Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 05 May. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/s756d5qh3v/
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Mardi 5 Mai 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mai-rii S M.-lï 1914 Franco en Belgique Un an ; î§ *«, > » 6 mois : 8 ff. » » 3 mois : 4 fr» Franco en Hollande Un an : 22 k, » Union posiale > 32 fr. On s'abonne au bureau dujournai et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE FEMLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE El 1784 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD BE LA SAlrVEMÉRE, 2t Annonces. , a la ligne, W cenS, Réclames- , 40 cent Faits divers. * » . » 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs à vis de sociétés )> petite uz» 30 cent. Émissions. ...» » 1 franc RÉDACTION élections imimi du 24 Mai 1914 Arrondissement de Liés© LIBERAUX-UNIS CANDIDATS EFFECTIFS M Paul VAN HOEGAERDEN-BRAC NIER, industriel, ancien député, s cien sénateur, Liège. M. Xavier NEUJEAN, avocat, député, cc seiller communal, Liège. M. Alfred TOURNEZ, uvocat, conseil! communal, Liège. M. Victor BÛULENGER, cultivateur, boui mestre. conseiller provincial, Beauiftj M. Léopold OHAUMÛNT. avocat, conse 1er communal, Herstal. M. Julien DELA1TE, industriel, conseill communal et provincial, Liège. M. Auguste PONSON, médecin, bourgmi tre, Jupillc. M. Gustave GIELEN, industriel, Soramg. M. Albert JANSSEN, fabricant d'armi Liège. ,, . M. Victor HODEIGE, bourgmostre, Gri' gnée. M. Jules NOiRFALISE. avocat, conseill communal, Liège. ' M. Jacques BODY, ingénieur agricole, H log:ie-aux-Pierres. M. Théodoro COLUGNON, avocat, Liégi CANDIDATS SUPPLEANTS M. Julien DREZE, avocat, conseiller pi vincial, Warsage. M. Emile OIGNEFFE, industriel, conse 1er communal, Liège. M. Léonce NEEF, avocat, conseiller col munal, Tilff. M. Joseph MARCOTTY, industriel, boui mestre, Angleur. M. F crû alld MALLIEUX, avocat, Liege. M. Emile JENNISSEN, avocat, Liège. 'étranger FRANCE L'incident caillaux-d'Ailiidres Paris, 4. — Les arbitres désignés par 1 ° témoins de MM. d'Aillières et Caillaux ^ sont réunis hier soir chez M. de Villeboi Mareuil. V(;ici le procès-verbal qu ils ont coram iiiqué à l'issue de leur entretien : ((' Les arbitres soussignés, après exame du procùs-vertâl, considèrent que les phr &es incriminées sont injurieuses. Toutefois les déclarations des témoins < M. d'Aillières leur paraissent établir qi dans la pensée de leur client ni M. Caillai ni ses électeurs ne pouvaient être injurié D'ans ces conditions, ils estiment que 1 témoins pourraient coasidérer J'incide] comire clos. Fait en double,-le 3 mai. Général Mangin, Vicomte de Viilebois-.Mareuil. Les témoins de MMi Caillaux et d'Ai lières se sont réunis ce matin chez M. Ce caldi. Après une discussion qui ne dura pi moins de 2 ï;2 heures, ils ont rédigé v procès-verbal déclarant que, contraireméi à l'avis des deux arbitres, l'incident r pouvait être considéré comme clos pui qu ils ont reconnu qu'il y a eu injure Dans ces conditions, une rencontre a é décidée. Elle aura lieu aux environs < Paris. Deux balles seront échangées à : pas, au commandement. Le général Dal téin dirigera le combat. Le duo! Paris, 4. — A4 h. 25. M. d'Aillières ari vait au Parc des Princes en automobil accompagné de ses témoins. Deux minutes après, M. Caillaux arrivt en limousine, également avec se3 témoin Les témoins tirèrent au sort les place Pendant ce temps, M. Caillaux se proan nait dans le jardin, tandis que M. d'Ailli res restait dans le cabinet qui lui avait é réservé. Les témoins comptèrent 25 pas .sur le te rain ordinairement réservé au foot-b£ rugby. M. Coccaldi procéda au chargement d armes. A ce moment, il lit remarquer ai journalistes qui s'approchaient trop prè qu'un accident était vite arrivé. M. Ceccaldi invita alors les témoins re pec.tifs & s'alssurer qjue les con^battian n'avaient rien dans leurs poches. Après cette normalité, les combattan arrivèrent. Ils se saluèrent, puis se dii gèrent vers le terrain. M. Caillaux vena en tôte, suivi de ses témoins ; M. d'Aillièr suivait, accompagné lui aussi de ses t moins. Ils relevèrent leur col. Le général Dalstein lit les dernières r cOmmandations. Les deux combattants se dirigèrent alo vers les points de repère marqués par d cannes. 'M. de Ludre remit à M. d'Aillières le pi tolet et M. Ceccaldi remit le sien à M. Ca laux. Le général Dalstein dirige le combat, commande : Feu ! une, deux, trois ! ? d'Aillières tira le premier, M. Caillaux tii ensuite en l'air. On communiqué le procès ver bal su vent : Conformément au procès-verbal de re contre, les témoins de MM. Caillaux d'Aillières se sont rendus, accompagnés < leurs clients, à 4 h. 30, au Parc des Pri ces. Ils ont choisi les places ,après avo fixé les distances, puis le général Dalstei. directeur du combat, a fait les recomma; dations d'usage. Il a mis MM. Caillaux d'Aillières en présence. Au commaiid ment de deux, M. d A il lières a uéchar; son aime. M. Caillaux, qui jusqu'alo n'avait pas levé le bras, a déchargé se arme en l'air. Les docteurs Giagomette et Legueux a sistaient les parties. Fait en double à Paris, le 4 mai. Les témoins : pour M. Caillaux, M. Ce caldi, général Dalstein ; pour M. d'Aillièrc duc de Doudauville, comte Ferri de Ludi Directeur du combat : général Dalstei L'instruction do l'affaire Cal met i 'Paris, 4. — Aujourd'hui, le magistr chargi de l'affaire Calmctte a entendu i Salomon, employé au Crédit Lyonnais, q le lu, reçut .Mme Caillaux. J'ai le souvenir très net, a-t-il dit, q' Mme Caillaux est bien, venue à 4 h. l'avais déjà vue plusieurs fois et je la co naissais parfaitement. Quand les journa parlèrent de la question de l'heure sou vée par la. déposition de Mme Rem y, j dit à un camarade qu'il y avait certair ment erreur. D'ailleurs, le carnet de fich de cette journée avait déjà été remis l'administration. Aussi ma déclaration pourrait-elle être suspectée. jri M. Salomon a ensuite expliqué au juj V fonctionnement du composteur et iu iij fait remarquer qu'il y avait une différ d'une heure entre l'heure marquée par au crayon Oleu sur le papier de fiche celle marquée par le composteur. Pourquoi, lui a demandé le juge, n'i vous pas venu déposer plus tôt? Parce que, a répondu le témoin, sir employé, je n'avais pas à prendre d'in tive. J'attendis q^e l'on m'interrogeât. 0- M. Salomon a raconté ensuite qu'ai -11" tôt après que les journaux parlèrent d visite de Mme Caillaux au Crédit Lyonr 'n_ l'administration de cet établissement lui ^ tira le composteur. La protection des oiseaux rar g- Paris, 4. — Le ministre du commerc •s. pris l'initiative de proposer au présd< il- du Conseil, ministre des affaires étra: res, la réunion d'une conférence inte; er tionale chargée d'examiner les mesure prendre pour assurer la protection des )s- seaux rares là plumage, sans porter teinte au commerce licite des plumes à rare. iDes démarches vont -être faites !8, cessamment auprès des gouvernemn étrangers. ALLEMAGNE er Los femmes dans l'atîministratl )1. Berlin, 3. — Par ordonnance du se taire d'Etat à l'Office de la marine, un î. tain nombre de femmes ont été engagée; titre provisoire, comme employées aux fices de travail des chantiers impériaux 0- WaLhenishafen, Kiel et Dantzig. Elles toucheront au début un traitem il- de 2.250 francs qui, dans une période de années, pourra s'élever ù o.OOO francs. n* Le ministère se propose, si cette expér: ce donne des résultats satisfaisants, de t S' fier à l'avenir à des femmes tous les po: subalternes dans les bureaux. Le budget de la guerre m Berlin, 4. — Reichstag. Commission budget de la guerre. — Un commissî du gouvernement a justifié la dema d'un crédit de 5 millions de mark p l'instruction des réserves en faisant res; tir, en particulier, qu'en. France les riodes de réserve sont plus longues qi Allemagne. Un député socialiste a affirmé que parti protestait contre les mauvais tra 3e ments, mais ne faisait aucune propaga: g. antimilitariste ; à quoi îe ministre de guerre a répondu qu'une telle propaga: a_ ne réussirait pas en Allemagne. D'autre part, le général de Falkenheyi ,n insisté sur la nécessité de continuer essais avec l'uniforme gris qui assure nombreux avantages aux troupes et d'à ver à une solution définitive de cette qi ,e lion' x Un avion français s. passe la fronfiC js On mande de' Metz au Temps : Aujo it d'hui, à 1,1. 1/2 heures, un avion françj marqué iBlériot No monté par un ficie." et un sapeur du génie, a atterri, ] suite dune erreur de route, en territc » allemand, dans la commune de Sainte-:' rie aux Chênes, près d'Auzoy, à 150 mèt de la frontière. Deux douaniers et des g darmes allemands ayant vu descendre 1' rôplane, aecourureni. A leur vue, le pil 1 remit ie moteur en marche et repartit pi . la frontière. D'après uno autre version, l'aviateur 1 reste à peu près vingt minutes en te: toire allemand. Les personnes qui se tr j4; vaient dans ia campagne aux environs s I® accourues à son secours pour remettre 1' pareil en mouvearent. L'aéroplane repa ^ alors dans la direction de la France. 1 s" autorités allemande® prévinrent imméc cernent le président de la Lorraine à M< mais il était trop tard pour prendre i •i_ mesure quelconque, e, Dirigeable endommagé Hambourg, 4. — Ce matin, le dirigea it H ans a sortait de son hangar de FuhJsbu s. lorsqu'il fut secoué par le vent et proj s- contre la porte d'entrée du hangar. Le g e- vernail l'ut endommagé. Les réparations < è- reront quelques jours. AUTRICHE ^ La santé do l'empereur Vienne, 4. — Le bulletin de santé ^3 l'Empereur François-Joseph dit que la d [X xième partie de la nuit a été de nouve s troublée, mais que l'état général est, n: ' gré tout, satistfaisant. S ANGLETERRE Exploit do sufrragette Ls Londres, i. — Dans la matinée, à l'A 1- dimie Royale, une fem;ne a lacéré a it une hachette un tableau du peintre ai ;s ricain Sargeant. Elle a été arrêtée. TURQUIE e" La réorganisation de la flott Constantinople, 3. — Le vice-président comité de la flotte otten-ane, interviewé ; 28 le correspondant de l'agence Havas, lu fait les déclarations suivantes : « Actuellement le comité possède 445 livres turques. Son revenu annuel qui é de 55.000 livres, sera certainement dou J1 Les recettes des deux derniers mois ir. trent que les deux vilayets de Castamo "a et de Trétizonde seuls ont souscrit 250 livres. Vous voyez donc que nous pouvons s crainte inviter le gouvernement à pren l'engagement de payer îes dépenses p ^ l'achèvement du cireadnought fclyh, p le que la maison qui le construit accorde ■î_ an.-; pour en effectuer le payement comï i1' Chaque jour, le comité reçoit de n i, breux télégrammes et des lettres prouv i- l'enthousiasme de la population de l'I 3t pire pour l'oiganisation d'une flotte p e- saule. Je suis certain qu'il y aurait un é contentement général si le gouvemeir rs négligeait cette organisation, non dans n idée de revanche, mais simplement j. garantir la sécurité de nos côtes et vei s- au développement de la marine marct de. » On apprend d'autre part que le gn: c- vizir aurait fait aux ambassadeurs la s, claralion suivante : e. « La Turquie est un pays maritime, n. i donc besoin d'une flotte puissante p défendre ses côtes. Le gouvernement ' *rès pacifique : ?nais toutes les commat T" navales grecques seront suivies d'une f commande navale ottomane. Si la G: U1 consent à limiter ses armements, le { vernement ottoman est prêt à limiter ^ siens Dans le cas contraire, il doit p Je Jre des mesures de précaution garai n" s art la sécurité de l'emyire. En agiss 1X autrement, il irait à rencontre de la e7 lonté de la nation. » ai £ ALBANIE à Le soulèvement ëpirote ne Durazzo, 3. — Hier, assez tard dam soirée, le gouvernement a reçu de Kor e le des nouvelles suivant lesquelles les ti i a pes albanaises avaient, dans la jouri mee attaqué avec succès les insurgés, réocc lui de nombreux villages <tui se trouvaient s et pouvoir de l'ennemi et s'étaient àvanc j usqu'à Bomati, près de Colonia. ïtes- Le gouvernement est convaincu que lonia sera elle-même réoccupée très ï iple Q'mainement. itia- Le mouvement politique s'étend à 1 banie tout entière. Partout on s'arme p issi- al loi1 au secours des régions menacées ; 3 la l'ennemi. ais, Dans là seule ville .de Tirana, 2.000 re- lontaires se sont enrôlés et marchent Koritza. El-Bassan, Berat, Dibra, Lioui et la région de Mati ont fourni égalem plusieurs milliers de volontaires. De se .e': ^ qu'on s'attend à ce qu'il v ait bientôt 10. hommes sous les murs de Koritza. Le gouvernement espère qu'awc des >n:i" lontaires et les autres renforts envoyés s !' l'arméo il lui sera possible d'étouffer pror °j~ te.ment le inouivement insurrectionnel. al" Des télégrammes arrivés de l'E.pire p sentent la litiiation dans cette région cr t~r~ me menaçante. L'Epire serait en proie l'anarchie la plus complète. M. Zograpl ne serait plus maître de la situation, population musulmane serait livrée sans fense aux exactions des bandes insurgé orî Attendant le prétexte ci'interver -T&- Janina, 4. — La région d'Argyrocas-ïer- est de plus en plus menacée uar des banc >> à albanaises. Le gouverneur Zographos quitté Argyrocastro pour se rapprocher de la frontière grecque. Les troupes hellé ques sont maisisées auprès de la frontit ent prêtes à intervenir au cas où des mas; dix cres viendraient à se produire. SUEDE ,tes La convalescence du roi Stcckhôlin, 3. — Selon le dernier bul tin, la. conv<Uescence du roi Gustave progresse pas comme on l'avait espéré. La digestion ne se fait pas d'une faç J1'e satisfaisante. ide Le r0i fait quelques promenades en ai :>ur dans le parc, mais il reste alité la pi ior- grande partie de la journée, ses forces P6" lui permettant pas de marcher. en Son appétit était bon, mais l'autre jo il a eu des vomissements et depuis u diète très rigoureuse lui- a été prescrite. lté- ETATS-U-NiS ide Les grèves du Colorado New-York, 3. — Les jurés de la cour i n a coroner de Denver (Colorado) ont rendu i les verdict aux termes duquel des milicie d.e de l'Etat ou des gardes des mines, pei ["ri- être ensemble, ont mis le feu aux tenl e3_ de la colonie ouvrière de Ludlow, au cou des récentes 1 émeutes, causant la mort femmes et d'enfants. Les hommes qui o ■re mis Je feu aux tentes auraient agi sur ] ur- ordres directs d'officiers de la garde nat tis, iîûle du Colorado. of- M. Garrison, ministre de la guerre, jar publié à Washington un communiqué ba ire sur les rapports des officiers de l'armée i la- gulière du Colorado, rapports dans lesqui res ils déclarent que les troupes de cet Et en- ont commis des excès et aggravé la situ afe- lion créée par la grève. ote On dit que les officiers de la milice du C >ur lorado peuvent être poursuivis au crimir et plusieurs officiers du Colorado menace est de demander la mise en accusation du gc 'ri- vo.ri'ieur, M. Ammon3. :;u- D'autre part, le conseil militaire de Dé mt ver. après enquête, fait un grand éloge [ip- la milice de l'Etat et rejette sur les grév :tit tes la responsabilité du combat de Ludlo f HAÏTI îtZ. [lie Une intorvontien américaine Washington, 3. — Une intervention d Etats-Unis Saint-Domingue est dans ] ui choses possibles. . , Depuis plus d'un an, la république Saint-Domingue est en proie à une agi! lion révolutionnaire et les élections de l'a , " tonine dernier auraient facilement pu ê! le signal d'une explosion si des fonctic naires et des navires de guerre américai n'étaient arrivés sur les lieux. 'Une canonnière américaine se trouve ce moment près de Puorto-PIata que 1 de insurgés seraient, dit-on, en train de bo: eu- barder et où ils auraient blessé entre auti au des sujets britanniques. al- 'Depuis quelques années, Saint-Doming est sous une sorte de protectorat financi américain. Jusqu'aujourd'hui, cet état choses avait parfaitement fonctionné, m; l'automne dernier, les Etats-Unis avai.e ca- ofiffaiousemèht menacé' ïâ République . ;ec Saint-Domingue d'une intervention si ! né- politiciens continuaient leurs agissemen Le CoaSlit Mexieo-lmêricai >ar Une appréciation française ^ a Un correspondant du Matin combat ■ces termes 1 opinion hostile aux Etats-Ui (XX) qui prévaut en général dans la .presse fre ■ait Çaise : [>lé. « En vérité, ce qu'on dit dans c.ertai on. milieux en France est foncièrement injus uni ^II v dit que tout ce que les Etats-Ui 000 cherchent, au fond, c'est d0 prendre Mexique, pays ti'ès riche. ans Ceux qui raisonnent ainsi connaissent f< dre Peu ce pays, car ni le gouvernement, cyur l'énorme majorité du peuple n'ont 'a moi jis. dre intention de mettre la main sur le ^ six xique. iôt Les Etats-Unis ne veulent pas le Mexiqi ^ln. Ils ne le veulent pas parce qu'ils n'en c ant l)as 'besoin, qu'ils sont eux-mêmes tr Lui- vastes, trop riches ; parce qu'ils savent, uis- regardant certains pa,ys d'Europe, combi i>é- il est difficile, sinon impossible, dabsorl ont on d'annexer une population de langue c uno férente ou de race différente ; parce qu our veulent conserver intacte la confiance c lier républiques latines voisines ; parce que le an- moralité poli tiquent plus généreuse c celle de notre vieille Europe. Ils ont nd- CuL»a ; ils l'ont rendue*aux Cubains, dé- rendraient les Philippines auoe Philipp s'ils les croyaient capables de se gouven elle eux-mêmes. our Non, les Etats-Unis ne veulent pas est Mexique. des « Le Mexique aux Mexicains », telle est Drte formule du président Wilson et de rénor •èce majorité des Américains. Ils ne demand ;ou- qu'une chose : voir prendre fin ces guer les civiles constantes et régner l'ordre et le ( •en- me dans le pays. itis- On dit dans certains milieux, en Fran. iant « 'Si. le président Wilson avait reconnu vo- général Huerta, cet homme énengiq nous n'aurions pas assisté à ce gâchis, les intérêts français, si importants au i xique, n'auraient pas tant souffert. » Il est aisé de répondre à cet argumei Si le président. Wilson avait recor > 'a Huerta, la révolution aurait éclaté qir; itza même ; le général Carranza et ses partis ou- se seraient soulevés exactement de la mê. iée, façon contre liuerta. L'anarchie aurait di jpé plus longtemps, car sans le boycottage au nancier provoqué par Washington, Hue: ées aurait pu résister plus longtemps. Mais aurait succombé sûrement, comme il si Co- cesmbera sûrement maintenant : il est tr ro- exécré dans son pays. Oii dit donc que le président Wilson r Al- rait dû reconnaître Huerta, mais on oub >ur que toutes les grandes républiques latir >ar de l'Amérique du sud ont refusé de le : connaître; on oublie que les Etats-Unis, vo- Brésil, l'Argentine, le Chili sont dans u sur situation toute différente vis-à-vis du Me na que que les pays de l'Europe lointaine, snt Pour l'Europe, située à grande distant rte il importe peu qui est président à Mexit 300 mais pour le gouvernement de Washingtc qui a des rapports quotidiens avec le y. vo- xique, qui est son voisiii immédiat, c'( à tout autre chose II regarde d'un peu pl ip. près celui avec qui il es: obligé de trait constamment. ré- Et voici Huerta qui, il y a quinze mo: m- commandant des troupes du président M à dero, son bienfaiteur, commence par îos trahir, puis l'assassine froidement et prei La sa place. ié- Franchement, est-il surprenant que le pi es. sident Wilson, un homme honnête, loy — puritain, si vous voulez — refuse d'èt l,r en rapports quotidiens, refuse de trait ■r0 d'égal à égal avec un homme comme Hue les ta ? Traiter avec des malfaiteurs de grani a envergure peut être politique, mais ce n'e d.e pas précisément un acte de grande mor rtl' lité ou de civilisation. » re La situation du général Huerta Washington, 3. — Les buissances médi trices sud-américaines ont annoncé lei intention de tenir une conférence. On tie: poiur assuré que le gouvernement de Wa hing;ton acceptera cette proposition si 1' le- Mexicains l'acceptent eux-mêmes. «Si la co: ne férence a Lieu, il est probable q(ue ce sera l'étranger, afin d"éviter toute accusatit. on d'imfluence américaine. On ne peut pas dire que la situation : lt0 soit améliorée. us Les nouvelles du Mexique sont confusi Ile et peu satisfaisantes. Les constitutionnaJi tes semblent devoir attaquer de nouvea nr Tampico. Iie Quelques soldats de l'année du générî Huerta ont essayé hier._ sans grande coi v/iction, d'engager une "escarmouche av( les Américains qui gardent les conduit d'adduction des eaux de la Vera-Cruz. ne s'est rien produit, sinon qu'on a bru J des cartouches inutilement, mais l'incidei J" démontre combien l'atanosphère est chargé s A Tanipie; on croit savoir que le m a nistère de la marine et les navires de gue re américains coopèrent avec les croiseui ^ britanniques poui- assurer le retour aux m nt pétrole d'un nombre de personne . suffisant pour faire fonctionner, avec h ouvriers -qui n'ont pas déserté leur posti les puits et les conduites dont,certains soi fort délabrés. . • , Cuunne la région pétirolifère est assî • éloignée de. Tampico, on espère que 1( propriétés étrangères ne subiront pas ci '!♦ gJ'os dommages. Il est bon de. dire que cc a propriétés ne sont pas entièrement enti des mains anglaises. Un peu plus de 1 i moitié probablement appartiennent à d, ; . Amériva.ins, et des cai-il aix belges et ali< . ; niants sorti aussi, représentés dans cette r. u- :7ion- Ou dit que Mexico est tr:uiquille, ma: n_ toutes espèces d'histoires ont cours en < qui concerne les intentions du général Hue . ta. Ce dernier, dit-on, « est sur ses boi w lets politiquement et physiquement ». On dit qu'il médite im coup et qiu'e même temps il a tellement peur d'être a; sassiné qu'il couche dans une automol)i: marchant durant toute la nuit, et qu'il es doat une bouteille d'eau-de-vie à la main, es Coulé par erreur Mexico, 4. — Une dépêche de Manzanill àe annonce que le vapeur mexicain Luella a- été coulé par suite de l'atplosion d'un u- mine sous-marine placée dans'le port à l'ii re tention du vapeur américain Raleigh. Le n- pertes ne sont pas encore connues. Ï1S Récits de réfugiés 3n Washington, 4. — M. Stadden, consul d( C3 Etats-Unis à Maïuzanillo, est arrivé à Sa n- Diego à bord du Leonora, ramenant. 259 r es fugiés. Il raconte qu'on lui a accordé heures pour s'en aller et que le pavillo lie américain est partout foulé aux pieds. er On dit aussi que les consuls américai c;e a|lemand ont évité le massacre des Am tis ricins dans le district de Colima. nt L'attaché norwégien a été forcé de f réfugier à bord du Leonora. es contre-amiral Mayo rapporte que 1< ^ fédéraux ont placé des mines dans le fleu> Panuco à Tampico depuis l'embouehur ™ jusqu'aux abords de la ville. Il dit égal m ment que les fédéraux et les rebelles s U sont accordé un armistice temporaire. Ê Î^S ns ^ te. ^ lis Briey, 4. — Ce matin, six monoplai le militaires, appartenant à l'escadrille de Be fort, partis de Lunéville pour effectuer ui >rt reconnaissance des frontières au-dessus c ni l'arrondissement de Briey, ont évolué de n- à 1,1 heures. [e- Contraint d'atterrir par la pluie qi l'aveuglait, le capitaine commandant l'e ie. cadrille a touché terre près de Montois-1 oeil Montagne, à 150 mètres de la frontière, ( i>p territoire annexé. en Averti par un bsabitant qu'il se trouva en sur le sol allemand, le capitaine attenc ►er l'arrivée des autorités. if- Au bout d'un certain temps, celles- ils n'étant pas venues, l'aviateur a repris s< les vol. Il est arrivé à Briey, où il a avisé ur ministre de la guerre de l'incident, ue -X- eu I^ondres, 4. — Chambre des Commune Ils — En déposant le budget, M. Lloyd Georg ns déclare que l'année 1913 a été d'une pre îer péri té exceptionnelle et. que ses prfcvisio: se sont réalisées. Le commerce du pays le atteint un trè® grand développement et nombre des sans-travail est descendu i la niveau le plus bas. me L'orateur déclare qu'il lui est diffic înt de juger à l'heure actuelle la situati< res de l'industrie dans l'année présente, al- Los renseignements obtenus par certai" hommes d'affaires semblent indiquer i •r : ralentissement dans certaines brancln le niais aussi une plus grande activité da ue, d'autres. et Le chancelier déclare qu'il a pu non se de- lement faire fo.ee à tous les crédits supp . ment aires, mais encore réaliser un ex( it. dent de 750.000 livres sterling pour l'a inu née passée. ,nd D'après les bases actuelles des impô m s M., Lloyd Georges évalue les recettes ne 200,655.000 livres sterling et les dépenses iré à 205.985.000 livre» sterling pour l'année fi- courante, laissant ainsi un déficit de 5 mil- la lions 330.000 livres sterling. il Malgré cela, l'orateur ajoute que de ic- nouvelles défpensfes seront encore néces- op saires. * u- Londres, 4. — La suffragette qui a été lie ariiêtée ce matin à l'académie royale a es fait trois coupures au portrait du plhdlo- •e- sophe Henry James, une des meilleures le œuvres du peintre Sargeht. Les visiteurs ne ont frappé violemment un homme qui es- cî- sayait de défendre la suffragette. o: La Dernière | de 1. de Broqueville JS —a co «a» ?r Le chef du gouvernement des gentils garçons , le soûriant sire de Broqueville, après s, sa fameuse épitre à MiM. G. Braconier et u- de Crawhoz, a jugé bon de se recueillir le quelques jours. id Mais les élections approchent et la démangeaison d'écrire du commis-voyageur é- en eliicf de la boutique cléricale, a trouvé al une bonne occasion de s'exercer. re De méchantes Langue» ayant insinué que 3r le projet de Ici organisant l'assurance-ma-r- ladie et invalidité était tellement mal étudié ie qu'il devrait être-ajourné, et cette impei-st tinente motion ayant été chaudement ap-puyée par le Bien Public, la Fédération démocratique chrétienne de (Bruxelles s'est émue et a écrit une lettre à notre premier. Ce dernier s'est empressé de la rassurer par une missive dont trois points méritent 1I" de retenir l'attention. 11 Le premier, c'est qu'il manque 12 millions J" de recettes pour appliquer la loi nouvelle : î;i que deviendra ce léiicit de 12 millions, avoué avant les élections, après le 24 mai? à Le second c'est que M. de Broqueville fut 11 le confident et le conseiller de M. Levie pour l'établissement., des impôts qui obli-ie gèrent cet incomparable financier à quitter le ministère. -s Le ftux)isifemie, c'est que les mutualités 3- prévues par le projet, sont organisées au u profit de tous les partis (lisez du parti clérical) ce qui est l'exacte vérité, mais ce 'l que l'on no s'àttendait pas à voir avouer 1_ par le chef du cabinet. IC Voici le passage essentiel de l'épitre de •s ce dernier, non aux .Corinthiens, mais aux 11 Dén^och rétiens : é « Je'le reconnais : j'ai éprouvé une vive 't contrariété quand en août dernier!a Cham-bre nous a refusé une douzaine de mil-i- lions de recettes nouvelles. Nous avions, mon ami Levie et moi, soigneusement cal-s cudé l'accroissement clés chaires exigées i- par la sécurité nationale et par les lois s sociales. En tenant compte de la progres-s sion normale des recettes annuelles, nous pouvions nous suffire sur tous les terrains it dès- cette année. » Le Parlement se figurait que nous exa-z gérions les nécessités. C'était faux : nous s disions les choses tout simplement, comme e nous les savions» ; la crise qui pèse aujour-s d'hui sur toutes les nations s'affirmait dès cette époque. En face de la décision prise a par la législature quant aux ressources, s nous avons estimé qu'il fallait marcher i- quand même. Nous Je faisons aujourd'hui encore soiis cette forme : vote de la triple assurance ; application des dispositions vo-s tées quant à l'invalidité et à la maladie e quatre ans plus tard que nous ne l'avions prévu. i- » Durant ce temps les mutualités s'organiseront au profit de tous les partis, et les n ressources s'accroîtront, une réserve annuelle se faisant en vue die subvenir aux e charges sans impôts nouveaux. C'est ce que y nous voulons faire admettre. Si l'opposition du Stënat ne nous avait pas encombré à propos de la loi scolaire, d'arguments produits jusqu'à 47 foiis à la Chambre, nous pouvions espérer terminer au Sénat aussi a et tout était réglé durant les quinze jours ® qui séparent le 8 du 24 mai. » ,g !"■ —— MW « Les Biappes à l'rne S'il on est parmi les libéraux qui ont ° douté un seul instant de l'utilité des me-n sures d'ordre prises au meeting de Lize-Seraing, les événements ont dû. leur ouvrir .n les yeux. Par toute sorte de moyens suspects, les socialistes avaient procuré à leurs hommes 0 des cartes d'invitation. Depuis huit jours, ils en faisaient le racolage dans les usines :s et les charbonnages. 0 Non contents d'introduire ainsi des leurs e dans une réamion privée, ils organisèrent v à l'entrée un charivari infernal, interpel-10 lan-t, injuriant les arrivants. Juché sur un appui de fenêtre, M. •■Delvigne, échevin de l'instruction publique, dirigeait le vacarme et hurlait VInternationale, m Ce n'était qu'un prélude. A l'arrivée do "> M. Hymans, les perturbateurs opérèrent une poussée formidable qui leur permit de 1 pénétrer de force dans la salle. CfeM ainsi que cei3 nobles défenseurs du droit des gens savent respecter l'invio-1S labilité d'une réunion privée. ]. Les socialistes ont vu. avec stupeur, que ie leurs meetings sont désertés. Ils en sont [0 réduits, po'oir se faire entendre, à enva'Mr 3 les assemblées de leurs adversaires. Pour être en .nombre suffisant, car ces gaillards n'opèrent qu'en bande, ils ont profité de la s. manifestation du 1er mai pour recruter des braillards dians tous les syndicats du bas-n sin- Malgré les convocations d'urgence lan-cées à la dernière heure, dans tous les it groupes, ils ne furent cependant pas en force. Ils étaient à moins d'un millier, ma?-sés aux galeries ou disséminés en petits ,n groupes menaçants, admirablement dressés. 2e Cela suffisait pour en imposer aux trois mille auditeurs venus pour entendre le merveilleux orateur, M. Paul Hymans. S- Ce que fut la séance, notre compte-rendu 5g vous l'a appris. Bien que la contradiction g. socialiste fut admise, le vacarme n'en éclata is pas moins, sans respect pour l'éminent ora-a teur qui était à la tribune. Cris, huées, in-10 terruptions grossières, coups de sifflet, toute m la lyre. Dans la salle, .les Libéraux qaî'i avaient l'audiàcé d'applaudir trop bruyam-le nient et de iblâmer les obstructionnistes rou->n ges, se voyaient sur-le-chiamp entourés d'individus patibulaires qui les injuriaient et ais les menaçaient m Et malgré ces odieuses menées, grâce au s, courage et au dévouement de notre grand as orateur, nous eûmes la joie d'entendre le plus admirable plaidoyer en faveur du par-u- ti ï libérât é- Pendant plus d'une heure, M. Paul Hy-:é- mans tint tête à l'orage. A maintes re-n- prises, les éclats de sa voix claironnante parvinrent à dominer le vacarme et & le i,s, vaincre. Par la puissance de son verbe, par à la force de sa conviction il subjugua l'as- sistiance. Les interruptions, les cris c l'assaillaient à tout instant, semblaient i citer sa verve, sans nuire au dévelop] ment harmonieux de sa pensée. Dans ce atmosphère de bataille, ce fut une hei d'inoubliable émotion. En un discours d'une véhémente ê. quence, M. Paul Hymans exposa les pri cipes du libéralisme, évoqua notre idéal liberté et de paix sociale, et il trouva cl accents qui soulevèrent littéralement l'e thousiasme de la salle. A ce programme d'application immédia' basé sur le développement cle l'instructi< populaire, instaurant un régime de liber à tous les points de vue, assurant Tapais ment social par la compréhension récipr que des devoirs, l'orateur socialiste a opp sé un autre programme : le collectivisn et la lutte des classes. •Sans vouloir suivre le disciple de Ka Marx dans la théorie nuageuse qu'il s'e efforcé 4e développer, il faut lui savoir g d'avoir eu la franchise de remettre au joi la vieille utopie collectiviste. D'aucuns croyaient à jamais bannie des cerveai socialistes. Ils sont édifiés. Et <M;. Paul H mans, concrétisant Ae façon franpante thèse collectiviste, a pu s'écrier au milic de l'approbation générale : — Je vous mets au défi d'aller dire à l'o vrier qui a économisé pour se bâtir ur maison, qu'il devra -demain la céider l'Etat, En 'ce qui concerne la lutte des classe M. Hymans s'est écrié : 'Vous accentue l'antagonisme des classes, tandis que noi cherchons à concilier les intérêts du cap tal et du travail. Les socialistes ont protesté contre cet-accusation ; ils ont eu tort. En effet, il n'est pas nécessaire de so tir du cadre de cet article pour prouve que les socialistes font de la guerre d( classes leur meilleure arme de propagande .Quels ont été les passages les mipux goi tés du discours socialiste? Ce sont ceu où les patrons ont été injuriés, calomnié; vilipendés. Il fallait flatter les mauvais in: tincts de haine et d'envie qu'on a fait na tre au cœur de malheureux égarés. C'cj par la perspective de ce déballage odieu que les meneurs les ont décidés A veni troubler la réunion libérale. Les socialn tes vivent de la guerre des classes et il l'ont .prouvé surabondamment dimancli dernier. Dans un beau mouvement d'indignat'ior M. Paul Hymans a fustigé de main d maître l'attitude indigne de ses eontradi* teurs. « Vous n'êtes, leur a-t-il lancé, que de démagogues, qui cherchez à vous faire aj: plaudir par des fanatiques et des igne rants. » : Les événements ont prouvé la légitimit de cette flétrissure. Noai seulement les se cialistes ont envahi une réunion privée mais une fois entrés de force, violant toi tes les lois de l'hospitalité, ils se sont 1 vrés aux plus révoltantes manœuvres d'ol struction qui ne tendaient à rien moin qu'à supprimer là liberté de la tribune. En Belgique La démission de M. Hubert iML% Hubert donnera-t-i'l sa démission pou des motifs de santé ? 11 sufiftt de relire le rapport de M. Vers tey'len sur la pension des mineurs, ra#. port qui date du 24 aivril pour comprendr les réels motifs de son départ. Ce documen n'ôvoque-t-il pas la lutte soutenue par 1 groupe MaU'ille contre île ministre et le suc cès qu'il a remporté... Le Sénat, il est vra s'est rallié à l'avis du gouvernement, mai la commission veillait et elle n'a pas accept dans son entièreté l'œuvre sénatoriale. De plus, elle a proposé un accord à & Hubert. « On Dourrait considérer comm étant dians le besoin l'ouvrier qui a de ressources ne dépassant pas 2 'francs > Sans cet accord, la commission ne se rà liera pas au texte du Sénat. En réalité, elle continoie jà tenir rigueu au ministre du travail et tout autre qu M. Hubert, après les échecs essuyés, aura: certainement démissionné depuis lon£ temps. Lui, y a mis le temps. * Et encore partira-t-il ? ? Qui sait si le moindre pre texte ne l'en empècliera. Los nouveaux uniformes L'arrêté royal qui détermine les nouvelle tenues de l'armée est signé. (!>'après le renseignements donnés T>ar des officier: la tunique serait maintenue avec le ceir turon d'or pour la grande tenue. La v; reuse servirait pour la tenue d'exercice. E oe qui concerne la coiffure, le casque si rait uniquement employé pour la tenu de campagne. On main tien dirait le shak pour la grande tenue et le képi pour le sorties quotidiennes. Les officiers auraier donc trois coiffures au lieu d'une. Le ca: que se rapprocherait du modèle 1911. Lin; bit des généraux serait supprimé. La cav; lerie garderait le dolmah et aurait la vj reu.se pour la tenue de campagne. L'hab de r artilleur disparaîtrait. Attendons l'arrêté pour plus amples d> taili. Le service des transports militaire Le département de la guerre a l'intei tion d'acquérir prochainement un certai nombre de locomotives et du matériel pou voie étroite à utiliser à Beverloo et dar la position d'Anvers. Le matériel pour Beverloo a été adjug Il Ovt maintenant question d'une fourn turc semblable destinée à assurer le se vice des transports au camp de Bras chaet. Les assurances sociales Nouveaux amendements déposés par gouvernement. A l'article 18 bis le texte proposé dit « Les conseils régionaux sont soumis ai conditions imposées aux associations m t.ualistes pour leur igréation. » A l'article 19 : « Les intéressés âgés < plus de 65 ans sont dispensés de toute c tdsation. La même dispense peut être a cordée avant cet âge et sur leur demande. A propos de la subvention nouvel ar cle 26 : « La subvention de deux fran préviue à l'article 12 de la Loi du 10 m 1900, doit chaque fois qu'elle est accord en raison de versements obligatoires, èt portée sur le livret de l'intéressé et l'ir cription se fera dans les conditions déte minées par l'alinéa 2 de l'article préc dent )> Enfin, l'article 27 dit : « Par déroga.ti< à l'article 48 de la loi du 16 mars 1865, caisse générale de retraite est au taris à recevoir les versements pour rentes d férées effectués après l'âge de 65 ans p les personnes nées au cours des années 1^ •à 1*870 en vue de bénéficier de 'l'allocati< ou de l'accroissement de rente. ui L'entrée en Jouissance des rentes acqui- îx- ses par ces versements pourra être retar- )e- dée jusqu'après .leur constitution complète tte dans les conditions prescrites. » 1C A la mémoire de Paul Janson On sait que le Conseil communal de Saint-Gilles avait décidé de faire apposer " une plaque commémorative sur la maison de la rue Defaceiz, où est mort le 19 avril ^ 1913 Paul Janson. L'inauguration de cette plaque a eu lieu hier après-midi, dans la plus grande sim-plieité, suivant un désir exprimé par la fa-mille de l'illustre ministre d'Etat. Néan-Jf moins, les curieux qui, très impressionnés, Z' assistèrent à ia jcérémonie étaient nom-°" breux. Le Conseil communal de Saint-Gilles, qui s'était réuni à l'hôtel cle ville, est venu, en corps, rue Defacqz, conduit par M. l'éclie-vin Louis Morichar, remplaçant le bourg-mestre M. Bréart, empêché. , A l'exception de l'unique conseiller clé-" rical, tous les édiles saint-gillois étaient ia présents. IX Devant la maison de feu Paul Janson, ils ont .été reçus par MM. Paul-Emile Jan-a son, son fils, M. Léon Del ange, son «gen-u dre, et Jules Janson, son frère. C'est M. Louis Morichar qui a pris la pa-rôle au nom du Conseil communal de Saint-Gilles et a prononcé un très beau discours, ^ écouté dans le plus grand recueillement. <ù M. Paul-Emile Janson, très ému, s'est ' avancé vers M. Morichar et lui a serré très z affectueusement la main. Puis, les assisT Ls tants ont défilé devant la plaque de bronze 1_ qui porte l'inscription suivante : e PAUL JANSON Ministre d'Etat Membre de la. Chambre des Représentants r né à Herstal le U avril 1S40 ;S est décédé en cette maison , le 19 avril 1913. i- Le médaillon est d'une ressemblance frap-x pante. Son auteur, M. Stoffyn, a été \ive->, ment félicité. >- Les membres du Conseil communal ont i- ensuite été introduits auprès de Mme Paul t Janson, à laquelle ils ont présenté leurs x respectueux hommages. r Ainsi se déroula cette cérémonie impo->- santé dans son extrême simplicité. ^ La crise industrielle dans le Hainaut La crise de l'industrie s'aggrave d une fa-e çon très inquiétante dans le Centre hen-nuyer. Hier matin, on a notitfié le chômage du lundi dans nombre d'usines. Dans s . plusieurs laminoirs on, ne travaillera plus que trois jours par semaine, et, si le 15 de ce mois, de nouvelles commandes ne sont pas arrivées, on fermera plusieurs usines é du Centre jusqu'à nouvel ordre. En outre, i. les directeurs-gérants des charbonnages clu Hainaut se réuniront mercredi en Bourse à Bruxelles pour décider s'il n'y a pas lieu . de chômer plusieurs jours par semaine, les i- stocks du charbon industriel étant très irri-s portants eît ceux du coke variant de 30r à 35 mille tonnés. Les souverains danois La réception des souverains danois à l^h'Ô-. tel de ville de Bruxelles aura lieu le 20 mai, dans l'après-midi. Le 21, déjeuner f à la légation du Danemark et visite au Mû-sée de Tervuoren. Le 22, départ pour La Haye dans la matinée. La représentation au théâtre royal i' de Laeken est fixée au 20, an soir. Le retour de I' « Anversvilïe ,, La malle postale Anversville est arrivée à 2 Anvers lundi matin, à ? heures, avec 1129 t passagers, dont 66 de première et 54 de se-2 oonde. La traversée de la malle a été bonne, f mais marquée par un décès, celui d'un s chauffeur blanc, qui a succombé è, une mé-é ningite, le 29 avril. Un passager rentre gravement malade et a dû être transporté à l'hôpital. VAnvers-e ville ramenait en Belgique la dépouille mor-s telle de M. Florent Cassart. renfermée dans un lourd cercueil à qjuadruplo enveloppe, qui a été débarqué dans la matinée, en présence de quelques membres du €Lub r africain. Le cercueil a été dirigé sur Bru-e xelles dans un fourgon spécial, t La crise continue au Congo, disent les rapports. Il s'est produit de nombreuses faillites. Le commerce ne marche guère, et Boma, abandonnée par de nombreux Européens rentrés en Europe ou partis pour le nouveau viice-gouvernement de Stanley-ville, ressemble là une ville morte, s On confirme pleinement la révolte du s Congo portugais, d'abord démentie, puis-reconnue à Lisbonne. Les faits ont été très > graves, disent les rapports. De nombreux l- villages ont été incendiés, et en passant n devant Fetish Bock, les passagers ont pu ;- voir le poste portugais de ce nom complè-e tement détruit. Jiusqu'à présent, on sait 0 que cinq Européens ont été massacrés, mais s on croit qu'il y en a eu plus, peut-être cin-it qiuante, disent les alarmistes. Tous les fonc- tiohnaires et les missionnaires sont eh fuite i- dans la région révoltée, i- La répression, dit-on. sera très difficile, i- Le gouvernement de Boma a pris des me-it sures pour que la révolte ne touche pas la colonie belge. . M. PAUL HYMANS ;; A SERAING S _m ^ ^ 1 LE BANQUET A 7 heures, eut lieu dans la salle de gyrn-nastique La Sérésienne, un banquet qui réunissait 300 imités. A la table d'honneur mie présidait M. le Léonce Neef, avec à sa droite M. Paul Hymans et à sa gauche M. Van Hoegaerden, : so trouvaient MM. \Janssen, président de ix l'Association Progressiste, Fléchet, député, i- Gielen, Julien Drèze, Digneffe, Boulanger, Marcotfby, J. Noirfalise, Guffens et iMes-le streit. o- Dans la salle, on notait la présenoe de c- MM. Adolphe et Auguste Greiner, Baneux, >, Jacques Van Hoegaerden, notaire Bozet, ;i- Mils, Or Gillet, notaire Collin. ;s La salle était très joliment décorée ; des ni banderoles aux couleurs nationales tom-?e baient du plafond et dans le fond s'éta-re la i ent les drapeaux bleus des Associations s- libérales et progressistes, parmi lesquels r- s'érigeait très fier, un énorme coq wallon, é- Durant le banquet, l'Harmonie cle la Fédération des Cercles libéraux du Canton de m Seiviing fit entendre les meilleures compo-la sitions de son répertoire. ée Vers 7 h. 1/2, M. Paul Hymans, qui de-if- vait se trouver à Bruxelles dans la soirée, ir s'en alla et ce fut l'occasion pour l'assis-43 tance de montrer au député libéral en quelle m sympathie on le tient. Des acclamations s'élevèrent de partout

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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