Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 22 June. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8g8ff3mw8q/
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Lundi 22 Juin 1914 TTN NTTMFKO CTNQ CRNTIMT18 Lundi 22 Juin 1914 Franco en Belgique Un an : 15 w» » » 6 mois : 8 fr. > » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne an bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION T£I fDunwr KR7 JOURNAL DE LIÉGE Annonces. » 3 la ligne, 20 cent, Réclames. . ...» 40 cent Faits divers . ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières ® 3 francs Avis de sociétés i» petite ug» 30 cente Émissions. . 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUïLLE POLITIQUE. LITTÉRAIRE ET CÛfôfàERCMLE. - FflNnfÊ PN HRÂ RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAUVENIÉRE, 25 ÉTRANGER La Semaine politiq Questions d'Orient Lo Princo de "\Vied se préparait à i :her conti'3 les rct>olIcs. Ceux-ci lui ivitô do faire la route et se sont d' iijmes portés à sa rencontre, jus-ju' aurs de sa capitale qu'ils ont assaillie, nt été une première fois repoussés, i: endant le ccmb.it, le colonel TKonison, èbre par ses différends avec l'Italie, a ué. La porte sera sensible peur le [ ernpment albanais, auquel le défunt a .âjà rendu de grands services, dont ésultats lurent malheureusement niit >ar de graves erreurs. Celles-ci deva bailleurs entraîner le départ du coït 'homson et la me/t de ce dernier met 1' c dans l'obligation de réclamer une st iction d'un autre genre. Toutefois, cclte question doit ctro ren plus tard, atten.'u que les ministres anais ont pour l'instant des occupât) lus absorbantes. En effet, le premier 'a pas découragé l^s assaillants, et ris de victoire poussés par l'en tour u Prince viennent d'Ctre interrompus no nouvelle attaque au cours de làqu (S Mirclites catholiques commandés par /Ô7UCS et des prêtes moyennàgeux ont resque anéantis. 'Ces pertes ne pourront que modérer 1 2ur des Malissores et des Mirdites jnorent au surplus les raisons pour celles leurs prêtres les conduisent se 1 e contre les musulmans. Ils sont ii mts et suivent lours boys complètem la solùe des re; rdsento.nts autrichiei Le socond comlat a révélé de nouve triques à la cour et l'on a pu consta :e dos influença; vienneises cherchai compliquer les rapports entre le Pri: la commission de contrôle. Plus que jamais, les insurgés exigent ipart immédiat de Guillaume de Wï >lui-ci entend rester et y parviendra p iblement. Mais ce .sera pour tomber p rd sous la balle ou le poignard d'un itiqu^. Los Albanais rebelles estiment q a maintenant du sanc entre eus et 1< uverain. Quant à savoir quand le cal ra rétabli et l'autorité définitivement i liée, il n'est pas possible de le dire, terre civile et religieuse ne faisant < mmencor. "X* Pendant que le Kaiser et l'archiduc lier d'Autriche se retrouvaient à K SOlit pour y admirer des roses, en cc i&nie des grands amiraux allemand [stro-honyrois.. le Tzar était reçu par >i de Roumanie. L'entrevue de Constantlza l'emporte iportance sur ia rencontre de Konoprse lie-ci n'était d'ailleurs effectuée que p ténuer lc-s effets de l'autre. Quoi qu'il en soit, le rapprochement r -roumain paraît définitif. Sans par 111e façon catégori que d'entente ou d' rd, les toasts en disent assez pour entrer que le3 souvenirs désagréables "8 sont complètement oubliés, et que ement les deux pays sont décidés à m er ensemble pour maintenir la paix de Balkans et pour sauvegarder les in ,s communs que comporte le voisina imano-i usse. Certes, il n'est pas question dans rôles impériales et royales de la ci îtton militaire austro-rcumaino, mais ù supposer qu'elle ne sera plus renc ée. Ce qui paraît l'indiquer, c'est 1' nce du Tzar à. la Roumanie, royaui re. Enfin, la vive part rue prend la Ri aux destinées dos coreligionnaires v 5, laisse entendre suffisamment que so rapport, Saint-Pétersbourg affirme lonlé d'intervenir en faveur de la Rc -nie, si le besoin se faisait sertir po le-ci. >'un côté, les décorations accoidées p Roi Carol aux ministres do la Tri] tents qui sont intervenus dans les 1 nations du traité de Eucharest et d'à part, la présence à Bucharest de ! ssonoff et ses entretiens avec son ci ue roumain, sont dos indications sul îtes pour démontrer que beaucoup pl cordialité, — de l'amitié peut-être — i viendra dans les relations russo-rouni; ^ette orientation nouvelle de la politiq imaine parait' devoir entraîner comr îsôqu^nce le maintien de la situation 1 'lie dans les Balkans. Dans les conditions, ia Bulgar: lirait renoncer à obtenir une revisi* traité. Cependant, il est à supposer q décision russo-roumaine a pour but d ner ie go'uvernement bulgare à quitt sillage 'le la Trlplice, pour entrer de 1 1 ddHniti.e dans la confédération balk lue et consolider <>£jje-ci. A cette sei édition, croit-011, des compensations ient accoi'dées là la Bulgarie ftfij) de li la réconciliation générale. Le bruit \à été eruendu que la Russie serait lt rc Je la revision que l'entrevue de Coi itza vient de préparer. * Aidant quelques jours on a craint u. •tare des relations entre la Turquie Grèce. Celle-ci a protesta contre les ext ns dont seraient victimes les Grecs s s ottomans d'Asie Mineure. Houreus nt les démarches de la «France et Russie ont influencé les résolutions c Lix parties, et une détente sensible s' suivie. J est vrai que Tiilaat bey s'était reiv r les lieux ; sa présence avait eu po et mssurer les populations au su. ; picard*, dont les méfaits ont été cc érablemenit omèêVÙ?- Plusieurs fonctic ires turcs ont éjté fréyfiffwé.s. ^'éaumoing, une solution fi^njtive di eryenir au plus tôt et faire ris jucs de conflit qui persistent clépî s mois. U» Grecs entendent défendre leurs fj » de we sujets ottomans Les Turcs pi îù^nt itfi Jps musulmans de MJacédoi it pei^écu<iés pgr les fonctionnaires gre< part et d'autre, un apporte des preuvi s deux peuples s'appïiqu^i^, /^ciproqi înt la lo? du talion. Ce n'est pus an ^pv gouverner. Aussi doit-il y avoir des d< '■> dans tout ce tapaue. ^n le-^ devine un lorsque l'on vi Grèce demander la lihvitation des fc ^ navales ottomanes dans u mer Eg< 'te exi.ger.ee dissimule des intentons. De Ro'lj^stq à Suez, la Turquie a une &U e <lc côtes qu'elle est en droit de prés* 'outre un coun de force. C'est à Coi atinopïe seulement que l'on peut app ;r le nombre de cuirassés et de torj: 1rs indispensables à la protection des t ioires maritimes du Levant. On entendrait de beaux cris, si les demandaient la limitation des forces : les greoques. Aussi, devant les inter » de la Grèce, est-il permis de se pos question de savoir ce que pourraient ^ combiner le roi Constantin et M. Veni: , On nous dit une chose qui paraît vraisemblable. La Grèce est à bout de souffle et ne vient pas là suivre la Turouie dans la des dépenses navales. Les forces milit sont destinées aux frontières d'Epire et tout à celles de Bulgarie. Ici, elles n t ront jamais trop fortes, si un conflit tait. Les Grecs se souviennent de Kir 1 lissé. iSjur mer, ils doivent faire face s Turcs, et ceux-ci 11e reculent pas clevan 3 sacrifices auxquels il faut répondre rétablir un équilibre toujours rompu. 2 Cela coûte cher et le crédit de la C commence à baisser. La crise commer t est sérieuse et les faillites nombreuses j arrêt dans les dépenses navales s'im] > C'est pourquoi 011 insiste à Athènes si l limitation de la flotte turque, t II .est douteux que la Turquie acc une décision tendant à entraver les n res défensives qu'elle juge indispensa Aussi les Grecs n'ont-ils d'autre alte s tive que de s'arrêter en chemin ou conti à se ruiner. • La conquête de la Macédoine et des : a pour eux des conséquences auxquelle » ne s'attendaient, pas. Ils payent déji.ï 1 leur attitude à l'égard de leurs anc alliés bulgares. Ce n'est qu'un comme : ment, car pendant longtemps, la pr( 5 t.i>>n des nouvelles provinces provoqa : plus de dépenses qu'il ne serait nécesî si la confiance régnait dans toute la pé suie. I Quant au conflit, il peut encore dure même s'accentuer, si l'on tient compte la lenteur apportée dans ses réponses la diplomatie turque. Tout de même l'< d'envoyer des commissaires européens f suivre l'enqujête dénote chez les Turcs grande confiance dans leur bon droit. Le cabinet Viviani Les déclarations catégoriques du 1 veau président du Conseil ont réalisé concentration républicaine à l'exclusion: la droite et du groupe des socialistes 1 fiés. Ce résultat prouve que les partis du programme de Pau prêchaient suri pour la galerie et que leur 'hostilité coi la loi d-: trois ans n'était qu'apparente A cet égard, la majorité qui a dbnnc confiance à M. Viviani a dû approi du même coup sa décision de ne pas bérer en 1913 la classe de 191& Pour le reste du programme, il est même que celui clés ministères Barthoi Doumorgue, car il comporte la prop tion d'un emprunt et des projets de fiscales et sociales. On se demande lors pourquoi il a fallu déchaîner sur France et l'Europe une crise dangere de plusieurs mois. On n'est pas plus av cé qu'au début, sauf que des rancu personnelles ont été satisfaites. Aujourd'hui, l'apaisement paraît cert et la situation extérieure de la France î trouve consolidée, à la grande satisfact de ses amis et alliés. Au point de vue intérieur, les discussi seront peut-être très sérieuses lorsque s abordé l'examen des lois qui par leurs sultats doivent assurer le fonctionnem régulier de la Trésorerie. Toutefois, gouvernement ne devra plus solliciter 1' pui tapageur et compromettant du gro des unifiés ; il possède aujourd'hui sa 1 jorité nettement républicaine et ne doit f pour subsister faire des concessions d gereuses aux adeptes du collectivisme, seul avantage a son importance et con huera à ramener la confiance chez les Fr c;ais qui travaillent. En Angleterre Le gouvernement anglais examine mesures à faire adopter par les Commu pour réprimer les excès des suffrages Celles-ci continuent ù s'attaquer aux c vies d'art et aux monuments, particule ment aux anciennes églises. L indignation est grande et quelqi contre-manifestations ont déjà fait cc prendre aux suffragettes que le peuple glais commence à s'énerver de la toléra] dont les autorités font preuve à leur éga Cette révolte des femmes qui exigent droit de voté, tourne à l'anarchie. La gr de la faim pratiquée dans les prisons un procédé que rien ne peut enrayer gouvernement est très embarrassé et d; tout son arsenal de lois, ne trouvo pas moindre texte permettant d'agir effica ment contre les nouvelles iconoclastes. C' a se demander si l'on n'assiste pas à t explosion de folie mystique, comme on voyait fréquemment au moyen-àge. X" De son côté, l'Irlande continue à ê 1 objet des inquiétudes du cabinet. Cel ci doit présenter incessamment son pre apportant des modifications au bill Home Rule. Il s'agit pour le gouvernemi d arriver à donner satisfaction à deux p ties nettement hostiles et décidées à reci nr à la guerre civile, si elles n'obtienm ce qu'elles réclament. Il faut aussi que Royaume-Uni ne laisse pas sa dignité de cette affaire En ce moment, trois armées existent Irlande : L'armée royale, dont Je rôle est de ma tenir 1 ordre et de faire respecter Jes lois L'armée orangiste de l'Ulster, qui repo se le Home Rule et veut son autonomie L'armée des nationalistes irlandais. Cei ci veulent le Home Rule intégral et, imit; les protestants de J'Ulster, se sont à le tour, o.rmés et organisés pour défendre bill. Si l'on ne connaissait les hommes < composent le cabinet libéral, on pourr avoir des doutes sur le maintien de la p; en Irlande. La présence dé gens comme Asquith et Sir Edward Grev est faite pc rassurer et garantir une réconciliation nale. A. M. FRANCE fces; gbpulemcnts do Paris AIoms qu'on iH'oc/îdajt 'hjer, place Sa: Philippe-du-Roule et place 8ami-Augus aux travaux de réfection et qu'on pour: vait lo déblaiement du trou de la rue Havre, une nouvelle exeavation se proc sait boulevard Haussmann, ii l'angle de rue Pasquier. Il ^ eut, dans tout le qu J.jer, un instant de stupeur. |/h ïai>:^Ja{jon des tramways sur cette ^ avait été prficispftfeiH autorisée pour près-midi. Mais, heurpuseinèp£~ y-rie" jïje re prudente, élémentaire en l'occurrêr avait été prise. :En effet, à onze heures demie, 011 avait décidé de faire passeï vide un tramway sur le boulevard Hat m&nt). il y, peine ce tram\va,r avait-il fran la rue Pasquits-, qu£ la chaussée s'effon en cet endroit. Une exca,\atlon, profonde deux mètres et large d'autant, se prodn rurcs au moment même où un tombereau ch îava- de gravats s'apprêtait à traverser le tions levard. Il s'en fallut de peu qu'il eût er la même sort que le taxi-auto de la place bien Augustin. Un chef conducteur de la Con ^elos. gnie des omnibus, qui surveillait la assez nœuvre du tramway, faillit lui aussi i ber dans la crevasse. par- La circulation a de nouveau été inter voie aux véhicules dans cette partie du bc aires vard Haussman et de la rue Pasquier. sur- Dans l'après-midi, la nouvelle excava e se- fut comblée à l'aide de quelques tor écla- reaux de terre. Mais les habitants des k-Iu- meubles voisins n'en demeurent pas m< aux dans l'anxiété. t des pour Unf sortie de Mme Caiilaux Du Fiija.ro, auquel nous laissons la rrèce ponsabilité die son information : ciale (< Lundi matin, avaient lieu, à Saint-P XJn re de Chiaillot, les obsèques de Mme d' )Ose. ningue, née Marguerite Birard, demi-s< r la Caiilaux. Or, on affirme que, une faveur spéciale, Mme Caiilaux au epte été autorisée à assister à la cérémonie, s esu- garde de deux inspecteurs de la sûn bles. t On ajoute qu'à sa descente de voiture rna- l'entirèe du cimetière du Père-Lacha auer Mme Caiilaux aurait été reconnue et flee par la foule ; qu'elle aurait été loi îles d,e nouvelles manifestations à son arri 3 ils de la tombe située dans la 54e di >our sicm- • qu'enfin, soin départ et le pass< iens de la voiture, avenuie de la Républiq' nce- auraient été accueillis par des coups >tec- sifflet. iera Nous n'approuvons point cette mani ,airc ta,tion. Nous considérons comme regrel nin- h!es — quel que soit le sentiment qui dicte — les manifestations faites autour < r et tombes. . de _. La seule c>l>servation que puisse appe par 1 incident, c'est qu'il y a quelques anm iffre dans u,ne circonstance pareille, la fris te ,our veur d'ont vient de bénéficier Mme Cailla une avf"t été sollicitée par un ancien minist. (prisonnier comme elle, IML Baïaut, et cm'c lui fut refusée. » Tâ ALLEMAGNE Cle Singfuiiercs distractions d'officié mi- Strasbourg-, 20. — La Neuc Zeitung £ ans uonce cjue deux officiers de Montigny, pi out Metz, qui rentraient du champ de n ître n œuvres, se sont livrés sur la voie publiq ù um sport plutôt dangereux, sa . Armés de leur revolver, ces messieu ver s avisèrent, de tirer sur la façade d'un i li- habité. La femme d'un ingénie faillit être tuée. Une autre balle brisa lo glace de la chambre à coucher d'un pi ct fesseur. Dsi- Quand la police se présenta au domic lois offic-ieirs pour enquêter, 011 lui fit < dès .volr que ces messieurs dormaient et qu la .r "e'a't impossible de recevoir le comm use sa ire. an- Lancement d'un grand paquebo nés Berlin, 20. — Le nouveau paquebot géa allemand Bismarck, qui est du même t.y am que 1 hnpérator, et dont Guillaume [J e .'en le parrain, a été lancé ce matin en présen ion du souverain. Ciur ,cs célibataires era Berl™' ~ APî*ès avoir décidé cert? ues réductions d'impôts en faveur des r piit 1!es de famille, la Chambre wurteml>ergeoi des députés a voté une augmentation d an m\!?6ts des célibataires, veufs ou divorcé rnn te auSmentation est de .10 % pour 1 nn ^vlôni1 anil'uel de 2.400 à 3.600 mark : < lus ! à P£!ir ,un revenu de 3.600 à 6.000 ma; nn % P^ur tout revenu supérieur O.Ow mark. Ca Si ANGLETERRE Les cathodiques irlandais ot le Home rul les mai^uis Mae Swiney de Mashanagia* ie<? qui représenta naguère les Irlandais c es tholiques auprès du Vatican, vient de p eu- bli^r .broch'Uî'e en français où il s'effo X ce de justifier la politique des nationaliste A l'en croire, le mouvement de rlllst* °rga.nisé par sir Edward Carson est 1 m- Slinplc Wuff. Rappelant le meeting prote in- r?n,^ Gu^ lieu, le 24 octobre dernier lce Ballymoney en faveur du Home rule, il a rd frme un grand nombre de protestan ]e de 1 Ulster sont hostiles .à sir Edward Ca iVe 8011 et partisans d'une politique d'enten est avec les nat'onalistes. Il ajoute que si » gouvernemeiiit. anglais a le courage d'à' pliqure le bill du Home iule sans modi; je cation aucune, les gens de l'Ulster sont tre pratiques pour se jeter dans la guerre c est V1,e : me ,SaJls doUlte» ^crit-il, y aura-t-il bien, a en début, un peu partout en Ulster, à BeJfa: notamment, des rixes plus ou moins gr; ves, des émeutes plus ou moins sanglanti tre cor"nie. d':: i.Meurs, nous avons été de loi ni- ^a*e accoutumés à en voir se produi: jet Périodiquement entre orungemen et cathi du liques. Je pense même que l'on doit s'a 'nt kend|re à ce que, l'agitation carsonite ayai ar_ fortement échauffé les esprits de part < >u- d'autre, émeutes et rixes soient beaucoi: mt "ombreuses et violentes qu'elles r 'le l'ont jamais été iusqu'ici. Mais enfin c ng ne sera après tout qu'un mauvais momei à passer, car 011 peut être sûr que la Royi en J ris h (onsltihulary, la gendarmerie nati< nale si populaire chez nous, saura prompt in_ ment pourvoir au rétablissement définitif c l'ordre sans que le gouvernement de Dubli jg_ ait. à faire appel pour cela au concours c l'armée. » în 1 AUTRICHE ur Mcrt de la baronne de Suttner le Vienne, 21. — La baronne Berthe de Sut ner, l'écrivain bien connu, à qui fut déce; fui né le prix Nobel pour la paix, est mon ait ce matin. Elle était âgée de 71 ans. lix M. PORTUGAL ^ Démission du cabinet Lisbonne, 21. — Ainsi que nous l'anno] çions hier, le cabinet Bernardino Mach; • do, formé il y a environ quatre mois sei leinent, a déjà dû remettre sa démissic au président de Arriaga. Tout porte à cro re d'ailleurs que M. Machado sera imm nt- diatement chargé par lui dç constituer in", U(vnve;iii rjîjièffl, .ai lés'Utiulaife^ f|es p« lui- tefeuille-; de l'intérieur, des affaires ètr'ai du gères, de la guerre, de la marine, des ci lui- lonies et de l'instructién publique, qi la avaient déjà été recrutés en dehors des pa ai-- tis, conserveront leurs fonctions et où li ministres de la justice, des finances et d oie fomento, issus du parti démocratique, s l'a- ront remplacés par trois hommes égal s|j- ment étrangers aux groupes constitués, ce Dp cette [a^on, jj'gSjt ipi ininistère abS' et lument neutre qui présidera aux électioj ■ à législatives en août ou septembre, iss- L'origine cle la crise réside dans le bru fait autour d'une concession de force h chi clraulique accordée a un groupe industri Ira dans lequel figure M. Antonio-Maria da Si de va, député et membre du dernier ministè: isit démocrate présidé par M. Affonso Costa. ir6é Aux tenues de .la Constitution, la >(>u- cession est nulle et le député perd de siège. St- Le hasard a fait que le décret de 1Pa" cession a été signé par les trois minif rna- du cabinet Machado qui appartiennent om- parti démocratique. Le cas est très dise Les démocrates expliquent que les ter due du déçret montrent qu'il ne s'agissait ule- encore d'une concession définitive, r d'une simple licence conditi' nnelle. To tion fois le procureur général de la Républ: me- et le tribunal administratif suprême, < un- sultés par le gouvernement, ont expr >ins l'avis que la concession est nulle ou ar lable. Les dirigeants du parti démocratique, res_ nis cette nuit, ont décidé d'inviter les t ministres affiliés au parti à se retirer jjer_ cabinet et à exercer sur la politique Hu- n°uveau ministère le contrôle vigilant eur aPI)al,tlent ià un parti disposant d'une fi m!r majorité à la Chambre des députés et S C0n6''èS- ?tf TUROUIE ^ Le differend gréco-turc ise, Constantinople, 20. — Gn considède < sif. la situation s'est améliorée et que le d >jet fier de complications n'existe plus. Le ch vée gement de ton à Athènes est attribué ic vi- Li rupture des négociations engagées ige ^re la Grèce et les Etats-Unis pour l'acl je, de deux navires de guerre américains. (je Les amtassadeurs se sont réunis nouveau aujourd'hui et se sont déjà r Ç3. d'accord pour envoyer leurs drogmans ta- joindre Taïaut bey afin qu'ils se rendi les Cl)mpte des mesures prises pour rétat Ies l'ordre. Une proposition de la Porte 1er Athènes ,2u. — Le ministre de Turquie ïej remit-: aujourd'hui à M. Streit une comn fa- uication écrite. Le gouvernement turc ( u:î clare qu'il a déjà commencé et qu'il cc ne* tinuera à réintégrer dans leurs foyers lié rre,t;s vilay€t d'Aïdin qui se trouvent « tuellement sur les côtes d'Asie-Mineure ; note ajoute que la proposition faite par gouvernement Jturc concernant l'échan des populations et des propriétés grecqu rs et musulmanes s'étend à tous ceux qui 0 n- déjà quitté leurs territoires respectifs.Leu es biens seront évalués par une commissi< a- mixte désignée spécialement dans ce but. ue L'enquête do Taïaat bey ro Constantinople, 21. — Les drogmans 0 ® ambiissadea parient aujourd'hui) po - Smyrne où ils doivent rejoindre Tala L" bey, ministre de l'intérieur. Ils ne forme n. P,as une conunission spéciale et conserve chacun leur initiative personnelle pour n: 11er 1 enquête sur les causes di J'émigi l,e tion. 0 a- i" , GRECE L'exode des musulmans d'Aivaii t Athènes, âl. — Le commandant d'un v peur arrivé de Mytilène et venant préc )e comment d'Aivaii, annonce que des famill st uiusulmanes d'Aivaii sont parties poua* Coi ce tantinople et que les archives de l'admin: t ration ont été transférées dans l'initériei: Information belliqueuse dément i- * — On déclare ici dénuée * è_ tout fondement l'information du Jeune Tu ,0 suivant laquelle la Grèce et la Serbie a ^ raion.t demandé à la Bulgarie de rester ne s. tre eu cas de guerre contre la Turquie. le ALlîAxS' IE ^ Le rôle des agents italiens et autrichien Rome, 20. — comte Berchtold, mini tre des aflaires étrangères austro-hongroi et le marquis di San Giuliano, son collègt italien, semblent vouloir dominer de tri e latiut les événements et leur imposer ma 3f gré tout la marche qu'ils leur ont assigne x- dans leurs entrevues. On peut le constate i- en lisant cette note du Popula romcùno r. » Certains journaux se livrent à des d s. vagations et parient de certains dissent ;r meuts entre l'Autriche et l'Italie en Alb; n uie. s- Au contraire ,l'accord est complet enti à Rome et. Vienne, et si, dans une circom f. tance quelconque, il devait surgir quelqu ts divergence d'opinions personnelles entr r. leurs représentants à Durazzo sur la faço e u° considérer un fait ou un incident que [e conque, ceci ne pourrait jamais ;dtére -j. 1 identité cle vues et d'intentions entre 1 Consulta, et la Ballplatz. » ,p Cette note constitue en léalité un blàm 1- ,?irx agents italiens et autrichiens, qu I on semble accuser de s'être laissés entra 11 ù, UIie animosité injustifiée et à un attitude mutuellement hostile. i- Les démarches >s auprès des insurgé 1- nurajjo, 20. - 1-1 h. 30 soir. - On donr aujouid hu<i les 1 enseignements suivants si )- les démarches des parlementaires qui t t- sont rendus hier auprès des insurgés : Toi it en «tant d'accord a toc le gouvernement, ]< parlementaires se sont présentés au nom c P la Mlle de Durazzo pour réclamer la pai: 1s ont .demandé aux rebelles de reconna e tic le drapeau albanais et l'autorité cl It prince et ont déclaré qu'ils étaient prête transIgor sur les «juestiuis secondaires. Li 1- insurgés, tout en se montrant disposés r: ™ r?r, el1 négociations, ont demandé u „ Pelai ™ tr°'s 'oora pour se mettre d'accoi avec les insurgés des autres régions, I p ont déclaré cle nouveau qu'ils, entendàiei tk,re exemptes du sea-vioe militaire et d'in pots pendant dix ans et. ou'ils voulaient r cevoir satisfaction sur les diverses autre gemandés moins. importantes qu'ils ont d^ t- lait connaître. Les insurgés ont conseil a ce te deux parlementaires se rendisseï e auprès du 'gouverneme. t albanais pour mettre au courant 'de La situation Le goi vernoment a renvoyé ce matin 'les deu parlementaires auprès des insurgés ave nr. s'nn de leur confirmer qu'il ne leur ôta I. "ccnirde qu'un délai de 24 heures. Les il 1- fV""Cxixnt :ll;linten'u leurs exigences. Il i- alors été convenu que si une réponse n*éta n pas donnée aujourd'hui avant 5 h. 30 ci i_ 1 apres-midn, toutes négociations seraiei s. ïcnipu-es. L:>s parlementaires sont alors rei e t.res a Durazzo pour faire leur rapport ^ fi. ff; "'i venîeiiiep;t qui n'a pas encore pris cie d. j. cision. La Journée s'est passée tranquilli ment. !' CANADA s La catastrophe minière u de H i 11 cres î- Lethbriclge, 20. — L'incendie a obligé ( î- matin les sauveteurs à abandonner préc nit. mment le travail dans la miné de Il'i )- pi"e&!<. iJ i'audva attendre probablement plusi^u: jouirs avant de pouvoir recueillir la plupa it des cadavres. i- L'explosion a surpris les ouvriers en plei si travail. On a trouvé, en effet, plusieurs Ci 1- davres debout, les outils de travail à 1 •e main ; ils avaient été lancés par l'expl sion côntre los parois de la mine. son Le conflit Mexico-Amerie ^Qn" Optimisme Jau Buffalo, 20. — « Jamais je n'ai eu ■é confiance qu'aujoui-d'hui dans le succ^ • nal des opérations de médiation », a claré M. Naon, délégué de l'Argentin son arrivée ici aujourd'hui après son . trevue à Washington avec le président auê son 6t N1' Bï'yan-^ M. Naon a prédit que la conférence rerait encore une quinzaine de jour= moins. nu" Il s'est refusé à faire connaître les . positions qu'il peut avoir en réserve ] .* faire sortir de l'impasse où ils se trou ,1S les délégués américains d'une part et < JJ" du général Huerta de l'autre. Toutefois, il a dit qu'il avait trouvé ( ï • t i Wilsotn et B l'y an très désireux de voi au ^rexici'1,e Pacihé et tout prêts à obtenii dU nouvelles propositions en \me d'un c promis. iSelon M. Naon, la médiation servira au moins à régler le différend existant tre le général Huerta et les Etats-Unis, fue Le président Wilson a déclaré auj> in- d'hui que les perspectiMes d'aecord pai m- sent meilleures maintenant. I à Le général Carranza révoque an~ son ministre de la gue lat New-York, 20 — Un télégramme de ; , tillo en date d'hier reçu aujourd'hui, La.redo (Texas), dit que le général Feli Angeles, ministre de la guerre const " tionnaliste, a été révoqué par le gén< tir Carra-iiza. pour désobéissance à £es ond: Le général Angeles commande l'artill du général Villa et sa révocation sem rait indiquer que le différend entre Carra ^a et Villa existe encore. lé- - ge m ,r ^ Orléans, 21. — La foudre est tombée rs camp de Cercottes sur un abri où 80 ar )n leurs s'étaient réfugiés. Un soldat a blessé grièvement. Un second a été relc inanimé avec de nombreuses brûlures i tout le corps. 18 autres ont été blessés p] es ou moins grièvement. ir at Vienne, 21. — L'empereur a reçu en £ m dience l'envoyé d'Albanie Syreya Bey, c ,lt lui a remis ses lettres de créance. ?' > a_ Constantinople, 21'. — Dans leur réuni d'hier, les ambassadeurs ont décidé de mettre séparément à la Porte une ne identique. Cette note dit que la presse étrangère a_ relaté les troubles qui se sont produits cl a é_ certaines parties de l'Asie Mineure, d'u eg façon qui peut nuire au prestige du gouvt s_ nement ottoman. C'est pourquoi la Porte s. fait demander l'envoi d hommes de co r. fiance choisis par les ambassades pour t con-pagiier Talaat Bey et se rendre com . te de la situation exacte. e liépondant à cette invitation, l'ainbe 6 sade a chargé de cette mission (ici Je 110 J- du drogman) qui aura la faculté d'ail - partout où il le jugera utile. La aote ci mande que les autorités accordent à mission les facilités nécessaires. On crc dans les cercles diplomatiques que la n : sion des drogmans durera une vingtai de jours. 3 ■* Durazzo. 21. — La nuit dernière, l'Ht => zcgovina est parti de nouveau en croisiè 0 avec des artilleurs volontaires et a boi bardé les positions des insurgés dans 1 direction de Porta Romane et de Cavai e Des coups de feu ayant encore été tir la nuit dernière dans Durazzo par des i • connus, le commandant hollandais Kroc a fait proclamer une ordonnance édicta: que quiconque tirerait -ies roups de U t- dans la ville serait puni de 5 ans de priso La journée s'est passée dans un calme £, « solu. 11 ne s'est produit aucun incident. I »- ville a son aspect normal. Afin de préven une nouvelle tentative de coup de mai: 011 a érigé sur tous les points pouvant pr , «enter des chances de danger, aes retra: cheiiients et des clôtures '-11 fil de fer c r sorte qu'il paraît impossible maintena' a que 1 ennemi puisse pénétrer rians la vil même par une attaque imprévue Derriè' e les retranchements de forts détachemen p de Mirclites et de Malissores montent 1- garde. e n m m LETTRE D'ITALIE e ir LA REVOLTE EN ROMAGNE. — LES RI e PUBLIQUES EPIIEMEJRES (Conespondance particulière du Journal de Lié g ; Rome, 18 juin 1914. I_ Peu a peu, par les lettres des envoy< u spéciaux des journaux et par les premièri ^ communications télégraphiques, 011 aj ;s prend à connaître le mouvement révob ^ tionpaire cjui s'est déchaîné pendant, ou a n lendeiiiain de la grève générale, dans li fj Marches et la Romagné, spécialement ^ Anc011 c, Parme, Bologne, Forli et Rimin ,'t 11 "0 s'agit plus simplement d une grève c j protestation contre la mort des grévisti J d'Ancône tués par les soldats chargés c 3 maintenir l'ordre le soir de la fête du St; . tuto, mais Lien d'un soulèvement révoli tic ui 11 a ire éclatant dans des contrées péri , clkiueinent troublées par des révoltes agra e res' Lo mouvement fut dirigé par des ana ^ chistes comme le fameux Malatesta, ■ chef du groupe anarchiste d'Ancône, qi provoqua les derniers incidents. Les ag tateurs trouvèrent en Romagne un terrai " tout préparé, la bourgeoisie est républ ^ caine depuis des siècles, elle est attache * à l'esprit conununaliste et voudrait ur . Italie formée d'une infinité cle petites répi bliques semblables à celle de San Marin se gouvernant elle§-mômes et reunies en u t Etat fédératif. Le peuple, lui, est socialist de la nuance révolutionnaire et anôir anarchiste. Aussi vous comprendrez fac leu.'cnt l'état d'esprit qui régnait dans c< coi trées pendant la grève générale. L'ei nenh, celui qui rend la vie difficile et 01 est la. cause du renchérissement 'de$ uei t rées. c'est le gouvernement 'cïé 'Rome, ur e fois celiii-pi ^.enyérsé, ce sera le pays c i- Cc.cagne. 1} De là tous les excès survenus ces derniei jours et qyi ont mis à feu et à sang 's une régio.n campagnarde, coupant toun t les communications avec le dehors, isolai complètement les villes, de sorte que pei n dant plusieurs jours, on n'eut, dans la c; 1- pitale, aucune nouvelle de ce qui se pa a sait dans les républiques des Marches 1 )- cle la Romagne. Il y out, en effet, jeudi et vendredi pa m sonne ne se doutait à Rome. L'incidc serait, somme toute, baroque, et l'on pourrait que prendre en pitié les malin reux qui se sont imaginés qu'on change; plus gouvernement aussi facilement que ® u- chemise, s'il n'était pas restés comme dé- moins de la révolution, des morts, des bli e, a sés, des dégâts et des ruines, en- u faut voir dans le mouvement révo. "il" tionnaire deux tendances. Une, prônée p les chefs du mouvement, qui était toute 1 du- litique : renverser les institutions exisU au tes pour s'installer à leur place. Une aut: qui était celle de la foule campagnarde z Pro_ plaudissant la révolte, oui était simplemc )OU' d'ordre économique. j-ent En Romagne on fit la grève aux cris di 'eux „ ies poulets à cinq sous et le blé à d l/îpv/t francs le quintal ». On a pillé des vil] l 1 &es, dévalisé les maisons, réquisitionné r je bétail dans les fermes, dévasté les mag dp sins, saccagé les dépôts de blé, avec l'ill om" sion simpliste que cela suffirait pour ir taurer un régime économique moins lou ^ut aux épaules des classes pauvres. Parto eu- on s'est rué sur les bâtiments des douan ou de l'octroi qui ont été incendiés, et, pe >ur- dant cinq ou six jours, ce fut l'âge d'o a.is- Plus d'octroi, ]>lus de douane à payer comme ces impôts indirects sont, en It lie, fort onéreux, le peuple jubilait, ■re Hélas, les républiques durèrent ce qi 3al- durent les roses, l'espace d'un matin. Li via carabiniers sont arrivés, la cavalerie fit d< ppe patrouilles, le drapeau rouge du parti r itu- volutionnaire fut remplacé par le tricolor rai et il 11e reste plus aux révoltés qu'à recon ree. truire les édifices qu'ils ont abattus ou ii îrie cendiés. oie- L'histoire de certaines de ces républ: uza Ques éphémères serait amusante si elle u révélait pas un état d'esprit et un manqu — de culture civique déplorables. A Fabriano, par exemple, les 1500 01 —* vriers des fabriques de papier et de c: | ment firent grève avec leurs compatriote x. de^ toute l'Italie. Ils se rendirent à la gare qu'ils saccagèrent complètement, puis coi w pèrent les fils téléphoniques et télégraph; ques. Fabriano fut ainsi complètement isc au le du reste du monde. Bientôt le bruit cou til- rut que la république était proclamée. 1 îté ' Hôtel de ville, on hissa le drapeau rouge ;Vé et la vie continua tranquillement dans 1; ur petite ville, jusqu'au moment de l'arrivé us de 150 bersagliers, venant en bicyclette pour rétablir l'ordre. Le peuple, certair que ces derniers allaient repartir une foi ,u- Qu'ils auraient constaté que tout allait biei ui dans la nouvelle républiaue, les accueilli par des bravos et les soldats défilèrent ai milieu d'une foule de 4000 personnes accla ait niant 1 armée. Tout allait pour le mieux •e- puisque la veille on avait vendu les poulet: ite Qui se trouvaient enwagonhés à la gan prêts à partir et qui étaient maintenan u. menacés de mourir de faim, toutes les voie< ns étant détériorées, au prix de 25 centimes piece, et que le public ne payait plus de « da . zio ». Mais lorsque l'on apprit que réellement la république n'était pas encore ins-_ taurée dans le reste du pays et que 1e pre-c- m 1er soin des soldats était de remettre en p. état les moyens de communications, les grévistes se firent menaçants. Il y eut de« s. incidents sanglants et ce n'est pas sans m Peine que tout rentra dans l'ordre et dans sr la monarchie. eu C'est d'ailleurs 1111 fait caractéristique, la partout, dans les villes qui proclamèrent la lit république, où l'on se contenta ae dé-s_ truire ce qui existait sans s'occuper d'ins-10 ;aiir^r l]u I\°Vveau régime, le premier soin fut d aller à la gare et d'anéantir tout ce qui s y trouvait. A Foligno, la foule incen-r- dia dix wagons de marchandises, renverra sa à terre G.500 kg. d'huile, produisant a- pour -xO.OOO fr. de dégâts. A Imola, l'on [a saccagea tout ce qu'il était ipossible de 1. trouver. A Ancône, les anarchistes s'emparèrent a- cles chars rentrant des abattoirs avec la m viande de plusieurs bœufs, et la distribuait rent au peuple. Un char transportant du u vin eut le même sort. On vida les maiga-1. fins de grain en obligeant les marchands l> a vendre le '.,-lé à 10 ou 15 fr. le quintal. ,a A Forli, la cathédrale de Santa Lucia eut lr son portail brûle et l'antique église de San-i, ta Mercuriale, monument national, fut aux §. trois quarts détruite par le feu. Il est im-1- possible de continuer une énumération oui [e n'en finirait pas... 1 1 it Dans de nombreux endroits, les soldats le et les agents de police ont été désarmés et •e gardés comme otage. ts Le général Agliardi, un des officiers ita-a liens qui se sont le plus distingués dans les campagnes d'Afrique, vient d'être mis en ► dospinibilité pour s'être laissé,en compagnie d autres officiers, désarmer par les paysans des environs de Ravonne et être entré a.veo eux dans les locaux du cercle républicain. Aujourd'hui, l'ordre est rétabli partout, C- mais le fait que des événements de ce genre ont pu se produire prouve que tout n'est pas parfait dans la « Ferza Italia ». z) Robert VAUCHER. En Belgique s Les fontaines de Saint-Josse \ Les fontaines de Saint-Josse-ten-Noode sont célèbres ! Mais il faut reconnaître que le leur célébrité n'a rien d'enviable, is Place Houwaert, l'on avait édifié un mole niunent d'un goût douteux pour glorifier ce 1- grand homme. 1- Il y avait là, gardant les flancs de la > fontaine, deux dauphins qui réjouissaient i- les yeux des indigènes. Finalement la pl.av*» fut débarrassée de son mémorial et, }e buste r- d'Houwaert remisé dans un grenier où il e paraît devoir sommeiller longtemps n En l'honneur de M. Steurs et de Tinter 1- communale des Eaux, on a'édifié la fai\^i-. n ne du Bocq, dans le style ge^OKWKiue' le 1- plus indigeste. 'î -v SuiYant le mot lapidaire d'un édile cle v. 1 en JNoey, ce boue a été pris d'une fringale de choucroute. Une feuille bruxelloise demande que l'on U- sacrifie la déplorable fontaine du Bocq... et » du Bouc, pour lui substituer le monument de Léopold II. ■ Si le conseil était sum personne 11e re-s gretterait ce s^çriftcf,, ôh non ! Le chomin dé fer congolais vers le Tanganyka e Le rail est actuellement au kilomètre 23Q. e H reste une quarantaine de kiV,nwe0"'à parcourir pour que iifttV'ë ehéàlin de fer •s congolais atteigne Je Tanganyika. Les tra-vaux d'art onf, été nombreux d.ins 'a der-'f ni ère partie du tracé. Il a fallu parfois it construire deux ponts pour placer un kilo-1- mètre de voie. Heureusement, dans toute la 1- région que le chemin de fer traverse en 3- descendant vers le grand lac, les travaux jt sont moins laborieux. On croit que la ligne sera achevée avant 5- la fin de l'année. -i- La teiegraphie sans fil au Congo ut Du Journal du Congo ; ne Des progrès remarquables ont été cons-u- tatés depuis quelques semaines au point lit de vue de la rapidité des messages lancés de par la T.S.F. Des télégrammes de Coquille- hatville, Basankusu et. Umangi, les postes îs- de télégraphie sans fil les plus éloignés d'Elisabethville, .parviennent fréquemment u- dans l'espace de quarante-huit heures et ar même de ving^quatre heures parfois. Le o- délai maximum est de trois jours et il n'est n- pas fréquent. •e, L'amélioration rapide qui s'est manifes- P- tée dans le service est d'excellent augure nt pour l'avenir. * Le Déclassement de l'Ourthe le »m m a- Le Moniteur publie l'arrêté suivant : u" AlLeri, Roi des Belges, SJ A tous présents et à venir, Salut. Lit Considérant que les dépenses d'entretien 2S des dépendances d'une partie de l'Ourthe n. canalisee en amont du pont de Tilff, sont r. hors cle proportion avec l'importance du 3t trafir, qui diminue chaque année et est de-x. venu presque nul ; Considérant qu'un délai est nécessaire ie pour permettre aux usagers de la voie nais vigable de se procurer de nouveaux moyens >g de transport ; Sur la proposition de Notre Ministre de » 1 agiiculture et des travaux publics, Nous avons arrêté et arrêtons : Art. 1er. A partir du 1er janvier 1917, la partie de 1 Ourthe (rivière) comprise entre _ Complain-au-Pont et le pont de Tilff sera e langée au nombre des rivières non canali-e sées et assimilée,' au point de vue de l'application du règlement général des voies _ navigables administrées par l'-Etat et du rè-_ glement particulier de l'Ourthe, qui v est s annexé, à la partie de l'Ourthe comprise entre Larodhe et Comblain-au-Pont» ' -'V'I- 2- A pârtir de la même date la. navi- - f i ^r^ supprimée sur les parties en - d nnl*01! £-1.?Urtho canalisée en amont - du P°ut de Tilif qui seront déclassées. Notre Ministre de l'agriculture et des travaux publics est chargé de l'exécution ' du present arrêté. " ^ Donné à Laeken, le 12 juin 1914. 5 n , r, ALBERT 1er. Par le Roi : . Ministre de l'agriculture et des 1 travaux publics, G. HE^LLEPUTTE. Fête du Cinquantenaire de la Fanfare Royale de Jemeppe Dimanche, la Fanfare de JemennA f&foîf solciinellumonl son cinquantenaire. La ci-lebie phalange, qui conquit tant en Bel"i que qu a 1 étranger rte nombreux lauriers" fut fondée en 1865 par M. Baivy nui en 10 ChCf autre date à connnémm^fX det^ noces dut de M. Gustave Baivy. En 18U4 M B-»i vy épousait Mlle de Lexiiy. 1_ été ecéeiéb1^ pnU1,v ca.1f.acter'e tout intime» a été célébrée en famille, non sans que la pulatiou de Jemeppe, ne vint donner à erm asfSf»^«2 T5rk Félix Baivy, M le n, 15!; ' et Mmo M. Désir Delexhv M tï ?1 de Nan>ur, juce de oaiv w ir • ^.^ulippe Delexhv, présfe»' jSe ae ifS laie de berain<? • Mm,* r? • r at*~ ierteU^MdepaCsViS'tuUeV•ie6, Va&S: sned^Toiir^ 66e ^ B- ilcs carabiniers ; M \vhiem ^,etlfluSKIu<î iaire et a son vénéré chet J bl* applaudit chaleuceasement puW,c °'r''r 3UVs sont inscrits au preram- SgU,f- SH; V r10"4' touUîs ses «wal'téa. "istr'iln rf,r ? eu 11 une exécution nta-gistiale, qu; montre combien l'œuvre a été w S"6' Au !'assaS« "es cloche' un si.m l fiisson pavcciun l'assistance et «est vi aiment du grand art que celui oui n^mUni<r!JÎ, pai'9i!te sensation. Le Rossi-\ h d®?lcW cUrcf-d'œuvre, fut modulé t,if «t Les lisants de ta. fruit sont wte\es avec brio. Rarement exécu-tjnn Souleva un tel enthousiasme, M. Josenh Delsereune est coutumier de semblable suc cès. Mais ici il a réalisé îéri aib e wo "e avec le cadre -lu^t dont d sposë" composé d'ouvriers, «t-.ïl a fallu forme? ^ duçinliner. Ffliwse d'interprétation, net-tete et purç.ïi/, de la diction, coloris des voix-nen n* ,na,K}ué à r-otto admirabfi txéc.V ri"?,m" us -es au«iteui's (Tarderont un oi'ja.bic souvenir. An moment où le quatuor Looze débute la pluie qui menaçait tapais quelque temni se met a tomber î. targes goutter et mvi--voque une f\iile éperdue P uni m.'lTCt 10 ^atuor Looze, awe uns maestria, et une sûreté dignes ,exécut;on lle premier ordre, inter- SétomannUtf^OT ^ mj b,!mo1 <le Rol1eJ',• récïm wni V SUm,6s <ies plus «atteurs a, ïecompense les vaillants artistes. irenis alhel'be.' l'artiste bien connu des LiS-fln i e?s'.nte. «hanté de sa grande et !î l^°nX ;,Llr de la calomnie du BarMer î ' ,en M*- un air de Galathée. lad.une Ma li.y; a détaillé avec infiniment î « dune voix très pure un air des Ptcbeurs de Perles et une romance de lagiianco.

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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