Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 22 April. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d50ft8fh4v/
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Mercredi 22 Avril 1914 un numero cinq centimes Mercredi 22 Avril 1914 Franco en Belgique Un an ; î§ V: > » 6 mois : 8t, » ». 3 mois : 4 tr; Franco en Hollande Un an ; 22 fr0 » Union postale * 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans fous les bureaux de poste, ADMINISTRATION rÉLÊPHOSIE SB*' JOURNAL DE LIÉGE FEUïiLE POLITIQUE,, LITTERAIRE R COMMERCIALE. - FONDEE M 1784 rédaction et administration i boulevard de la sauvemère, m Annonces. » u Sa ligne, W cent* Réclames. ° , , , » 40 cent Faits divers. . . , » 1 franc Réparations judiciaires * 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i* peat« as» 30 cent, Émissions. „ „ « „ » î frans RÉDACTION TÉLÉPHONE 91? LES FETES de L'ENTENTE CORDIALE i r~n ■■ i > ii| yi i Le Roi et îa Reine d'Angleterre à Pans Le- Roi Gaorgo V Le départ de Londres Londres, 21. — Lo Roi et la Reine d'Angleterre sont partis pour Paris ià 8 'h. 40. Los souverains sont allés du palais à la gare dans un landau couvert, à 4 chevaux, escorté par ks gardes du corps. Une foule énorme était massée devant le palais et sur- tout le parcours jusqu'à, la gare. On remarquait beaucoup de Français. La gare était magnifiquement décorée. Dès leur arrivée, le Roi et la Reine ont été reçus p.:.- les principaux fonctionnaires du chemin de fer. Le Roi a causé un instant avc-c le chargé d'affaires français, représentant M. Cambon, ambassadeur de .France, actuellement à Paris. Une suite brillante accompagne les souverains.Le Roi porte l'uniforme d'amiral de la marine britannique, lia Reine «une rc>P>e grise. Après une courte conversation avec sir Grey, le Roi est monté dans le train royal qui cât parti i'our Douvres au milieu des acclamations chaleureuses. L'arrivée à Calais Calais, 21. — Le temps est splentdide. La vilic a pris un air de fête. Les maisoni sont pavroiscos aux cjuleurj françaises et. anglaises. Lep on et4lQ;^ j4tc«;S-soni-envalris i/i'.r Lu foule maûiiénue a iiistaSee par un aei vice d'ordre rigoureux. Dans les bas-siiis bous les navires on', arboré le grand ijavoi. a dejx milles au large croisent les navires français atténuant le yacht royal. La mer est calme. A il ii. 50 le yacht royal arrive dans le chenal. iil vient accoster lentement. Le Roi et la Reine sont à l'arrière, ayant près d'eux les «amiraux et un général de l'armée de terre. Le Roi porte l'uniforme de grand amiral. Toutes les têtes se découvrent et les huirahs rëtentissent. A midi, pendait qu'on opère le déchargement des bagages, le consul d'Angleterre, le préfet du Nord, le général commandant le corps 'd'armée de Lille, le général Frau'ol-et ci'Lspere-y, le sous-préfet et le mail - de Calais montent à bord, du yacht royal. Le cc-nsul présente les autorités au Roi et à la Reine qui s'entretiennent avec chacun des personnages officiels. A midi ÏO le roi franchit la passerelle de débarquement. La musique du Se d'infanterie, massée devant le train royal, joue l'hymne national anglais. Le Roi salue et, suivi du général Franchot d'Esperey, passe au milieu de la haie, formée par les trouves du 8e d'infanterie et les marins. A l'extrémité de cette haie se trouve la îoloriie anglaise qui acclame avec enthousiasme le souverain. Ijy Roi revient alors sur ses pas et fait ace au cordon de troupes. La Reine qui, :endant ce temps, est restée sur le pont du racht où elle s'entretient avec le préfet, ient alors rejoindre- le Roi qui s'incline levant les membre? de ta municipalité et os notabilités locales. Le roi remet avant son départ au préfet t au général du corps d'armée la croix de ommandeiir de l'ordre de Victoria, au gé-léral commandant la subdivision et au îaire la croix d'officier du même ordre. En route vers Paris Calais, 21. — La Reine monte la première ans le wagon royal qui se trouve exacte-lent on face de la passerelle de débarque-îent. Un employé de la municipalité la uit portant une gerbe de roses blanches ui lui a été r.fferte par ïe préfet. Le Roi ion te ensuite dans le wagon. Les amiraux t le général prennent place dans le \va-on suivant. Des acclamations prolongées e font de nouveau entendre. midi 20. le signal du départ est donné t & train s'ébranle aux accents de l'hymne ,nr;t;jis rendant que toutes les personnes >rései«|l/?s saluent 1er. souverains. La voi« ferrée est gardée militairement. A Chantilly ■Chantilly, 21. — Le train royal s'est ar-êté à « L 25 à ChajitiJJy pour prendre les îeiii'ores de la mission i*rançaise mis à la 'imposition des souverains anglais pendant sur séjour en France. La gare est brillamment d Oc orée. Les souverains descendent un instant, .'amiral de Jonquièr.-, -chcf de la mission, îur présente ses hommages et ceux de la îisskm française. iLe Roi remercie et serre la main aux ihjubres de la mission qui accompagnent • iidiv; do jon-:;ni.'-iv. Ii passe en revue i..- coi^/î^iiie du 5 = e d'infanterie. La rouie. j;t.!«• vé-î en -dehors de la gare, iUSi.e de vivo») . réclamations. 3 h. 32, h- train repaît pour Paris au tyi,0u des acclimations. Les clairons son-ojit -aux champs. Lo Roi fait le -salut mi-toifo,L'arrivés à Paris Paris,-?!. — Le train royal entre en gare :• l'Avenue du Bois de Boulogne à 4 h. 35. iiy le quai se trouvaient déjà le Prési--Md, de la République et Mme Raymond oincaré. \u loin, le canon tonne, tirant s salves réglementaires. La musique de l g-'ide républicaine exécute le God save ic ICinff. Le drapeau s'incline tandis que i> compagnie qui rend les honneurs sous s ordres de son colonel, présente les ar-tes. Après- que le Président de la Répu-lique eut souhaité la biSuvenue au Roi et la Reine d'Angleterre en son nom et au om de la nation française, il leur pré-înte les ministres et les hauts dignitaires de 1a. République qui se trouvent groupés autour de lui ; après quoi, le roi George V et le Président de la République passent en revue la compagnie de la garde républicaine qui rendait, les honneurs. Enfin, précédés du préfet de police et de M. William Mairtin, directeur du Protocole, les souverains anglais, le Président de la République cii Mme Poincaré, suivis de sir Edward Grey, ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, ayant à ses cotés M. Doumergue, président du Conseil, sir Francis Bortie, ambassadeur d'Angleterre à Paris, M. Paul Cambon, ambassadeur de France à' Londres, se dirigent vers la sortie cie la gare. Derrière eux marchent les membres de la mission attachée à la personne- du roi George V et de la reine Mary pendant leur séjour en France. i-'eriL'housiasme Sur tout le parcours suivi par le cortège, les troupes formaient la haie ; les musiques militaires jouaient le God save the Kinij ; une foule énorme acclamait les souverains ot le président de la République. Les spectateurs manifestaient leur enthousiasme en jetant des fleurs dans la daumont de la lLrinc. Le cortège royal est arrivé à 5 h. 10 au ministère des affaires étrangères. Lo's tambours et les clairons battaient et sonnaient aux champs, puis une musique joua,j£f.0'i>d save .Hw. iiing et la ■Marseillaise tandis que la garde rendait les honneurs ■ militaires. Le pavillon royal britannique fut aussitôt hissé. Apres s être entretenu très cordialement avec 'e Roi et la. 'îeine, le président de la République, Mme Poincaré et leur.suite ont pris congé des souverains. A l'EIysôo Après avoir pris quelques instants de repos, les souverains anglais et leur suite ' ont quitté le ministère dos affaires étrangères pour se rendre à l'Elysée cù ils sont arrivés à 5 h. 46. La foule était nombreuse avenue Alexandre III et avenue Marigny, et les souverains ont été chaleureusement aoclamés. .L'entrevue entre" les chefs d'Etat a duré vingt minutes environ. Au cours de leur conversation, le Roi et la Renie ont dit qu'ils étaient encore sous l'impression profonde ,<jue leur avait causée ! a^eiiedl si sympathique'ot. si chaleureux de la population parisienne. iLe Roi c-t Mme Poincaré, la Reine et lo Président de la République ont passé ensuite dans le salon d, s Aides de camp, ou le Roi George a présenté les personne-ros de sa suite c; de la suite de la Reine at ' iV5r'caré'. à son tcui*> « fait à Leurs MajesRs la prfetatio-. des fonctionnaires de s-i Maison civile et de ses ofifiteiers d'ordonnance.Les cadeaux Au oins 'le leur visilc i l'Elysée, le Roi ot la Reine on! offert à Mme P„ic«.rt une •i«rocne pcndentii c.n algues marine.s avec ?»ar2«,irlc"rs r,liffrcr!' P'^sident do la hepu-bnque, la reproduction en vermeil a une urne anglaise ancienne avec dédicace du Roi. — FRANCE L'affaire CaiJlaux'-Caimette ^PxiixL-, 21. M. Roucard, /juge d'ins-Uuction, a fait suiiir à Aime Gaillàux un nouvel interrogatoire. Le juge donna tout d e.bo.rd connaissance a Mme Laillaux de la 'déposition d'uni (le ses anciennes domestiques, la femme îiraux, qui déclara avoir toujours constaté que 1 accord le plus parlait régnait dans le ménagé. C'était, dit-elle, un ménage module. Elle a ajouté que 'Mme Cail-.]le Pouvait avoir médité son acte. l ctaii une fanme nerveuse, mais" incapable d une mauvaise action. -M. i Boucard a interrogé Mme Cailluux sui llueud-e 4 laquelle elle s'est rendue, le jour du drame, dans un bureau de placement pour engager une cuisinière. Mme Caiilaux prétend v être allée vers i li. 3J, tandis que la directrice du bureau affirme oue ce lut vers 4 heures. Interrogée au sujet de ses visites au Crédit Lyonnais, 'Mme Cailloux répond qu'elle est allée chercher divers papiers et notamment l'agenda sur lequel M. Cailia. x inscrivait les visites qu'il recevait au ministère.M. Boucard aborde ensuite la question •relative au drame et demande à Mme Caiilaux certaines nivoisions sur la;façon d.ont elle manœuvra le giissoir pour faire pénétrer la première, cartouche dans le canon. Mme Caiilaux. fatiguée, ne répond pas immédiatement à la question et le jnge suspend un instant l'interrogatoire. ALLEMAGNE Singulier bourgmestre Berlin, 21. — On a arrêté aujourd'hui le deuxième bourgmestre de Koeslin, nommé Alexandre, lequel s'appelle en réalité Henri Thormann, ûgé de 32 ans, ancien fonctionnaire subalterne, qui avait été condamné à dix-huit mois de prison pour escroqueries. II n'avait purgé qu'une partie de sa peine et était parvenu, au moyen de faux papiers, à devenir magistrat à 'Weis-senfels, puis à Bromberg. Dans cette dernière ville, il avait épousé la fille d'un haut fonctionnaire de l'Etat. Au mois de décom- « bre dernier, il fut choisi comme deuxième t bourgmestre de Koeslin. Un ancienne maîtresse, à laquelle il avait jadis extorqué une somme de 2000 mark, porta plainte con-| tre lui, parce qu'il lui répondit par des menaces lorsqu'elle lui réclama les 2C00 mark après son mariage. En examinant la plainte les autorités conçurent des doutes sur la personnalité du deuxième bourgmestre. Une enquête fut ouverte qui permit de démasquer l'escroc. ITALIE Los cheminots s'assagissent Rome, 21. — Le Mcssa-jcro, commentant les délibérations du conseil générai du syndicat des cheminots, dit que celui-ci a compris que là grève ne aérait pas"couronnée de succès et a évité la plus grave défaite. Le Corricre dyIlaiia s'exprime d'une manière analogue. AUTRICHE La santé do l'emperour Prànçoj3-vîosDpn Vienne, 21. — Le bulletin suivant a été publie ce matin conoernant l'état de santé do l'Emp-yreur : La légère amélioration survenue hier persiste ihioureusement. La nuit a été bonne. L appétit est satisfaisant. L'état général est bon. L'Empereur s'est levé à 4 h. du matin. Il a accordé les audiences habituelles.D autre paît, de source privée, on annonce qu'aujourd'hui l'état de l'Empereuf est beaucoup meilleur ou'hier et avant-hier. Le monarque va déjà d'une chambre ù l'autre. Il a reçu la visite de l'archiduc Fran-çois-Salvatir et de l'archiliuchesse Marie-Val'.-rie.La .Correspondance Wilhelm reçoit de source privée les îxmseignements suivants de Schoenbrunn : L'état de santé de l'Empereur était heureusement bon ce matin. Il a passé une Ix.-me nuit et, comme hier, il a dormi plus longtemps qoie d'habitude. Il s'est levé à i 1/2 heures du matin et s'est- senti frais et dispos. La température était ce matin de 36°4. La fièvre a donc comnlètement disparu. L Empereur a pris son petit déjeuner avec appétit. Tous les symptômes, tant gé-néiuux que locaux, indiaueraient qu'il n'y a pas lieu n'avoir des ci'aintes d'autant plus que l'état des forces ost très favorable. ALBANIE A Duraxze.-| Durazzo, 21. — Le ministre de l'instruction publiée, Dr 'Riiftuili, a ofteii sa dé-m^sion qui n'a pas encore été acceptée. Le R i .! convoqué hier soir le Président du les ministres et les coti&cii- lors^du cabinet poiir examiner la situation g.uet ;ôgko la question épi rote. Lo Conseil a ai ièlé dans ses. grandes, hsiicv. làtiit ;3e à oi."er ver "sur l'opportunité d'une action mi'o oi j en Spire. Une nouvelle réunion a eu lieu ce matin, fi 11 heures, à laquelle assistait Essad pacha. Il a été décidé d'appeler 20.000 hommes sous, les drapeaux. Les Monténégrins franchissent la .frontière Scutari, 21. — D'après des informations reçues d*e l'intérieur, les troupes monténégrines ont franchi le 19 la frontière et occupé Veletiko et Protrosi (Castrati). Le gouverneur a envoyé dtes ofliciers sur les lieux afin de constater le fait et en a référé à la commission internationale. SUEDE La santé du roi Stockholm, 2i. — Ce matin on a publié au oujet de la santé du roi le bulletin suivant : Lc-s forces du Roi augmentent chaque jour. L'appétit est bon. Le roi supporte bien la nourriture qu'il prend. -vïC—<»• - Les Etais-Unis eî le iexipe Lo message prô&îdentie! Washington, 21. — Voici les principaux passages du meeting présidentiel qui a été ' lu lundi au Congrès : Le président Wilson a débuté ainsi : « M .n devoir est d'attirer votre atten- , tien sur la situation résultant de nos rapports avec le général Victoriano Huerta, à Me.v.ieo, ' situation qui nécessite de notre ! part une action pour laquelle je demande votre appui 6t votre coopération. » Le message fait ensuite une narration j détaillée de l'incident du 9 avril : le four- . lier et les marins de l'aviso Dolphin ar- J rêtes (à i'ampico par un officier et un peloton do soldats au moment où ils char- } geaient des approvisionnements à bord . d une baleinière. 1 Il continue : « L'officier qui avait effectué l'arrestation suivait l'une des mes de la ville avec se-., prisonniers, lorsqu'il rencontra un cf- | licier d un rang supérieur qui lui intima 1 ordre de retourner au débarcadère pour , y attendre des ordres. . Moins d une demi-heure après l'arrestation, lo commandant des trouves de Tampico envoya l'ordre de- relâcher le fourrier f et ses b,ommes. La mise -n liberté fut sui- 1 vie des excuses de la part du, commandant, (, cv Pn:s tard, de l'exnr, csion des regrets du ( général lluerta lui-même. Le général Huerta taisait ressortir que tampico était alors soumis 'à la loi mar- 1 tia.e, que l'ordre avait é é d nné d'inter- ( dire lo dél>arquemont d'e qui que ce fût au ! P'"rt Iturbide, et que les marins des Etats- J Uni-? n'avaient pas le droit de débarnuer. 1 Cotte prohibition n'avait pas été' noti- < fiée à notre comme. <!.-•,ni général dans 'les c 1 y Tampico c. mê-ne, si cette nrohi- r.iiion Ivi avait été notifiée, la seule ligne \ ne conduite nc^eetai le des autorités loca-le>s aurait éu.- d» pri^r le fourrier et ses 1 nomme-: de se retirer et d'adresser une pro-o>s.al! \-i au o mmondant die place des atats-Unis: » i Le pr.-.odent Wïlson fait ensuite re-sor- j /-,v s'°?it nas hi d'un cas isolé. Une f série d événements a montré que les re- f Pi-esentauts du pténéral Huerîa affectent sciomm-m., de mépriser la dignité et les , UiV.!i.s du gouvernement"' américain. Cette impression. c par les événements, ne , souran. être nfacée ni par des explications r m par des excuses. Il apparaît comme certain que le vénérai Huerta et ses amis agissent ainsi pour se yencror de ce que les Etnts-Unis ont refusé ne_ reconnaître leur dictature. M. Wilson déclare nue. le gouvernement (■ américain espère fermement erne, dans au- t cun cas. il ne devra entrer en guerre avec le p« îtnle mex-icam. Si malheureusement r les .-i r.nstane.es font ^l'un conflit doj/e i éclater, les Etats-Unis ne combattront que r le général Huerta et ses partisans, et ce e faisant, ils auront conscience de fournir < au peuple mexicain l'occasion de rétal dans son pays des lois et un gouvernemi réguliers. Malgré la gravité de la situation, . Wilson espère que la guerre n'éclatora p; En formulant ce vœu il croit être l'i terprète du peuple américain qui n'ente; nullement exercer un droit de contrôle qu conque sur la République sœur. Le Président a foi en une solution pa. fiqiue, si les Etats-Unis , agissent prompt ment et sagement. « Je demande, dit-il. votre approba.tic pour remploi de la force armée, de tel manière et dans telle proportion qu' pourra devenir nécessaire pour obtenir c général Huerta pleine reconnaissance c nos droits et de noire dignité. Il ne saurait être «ue^tion d'agrcssic de notre part ni d'agrandissements terr toriaux. Ce qrn.e nous voulons, c'est maintenir 1 ddgnité dies Etats-Unis. ;:arîce que nou voulons conserver notre influence pour e user en faveur de la liberté, non séul< ment dans notre pays mais partout o notre action peut profiter à l'humanité. » La version mexicaine de l'incidcn et clos pourparlers Mexico, 21 — M. Portillo y Rojas, mi nistre des affaires étrangères, publie 1 communiqué officiel suivant : « I.e 0 de ce mois, entre onze heures e midi, une cmbaro'.tion n'arborant pas l pavillon américain et ayant à son bon neuf soldats d'infanterie de marine et ui officier aborda à -a baie d'Iturbide à Tam pico. » Le colonel Iiinojosa, chargé de la dé fense de cet endroit, mit en état d'arresta tion les marins et i officier et les fit con duire au général ^aràgoza, commandan' les troupes. » Immédiatement le général Zaragosa sans faire faire aucune enquête, remit les soldr.ts ot l'officier en 'liberté, fit emprisonner le colonel Hinojosa et envoya des excuses au contre-amiral Mayo, commandant la lotte américaine. » Mous pensions que l'incident était clos. Mais malheureusement, il n'en était pas ainsi, car le contre-amiral envoya au général Zaragoza un ultimatum dans lequel ■il demandait qjue de nouvelles excuses fussent présentées par le chef d'état-major du port et que le pavillon américain fût hissé sur une place publique de Tampico et salué d'une salve de 21 coups de canon. » Le président du Mexique, quand on l'eût informé de l'affaire, ordonna une enquête et la punition de l'officier couoahle, si sa culpabilité était prouvée. Il autorisa de plus le ministre des affaires étrangères à exprimer ses regrets de l'incident. » Quand il sut que le gouvernement américain .:t!ppuyail la demande du contre-amiral Mayo, en ce qui concerne le salut du drapeau — drapeau on'on n'avait pas insulté -- il décide, de témoigner., de son bon vouhor- envers le peuple américain. Mais comme il ne oroyait pas que cette requête fût juste, il proposa ou e les drapeaux des deux noti «ris lussent hissés et salués réciproquement et simultanément. » Le gouvernement américain n'accepta pas cette idée et il insista sur la demande du contre-amiral Mayo, en donnant l'assurance que le salut -croit rendu, après que le drapeau américain aurait été salué. » I.e gouvernement mexicain, jugeant oue la question du salut n'avait pas d'impor-tance si un accord fovmei n'était pas conclu par les deux parties, proposa la signature d'un protocole. )> Le ministre des affaires étrangères a présenté hier soir un projet de protocole [le ce genre au dh>irgé d'affaires américain. » M. O'Shaughnessy a répondu qu'il lui fallait consulter son gouvernement et. qu'il aviserait le ministre du caractère de la réponse qu'il recevrait. » Hier il a fait connaître au ministre que son gouvernement n'accepterait aucun protocole et qu'il exigeait le salut au drapeau ;ans conditions. » Le gouvernement mexicain a refusé ?ette demande. » L'importance de la mobilisation américaine Washington, 21. — Un communiqué du ninistère de la marine dit que le tortal les farces ci ni se trouvent dans les eaux nexic.aines nu qui s'y .rendent s'élève à :2 navires et £2.775 hommes. Il y a 20 navire s devant le littoral orien-:il et 1C devant les côtes occidentales. En ne dos côtes orientales seulement, il y tura bientôt près de 1.000 hommes d'infaii-orie de marine prêts à débarquer. Les huit cuirassés, de l'amiral Badger ar-iveront probablement à Tampico plus tard [ti'on ne le pensait, c'est-à-dire, d'après les )1ij5 récentes évaluations, mardi soir ou neroredi matin. Le génére.l Wood, qui commandera les rc-upes de terre, est parti pour Texas-Ci-y hier soir. Le présider..-; prend bien soin de dire que admission du général ne lui a été confiée [u'à titre de pré-rautieoi, et qu'il n'a pa3 -our le moment l'intention de faire inter-enir l'armée. -os navires de commerce vont quitter La Vora-Crc.!* La Vera.-Cruz, 21. -- Le commandant Hu-;hes, chef d'état-major de la flotte de l'At-ant-q'ue, est allé voir le général Maas, oinmandani des forces fédérales à la Vera-Iruz, et le commandant du port, et il leur : prescrit pour instructions de donner des rdres à ton. Ie:3 bâtiments c •nimeiciaux le quitter le port de la Vera-Cruz. Le consui américain a prié toutes les emm.es étrangères de se réfugier dans les •ot.'mentis actix-îlement dans le pc-rt et de >référence dans le Mexico et YEsperanza, [•ui ont été affrétés par la marine améri-aine à cet effet. Lavertisseroent donné par le comman-la;'it américain Hughes, ordonnant à tous o; navires marchands cîe quitter le port, ïe s'applique qu'aux navires américain:-. .'attitude doc constctutionnàlistei En.;: le-Pas s (Texas), 21. — La junte con-ti ut onnalicn a voté une résolution expri-!io.n;-. le regret que le général Huerta re-use de saluer le. drapeau des Etats-Unis et édaran-t que l'incident de TampJco a été réé de propos délibéré dans le but de pro-O-iuer l'intervention des Etats-Unis. Les cn.n sf. i tus .1oun alistes déclarent que lème si le? Etats-Unis intervenaient, ils e prêteraient pas main forte au général luerta et qu'ils resteraient neutres. Lo Sénat demande réparation Washington, 21. — Le Sénat a disouté ujourd'hui la résolution suivante, qui a té adoptée par La commission des rela-icns extérieures : « En raison des faits contenus dans le lessage du Président au Congrès coneer-ant certain affront suhi par les Etats-Unis u MeXiffiie, nous estimons que le président st justifié ù employer la force année pour btenir une franche réparation de cet af- lir front, mais en même temps nous tenon ait proclamer que ceci ne constitue nullem un acte d''hostilité vis-à-vis du peu VI. mexicain. » is. Les sénateurs qui soutiennent le gouv n- nement ont consenti à effectuer divers ch, id gements clans la nouvelle résolution ap }1- une conférence avec les secrétaires. d'E à la- guerre et aux postes et télégraphes. :i- Los mesures de coercition c- Washington, 21. — L'amiral Fletcher reçu l'ordre de saisir la douane de la Ve •n Crue. [e f.e gouvernement a confirmé son inte d tion de se saisir 'l'une cargaison de mu: u tions qu'un navire allemand doit défcî le quer à la Vera Cruz et qui sont destiné au général Huerta. f1 Ce paquebot, le Ipiranga, comporte u i- cargaison cie mitrailleuses, 1.000 fusils quinze millions de cartouches. o Une dépêche d'Eeperanza (Mexique) < s date d'h:er, annonce que le consul d n Etats-Unis a deciaré aux autres consu •- qu'il avait reçu l'ordre de protéger les < a toyens de toutes les nations, autant qi possible. Les représentants des grand* puissances ont rendu visite au consul am ricain et l'ont prié de leur donner les in tructicns nécessaires pour les transmetti a leurs nationaux Pains, 21. — Reprenant ses interrogato ■ res dans l'ai'faire Calmette, M. Boucarc juge cl instruction, s'est fait expliquer pa Mme Cîullaux comment eîle lit manœuvre la glissi-lre du browning. Mme Ciiilaux a:rTirme n'avoir poussé 1 cran de sûreté qu'en entrant dans le ca binet de M. Calmette. Elle expliqua ensuit au juge pourquoi elle redoutait la publica tion ci es lettre.s cjue lui écrivit M. Caiilaux C était des lettres intimes qui n'avaient i aucun degré le caractère qu'on veut biei leur attribuer. ■& Paris, 21. — A 7 heures du matin, le époux Mellis-Simon, qui occupent au n° 7 de la rue Erlanger, à AuteiuJ, un appar teîncnt, furent éveillés par un fracas épou vantable. Les persiennes en fer de la fe notre de la chambre à coucher, les Car reaui ci les rideaux avale m. été traversé: par un projédile q,ui était venu brise: ta cheminée en marbre. L'enquête établie qu'il s'agissait dur obus d'essai de 37 mm. L'obus semblait provenir d'un canon d< campagne d un fort «>u d'un canon monte sur un aéroplane ou d'une machine aé rienne quelconque. On suppose- que le projectile a été tiré des hauteurs «de Glamart. Calais, 21. — L'aviateur Hucks, qui a escorté ie yacht royal dans la traversée, a att'Onri à l'aérodrome de Calais. Il a déclaré qu'en ricin milieu du détroit, un hydravion, venu de la côte anglaise, s'est posé sur la mer, près du navire royal. Un operateur de ciniema, qui se trouvait sur l'aéroplane de Hucks, a pris diverses vues. i Hucks est reparti seul à 12 h. 40 pour Folkeotone, tandis que l'opérateur ciuéma-tographi'que regagnait l'Angleterre par pa-quebot, avec ses lilrns. Vienne, 21. — Les journaux du soir sont unanimes à constater qu'une amélioration sensible s'est produite d'ans l'état de santé de l'Empereur et que cette amélioration s'est maintenue toute la journée en s'ac-centuant.■& 'Mexico, 21. — Le général Huerta a fait la déclaration suivante hier soir : 11 s'offre à garantir la sécurité de tous les étrangers y compris les Américains qui peuvent se trouver aiu Mexique. Une garde de douze policemen a été placée à la légation américaine à "Mlexico comme mesure de précaution spéciale. Washington, 21. »— L'ordre envoyé l'amiral Fletcher ne stipule pas s'il doit s'emparer du port et laisse simplement à sa discrétion le meilleur moyen d'empêcher le débarquement des .cartouches et de 200 canons de campagne destinés au général Huerta. Washington, 21. — Le Sun annonce que les marins américains ont débarqué à la Vera-Cruz. Le président du Comité des affaires étrangères a confirmé cette nouvelle, mais il a refusé de fournir des explications complémentaires.L'occupation se serait faite sans coup férir. -X- Berlin, 21. — Sous réserves. — Le Ber-liuer Tageolatl publie une dépêche de Mexico annonçant que le cabinet est démissionnaire. La poule qui a couvé des euîs de canard La presse cléricale est atterrée. Les velléités d'indépendance qui se manifestent dans ies gioupes d'ouvriers chrétiens*lui inspirent de mornes réflexions. C'est le XXc Siècle qui donne le ton à ces récriminations. Comment ? Voilà L'Action démocratique qui, ne voulant pas mentir à son titre, engage les membres des syndicats chrétiens à >e désintéresser de la lutte politique, à refuser leur nom aux listes clé-ric^les, à tourner le dos carrément aux politiciens qu'elle qualifie de « malades » et d' « éclopés ». C'est l'abomination de la dé-solation. Qu'est-ce qu'il leur prend donc à ces ouvriois chretiens, pour jeter ainsi pardessus bord les bonshommes de la boutique cléricale. Quand ils se mêlent de dire leur pensée, lis vont bien les ouvriers chrétiens, lis dépassent du coup les socialistes eux-nu'uns, puisqu'ils répudient le parlementarisme, pour aller jusqu'au communisme, à l'anarchie. Ah ! mais, on a son petit amour-propre, tout chrétien que l'on soit. Nous comprenons l'affolement de la presse cléricale. Elle nous fait penser à cette bonne vieille poule qui, ayant couvé des œufs de cane, voit tout & conp ses petits descendre dans la mare et filer à toutes palmes. La pauvre couveuse a beau pousser des cris, battre les ailes sur le bord, ses fils ingrats ne détourneront pas la tète. La presse cléricale joue en ce moment le rôle un peu grotesque de la poule. Elle aussi a couvé des œufs suspects en recueillant dans ses patronages et ses syndicats toute une foule :îe jeunes gens qui n'avaient rien de commun avec l'opinion catholique. Mais, contrairement à la pauvre bête dont l'émoi est en somme touchant, 3 à | c ^ e^e» Presse cléricale, qui a a ent bOS, piU'^ges a nager. pie Lu effet, il iui un temps où les jour. de droite prétendaient donner des leçoi er, démagogie .aux socialistes eux-mêmes. (, m_ se rappelle l'interpellation qui eut lie rès aur ia grève d'Ingelmunster. Nous tat Primes au cours de ce début que les d leurs de syndicats chrétiens pouvaiei l'occasion organiser et soutenir une g avec autant de maîtrise que les collect J* tes eux-mêmes, qu'ils savaient eux a ra dire leur fait aux capitalistes, aux r chestériens tant de droite que de gau " et qu ils n'hésitaient pas a se faire iroyer par les conseils communaux ù l-- dévotion des subsides pour venir en aux familles dos grévistes A tant de reprises, la Chambre a en ru-gû la politique cie surenchère et de magogie. Les ouvriers finissent par ci-que tout leur est permis, et rien d e > nant à ce qiuie leurs exigences se ira -sent de façon tangible. Au iiea de . donner de-o isatisxaétions platoniques ■ " vaudrait mieux leur diie franchement, i rageusement, le danger de certaines £ pies. Mais cela ne ferait pas l'affaire g." politiciens cléricaux qui croient tout " tenir des populations avec un peu d' bénite de cour. Le ministre Hubert est p beaucoup dans cette politique de court nerie. Ne i avons-nous pas vu récemm , laire échouer au Sénat la loi des pensi * des bouilleurs qu'il avait laissé voter la Chambre ? Quelle amère déception, | telles variations ne doivent-elles dèter ner chez les intéressés auxquels on pas le courage de dire la vérité ! Les dirigeants du parti clérical se j sa ient d'étranges illusions .s'ihj s'imo naient que le titre de chrétien suffirai r maintenir leurs protégés dans une pie obéissance. 3 Les dernières manifestations de Cyr Van Overbergh en faveur du S. U. en 3 sent long sur les dispositions qui se f< . jour dans les patronages. Ce n'est pas Wceste qui modifiera en rien la situatû L II y a quelques années un journal • ! Iholique des environs de Liège, organe .M. Henri Francotte, insérait l'aveu s vant : aux élections, nour la désignati . des conseillers supplémentaires, les- can ) dats ouvriers catholiques . n'obtinrent n me pas un nombre de voix égal à celui c suffrages dont disposaient les membres filiés aux syndicats chrétiens de Liège, ce journal dénonçait déjà à cette époq ; ' le mobile qui engageait certains ouvric à entrer dans les œuvres cléricales : be-voin de protection ou d'appui pour c trer dans ies administrations de l'Etat. L'aveu est typique. Il montre cie que » façon et par quels appats les patronag recrutent leurs affiliés. Tôt ou tard, 1 inconvénients de cet enrôlement intérêt se font sentir,- et ce n'est oue justice. Le public rira do l'émoi et de la dé> -iation de la vieille poule cléricale av ses canards socialistes. Beïue de la Press LA CARTE A PAYER L'Indépendance Belge attire Vattentic sur le déficit probable qui résultera c désarroi du chemin de fer de VEtal • <( Il paraît que l'on travaille d'arrach pioi rue de Louvarn, à l'administratic centrale dos chemins de 1er de l'Etat, pot terminer les comptes de parcours du m tériel étranger pendant les mois écoulé Bien que ce travail ne soit pas acheté, est d'ores et déjà avéré que le montant d< redevances à payer par l'Etat atteindi plusieurs millions de francs. Le désanoi a eu, notamment, pour r sultat de blc-quer le matériel étranger d'aï nos stations de formation pendant une lo: gue période ..Sachant que chaque wage c(.ûte à notre chemin de fer 5 à 7 fran< do pénalité par jour., au delà du temj noimal d'utilisation, accordé selon la ma que et la catégorie du matériel, et que désarroi a retenu sur nos lignes des mi licols de ces wagons pendant 30 à 40 jour la redevance à payer se chiffre par pli sieurs milliers de francs par jour. Il n'est donc pas étonnajit d'arriver quelques millions de francs pour la p riode de désarroi. Cela explique d'ailleui le déficit qu'éprouve l'Etat belge dans s< comptes du matériel avec l'étranger. E 1912, le déficit était exactement de 5 mi lions 431.773 francs. En 1913, il atteint millions et l'exercice en cours nous coi cluira, vraisemblablement, à 10 millioi au moins de déficit. » INSATIABLES Voici, d'après le Courrier de Bruxelle: quelques extraits .le discours prononcés a congrès clérical de Mans : ils montrent qu la loi scolaire ne satisfait pas encore ton les cléricaux : « M. Francotte attire l'attention des et tlioliques sur la signification à donner a terme « 4e degré >'. D'aucuns voudraient faire de ce 4e d< gré un enseignement vraiment professioi nel ; d'autres — et c'est la formulé belge -ne veulent pas que ce 4e degré ait un cc ractère nettement professionnel. Quoiqu'il en soit, il faudrait que le Gor vernoment envoie le plus tôt possible de documents, des remeignoments, des préc sions, sur la façon dont le 4e degré do: être appliqué. L'orateur dépose un vœu en ce sens. (Ai plaudissements.) De l'avis de M. Camauër, le principe progrès de la loi scolaire consiste dans 1 fait qu'elle reconnaît l'école libre et assur la stabilité de l'enseignement libre notan ment en faisant disparaître les inégalité existant auparavant entre instituteurs 1 bre s et instituteurs officiels. L'orateur espère crue, dans une époqu plus ou moins rapprochée, l'égalité absc lue sera, établie ontre les diverses caR gorics d'écoles. N'y aurait-il pas lieu en tout cas d'exc miner s'il no convient' pas d'accorder de subsides aux otahltesements libres pour 1 construction des locaux. » OU TROUVER L'ARGENT ? La Dernière Heure signale le silence de ministres cléricaux en ce qui concerne l création des ressources pour faire face au notivslles charges ; Et pourtant, dès (à- présent, de nouveau projets d impôts sont à l'étude et certain sont dléjft. mis sur pied. Nous les conna trons Loin prochain, comme les électeur connurent le orojet militaire de M. d Rroqueville et les orojet* financiers de M Leviie... après les élections de 1912. Le gouvernement devra faire face no: seulement à l'augmentation de dépense nécessitée par l'intérêt de la Dette, mais ■ ppiis devra ouvrir ses caisses aux couvents, ; q'uels la loi scolaire livre l'assiette aaux beurre. >s de Suivant en cela une vieille et dépit !u on ble habitude, cette loi sera votée sans cri ■i en sache quelles dépenses elle va entrai] '. aP" ni par quels moyens on les couvrira, irec- n fallait le dissimuler, car, si l'on a> • a avouer qu'ii faudrait vingt ou vir reve cinq millions et ou'on prendrait oeu: ivis- aux dépens de l'industrie, les élections ussi raient pu mal tourner. îaii- a côté de cela, la loi sur la pension cne, mineurs, sur les habitations ouvrières, oc- assurances sociales, sans parler de l'a leur mentation du traitement des curés, à ude quelle la presse cléi-icale essaie de pré] rcr l'o.pinion, ne se feront pas avcc les r •ou- sources actuelles de l'Etat, de- ]] faudra près decent millions pour te JI1'e œla. Mais nos gouvernant:; feignent Lon- croire qu'ils n'ont qu'à les prendre do leurs coffres. Ils préparent de cruelles ( cu^' cejitions au pays. - 41 La franchise la nlus élémentaire devr; :CJU" lfs engager à exposer clairement la siti 'l°- tion, à soumettre au coros éjeistôrâi, c« aes Sl,.lté cette année, la politique fiscale qu' xiu comptejlt baliser après les élections. I EŒliMÉ cSu 24 Mai 1914 II a Arrondissament do Liège ai- L13£RAUX-UNiS "i CANDIDATS EFFECTIFS VAN HOEGAERDEN-BRACf iNIliR, industriel, ancien député, u lie cien senateur, Liège. di- M. Xavier N'EUJEAN, avocat, député, co; ait seiller communal, Liège M. M. Alfred TOURNEZ, avocat, conseille >n. communal, Liège. -'a- M. Victor BOULEXGÉ'R, cultivateur, bour; • \j jnestj-e. conseiller provincial, Beaufay ui- M. Leopold GHAUMQNT. avocat, consei on 1er communal, Herstal. cli- M. Julien DELAI TE, industriel, conseille * r ^omniun«°-l et provincial, Liège f M• Auguste PONSON, médecin, bourgme: R- tre, Jupille. ^ ^l,l,s^ave GIELEù>1, industriel, Seraing. ue M. Albert JANSSEN, fabricant d'armei ■;s Liege. le M. Victor HODEIGE, bourgmestre, G-ivc n- gnée. M. .Tulas NOIRFALISE. avocat., conseille communal, Liège. ea M. ilacqr.es BODY, ingénieur agricole, IIo] eo iogi;e-aux-Pierres. sé M. Théod,ore :COLl.ï(rNC>N,, avocat, Liège. a-_ CANOïDATE ,$MPPLEANTS e® ^ I!lU®n1 DHÉ'ze, avocat, conseiller pro vincial, A\arsage. M. Emile IDdGNli.i :FE, industriel, conseil 1er communal, Liège. M. Léonce NLRF, avocat, conseiller com 3 munal, Tilff. J M. Joseph MARCOTTY, industriel, bôurg mestre, Angleur. M. Fernand MALLIEUX, avocat, Liège M. Emile JEiNNISSEN, avocat, Liège Yl " ——. LES MEETINGS CAWTOi\J DC FEXHE-SLIN3 n" ?? ^vri!' ;i 3 heures, ià Fexhe blms, salle Union et Progrès confe-ronce organisée par les Libéraux-Unis X de 1 .arrondissement de Liège. .: Les candidats à l'élection législative v 11 prendront la parole. î? Les. libéraux du canton de Fexhe-Slins sont invites à cette réunion. En Belgique i'" Si los clehcaux... i- n,?1.-? cléricaux étaient dans l'opposition au lieu de lormer la m'ajoritâ, commenl ». mèneraient-ils la. campagne Électorale 1- Evidemment pomme en 1W. A cette époque, ils ont fait des impôts leur plate-foi me électorale et les dix-huit millions de S- ressources nouvelles réclamés par M Gradv s pour équilibrer le budget ont pris des n"> ■s portions extraordinaires. '* f d/imÏÏK lait q,UC contribuable était 1- dopoujlle par le, ministre des finances. i . ;u ! que de tracts, que de i- brochures, eue de circulaires, que de nla- S CaA %Z}f dG cari1catul'es contre les impôts. li,A -,<fLanS ° dl5tance. beaucoup de tniîi ,1k , souv'onn™t de tons les dé-tails de cette campagne qui devait abouti/ i, au renversement du cabinet libéral « J ,au ciéncai« 'talent dans l'opposition e ^ comme il y a. trente ans ib, s'atta-s queraien, avec une nouvelle frénésie aux charges qui pèsent sur la nation. r,',?,<• <lc.s ,rlix-lu»it millions- de iVÎ i- (ilaux, ce sont les cinquante millions dé a >, ' ru i nous atteignent. , ce?-erIAaliîS,tInillio.as ! V'1 Presse-cléricale coûte autre polémique nour laire téïîs E? e]?fl °hi"1'<! alK élec- - scrutin al c i a"!'6"'!4 le .- scrutin au eu d ,, \ bas les impôts I » V a \Lille des élections de 1912 alors .- qu elle nia:t les intentions du gGuverne- 5 D«nvnnie •guo1 ses adversaires? i- De vouloir ruiner le pays par La réalisa- 1 financier' Pi'ogçnmme fiscal et k «ià Ses'fe 'imaginaires > cor"bnt,ait . , J™1'"!"'-? ,a tactique ! Cela donne i temnît ÏV-'-, •' actnel- 3 mn-- l . 0 8Ullt au îieu d'être 0 '''il j ! . - L >J . L àu;tc;iQïr:fo dan chemins Ce fer :'- fri""c!l0s soni S'-'-'idcs lignes cie la ré- lc d'Aspremoht e S nferen.ee qu'il a tloii- - :! ' iS Ii'coïKimic - offic'elie. ' a uldl«UC4â d'aPr6s des sources On cernscituerait une régie nationale des cnanm3 de 1er dirigée par un conseil d'ad-a msnistration n. miné : ar le Soi. Ii v aurait. uicomp -.tihiii'té absolue entre le mandat parienientaire et la uuai\é d'administré teur de 1» régie. Un Collège de commis-, saires nomme par la Chamln-e et le Sénat 1 Surveillerait les actes du Conseil d'ad'ni-ï n's'oation. Les membres de ce Conseil tou- c.ieraaent sur les excédr-nts de recettes des tantièmes ne pouvant dépasser S.0C0 francs X En resuuié. les chemin de fer resteraiéiit s la propriété de 1 Etat, mais ils seraient exploites par un régisseur compétent indé-a pendam quoique contrôlé, s Le régisseur ne s'emureaseraiit-il pas de . relever les tarifs au grand dam du public sans que ce relèvement puisse avoir une i répercussion électorale. s La vie est déjà si chère que le relève-1 ment des prix du railvvay serait considéré

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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