Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

3713 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 27 June. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qj77s7jx5s/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Samedi 27 Juin 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Pr amedi 27 Juir» 1914 Franco sn Belgique Un an . 1b i , » 5 mois : 8 fr. , > 3 mois : 4 îr. franco ê» Holland# Un an ; 22 fr-» Union postait: > 32 fr. On s'abonne au bureau duj'ournai t.i dans tous les bureaux de poste ADMINISTRATION" TÉLÉPHONE 55? JOURNAL DE LIÈGE T Annonce*.. . Sa figise 2& eeïw. Réclames. . < » 40 serf Faits divers franc Séparations judiciaires s 3 francs informations financièies *• 3 francs Avis de sociétés u peau apt 90 cent émissions. . . , •» î Irânc B$BAOTIOK TËLÉPH0NÊ 91? fEUfLLE POLITIQUE. LITTERAIRE El COMMERCIALE. - FONDÉE & 1784 RÉDACTION ET /UnrcMSTRATlON,j„, BOCLE'VAftP DE LA SAPVENIÈRE, 25 ÉTRANGER EEAÎfCE A la Chambre M. Binder, député de Paris, interpelle sui les accidents consécutifs aux orages du lé juin et demande au ministre quelles mesu res il compte prendre pour conjurer le re tour d'une pareille catastrophe. Il constate que les égouts ne crevèrent nulle part ail leurs qu'au-dessus de la ligne du Métropolitain en construction et estime qu'on m peut admettre l'excuse de cas de force ma j euro. M. Berry, également député de Paris, dé clare qu'il y a plus que des responsabilités il y a des culpabilités. M. Renoult, ministre des travaux publics, constate que le débat ne peut se poursuivre utilement puisque la commission d'enquête poursuit ses travaux pour établir noi seulement les causes de l'accident, mais les responsabilités. Il demande à la Chambre d'attendre les résultats de cette enquête ,puis il explique quelles mesures de sécurité il a prises poui l'avenir. M. Renoult continue : Pour le passé, les responsabilités seront clairement établies et des sanctions seront prises. (Appl.) M. Dénis Gochin réclame la nominatior d'une commission d'enquête parlementaire La Chambra a décidé finalement d'ajour ner la discussion des interpellations sur le: accidents du 15 juin à Paris. Au Sénat Paris, 26. — Le Sénat continue la dis cussion générale du budget de la marine e de la guerre. M. d'Estournelles de Constans déclan qu'il vaudrait mieux consacrer à notre dé-ifens'e d,e la frontière de l'Est une partie des millions qpae nous réservons à la construction des cuirassés. Il insiste ensuite sui la nécessité de ne pas se contenter de construire des bâtiments ; il faut aussi, dit-il, être en état de les réparer après le combat. M. Gauthier, ministre de la marine, déclare que notre programme naval est er pleine yoie.de réalisation. Nous sommes arrivés, dit-il, à obtenir que les cuirassés entrent en service trois ans après leur mise en chantier. C'est un très grand progrès. Le département de la marine estime qu'il y a lieu d'accélérer nos constructions, étanl donné l'activité fébrile des chantiers étrangers. Deux cuirassés supplémentaires devront être commencés en 1915. Il ne restera plus après cet effort qu'à construire un seul cuirassé qui sera mis en çhantiei en 1916 au lieu de 1017 nour achever l'exécution du programme de 1912. M. 'Gauthier ajoute : Nous activerons te développement de la flotte sous-marine el des aéroplanes, mais il faut absolument continuer la construction des cuirassés, un teints voulu, je proposerai au Parlement (ip donner au programme de 1-912 le coin-pliémciiit strictement indispensable. Le ministre continue : Il faudra améliorer nos ports et nos rades. Il expose qu'en d&?0, la .France aura les sous-marins prévus par le programme, mais "il ajoute qu'il faudra peut-être augmenter ce nombre Relativement à l'aéronautique navale, les efforts nécessaires seront faits pour rattraper le temps perdu et rien ne sera né jglifcï? pour ex Éditer le programme établi et $s>s,ur&)' J'entraînament du personnel. Au sujet de la défense des eûtes, un accord es! imminent entre les ministères de la guerre et de la marine. Le ministre, conclut en demandant au Parlement de lui faire confiance. (Applaudissements).L'impôt suir !e revenu .Paris, 26. — La commission sénatorial j'impôt sur le revenu, a terminé l'exa-m'en du piojet d'impôt sur le revenu incorporé dans la loi de finance. Elle a repoussé 1111 amendement tendant à faire parti!- l'imposition cles minimas variables sui yruit les* chiffres de la population. poursuites contre rvi. Camau> Pari», 26. — La commission de la Chambre chargé© d'examiner la demande en autorisation de poursuites formée contre M, Caillaux par des électeurs, a décidé à l'unanimité moins une voix que les faits er question ne tombaient pas sous le coup de In loi et, par conséquent, qu'il n'y avait pas liéli do suspendre l'immunité parlementaire en ce qui concerne M. Caillaux. Les trous de Paris Paris, 26. — Un nouvel affaissement d'ui carré de superficie et d'une pro-jidej.it' (le trente centimètres, s'est produi ce matin sur la chaussée du boulevard el'ôi Italiens, à l'angle de la rue du Helder. La Patrie dit qu'au cours de la visiti que la commission d'enquête a faite ce ma tin aux emplacements où des excavation; fie .>ont produites. le 15 juin, M. Hubert barétai re du syndicat des terrassiers, i fait constater, place Saint-Fhilippe di Roule, qu'un certain nombre do m erres em ployées étaient non pas de la meulière mai de simples moellons de pierres à plâtre. M. Hubert ajoute la Patrie. a ajout jSj^'jl n'incriminait pas à ce sujet les in #&?i#yrs, mais les entrepreneurs. , ALLEMAGNE Guillaume n a Kiel Kiel, 26. — L'empereur s'est rendu c matin' à bord de son yacht à voiles Meteo pour prendre part à la course sur mer or gani'sêe par le Yacht Club impérial, au lai ge de Kiel. Etaient invités à bord : le prince Heni de Prufrse, le grand amiral von Tirpitz l'embassadour de Grande Bretagne sir Ed wari1 Goschcn, le vice-amiral anglais si George Warrender et les capitaines d vaisseau anglais Dampier et Hugham. La mort du eue de Saxt-Meiningei Le duc Georges de Saxe-iVIeiningen es mort à Bad-Vvil'dungen, où il était en tra. teiuént. Il était né à Meiningen, en 1826, et ava succédé à sou père, qui avait abdiqué e 1866. 11 avait épousé successivement en 18i la princesse Charlotte de Prusse, en 18[ jjne princesse ^ïe Hohenlohe-Langenbour; as/îIL'i morganatiquement. en 1873, lléler i-riinz, qui fut faite baronne de '.Heldbourj Le duc Georges de Saxe-Meiningen s'éta acquis un grand renom dans toute l'Euro] artistique par jç$ soins éclairés et la d rection personnelle qu'il avait donnés à -célèbre troupe théâtrale dite' des « Meinii ger )> à laquelle il fit représenter dans d< conditions d'éclat et de pittoresque rares l fc| Viides œuvres dramatiques de Shake i.i, Oœtlie et Schiller. r Le* nouveau souverain de Saxe-Meiningc ■estt.cn fi} s «:l:u premier lit, le duc Bernar né en îéSfl, marié en il878, â C'harlott princesse de Prusse. Ce .mariage étant saj enfant mâle, le nouvel héritier présompl sera saiis doute un fils du second lit du duc défunt, le prince Frédéric, qui ne s'est pas marié morganatiquement comme son ainé, le prince Ernest. Le prince Frédéric, né en 1861, a épousé en 1*889 Adélaïde,' princesse de Lippe. Un singulier différend mit le duc Bernard en opposition, il y a quelques années, avec son impérial beau-frère. Etant commandant du 6e corps d'armée à Breslau, il signala, en un décret resté célèbre, la trop grande fréquence des mauvais traitements dans l'armée allemande. •Cet acte provoqua dans les milieux de la Liour une si vive irritation que le duc Bernard dut se démettre de son commandement et le décret fut rapporté. Le duc se retira à Meiningen et il fut successivement nommé inspecteur de la deuxième armée et feld-marécbal. Il prit l'an dernier sa retraite.Affaire d'espjennage Berlin, 26. — La Gazette berlinoise de Midi annonce qu'une troisième arrestation se rattachant â l'affaire d'espionnage Pohi et B1 uni tu thaï, a été opérée â la frontière russe. Pohi, qui a été arrêté au moment où 1 emportait des plans de forteresse à son iomicile, a, parait-il, avoué avoir déjà vendu tous les plans d'une place forte de la ; rentière. Cette affaire serait d'autant plus grave, ajoute le journal, -Qu'il s'agit de fortifications toutes récentes, résultant des dernières lois militaires et dont certaines ne sont même pas encore achevées. A.NGLETEJUIE Lo gouvernement et !e budget Londres, 25. — La deuxième lecture du Finance bill a été votée aujourd'hui, à 08 voix do majorité. La majorité normale est m ce moment de (J£ voix. Ce fléchissement, ïui n'est pas un fait isolé, indique certainement des tiraillepients entre le gouverneront et les députés ministériels. Mais il faut je garder d'attacher ià ces symptômes une valeur qu'ils n'ont pas. Les critiques adresses à la loi de finance par certains groupes le députés soulignent plutôt une maladresse le M. Llo'yd George, qu'ils n'atteignent vrai-nent le cabinet dans son ensemble. Le cabinet a eu affaire à trois sortes de ?ri tiques : ■1. M. Lloyd George a maladroitement imorcé la réforme des finances locales. Qu'il iôit nécessaire de -.modifier l'assiette des ( rates » ou impôts locaux basés sur la /aleur locative des immeubles, terrains, îtc.. ; qu'il faille rendre nlus élastiques les x-sSouioes des municipalités et augmenter .as subventions du Trésor, voilà ce que personne ne conteste. Mais cette réforme né-ressaire,'M. Lloyd George, non content de a c ncoxoir complètement dans le sens de jes idées, budgétaires ordinaires, l'a hftti-K'e-mcnt préparée ; il a produit un plan fort ie': mûri. Il est vite apparu que ce plan néces&ite-"âiÉ mille retouches et «ue. par conséquent, 1 ne pourrait être voté en même temps le i.'Uilgoi. Dès lor-s, ce budget où étaient véviïs les frais.d'exécution de la réforme is pouvait rester tel quel. Les Communes le pouvaient octroyer des crédits désormais c .'-je:. Les pu l istes financiers, conservateurs et libéraux modérés, s'en sont don-:;cs ii cœur joie. Le cabinet, a dù battre :n retraite. 2. '.V*. Lb.yd devait donc reviser son bui-i;e'. Nous avens dit comment il s'y est pris, hucé d'amputer ses "demandes de Crédits, 1 a déclaré qu'il renoncerait, pour cette années à lever le penny supplémentaire l'income tax qu'il demandait aux revenus ion gagnés et aux revenus gagnés aupé-■ier.r:, ,à mi certain chiffre. Alors les socia-istc;s se sont dressés. Pourquoi n'avoir pas supprimé de préférence les droits de doua-!ie sur les sucres et le thé ? Parce que le trou eue nous Ouvririons dans nos ressources seiait beaucoup trop grand et augmenterait encore l'année prochaine, a ré-pôniàu Ml A;v[aith. Du reste, le penny supplémentaire d'interne t;u: sera repris l'an prbc'hain, a-t-il ajouté, quand refleurira notre réforme mu-riivipâïe. Les socialistes ne s'en sont pas moins dîbstenus de voter. '). Enfin, les Irlandais ont fait remarquer que si on ajournait à l'an prochain L; réfoime des finances municipales et, entre autres choses, l'augmentation des allocation du trésor aux municipalités, le coût des se?" iccs administratifs de l'Irlande n'augmenterait pas et. du même coup, n'augmenteraient pas les sommes que le trésor, en vertu du bill de Home Rule, doit verser à l'Irlande. Voilà pourquoi la majorité ministérielle a diminué aujourd'hui. Le « Gbthïand » semble perdu Londres, 26. — La situation du Gothland, échoué non loin des îles Scilly, est devenue plus critique par suite du frottement continuel auquel le paquebot se trouve Soumis à marée haute. L'équipage a été une fois de plus débarqué la nuit dernière car le paquebot montre une tendance à s'enfoncer complètement. Il y a maintenant très peu de chance de pouvoir remettre le paquebot à flots. Àocïuok-jt à bord Londres, 26. —. On annonce qu'un accident s'est produit à bord du cuirassé Mo-narch, à Newquay (Cornouailles). Trois jeunes marins ont été tués et trois autres grièvement blessés. Violent incendie à Grimsby Grimsbiy, 26. — Un incendie a détruit ce matin les entrepôts de grains et de den-îées alimentaires de Grimsby. Les dégâts sont évalués à plus de oO.OOO livres sterling.L'incendie continue. ITALIE Scènes, tumultueuses â la Chambre ! Ruine, 25. — Depuis quelques jours, les députés socialistes font â la Chambre italienne de l'obstruction contre le projeL de loi pour l'application de nouveaux impôts, que le cabinet ui iitti avait présenté au Parlement, et que M. Salandra a maintenu avec de légères variations. Les socialistes sont contraire*; à l'application des nouveaux impôts, dont' la nécessité, affirment-ils, est la conséquence de la guerre de Lil>ye. Mais commo lss députés républicains qui sont â la Chambre ont fait cause commune avec les socialistes et les soutiennent dans leur action obstructionniste, cette agitation des deux principaux groupes de l'extrême-gauche parlementaire a dégénéré aujourd'hui en scènes tumultueuses et en désordres-très graves. Pendant la séance, M. Chiesa, député républicain, au cours d'une discussion qui n'avait rien à faire avec le projet des nouveaux impôts; prit violemment â partie M. Sodirini, député de la droite catholique ; des coups de poing furent échangés. Un groupe de députés de la droite se pré-ipita pour défendre M. Sodirini; en quelques instants, l'hémicycle de la Chambre fut transformé en un champ de bataille. M. Chiesa ayant réussi à se déga ger, renversa les urnes, qui avaient été préparées pour un vote au scrutin secret. Les amis de M. Chiesa réussirent enfin à entraîner le trop bouillant député hors de la salle des séances, pendant que le président suspendait la séance. La séance fut reprise une demi-heure après. Le président demanda alors à la Chambre d'infliger la censure à M. Chiesa et de le priver d'assister aux séances pendant trois jours. Par assis et levé, la proposition du président fut votée une grande majorité. L.a séance a continué ensuite au milieu d'une vive agitation, provoquée par les députés socialistes et républicains. KTJSSÏE L'autonomie municipale en Pologne Saint-Pétersbourg, 25. — On sait la déplombe impression produite en mai dernier par le reia- du conseil de l'empire de ratifier le vote de la Douma, appuyé par le gouvorpement, qui tendait à accorder leur autonomie aux municipalités de la Pologne..Ce vote était d'autant ulus surprenant que le président du conseil, M. Goremykine, avait parié au nom de l'empereur. Or le tsar vient d'adresser a M. Goremykine un rescrit dans lequel il déclare qu'il estime nécessaire de déposer de nouveau à la Douma un projet de loi concernant l'autonomie des municipalités polonaises. On peut donc considérer désormais cette emionomie. comme assurée. Dans les milieux politiques de Saint-Pétersbourg, on ne peut croire, en effet, que 1-e conseil, de l'empire, composé de monarchistes, persiste à repousser un projet de loi que le tsar lui-même reconnaît comme d'utilité publique. ALBANIE Los garanties accordées à S'Epvre La commission intfcïnaticnale de ..contrôle a notifié,. avant-hier, à I\L Zographos, représentant des Epirotes, que le gouvernement albanais a sanctionné l'ajecord, conclu â Corfou, qui organise le futur régime de l'Epirc. Voici, en laissant de côté quelques passaiges secondaires, les treize articles de cet accord, qui prend une importance encore pius grande en raison des concessions que réclament maintenant au prince les musulmans d'Albanie : ï, Organisation. — L'exécution et le maintien des dispositions prises pour l'organisa-tic.i des deux provinces méridionales sont actuellement confiées â la Commission internationale de contrôle. Elle en organisçra l'administration, la justice et les finances. Le gouvernement albanais, d'accord avec la Commission., ranimera et révoquera les guo-vérneurs et les hauts dignitaires en tenant compte,;'' autant que possible, de l'importance numérique des adoptés de -chaque coiiiession. 1!. Conseils locaux. — Le nombre des membre* élus élans les Conseils administratifs setra au moins triple des membres 'de droit. III. Divisions administratives. — La Commission veillera, également à la délimitation et à la subdivision administratives des deux provinces, lescpueUes, une fois faites, ne pourront plus être modifiées sans l'accord des puissances. IV. Territoire. — Toutes les dispositions cî; question s'appliquent aux populations do.:- territoiies précédemment Occupés par la Grèce et annexés à l'Albanie. V. Gendarmerie. — Pour le maintien de l'ordre dans les provinces du Sud, il y sera foijné, en olii'ciers, isous-officiers et gendarmes, une gendarmerie locale composée d'éléments des diverses confessions proportionnellement au nombre des adeptes existant dans «ces provinces... VI. Force armée. — Sauf pour ie cas de g..erre ou de révolution dans les provmces méridionales, o.; ne pourra pas transférer ou employer dans ces provinces des unités militaires non,indigènes. VIL Communautés orthodoxes. ■— Les communautés chrétiennes orthodoxes sont reconnues comme personnes juridiques de nu'jue que les autres. Elles conserventjeurs biens et en auront la libre disposition/Les relations des communautés orthodoxes avec leurs chefs spirituels seront telles que par le passé. 11 ne sera pas porté atteinte aux droits séculaires et à l'organisation hiérarchique des dites communautés, à moins d'un accord entre le gouvernement albanais et le patriarche œcunémique de Cons-tantinople.VIII. Ecoles. — L'enseignement est libre. Dans los écoles des communautés orthodoxes, l'enseignement se fait en grec. D'ans les trois classes élémentaires, l'albanais sera enseigné concurremment avec le grec. Toutefois l'enseignement religieux se fera exclusivement en grec. IX. Liberté de langue. — En vertu du principe posé par la note des 'Puissances à la Grèce, en date du 11/24 avili 1914, l'usage de l'albanais et du grec sera assuré, da.n<- les provinces du Sud, par devant toute^ les autorités, y compris les tribunaux, ai n,si que dans ies conseils électifs. X. Occupation. — La Commission, au nom du gouvernement albanais, prendra possession du territoire en question en se rendant sur le's lieux. Les officiers de la mission néerlandaise y procéderont immédiatement à la formation de la gendarmerie locale (L'art XI a trait aux secours qu'on accordera aux populations.) XII. Amnistie. — Il est accordé aux Epi-rotf-: une pleine et entière amnistie pour t. -s les faits antérieurs à l'occupation de cas r-! ovinces par les représentants du gouvernement albanais XIII. Garantie. — Les Puissances, qui1, par la Conférence de Londres, ont garanti l'institution de l'Albanie et établi la Commission internationale de contrôle, se portent garantes de l'exécution et du maintien (les dispositions ci-dc'ssus. F.fcifin, une annexe est consacrée aux pri-vorges traditionnels de la ville de Chi-marra et de son territoire. Le Rouvorncment aux abois Les informations reçues hier sont, peu en-coor.i^eantés nour les partisans du prince de Wied. Dans l'Albanie méridionale. la situation .est mauvaise : la ville de Bérat est mise, par les insurgés, et VaXona est toujours très menacée, tandis que les Grecs do Chimara s'agitent. Dans le Nord, des troubles éclateraient aux abords de Scutari, si 'n garnison internationale de cette ville n'imposait le respect aux habitants. Les négociations entre le prince et les insurgés n'avaient pu reprendre avant-hier, parce je s insurgés prétendaient attendre les délégués de Matl et d'Elbassan. D'ailleurs, le gouvernement du r»rince nége>cie par l'intermédiaire de notables albanais, qui ne sont peut-être pas tout à fait sûrs. La ville de Durazzo, elle-même, paraît en éta.t de supporter un siège et l'on doute que les insurgés se hasardent à en approcher troj près, â cause des navires de guerre étrangers qui sont en rade. Mais le pouvoir du prince est rigoureusement borné â l'èncein-te de sa capitale, à laquelle il vient de donner pour inspecteur général de la police un baron autrichien, ex-commissaire à Gratz. Mesures de défense à Durazso Rome, 26. — Le iMessagerô dit que les navires italiens mouillés devant Durazzo, auraient reçu l'ordre de ne tirer que dans l'hypothèse où tous les navires tireraient. Or, fait remarquer le journal, après le premier coup de canon parti d'un navire eurfopéen, la commission de .contrôle se trouverait en mauvaise posture vis à vis des insurgés, qui représentent l'immense majorité du pays. Berlin, 26. — La Gazette de Francfort annonce de Durazzo qu'en prévision d'une attaque contre la ville, M. von Lucius, ministre allemand, a fait débarquer du Breslau plusieurs canon:; à tir rapide. L'impression â Vienne Vienne, L$. — Les journaux de Vienne reconnaissent aujourd'hui la situation grave du prince d'Albanie. Plusieurs d'entre eux considèrent le pïince comme perdu si l'Europe ne lui vient pas en aide. Phisieuis journaux publient un appel aux jeunes gens d'Autricue-Hongrie pour former un corps de volontaires pour l'Albanie. ETATS-UNIS Une grosse laillite New-York, 25. — L'importante maison de soieries et de mercerie en gros H.-B. Claflin a cessé ses paiements ce matin. La faillite est due à une très grosse extension de crédit. La compagnie Claflin possède 28 grands magasins dans diverses villes et un nombre considérable de banques — probablement 3COO — ont eu ce moment en portefeuille des effets de cette mafson. Trente grandes banefues d'escompte de New-York sont également intéressées dans la faillite. Le passif (^3 la maison Claflin est d'environ 1x70 millions de francs, mais on évalue l'actif à environ 220 millions de fr. Durant la crise de 1907, la Compagnie Claflin avait été en difficultés momentanées. Elle n'en a pas moins continué, jusqu'en 1911, à payer 8 % de dividende et 6 % les années suivantes. 11 y a quelques jours, des banques de New-York furent à nouveau sollicitées dé venir en aide à la compagnie ; mais, au lieu de 10 â 25 million^ de francs qu'on leur demandait, il est apparu, apièls enquête, qu'il faudrait, pour remettre la compagnie sur une base financière solide, une somme de 70 millions de francs. C'est dans ces circonstances que les banquiers ont refusé-leur aide et que la compagnie a dû . cesser ses paiements. Une viîie détruite nar un incendie Salem, 26. — (Etavl de ^lassachussets). - L'û Oicii é de la vide a eU uetrtfrté par l'ir.candie qui a commencé hier dans l'après-midi et qui dure encore. Les pertes sont, évaluées à 20 millions de dollars et 10.0ÛJ personnes, sont sans abri. Des réservoir .le pétrole ont éclaté pendant la nuit détruisant l'entrepôt et 13 maisons envi-j ronnante-o. Une cinquantaine de personnes I ont été transportées à l'hôpital. NICARAGUA La rivalité entre Américains ot Allemands M. Ghamorro, ministre du Nicaragua â Washington, a été entendu, mardi, par une commission des affaires étrangères du Sénat américain qui l'ait une enquête sur les menées poursuivies dans diverses républiques américaines par certains intérêts privés américains, menées compromettantes pour les Etats-Unis, car elles ont été appuyées par la «diplomatie du dollar». Il a déclaré que l'offre de 3 millions de dollars faite au Nicaragua par les Etats-Unis pour le droit exclusif de construire le canal interocéanidue du Nicaragua était insuffisante, car les Allemands avaient offert bien davantage de cette concession. Berlin donne un démenti formel à cette assertion du ministre du Nicaragua, qui met l'Allemagne en opposition avec ies Etats-Unis le.quels aspirent au protectorat du Nicaragua, déjà stipulé d'ailleurs dans un traité qui n'est pas encore ratifié. La Gazette de Cologne fait observer que l'Allemagne, sans point d'appui pour sa marine, dans l'Atlantique comme dans le Pacifique, devrait au moins posséder une par-lie de l'Amérique,centrale pour pouvoir prétendre construire le canal du Nicaragua. La déclaration du ministre niearaguéen ne peut donc être attribuée, ajoute ce journal, qu'à un malentendu ou à une manœuvre tendant à l'aire payer plus cher aux Etats Unis le protectorat désiré et la. concessior exclusive du canal en agitant l'épouvantai allemand. INDES HOLLANDAISES „ La terre tremble La Haye, 26. — Le gouvernem?nt a reçi une dépèche des Indes disant que, duran la dernière nuit, un violent tremblement d< terre a eu lieu à Benkoelen, dans le sue de i'ile de Sumatra. r2 morts et un grand nombre de blessé! ont déjà été retrouvés. Un grand nombre de maisons se son écioulées. Tous les Européens sont sains et sauf, mais toutes les habitations des Européen* sont devenues inhabitables. Le CûîiHit Mexleo-Amérieaii Succès ccnstitut'.onnaïistes Tandis que les médiateurs à Niagara F ails recherchent la pacification du Mexi que, ies forces du général Carranza con tinuont leur avance. L'armée du général Villa vient de pren dre la ville de Zacatecas, centre important où l'armée de Huerta avait offert un résistance énergique. La prise de Zacatecas permettra au: constitutionnalistes d'activer leur march sur la capitale. A l'heure qu'il est, trois armées révolu tionnaires descendent du nord, du nord ouest et du nord-est vers Mexico. L'armée du général Obregon, venant cl nord-ouest est actuellement à Guadalajare Le général Villa, venant du nord, se trouv à Zacatecas et l'armée du général Gonze les est â San-Luis-de-Potosi. Le général Huerta n'est plus en mesur aujourd'hui d'opposer la résistance néeffi saire aux opérations combinées des tro: généraux con'stitutionnalistes, de les n fouler et d'empêcher leur marche sur 1 • capitale. Huerta se venge New-York, 26. — Une dépêche' de Zaca tecas, datée de mercredi, annonce que 1< commandant fédéral de Zacatecas, avan d'évacuer la ville, a fait sauter la maisor d'un avocat, nommé Pujallanes qui a pér avec sa, fenune et ses enfants. Paris, 26. — Le Temps annonce que le procureur de la République a chargé M. Boucard, juge d'instruction, d'ouvrir une information en vue d'établir la responsabilité des accidents du 15-juin. ■& La Haye, 26. — On mande d'Alger qu'une explosion s'est produite dans une des sou-ttU à charbon du cuirassé Noord Brabant, en route pour Durazzo, allârit chercher le cadavre du colonel Thomson. Un officiel mécanicien et un chauffeur ont été blessés. L'officier a. été transporté à Phopital d'Alger.■X- Liverpool, 28. r— D'après un télégramme reçu à la Société de sauvetage de Liverpool, les scaphandriers qui ont examiné le Gotli-. idnd déclarent qu'en raison de la très forte houle, il leur a été impossible ie déterminer exactement l'importance des avaries du paquebot, qui, à leur avis sont très graves. Ils ont fermé les écoutilles des compartiments d'avant, afin, d'essayér de maintenir le bateau à flot dans lé cas où il glisserait du ro-c sur leciuel il se trouve. Aucun /remorqueur ',ne peut approcher pour le moment. Les scaphandriers ont déchargé les marchandises des cales 1 et 2. •X- Athènes, 26. — La Note hellénique, en réponse à celle de la Turquie, a été transmise hier par le télégraphe à M. Panas, ministre de Grèce à Constantinople. Elle sera remise immédiatement à la Porte. Sa teneur en sera communiquée après la remise.Athènes, 26. — Par suite de l'accroissement de la flotte et à l'occasion dés manœuvres navales qui commenceront la semaine prochaine, sept classes de réservistes de la marine ont été appelées sous les drapeaux.■& Durazzo, 25. — 9 heures du soir. — Il ne s'est rien (passé de remarquable la nuit dernière ni clans le courant, de la journée. On poursuit activement le défrichement des endroits marécageux et les travaux de défense. L'aimistice a été prolongé jusqu'à ce soir. ;'Vmain matin, jj est probable qu'une attr,-. ;uc gér-érale de l'artillerie ait lieu. Les îïo'ii'veMes du Sud ne cessent pas d'être défavorables. Cependant, on ne saurait les contrôler exactement. La chute de Bérat n'est pas encore confirmée, mais cette ville, ainsi que Fieri, est en- danger. Vâlona. n'est pas encore menacé. Ismaïl Khemal bey^ s'efforce vivement à Valona, ainsi que dans les territoires du Sud, où il possède de l'influence, de rassembler un corps de volontaires pour barrer la noute à l'ennemi. La nouvelle publiée ià l'étranger suivant laquelle le prince Bib Doba aurait été fait prisonnier et relâché sur parole, est de pure invention. •Il n'y a pas eu de pourparlers aujourd'hui avec les rébelles. La situation en général n'est pas claire. Le frère de la princesse, le prince de Sehoenburg-WoIkemburg, est arrivé aujourd'hui.* Tschang-Ghan, 26. — Des inondations se sont produites clans la vallée du Siang. Les eaux ont atteint, à 20 pieds près, les hauteurs qu'elles avaient en 1906. Les digues sont rompues et des dégâts importants sonl signalés en beaucoup d'endroits. • Les inondations provoquées par la rivière traversant Canton sont les plus désastreuses qu'on ait vues depuis un demi-siècle. De nombreux villages ont été détruits e! des milliers de personnes sont sans abri — -*» -zxx>— —i» L'AFFAIRE HELBÎG Nous avons reçu la lettre suivante : Liège, le 26 juin. Monsieur le Rédacteur en chef du Journal de Liège Monsieur Camauër, avocat à la Cour d'ap pel de Bruxelles, adresse, en vertu de soi droit de réponse, la lettre dont ci-inclu copie, au journal L'Express, pour réfute les erreurs contenues dans son article di 25 courant, concernant l'affaire Helbig. Comme vous en avez reproduit certain passages, je vous prie de bien vouloir ir i sérer cette lettre, tout au moins erf ce qu concerne ce que vous avez publié dans vo î colonnes à ce sujet, et notamment ce qu i j'ai souligné. Je vous présente, etc. s L. HELBIG. Bruxelles le 25 juin 1914. (Soir) 5 Monsieur le Rédacteur en chef ; du journal L'Express, à Liégi On me communique, à l'instant, l'artie! crue L'Express consacre à l'affaire Ilelbi dans son numéro du 25 juin (No 176, 2.'j I année). (Mlon client étant détenu à Constantinopl comme vos lecteurs le savent,'vous me pe mettrez de vous adresser, en son nom, ur courte réponse, et de vous requérir de l'ii sérer. Vous me permettrez aussi, pour le su plus, de réi&erver tous ses droits, ainsi qi ceux de sa famille. Vous qualifiez de tendancieux les prop^ qu'échangent les journaux belges au suj 3 do cette affaire, que vous voulez bien a; peler sensationnelle. Je ne sais ce que pe: : seront, de vous ceux — et, croyez-moi, i e sont légion, — qui ne partageront pas vot manière de voir ; mais, pour être, comn vous le dites, renseigné de première mai j'estime que votre relation des faits est pa sablement inexacte! 1 Vous êtes d'ailleurs, sur presque tous 1 points, en contradiction absolue avec e correspondant turc de l'Indépendance Belg qui peut cependant puiser aux sources m mes sa documentation. e Un exemple : >- Vous dites que la sœur Jean Gabriel f s envoyée en congé, et que, malgré tous s !- laborieux et loyaux efforts. Monsieur le ju a Frornès n'est pas encore parvenu à remet! j la main sur elle. Vous êtes seul à parler d'un envoi en congé, et seul à signaler — de Liège. — les laborieux étions du juge, lesquels ont échappé â tous les Constanimopolitains ! Une seule chose est acquise : C'est que M. Fromès n'a tenté qu'une seule fois d'interroger la sœur Jean Gabriel : le samedi 13 juin. Et M. Fromès s'est retiré, flanqué de son greffier, non pas parce que la soeur refusait de répondre, mais parce qu'elle subordonnait .son tête-à-tête avec le juge à l autorisation de M. Lobry, et demandait deux minutes pour se procurer cette autorisation.... Ainsi parle le Moniteur Oriental du 19 juin;, confirmé par le correspondant de l Indépendance ! Vous dites aussi que le Ministre de Belgique a rendu une visite au Consul général pour tâcher de mettre fin à ce jeu de jache-cache... Mais est-ce vouis qu'il faut croire ou bien -eux qui disent que le Consul de France, VI... Agel; a fait des remontrances au Ministre de Belgique, et que la sœur Jean .uiLriel sera entendue par M. Fromès, devant la sœur assistante, selon les statuts le son ordre ? Ignorez-vous que les agents le la République française protègent, à étranger, les communautés religieuses, et sont trêfs jaloux de leurs prérogatives ? Vous êtes loin, dites-vous, de vouloir prendre parti... soit ; mais il tombe sous e sens que vous défendez avec énergie M. e i)résident Fromès et ses procédés d'instruction. Et quand vous déclarez « que )ous allez communiquer les faits sur les-juels M. Fromès s'est appuyé pour arrêter \I. ( hurles Helbig », croyez-moi : le moins ntelligent de vos lecteurs verra bien que rrou° annoncez des faits, mais que vous ne es indiquez pas I Je suis loin, quant à moi, d'avoir mes ipaisements sur la régularité de tout ce fui se passe. Mais je gage qu'après m'a-,oir lu, vos lecteurs déploreront, comme noi, que l'instruction soit toujours se-:rète, et qu'ils attendront avant de se pro-îoncer, que tous les témoins (et il en reste )as mal !) aient été entendus, et les pièces iroduites. Et peut-être regretteront-ils — :omme moi toujours -- qu'en deux longs noi s de temps on ne soit pas parvenu à aire un peu plus de lumière, et à dire tu prisonnier pourquoi on le tient sous les terrons II! Votre informateur dit aussi : « On ne «ait trop par qui fut introduite dans le uocè's-verbal invoqué â présent pour la Létense de Çbaries Helbig, la fameuse dé-daration par laquelle une religieuse et 5 ndigents assistés affirmeraient que l'ac-:usé était dans une autre pièce que son mcle au mohient où celui-ci tomiba blessé i mort. » Or, rien n'est plus faux, car ces déclara-ions ne furent nullement introduites dans ni rapport de complaisance, mais ce sont es témoins oculaires, la sœur et les pauvres qui les «ut faites, au Consul général l'Italie lors de l'interrogatoire que celui-d leur fit subir pendant plusieurs heures rvec preission pour les amener à se rétracter tandis que ceux-ci persistaient à aflfir-ner avec énergie que M. Charles Helbig ;e trouvait près d'eux lors de l'accident et ïtait dans l'impossibilité absolue de com-nettre ce prétendu crime. Je tiens d'ailleurs â votre disposition ces léclarations dûment légalisées qu'a repro-iuites Le Soir dans son numéro du 22 courant.Croyez, Monsieur, à mes sentiments dis-ingués.IS) Ad. CAMAUER. En Belgique lin préfet do police à Bruxelles La question de l'annexion de Molenbeek à Bruxelles se complique brusquement. Le XXc Siècle a réclamé des garanties comme si cette réunion d'un faubourg à la capitale en menaçait les droits et le Patriote, venant à la rescousse, précise : « En tous cas, pour ce qui -regarde la police et même les postes importants des divers services comniunaux, notamment pour les régies, il ne saurait être question de les abandonner au pouvoir 'communal de. Bruxelles unifié. » Donc le gouvernement ne donnerait son adhésion à l'annexion d'un ou de plusieurs faubourgs ou même de tous les faubourgs qu'à des conditions incompatibles avec l'autonomie communale. Dans ces conditions, Bruxelles gardera ses étroites limites. Jamais la majorité du Conseil communal de Bruxelles n'accepterait la déchéance de l'autorité du bourgmestre. MM. Anspach, Buis, de Mot et Max n'ont-ils pas, depuis un demi-siècle, assuré l'ordre en évitant toute répression sanglante. Pourquoi, dès lors, frapper d'interdit et de suspicion le bourgmestre de Bruxelles. Quant à la prétention du gouvernement de" s'emparer des régies, c'est à. dire des services du gaz, de l'eau et de l'électricité, elle est tout à fait inacceptable. Où la grande ville irait-elle prendre ses ressources ? Lo cabinet a trouvé le moyen de tenir en écluv le mouvement annexionniste. Triste tactique qui nuira beaucoup à la prospérité de la capitale. Le projet de 1V1. Béco M. Béco, gouverneur du Brabant, a donné le conseil jadis de faire de Bruxelles-une » province. r Le reste du Brabant constituerait une se-| conde province. L'une s'appellerait la province de Bruxelles, comme nous avons les provinces de Liège, d'Anvers et de Namur, ' la seconde garderait le nom de Brabant. 1 Celle de Bruxelles aurait un Gouverneur, 1 évidemment, mais servirait-il de bourgmestre ? C'est impossible, contraire à la Constitution, à l'autonomie communale, etc., etc; i On accorderait au pouvoir provincial qui " serait à la tête de l'agglomération bruxel-5 loise une partie réservée aux administra-♦ fci-ons communales, ce qui tend à dire qu'il gouvernerait seul cette immensé commune-province., Voilà qui semble tout à fait utopique. B Paris a son conseil municipal et son con-a -seil général. Il est impossible que Ton songe jamais à remplacer l'autorité d'un Conseil ' communal par celle d'un Conseil provincial. C'est de l'idéalogie. Comme quoi il faudra attendre la chute ? du gouvernement clérical pour songer à ^ l'unification complète de Bruxelles. En at-tendant, afin de forcer le gouvernement à s'expliquer ouvertement, il est bon de continuer les négociations relatives à l'an-^ nexion de Molenbeek à Bruxelles, s Nos souverains en suisse e Le Roi, comme on le sait, est allé re-e trouver la Reine en Suisse. Non seulement notre souveraine se fé licite de l'influence du climat sur sa santé, nais aussi des sympathies que lui manifestent les habitants en toute occasion. Les autorités helvétiques sont également remplies d attention. C'est pourquoi le Roi a pris la résolution d'aller saluer officiellement le chef de la Confédération au début de juillet, poulie remercier des attentions dont la Reine ït lui sont l'objet. Le Roi va reprendre ses excursions dans les Alpes et ses longues promenades qui le iéfèndront contre un retour du rtiiumatis-ne aigu dont il a souffert il y a un an et iemi. Le canon automatique Le major pensionné de Neeff vient d'in-renter un canon automatique à répétition, lue l'on dit être de système fort ingénieux. Il peut tirer trois coups par seconde, soit [80 par minute, alors que la pièce actuelle ie tire que 20, coups par minute. Ce canon automatique n'est-il pas des-iné à remplacer la mitrailleuse ? Chaque projectile (shrapnel) contenant lu moins 50 balles, la pièce est en mesure ie lancer 150 balles par seconde avec la uStesse du canon actuel et à sa distance. Mais comment se fera le ravitaillement m munitions ? Avec la collaboration de voitures auto-nobiles, cette difficulté sera vaincue. Le major de Neèff va soumettre son intention aux autorités belges. Son système, avec de légères modifica-ions. pourra être appliqué aux canons al-emands et français. Monument Paul janson Le Bâillement de Bruxelles publie dans ion numéro du 21 juin la suite de la 6e nsie le souscriptions au Monument Paul Jan-on ; celles-ci s'élèvent à la somme de 10.365.50 fr. Le Comité prie les personnes à qui des isteas ont été confiées de (bien vouloir les •envoyer le plus tôt possible au secrétariat, -.es souscriptions individuelles continuent l être reçues au secrétariat, 51, rue du Prône, à Bruxelles. Le départ de I' « Elisabethville » Le départ de la malle congolaise VElisabethville a été ."favorisé, ce matin, par un emps superbe. Parmi les passagers se trou-talent M. le colonel Marchant, inspecteur i'Etat commandant la Force publique du :ongc, et Mme Marchant : M. Robert Golds-hmidt, M. l'ingénieur Delsauxi, etc. L'Elisabethville a 113 passagers, dont 64 le première classe et 47 de seconde, .a mission cartographique au Katanga Du Journal du Congo : Nous recevons d'excellentes nouvelles de a mission cartographique au Congo belge, ^ette mission est chargée, on le sait, de ■eviser complètement la carte du Congo, it c'est le roi qui l'a constituée à ses frais icrsonnels. Elle se compose des comman-lants Stinghlamhar'.et Seligman, des lieu-enGnts Stroobant. Peeters, Molhàut, Bech :t Fiseite. Depuis trois mois, les officiers belges se ont mis â la besogne et ils ont commen-;é â la fin du mois de mai le travail gé-îéral. Au point de vue de la télégraphie ans fil ,1a mission a obtenu des résultats uperbes. Le commandant Stirighlamber et ses col-ègues se sont spécialement occupés de la rai smission de l'heure par T. S. F. au ;entre de l'Afrique. Il n'y avait, en effet, i Elisalbethville pas moins de dix heures iifférentfes. Le gouvernement, la police, 'Union minière, la gare, la télégraphie ians fil avaient chacun leur heure particulière., Pas lune pendule Jne mairchaif l'accord avec sa voisine, et lorsqu'on arrivait en retard à un rendez-vous, on s'ex-:usait en disant : — Pardon, j'ai l'heure de la permanence le police ou l'heure de la gare, etc. Depuis le 26 mai, cette situation a pris :in. L'heure officielle est transmise par la r. S. F. comme elle l'est actuellement à Paris du haut de la Tour Eiffel. Et tout le monde est enchanté de ce régime. L'HQTËL-PE VILLE La Commission des Beaux-Arts a siégé jeudi soir sous la présidence de M. Charles Francotte. Parmi les diverses questions lui soumises figuraient de nombreuses demandes de subsides. Liège-Attractions, notamment, sollicitait une allocation de 10.000 francs pour organiser un cortège durant la journée de la Fête nationale, le 21 juillet prochain. A la soirée de ce même jour, elle mettrait sur pied une retraite militaire qui s'en irait, aux Guillemins, quérir et escorter les nombreux décorés s'eii revenant de la capitale. La commission s'est ralliée à ce projet de festivités et elle proposera d'allouer la somme demandée. De son côté, l'Aéro-Club Liége-Spa réclamait l'intenvention pécuniaire de la ville dans l'organisation, pour septembre prochain, d'un concours d'hydravions, dénommé circuit des Trois Fleuves. . Les appareils emprunteraient le réseau formé par les trois fleuves Escaut, Meuse et Rhin, et notre ville constituerait le point d'arrivée d'une étape. Bruxelles, Nimègue, Dresde ont déjà souscrit une subvention totale de 85.000 francs en faveur de ce projet intéressant. La Commission a estimé qu'ici on ne pouvait faire moins et a voté la participation demandée, soit 15.000 fr. Elle proposera même une somme supplémentaire de 10.000 francs qui permettrait de donner un meeting spécial d'aviation, au plateau d'Ans, pendant la durée du séjour des pilotes en notre ville. Ces festivités sportives comporteraient probablement deux séances. Il sera toutefois entendu qu'une ristourne sur le produit des entrées payantes reviendra à la ville. Les subsides de 1.000 fr. chacun, sollicités par la Croix Rouge de Belgique et la Société d'Apiculture du Bassin de Liège, qui veulent fêter respectivement leur 10e et 25e anniversaire, ont été rejetés. La Commission a également ajourné jusqu'au prochain budget une demande du Comité de l'Action wallonne qui voulait 5.0QQ francs pour aider la société à ^poursuivre ses travaux. La Commission a adopté les documents se rapportant à la mise en adjudication de l'installation d'une chaufferie à l'eau chaude à basse pression dans l'ancienne maison Pro-bst, rue Féronstrée, aujourd'hui dépendance du Musée Curtius. La dépense sera de 7.000 fr. Elle a accuilli une demande de subside de Mlle Germaine Roumans, ancienne élève de notre Conservatoire, mais a cru devoir ajourner la question du barème des musiciens de l'orchestre du Théâtre Royal, laquelle se lie à une dépense supplémentaire qui doit être étudiée préalablement par le Service compétent. Elle a j également voté les fonds — 3.800 fr. — pour solder l'acquisition d'un groupe en

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods