Son article paraît en première colonne, sous ces titre et sous-titre : LE TftlOIVIPHE, EN FRANCE, DE LA POLITIQUE D'J PIRE !... S'il y a cent socialistes au Palais Bo-ur-bon ; si la liberté d'enseignement est menacée de mort, c'est la faute, hélas ! à bon nombre de catholiques. Et notre confrère catholique, à l'appui de ces affirmations, cite les faits suivants : « C'est le triomphe de la politique du pire », écrit M. Ernest Judet. C'est ce qui ressort le plus clairement, non point seulement de la journée d'hier, mais des deux tours de -scrutin. Qu'on ne croie pas que le triomphe soit dû uniquement, à 1 abdication radicale devant les socialistes ; les intransigeants de droite y ont contribué dans une large mesure. Le 2G mai, M. Barthe, socialiste unifié, l'emportait à Béziers grâce à l'appoint de o.OvO conservateurs. Le journal royaliste et le journal catholique de Montpellier faisaient ouvertement campagne pour lui.Le Malin racontait tout récemment les débuts de M. Barthe dans la politique. Son récit n'a été ni démenti ni infirmé. J'en rappelle ce passage : « En l'année 1906, le citoyen Barthe était déjà pharmacien, mais n'était pas encore député. Vinrent les inventaires. Le citoyen Barthe s'y distingua particulièrement ; à la tête d'une colonne de manifestants, il entra dans la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier et, arrivé devant un bénitier, il s'écria : — Tiens, il est à peu près vide ; je vais le remplir. Ft il le remplit aux trois quarts, car dan* le Midi on ne fait jamais les choses à moitié. De quelle manière ? Je n'ose vous le dire. Dès ce jour, le citoyen Barthe était lancé. » M. Barthe avait comme concurrent M. Claude Ceysimir-Périer, fils de l'ancien président de la République, qui avait inscrit dans son programme la reprise des relations diplomatiques avec le Vatican. Le même jour, M. Henri Bazire, l'orateur aimé et admiré des congrès catholiques, succombait aux Sables-d'Olonne — à 17 voix seulement — sous les attaques d'un groupe de royalistes qui assurait ainsi le succès d'un blocard, adversaire féroce de toutes libertés religieuses. Hier, M. Marc Sangnier était battu à Vaivves par un socialiste unifié, malgré une magnifique campagne oui lui ralliait 2.000 voix de gauche. Mais un journal intégriste n'avait cessé jusqu'à la dernière heure, jusqu'à la dernière minute, de l'attaquer avec la plus extrême violence. Dans la Haute-Loire, l'arrondissement d'Issingeaux était représenté par un progressiste, M. Néron, qui est aussi catholique aue M. Groussau ou M. de Mun. Mais il a le tort d'être républicain. Les royalistes, groupés dans une « union catholique », lui ont signifié au'ils ne voulaient plus de lui. M. Néron s'est incliné. On lui a substitué un royaliste qui vient de se faire battre par un blocard. Le « Bulletin catholique » de Montauiban se réjouit comme d'un succès de la défaite d'un lieutenant de M. Briand, M. Frayssi-net, o/ui est remplacé par un blocard. Il avertit en môme temps M. Salers, candidat progressiste malheureux, aue, s'il n'a obtenu qu'une infime minorité, c'est « parce que son programme équivoque, même après les explications et les promesses obtenues par le comité de l'Union, ne parvint pas à satisfaire les légitimes exigences de certains catholiques. » Le XXe Siècle fait remarquer que les organes catholiques avaient conseillé de voter pour les candidats les moins mauvais ou de s'abstenir. La Semaine Religieuse, d'Avignon, reproduite par La Croix, concluait par cette exhortation : « Catholiques, ne soyons ni dupes ni complices. » Le XXe Siècle ajoute ironiquement : « Ces conseils ont, sans doute, été suivis, puisque deux députés briandistes sortants, MAI. Pourquery de Boisserin et Lacour, ont été battus en Vaticluse, nar un blocard et un socialiste unifié, l'un à deux cents voix et l'autre à neuf cents. Les deux battus étaient oour la loi de trois ans et la liberté d'enseignements, les deux vainqueurs y sont hostiles. » L'article du XXc Siècle va faire l'effet d'un pavé formidable tombant dans la mare aux grenouilles. Le voilà le cartel qui hante la stérile imagination des scribes cléricaux. Il est conclu entre cléricaux et socialistes fran- e çais et a valu à ces derniers maintes vic-5- toires retentissantes. Et maintenant que les gazettes cléricales e se fatiguent les méninges pour trouver en à (Belgique des apparences d'un cartel libéro--t socialiste qui n'existe nulle part, nous leur ' dirons, en, leur citant le XXe Siècle : Re- 1 é tournez-vous de grâce, et voyez vos amis i français. < 3 1 i ~ — ) Les fraudes électorales EN FRANCE UN ARTICLE D'EXPORTATION BELGE Les fraudes électorales qui ont été découvertes à Lille, ont provoqué tant en France qu'en Belgique, une vive émotion. Ces faits, dont on ne peut nier l'extrême gravité, donnent lieu à une enquête judiciaire qui établira les responsabilités. Le juge d'instruction Gobert s'est rendu uà Annappes et a visité toutes les cellules de la maison de retraite des frères de la doctrine chrétienne. Les perquisitions ont permis de découvrir dans les cellules occupées par les frères Léon De Clœdt et Fleury dit Galay, arrêtés la veille, des notes relatives aux résultats du premier tour, des bulletins de ivote ; des enveloppes compromettantes ont été trouvées dans le bureau du frère Cyrille, secrétaire de la Maison de Retraite. Ces documents ont été saisis. Les inculpés Des quatre inculpés, deux ont été interrogés aujourd'hui. Ce sont les sieurs Léon de Clœdt et Arthur Galay, religieux qui ont suivi leur congrégation en Bel-g^ue, lors de l'expulsion et qui, nés a Lille, y sont demeurés électeurs. Ils ont déclaré, comme au premier jour, qu'on leur avait demandé de voter plusieurs fois, le même jour, pour d'autres électeurs qui ne pouvaient se déranger, et qu'ils n'avaient pas cru commettre un crime. Nous aimons à croire que ce n'est pas au contact des mœurs électorales belles qu'ils ont acquis cette élasticité morale. La fraude sévirait-elle à tel point dans les couvents ? Disons, en passant, aue les deux premiers inculpés sont bien des religieux et non des domestiques comme on l'a dit. Leurs soutanes ont été retrouvées dans le dortoir du couvent d'Annappes, où ils avaient séjourné. Les deux autres inculpés, Gaston Kain et iFernand Vilain, sont bien belges, ouvriers typographes, domiciliés à Tournai et occupés à la grande imprimerie catholique Casterman. L'un et l'autre ont cru servir la sainte cause et assurer le succès des idées religieuses en France. Vilain est un militant catholique de Tournai et est à IfL tête des comités." Lee dessous do l'affaire A la suite de l'arrestation de deux Tour-naisiens, Kain et Vilain, pour fraudes électorales, à Lille, nous nous sommes livré à une enquête particulière, dit le correspondant tournaisien de l'Etoile Belge, afin de connaître la véritable identité de ces individus. Le typographe Kain ne s'appelle pas, de son prénom. Gaston, comme il l'a déclaré à l'officier de police ; il s'appelle en réalité Victor, né à Tournai, le 1er mars 1872 et domicilié rue des Carliers. (Gaston Kain, dont il a pris le nom, est son cousin ; il est né à Lille le 27 janvier 1874, de parents belges et demeure rue de l'Esplanade, à Tournai). Ajoutons que Victor Kain est chantre à l'église de la Madeleine, qu'il vit séparé de sa femme, née Enuna Delzenne, et qu'il est un agent électoral très militant. Quant à l'autre individu arrêté, c'est bien le nommé Fernand Vilain, également typographe, demeurant Vieux Chemin d'Ath, 'ài Warchin. Tous deux travaillent dhiez un imprimeur fournisseur de l'évê-ché, éditeur du « Petit Catéchisme » et autres publications religieuses. Comment ont-ils été entraînés à aller voter dans un pays étranger ? Des renseignements que nous avons recueillis, il résulté qu'un religieux français — inconnu jusqu'à ce jour, — serait venu à Tournai (( recruter ■» des électeurs moyennant une somme d'argent proportionnelle aux cartes d'électeur remises et le orix de leur voyage à Lille aller et retour. Il serait parvenu à « corrompre » ainsi plusieurs ouvriers tournaisiens. On sait, en effet, que deux de ceux-ci sont parvenus à échapper aux mains de la police ; ils sont rentrés en auto dans la soirée. Ce sont deux habitants du quartier de Saint-Piat, exerçant l'un la profession de coiffeur et l'autre celle de typographe.Les cartes d'électeurs sont fausses Quels sont les véritables destinataires des cartes d'électeurs trouvées sur les congréganistes arrêtés ? Les journaux de Lille donnent ces détails : Pour les nommés Arthur Delaire, né en 1883, demeurant rue Bassefi 8, et Joseph Dekens, né en 1886, demeurant parvis St-Michel, 22, les cartes furent retrouvées sur le frère Fleury. Le premier a quitté l'immeuble depuis un an. On n'a pas connaissance qu'une carte d'électeur le concernant soit arrivée pour lui à cette adresse. Le second, si l'on en croit le concierge de l'ancienne école des Frères de la doctrine chrétienne, 22, parvis Saint-Michel, est également inconnu à cet endroit. On ne peut pas contester une telle déclaration !! Nous avons dit que lorsque le frère De Cloedt fut arrêté il avait sur lui 4 cartes d'électeurs dont une au nom de Désiré Handôuche, domicilié 23, éue d'Esquer-mes.En ce qui concerne M. Désiré Handôuche, M. Georges Nuez, imprimeur à l'adresse précitée, a déclaré qu'il occupait chez lui un ouvrier de ce nom qu'il loge également. On peut donc s'étonner à juste titre que le frère De Cloedt ait été trouvé porteur de la carte d'électeur de cet ouvrier.Une carte au nom de Pierre Bru avait été saisie sur le frère De Cloedt. Au 100 de la rue Nationale (adresse de la carte), Pierre Bru est inconnu. On a recherché sur les livres depuis plus de deux ans. Au 3 de la rue de Thionville, on ne connaît pas M. René Hartel dont on a trouvé la carte sur le frère De Cloedt. C'est du moins là ce qu'ont déclaré les locataires de cet immeuble ainsi que la concierge, Mme Lambin, qui exerce ses fonctions dans la maison depuis 16 ans. Mme Lambin a ajouté qu'elle ne con naissait pas d'individu de ce nom, dans lai rue et dans les parages. P*V.part des cartes électorales saisies ont été établies illégalement par la mairie au nom de gens disparus ou inexistants ; elles ont été ensuite remises par certains employés du bureau des élections à des gens charges de les utiliser ; et c'est par centaines et centaines que l'on aurait pu: les saisir dimanche entre des mains qui n avaient aucune qualité pour les détenir. Dans ces conditions, la fraude prendrait des proportions énormes. Au conseil municipal de Lille Nous avons dit qu'à la suite de ces incidents, M. Delesalle, maire de Lille, avait envoyé sa démission au préfet. On sait qjue M. Delesalle était candidat aux élec-| tions générales et que les fraudeurs avaient reçu mission de voter en sa faveur Les conseillers municipaux de Lille ont vote -à 1 unanimité l'ordre du jour suivant • « Les conseillers -municipaux de Lille, ^ls ?-es faits délictueux qui ont été révélés dimanche, les réprouvant énergiqué-ment, affirment leur désir que la lumière la plus complète soit faite à ce sujet par 1 enquête judiciaire. » De son côté, M. Delesalle, de nouveau pris a partie par un journal socialiste, lui a envoyé la lettre suivante : « Monsieur le rédacteur en chef En commentant les motifs de ma démission, vous.dénaturez mon geste. Vous écrivez que je suis complice d'actes contre lesquels je m'indigne, que je devaTs savoir • que je crains la lumière. Je donne à ces allégations le démenti le plus formel Non seulement je ne crains pas l'enquête, mais je la réclame la plus large et la plus éclatante possible, et si des irrégularités ont été commises dans les services municipaux ce que j'ignore encore, j'engage ma parole d honneur que j'y suis totalement étranger. Si cette parole ne suffit pas, vous pouvez continuer à me jeter la boue : elle ne m'atteindra pas. » teindra pas. » Les Socialistes et le droit des gens Les socialistes ont, vis-à-vis des libéraux d extraordinaires exigences. Ils étalent dans leurs journaux des thèses "ance cymsme n^ale <ïue ]cur extrava- Les libéraux n'ont plus le droit d'organiser une réunion, sans que les socialistes croient devoir y être invités. U1kv u'^i la de la tribune est in- separable du droit à la contradiction. un,e prétention exorbitante. Nous voudrions bien savoir comment seraient reçus les libéraux s ils se présentaient à l'une des assemblées des groupes ou des syndi-cats socialistes, ou pour entrer il faut exhiber sa carte du syndicat. raisonleS cm'en'ait P«W>ener, et on aurait ."'«serions-nous pas du même droit vis-a-vis des compagnons ? Au reste, nous avons d'excellentes mi-sons pour les considérer comme indésirables dans nos réunions. maesna- Us se font polis, courtois,' aimables ouand 1 iu ^ obtenir le laisser-passer très fv* TJ°\'ntrés'< ils parleait en maî- d?n^deC rLseSée,UaPParU6nt la Vfési' Malheur à l'orateur libéral s'il dévelorno on°<Tn^ 1e qu' ne & T pas à ces messieurs pu qui leur parait trop longue I es audi pelè?à'rortre'.65 s'emPresse™>" do le rap- Quant' au contradicteur socialiste à la tribune, il est chez lui, il s'étend' au long et au large, (bouscule le bureau il a tous les droits. En somme, c'est iui l'or-fa réunion °U P'UtÔt '° désurganisateur de Quand, à bout de salive, il daiene ar-îSâi Ide son éloquence, ses rom- çà et Iâ dans la salle so mettent i hurler, à vociférer. Il est inutile de chercher h. les calmer. Et il en sera i*fe!u?qu'il Ia 5n d(' la réunion qui s'a- Tr ?,r.a au son de l'Internationale J^Physionomie exacte d'un meeting contradictoire à la modte Socialiste ' M msm Hymanj;' grand orateur libéral, n'a îéussi à terminer son discours au milieu du vacarme... ■l/0t0nS en passant que' le tumulte est di- wfmiriT ?eis mi!ltants socialistes admira-blement stylés et parfois provoqué par le contradicteur lm-mtoe, en dépit de ses protestations hypocrites. Il paraît que ces hauts-faits ne suffisaient pas à la gloire de nos collectivictes trouvé mieux ! Comme â Tilleur, es hbéraux ne désirant pas voir se renouveler les lamentables scènes de Serains ont pris toutes les mesures pour être tranquilles chez eux et écarter les perturba-teurs, qu est-il arrivé ? Les socialistes, ayant à leur tête deux échevms de la commune, se sont massés a la norte du local libéral et, au nez et a la barbe des policiers, ont empêché les mvités d approcher de la porte de la salle.. lit voiilà comment, en l'an de grôce 1914 eni notre libre Belgique, le droit des gens est respecté ' Tous les honnêtes citoyens se joindront a nous pour répudier de tels actes. En Belgique Le Roi a Bevcrioo Le Roi a quitté Bruxelles hier matin, à' 6 heures, se rendant au camp de Beverloo, où la 4e division d'armée terminait son séjour. Le Roi était accompagné du colonel Maes, aide de camp, du major du Roy de Blicquy, chef du département du grand-écuyer, et du commandant Davreux, officier d'ordonnance. Le Roi, arrivé à 8 heures à Beverloo, s'est rendu immédiatement à la plaine où avait commencé la manœuvre, sous la direction du lieutenant général Michel, commandant la 4e division d'armée. A 11 h. 30, la manœuvre terminée, les troupes ont pris leurs dispositions pour le défilé. Environ seize mille hommes y ont pris part, représentant les quatre brigades mixtes de la division.Le Roi, après avoir félicité le corps des officiers, est rentré à Bruxelles en train spécial. M. Hubert Partira ? Partira pas ? Ce petit jeu recommence.D'aucuns prétendent aue le ministro du travail, changeant de décision pour la qua, trième ou cinquième fois, donnera sa démission au lendemain du 24 mai et entrera à la Banque Nationale, comme directeur,

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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