Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 09 June. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pv6b27qv61/
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Mardi 9 Juin 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Franco en Belgique Un an ; ÎS 'ï » » S mois : 8 f » » 3 mois : 4 f Franco en Hollande Un an ; 22 f » Union postale » 32 f On s'abonne au bureau du Jourm et dans tous les bureaux de post ABMIN ÏSTRATION TÉLÉPHONE 867 JOURNAL DE LIÈGE AanonceSr , ï îa tigne: 20 ceni Réclames, . « . . » 40 cent Faits diversfranc Réparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés u petite Ug» 30 cent, Émissions. » ...» 1 franc RÉDACTION Tf I f PHONE 017 FEllitLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIAL!. - FOKDEE EN Î164 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA S VITENIÉRE, ! ÉTRANGER """"" "l it AN CE La Crise ministérielle Les démarches de M. Ribot Paris, S. — M. Ribot s'est rendu successivement ce matin chez MM. Anton in Du-bost, Paul Deschanel, Doumergue, Clemenceau, Peytrai et Léon Bourgeois. Interrogé au cours <le la matinée, M. Ribot a déclaré qu'il était très satisfait de l'accueil qu'il avait reçu au cours de ses différentes visites. Il verra cet après-midi MM Aristide Briand, Delcassé, Viviani, Jean Dupuy et Combes. Il croit être en mesure lie taire connaître aujourd'hui môme au Président de la République sa réponse à l'offre qu'il lui a faite de constituer le cabinet. , „ M. Ribot déclare qu'il a consulté M. Combes en qualité de président de la gauche démocratique et non pour une offre de portefeuille. Je n'ai d'ailleurs, dit-il, fait aucune offre et n'en puis faire encore, car avant d'accepter, il. fvaut que /j'étudile la situation, que je m'interroge, que je descende au fond de moi-même. Da<MS les couloirs do «a Chambre Paris, 8. — On dit dans les couloirs de la Chambre que M. Viviani, sollicité par M. Ribot d'entrer éventuellement dans sa combinaison, a exprimé son regret de ne pouvoir accepter. D'autre part, M. Noulens, que M. Ribot aurait pressenti pour le portefeuille do la guerre ,a demandé, avant de répondre, à consulter ses amis. El'fin, M. Léon Bourgeois aurait, assure-t-on, promis son concours à M. Ribot. Le:-; couloirs de la Chambre présentent cet après-midi la plus vive animation. Les députes sont unanimes à dire que la situation a un réel caractère" de gravité. Ils attendent avec une grande impatience la fin des démarches de M. Ribot. Beaucoup craignent qu'il ne trouve pas les concours de gauche suffisants pour constituer un cabine: et envisagent, avant même son échec, la possibilité d'autres combinaisons, par exemple avec MM. Viviani, Clémenceau, etc Si bon nombre de députés radicaux unifiés souhaitent que le président du Conseil soit parmi eux, il en est pour déclarer : Noua sommes prêts à accepter n'importe quel ministère, quels qu'en soient les hom-meô, pourvu qu'il accepte lui-même au moins une nuance de notre programme. Nou3 sommes peut-être un parti de résignation. Nous ne sommes pas un parti d'abdication. La prose, o russe regrette M. Delcassé Sain$-Pétcrs£ourg, 8. — Les journaux re-grclteri. unanimement l'impossibilité pour M. Delc&ssé de former le cabinet. La UazrJté de Saini-Pêtershourg dit que M. tiiôlcnsgfl, président du Conseil, serait accueilli dans toute la Russie avec la joie la plus vive. 11 se trouverait alors à la tète de ia l-Van-ce deux hommes sincères, patriotes et vrais amis de la Russie. M. Paléologuv et ia »o; de trois aria Certains journaux ont publié au sujet de M. Paléologue, ambassadeur de France en Russie, qui se trouve depuis avant-hier à Paris, la note suivante : «M. Paléologue, ambassadeur de France en Russie, est arrivé hier soir à Paris, venant de Saint-Pétersbourg. Sa première démarche, en descendant du train, fut de se rendre auprès de M. Viviani.iM'is immédiatement en présence du prochain président du conseil, M. Paléologue lui déclara ceci : <( Très exactement informé des dispositions d'esprit de la cour et des milieux gouvernementaux russes, je dois vous dire que ceux-ci suivent avec la plus grande attention les controverses soulevées en France à propos de la loi de "trois ans. Si la moindre atteinte est portée à la loi militaire, je dois vous dire également que je me verrai forcé de vous remettre, séance tenante, ma démission, no pouvant pas, dans ces conditions,, rejoindre le poste qui m'a été confié. » Au sujet de cette information, dit le Temps, nous affirmons que M. Paléologue n'a vu jsuqu'ici ni le président de la République, ni M. Doumergue, ni M. Viviani, et que, par suite, les propos qu'on lui attribue n'ont pas été tenus dans la forme que leur prêtent nos confrères : Toutefois, il est bon de rappeler que, comme c'était son devoir, M. Paléologue, dans ses dernières communications, a attiré l'atteri^on du gouvernement sur lefe graves conséquences que risquerait d'entraîner dans la situation présente de l'Europe, une diminution de notre puissance militaire. En second lieu, il est utile d'ajouter qu'au moment où M. Paléologue s'est vu offrir le poste d'ambassadeur en Russie, il a précisé dans ses conversations avec M. Doumergue les conditions dans lesquelles il acceptait cette mission et il a spécifié qu'à son avis le maintien intégral de la loi de trois ans était la plus nécessaire de ces condition». M. Doumergue lui a répondu que cela allait de soi, puisque tel était d'ailleurs le programme du gouvernement dont il était le chef. On peut donc considérer que, si la loi de trois ans n'était pas maintenue, M. Paléologue résignerait ses fonctions. Communique financier Paris, 3. — Le ministre des finances communique à l'Agence Havas la note suivante : La Société Générale ayant appelé l'attention du gouvernement sur des bruits tendancieux qui ont été récemment mis en circulation en ce qui la concerne, le ministre <Jes finances a cru devoir, dans l'intérêt du public, demander au gouverneur de la Banque de France de le renseigner sur la situation de la Société générale. Le gouverneur de la Banque de France a fait parvenir au ministre la note suivante : Le.; services compétents de la Banque de France ont été appelés, sur la demande du ministre dès finances, à examiner le portefeuille de la Société générale, qui sollicitait elle même ce contrôle. Il résulte non seulement de cet examen, mais aussi des rel.'iVws d'escompte très anciennes de la Société générale avec la Banque de France qu-> le portefeuille de cet établissement est composé d'éléments de prompte et facile réalisation. Cette situation ne saurait justifier les attaques systématiques dirigées contre la Société générale pour inquiéter ser; déposants. Le congre- dcz- Chambres rie commerce Paris, 8. — '.M. ilaoul Peret. ministre du Commerce, a présidé ce matin à la Sor- bonne l'inauguration du 6e congrès international des chambres de commerce. De nombreux membres du corps diplomatique et délégués étrangère assistaient & ia séance. Apnèfe une allocution de bienvenue du président du Conseil municipal de Paris, M. uanon-Legrand, président du Comité permanent a souligné le développement inespéré qu'a pris le comité. Le ministre du commerce a ensuite exprimé l'intérêt que le gouvernement porte aux travaux du Congrès. Un lock-out des maçons à Marseille Marseille, 8. — Dans l'impossibilité où ils étaient de s'organiser pour faire un mouvement de grève générale, les ouvriers maçons avaient décidé de mettre" successivement à l'index et par tirage au sort chacune des maisons ^'entreprise de la place de Marseille. Pour répondre à cette mesure, le syndicat patronal a décidé de faire le lock-out général. En conséquence, dès ce matin, tous les chantiers ont été fermés. ALLEMAGNE un ^aroouruage <qui ccute cner Berlin, 8. — Au cours de la si m aine rouge organisée par la Social démocratie, au commencement du irions de mars en Allemagne, 3 ouvrière et 1 patron dessinateur avaient toarbouillé de peinture rouge en 14 endroits le monument de l'Empereur Frederick III à Charlottenbourg, avec l'inscription (( Rote Woche » (semaine rouge). Le tribunal correctionnel a condamné aujourd'hui trois des accusés là 18 mois de prison. Le quatrième, pour complicité, à un an de la mémo peine. Dans les attendus il est dit «juil ne s'agit pas d'une farce de gamin, mais d'une action mûrement réfléchie, conséquence de l'excitation continuelle de la Socia* démocratie. ANGLETERRE un intrus au palais do BucXingham Londres, 7. — Grand émoi ce'matin au palais de Buckingham, résidence du roi, quand on découvrit dans la partie die l'édifice, habitée par la domesticité, un nommé Rarry Pike. qui s'était introduit dans le palais pendant la nuit en escaladant un mur hérissé de piques. Pi ko avait déjà visité plusieurs chambres. Dans l'une il avait troqué ses vêtements déchirés contre des habits en bon 'état ; dans une autre il avait ivris une canne et dans une autre encore un étui à cigarettes en argent, et tout cela sans donner l'éveil. Quand il rencontrait quelqu'un dans une pitee, il se retirait on disant qu'il s'était t-ronvé de porte. Cette excuse cependant ne fut pas a.d-I mise par un des pages de la reine chez ic<r;eî il avait pénétré. Le page donna la chasse au cambrioleur, aopela 'à l'aide, et Pike fut arrêté. Uoiii-.jon dans "a, Tarni-"*-Londres, 7. — Une , collision s'est pre-di':t" hicir soir à une heure tardive dans la mise, à la hauteur de Greenwich, entre ic transatlantique Corintlliaû, venant au -..anada, et le cargo-boat Ujioïc, en rcv. :a pour Hambourg. I/: or,vMiiïa a abordé YO.riole par le tirgr.cio, crevant ce navire en acier « co<m-mo /'il eut été fait de carton », selon l'ex-pro -.ion du second du Corintliian. Fin quelques minutes YOriole coula. Le.-. viiTigt et un hommes de l'équipage et les trois passagers de YOriole furent précipités dans l'eau, mais on réussit heureusement à les sauver tous. Lee. suffragettes Les suffragettes qui, jusqu'ici, ont nombre de fois troublé les cérémonies des églises anglicanes, ont commencé leur campagne dans les églises catholiques. Comme une brève dépêche le signalait hier, elles ont fait leurs débuts dans l'église de Brompton Oratory : Pendant la messe, vingt d'entre elles se sont levées et ont entonné ia « iitanie des suffragettes». Aussitôt des suisses sont accourus et ont entrepris de ies expulser. Ils y ont été aidés par les fidèles, par les femmes surtout, qui se sont montrées spécialement énergiques.Une suffragette eut son chapeau et son chignon arrachés ; une autre est sortie de l'église en saignant du nez. En réalité, les suisses ont dû surtout^protéger les mani-IfostJànties. Ta.ndsjs que "l'une des suffragettes s'en allait dans un taxi-auto, une dame élégamment habillée s'est frayée un chemin vers elle, l'a arrachée de la voiture et l'a violemment frappée. Dans l'après-midi, des scènes identiques ont eu lieu dans la cathédrale catholique de Westminster. Encore une ! Londres, 8. — Aussitôt après l'entrée du Roi et de la Reine dans la loge royale au Concours hippique international de l'Olympia, une jeune femme, élégamment vêtue, qui était assise vis-à-vis de la loge royale, se leva et prononça, à haute voix, quelques paroles à l'adresse de la Reine au sujet de l'alimentation forcée des suffragettes incarcérées. Immédiatement appréhendée par .deux agents de police, elle fut expulsée malgré une vive résistance. ITALIE La grève généra:© Ancone, 8. — A la suite des faits qui se scni. Produits hier, la Bourse du Travail a pivolaiïDê, la nuit dernière, la grève générale en signe de protestation. Le mouvement a commencé ce matin. Les magasins sont restés fermés et les ouvriers ne se sont pas rendus ù leur travail. Au cour,-; d'un meeting tenu ce matin, quelques orateurs ont prononcé des discours de protestation tandis que d'autres ont exhorte les grévistes au calme. nom,e, — La Bourse du Travail de Rome a décrété la grève en signe de protestation contre les événements d'hier. La grève a commencé à midi. Elle durera. probablement 24 heures. A la Chambre R.tme, 8. — Au début de la séance, M. iky.^oni, député républicain d'Ancone, demande qu'on lèye la .séance en signe de desrl A la suite des ■événements d'Ancone. M. Codes;a, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur, combat la proposition. MM. Modo et Carboni se déclarent également hostiles à la motion. M vf. Mosti. radical, et Turati, socialiste, appuient la demande de M. Bocconl. La proposition est mise aux voix par appel nominal. Le président déclare que le quorum manque. La séance est alors levée et renvoyée à demain. PORTUGAL Lo caîm • r:\-Lr • danc les universités Lisbonne, 7. - On annonce que les étu diants de Coïmbre ont résolu, à l'unanimité, de cesser la publication de leurs journaux politiques et de dissoudre leurs clubs. Actuellement, aucun étudiant n'est détenu.AUTRICHE Les armements navals Vienne, 7. — On annonce qu'en automne prochain aura lieu la mise en chantier de quatre nouveaux dreadnoughts austro-hongrois, dont le premier sera lancé l'année prochaine. D'autre part, on sait nue le gouvernement austro-hongrois demande 4 millions die couronnes pour le développement de l'aviation navale et un premier acompte de eOO.CCO couronnes pour lé budget de 1914-1015. Le programme complet de 1a flotte aérienne devra être réalisé en li>18. Pour le moment, on fera l'acquisition de 75 avions et le personnel du corps d'aéronautique sera porté de 12 officiers et 5 sous-Otfflcjôrs à 60 officiers et 120 sous-officiers. Des centres d'aviation pour la marine seront créés à, Katharina et Kosada. Des embarcations rapides seront, en outre, mises & la disposition de ces centres d'aviation. Audacieuse évasion Szernov/itz, 8. — Depuis quelques semaines se trouvaient, incarcérés dans la prison de la ville, les deux frères Gierowski, chefs du mouvement russophile en Autriche, qui devaient comparaître dans quelque u>.mps devant le jury sous l'inculpation d'espionnage et de haute trahison. Hier, en plein jour, avec la complicité des gardiens de la prison, ils ont réussi à s'évader, vers midi, une automobile qui stationnait aux abords de la prison a emporté les frères Gjerowski et leurs complices et les a conduits en Russie, la frontière étant située ià quelques lieras de distance de la prison. L'évasion semble avoir été préparée de longue date. Plusieurs gardiens ont été arrêtés. TURQUIE L'ingénieur belge prisonnier des bandits Constantinople, 8. — La légation belge à Constantinople a reçu une lettre, mise à la poste de Smyme, on ne sait par qui, émanant de l'ingénieur belge Lucien Tack, fait prisonnier par des bandits. L'ingénieur annonce dans cette lettre qu'il se porte bien. Les bandits ont fixé la rançon à 5.000 francs et attendront jusqu'au 11 juin. Au:;:rc victimo du brigandage Constantinople; 8. — Une bande de brigands a enlevé un sujet turc de race grecque, employé d une maison anglaise de smyrne et exige une rançon de 3.000 livres. La maison anglaise est, dit-on, disposée à payer cette somme. ,0FL(* A pXK L'emprunt On mande de Berlin au Temps : Selon une dépêche de la Gazette de Francfort, les négociations de l'emprunt bulgare passeraient par une phase critique. La Disconto Gesellschaft poserait pour la concession do l'exportation du tabac, des conditions que le gouvernement/ bulgare déclare être difficilement acceptables. ALiiAiN Ufi L'influence autrichienne a Durazzo Durazzo, 6. — Turkhan pacha, président du conseil, a rendu visite ce matin au baron Aiiotti, ministre d'Italie, à qui il a déclaré que l'arrestation du colonel Muric'cio et du professeur Chinigo avait été opérée à l'insu du gouvernement. Turkhan pacha et le baron Aiiotti ont décidé qu'une commission comprenant un Italien et un Albanais examinerait les papiers saisis dhez le colonel Muriccio et chez M. Chinigo, que. la police accuse d'entretenir des r relations avec les insurgés. Cette aventure, vienant après une sériei d'incidents connus, appelle une réflexion d'ordre général. On se fait peut-être beaucoup d'illusions dans* certains milieux à l'étranger en croyant que l'antagonisme austtroitalien en Albanie est capable d'assurer à ce pays une situation internationale indépendante.En réalité, l'Autriche règne et gouverne ici. Le prince do Wied est entièrement entre ses mains. Croire, d'autre part, que l'Italie en viendra aux mains avec l'Autriche à cause de cette prépondérance est, dans l'état actuel des choses, encore une autre illusion. Le fait brutal est que Durazzo est en train de devenir une ville d'influence ultraautrichienne.Sans intervenir à proprement parler en Albanie, on concevrait donc fort bien que la Triple-Entente fût représentée ici par une force maritime qui jouérait, à côté de l'Italie et de l'Autriche, le rôle d'un témoin militaire participant à la police de Durazzo. Ce témoin ne serait certainement pas de trop. Le gouvernement réprimerait l'insurrection par la force Rome, 7. — D'après les dernières nouvelles reçues ici de Durazzo, Turkhan pacha aurait déclaré que la commission internationale fera une dernière tentative au-pi-ès des insurgés : elle leur signifiera que le roi et le gouvernement sont animés à leur égard des meilleures intentions et désirent instamment respecter pleinement leurs droits politiques, religieux et sociaux. La commission les invitera en conséquence à mettre fin à la révolte actuelle, les avertissant en outre qu'au cas contraire le gouvernement est parfaitement décidé: à réprimer l'insurrection par .la force des armes. Si cette tentative ne réussit pas, a ajouté le président du conseil, le gouvernement tic :dra sa parole et marchera contre les insurgés. D'après Turkhan pacha, le gouvernement peut conipter environ G.OOO 'hommes de troupes, aloçs que les insurgés n'ont guère que cinq ou six mille hommes, mais les troupes du gouvernement sont parfaitement armées et équipées, ce qui n'est pas je cas pour les insurgés. La victoire, a dit Turkhan pacha, c}oit donc rester au gouvernement.Ld me ;on|:ont mo,-t on Staîie Rome, 7. — AujoiM-d'hii, le langage des journaux italiens est particulièrement violent. Ils reprochent vivement à l'Autriche l'arrestation injustifiable de deux Italiens, arrestation dont ils la rendent responsable. L'Allemagne elle-même est cer soir attaquée par eux. Le (iiom-Ue dUtalia, 'à propos de l'attitude. d't lokil Anz--itj<-r. 'écrit en effet ; .,•> ri-, rpiV-o A i!>: :-i installés o irtaiiis correspondants oui. pour des rai-sors linguistique;:, comprennent mieux les Autrichiens et les Hollandais que les Ita liens et les délégués de la commission c contrôle, on observe dans la presse de 1 nation amie et alliée une méfiance inju; tifiée envers nos compatriotes de là-bas. » Ce qui constitue la gravité de ces poli miques entre les journaux de la Triple Alliance, c'est qu'on ne voit guère pour le trois gouvernements la possibilité d'y me tre fin. A Durazzo, la situation est si tendue ei tre Italiens et Autrichiens, et même entr les deux légations, que quels que soient k désirs des deux ministres des affaire étrangères et de leurs représentants à Di razzo d'imposer silence aux écarts d'un rivalité inévitable, les circonstances son si graves, les antagonismes si puissant; qu'ils s'imposent à eux fatalement et qu leur volonté reste impuissante. L'attitude des officiers hoîlanda: Durazzo, 8. — On dit que les officiers ho: landais et en particulier le colonel Thon son, refusent d'obéir au gouvernement a banais, sous prétexte qu'ils détiennent leu mandat des puissances, ainsi qu'il en a ét décidé à la conférence de Londres. Auss: tôt que la commission mixte qui examin les papiers du colonel Murichio aura éta bli l'innocence de ce dernier, le gouverne ment albanais demandera au gouverne ment hollandais Le remplacement des offi ciers responsables de l'incident. Dissensions entra les insurgés Vienne, 8. — La Correspondance Alba naise annonce que selon une dépêché d< Durazzo, de graves dissensions ont surg au camp des insurgés, et qu'une tendano à la soumission se manifeste parmi eux. L; situation s'est améliorée. On annonce d'EJbasan que la gendarme rie a refoulé les insurgés du -village d< Bradaschesch, après un violent combat. Un grand nombre de volontaires se son joints à la gendarmerie qui marche contn Tirana. Satisfaction â l'Italie Durazzo, 8. — Le ministre d'Italie t eu hier une conférence avec le prince et les ministres, qui lui ont promis entière satis faction relativement à l'incident survent ces jours-ci. Le ministre d'Italie a également insista pour que la commission mixte procède i l'examen des papiers saisis par les officiers hollandais afin de faire ressortir la fausseté des accusations et donner la satis faction qui est due pour la violation des capitulations. Le gouvernement albanais a adressé ai; ministre d'Italie une lettre officielle dans laquelle il lui renouvelle les assurances dé jà données par écrit relativement à la satisfaction qu'il désire donner à l'Italie, à la suite de l'incidont Murichio. La lettre ajoute que lorsque la commission mixte qui examine les pièces saisies aura affirmé l'innocence du colonel Muricbio, le gouvernement albanais demandera au gouvernement hollandais le remplacement des Auteurs responsables de l'incident. Uno victoire des troupes gouvernementales Durazzo, 8. — Un télégramme annonce que les troupes gouvernementales ont attaqué et battu complètement les insurgés près de Tirana. Un compromis Durazzo, 8. — Le (gouvernement albanais a adopté, sur la base des pourparlers de Corfou, les propositions faites par la commission internationale de contrôle au siijei de l'administration des provinces du Sud. Dès qiu.e l'approbation des grandes puissances sera parvenue, les membres de la commission ,se rendront en Epire en 'vue de mettre à exécution ces décisions. Le colonel Thomson â Valona Valona, 8. — Le lieutenant-colonel Lhtom-son est arrivé aujourd'hui. 11 a assisté à une assemblée de notables et a engagé vivement les personnes présentes à constitue! un corps de volontaires contre les rebelles, Son discours a été accueilli avec un granc cmui ;us:asme èt par des ovations pour le prince et le gouvernement. Le colonel Thomson est rentré aujourd'hui même à Durazzo. Un combat entre gouvernementaux et Epïrote& Un mande d'Athènes au Temps : D'importantes forces albanaises ont pénétré hier dans la y.one neutre établie autour de Coritza. Elles furent repoussées par les troupes autonomistes placées sous les ordres du colonel Vardas, après un vi: engagement, au cours duquel les Ëpirotes ont eu plusieurs blessés, mais aucun tué Les pertes albanaises seraient assez con si dé râblés. ' Los forces épirotes conservent leurs po sitions. MAROC Un détachement français attaqut Rabat, 7. — Un détachement d'une cin quantaino d'hommes travaillant entre Ted de'rs et Ouïmes aurait été attaqué par le Zaïan. Les Français auraient eu cinq tués e neuf blessés. Une escorte attaquée Rabat, 7. — On confirme qu'une escort de hommes d'infanterie légère d'Afriqu commandée par un 'sous-officier qui accon pagnait un groupe de télégraphistes, rei: tirant à. Tedders, a été attaquée par u: fort parti de Zaïans entre Ouïmes et Te: derç. Nous* avons eu 6 tués et 7>&lessés L'ennemi, qui a subi des pertes sérieuses est en fuite. Les cavaliers d'un goum r( giônal se sont lancés à sa poursuite. Le Conflit Mexieo-Amérieaii Le blocus cie Tampico New-York, 8. — Un télégramme de Tan pico annonce que les rebelles redoutât d'être attaqués par les canonnières féd< raies, se hâtent de fortifier la viUe. Le pièces de siège sont déjà en position < des masures sont prisés pour bloquer 1 rivière si cela devient nécessaire. Plusieui délégués à là conférence de Niagara Fal ne sont pas sans appréhension quant à l'o dre de Huertà concernant le blocus de Tan pico et, d'un autre côté, au sujet de 'lii sistance des Etats-Uni:- exigeant que le po reste libre. On craint que ia prétentio du gouvernement américain sur ce poil 4'amène Huerta à se retirer de la conf ronce. Un délégué a fait remarquer que . situation s'assombrit. Le point de vue d. représentants de- Huerta c'est que les Etat Unis nè doivent pas faire obstacle'aux e forts que font les fédéraux pour empêoh» que les rebelles reçoivent des munition Agir différemment signifierait que la m rme américaine est au service de la oau de Uarranza. Mexico, '8. — Le blocus de Tampico € suspendu. s m m m t- Paris, 8. — M. Ribot a poursuivi cet après-midi ses démarches. Il se rendra ce i- soir, à 9 1/2 heures, à 1 Elysée, afin de e faire part au président de la République s de ses pourparlers. s Malgré les très vives instances de M. Ribot, M. Viviani a définitivement refusé le e portefeuille de l'instruction publique qui t lui était éventuellement offert. Par con-, tre, M. Ribot s'est assuré le concours de e M Bourgeois, qui, dans la combinaison projetée, prendrait le portefeuille des affaires étrangères, et de MM. Delcassé, Nou-5 lens, Clémentel et Jean Dupuy. M Ribot conserve le ferme espoir d'aboutir.Peut-être n'acceptera-t-il pas encore ce f soir d'une façon ferme la mission de consti-Q tuer le cabinet, mais il pense pouvoir assumer officiellement cette tâche demain ma- B tin et former le ministère. * Berlin, 8. — Les pourparlers engagés par " la Disconto Geselschaft, en vue de la conclusion d'un emprunt bulgare de 250 millions de francs, ont été rompus aujourd'hui parce qu'il était impossible d'arriver à une entente sur la transformation du monopole î des tabacs, qui avait été envisagé des deux i côtés dès le début comme base de cet em- î piunt. 1 * • Londres. 8. - - Le Roi et la Reine, ainsi - qu'une foule élégante, assistaient aux épreu-; vêts u aujourd'hui du concours hippique international. La Russie a gagné la coupe L du Roi Edouard pour la seconde fois. La î France est 2e, la Belgique 8e et l'Angleterre 4e. ■¥r Vienne, 8. — Le Wiener Allgemeine Zei-j tung apprend de source bien informée que ie prince de Wied dispose actuellement d'une forte armée de plusieurs milliers d'hommes, suffisante pour maîtriser l'insurrection.tEn outre, des dissentiments sembleraient ' ajvoir éclaté parmi les insurgés, ce qui permet de s'attenare à un échec de la rébellion. Si les insurgés marchent contre Du-razzo, le prince s'opposera par la force à un nouveau mouvement. Belgrade, 8. — M'M. Novakovitch, progressiste, et Rj'bara, nationaliste, ont été reçus cet aprés*nidi en audience par le Roi," aunuel ils ont conseillé la formation d'un cabinet exclusivement jeune-radical. Ancone, 8. — h la suite du meeting de ce matin, les manifestants ont parcouru en cortège quelques rues, puis se rendirent à la municipalité pour faire mettre le drapeau en berne. A leur retour, les manifestants ont rencontré un lieutenant d'infanterie sur lequel ils ®e sont livrés à des voies de fait. Le lieutenant a reçu de légères contusions à la" tête et son sabre a été brisé. Un major a été également assailli par ies manifestants. Dans i après-midi, est mort à l'hôpital, le jeune Pudini, blessé grièvement au cours des incidents d'hier. Le commissaire royal a lancé un mani-îeste exprimant les regrets de toutes les classes de citoyens au sujet des victimes et assurant qu'une enquête judiciaire établira les responsabilités. Le manifeste recommande le calme. •5Ç- Panama, 8. — Le paquebot Alliance, jaugeant 4.000 tonnes, a pour la première fois franchi le canal de Panama, en 1 h. 30 m. Le passagé s'est effectué sans incident. Billet Parisien Correspondance particulière du Journal de Liège' Paris, 8 juin 1914. Aujourd'hui s'ouvre à Paris le cinquième congrès international des Chambres de commerce et des Associations commerciales et industrielles. La séance inaugurale a lieu à la Sorbonne, sous la présidence de M. R. Poincaré. Six cents Chambress de commerce et Associations commerciales prennent part au Congrès et 1200 délégués accompagnés de 670 participants, soit près de deux mille membres, suivront les délibérations qui doivent durer trois jours. Liège sera représentée par M. Louis Frai-gneux, le plus liégeois des Liégeois et par son collègue M. i ombeur. . Vous vous souvenez que le premier Con-i grès international des Chambres de " commerce et des Associations commerciales et " industrielles remonte à 1905 et eut lieu à 5 Liège, au moment de la grande et belle Exposition. Ce Congrès était dû à l'ini-1 tiaiive belge et présidé par' M. Louis Ca-non-Legrand. président de la Chambre de Commerce de • Moiis et de la Fédération 3 des Associations commerciales et indus-e triellcs de Belgique. Depuis, l'institution est devenue permanente. Des réunions ont eu lieu successives î ment à Milan en 1906, à Prague en 1908, à - Londres en 1910, à Boston en 1912 et enfin à Paris, aujourd'hui. Un comité perma- i, nent fonctionne à Bruxelles qui prépare les i- réunions e£ exécute les décisions prises. Les Congrès internationaux des Chambres de Commerce et des Associations_ commerciales sont, avant tout, « des "" réunions d'hommes d'affaires pour la discussion des 1 affaires ». A côté de l'opinion des diplomates, des légistes ou "des spécialistes, ils font connaître l'opinion de la grande masse des véritables intéressés.En fait, les Congrès ont su écarter de leurs travaux toutes les propo-x . sitions chimériques, pour ne retenir que ïes rés olutions, pratiques ^susceptibles d'aboutir et de donner des résultats utiles, j Dans leurs différentes réunions, ils se , sont occupés : des tarifs de l'Union postale a universelle ; de la réglementation intema-s tionale du téféphone ; de la législation in-s tern&tionale sur la lettre de change et sur le chèque ; de ia réglementation des Expo-sitions ; des routes maritimes ; des statis-tiques et formalités douanières ; de la variabilité de la fête.de Pâques ; de l'unifica-tion du calendrier ; de la création d'une > union maritime internationale; de la com-pilat'ion dés usages commerciaux ; de la création d'un tribunal d'arbitrage intema-tion al pour les cont estations d'ordre éco-/ nomique et commercial ; de l'exécution des jugements et décisions arbitrales rendus en ' pays étrangers, etc. s- Les Congrès se présentent ainsi comme k" un o'rgane de raiff)rochement et d'entente >e entre les différents pays. Us ont, d'ailleurs, proclamé que la prospérité du commerce st exige que la paix, la confiance mutuelle et l'amitié régnent entre tous les peuples. A un point de vue plus pratique, ils ont firmé hautement leur sympathie pour 1' nitrage entre nations, comme pour l'ai trage entre particuliers et Etats. L importance des Congrès s'est accrue chaque réunion. Non seulement les gouv nements des principaux pays se sont t< jours fait représenter officiellement aux < bats, mais, dans chaxjue ville où ils se se réunis, les Pouvoirs Publics, les Municij lités, les Chambres de commerce ont or} nisé, en l'honneur des congressistes, des ceptions et des fêtes grandioses, ainsi q des visites industrielles intéressantes. Le Congrès de Boston réunit l'adhési de Chambres de commerce et d'Assoc tions de quarante-sept pays ; les Gouv nements représentés officiellement furent nombre die trente, les congressistes au no Dre ue 891. Le Président Taft présida séance et le banquet de clôture, qui co: prenait 1.058 couverts. -X* ue fut po\ir mieujc faire connaître l'œ vre en France oue les délégués ,français Boston demandèrent que le cinquième cc grès pût se tenir à Paris. Le Président de la République accep l'invitation de M. David Menuet, préside de Ja Chambre de commerce de Paris, placer le congrès sous son haut patrona et prit la direction du Comité d'honner qui fut quasiment son œuvre. Le Congrès doit durer trois jours., de lun à mercredi, et doit — l'avis à ce sujet e unanime — donner des résultats apprécl bles et sérieux. Voici, "du reste, quelles sont les questio: à l'ordre du jour de ce cinc}uièpie Congrès Rapport du Bureau sur la suite donn aùx résolutions des précédents Congrès, n tamment dans les questions de la fixité ( la date île Pâques, de la réforme du cale: drier, des statistiques douanières et c penny postage. De l'unification des législations relative à la procédure d'arbitrage pour régler 1-litiges entre citoyens de pays différent Unification des législations" sur le ch que. Chèques postaux et virements postai internationaux. ,Do l'unification des lois sur les warran en vue de faciliter, d'étendre et de miei garantir le crédit sur les marchandises. Modifications et additions au règlemei des Congrès Internationaux des Cbamtn de Commerce. De l'utilité d'une action Internationa contre la concurrence déloyale, dans i sens des législations existantes. Réserves d'or pour conjurer les paniqui financières. Avancement des heures du jour pendai les mois d'été. L'horaire de 24 heures. Création d'un timbre de douane à appl quer sur les envois par la poste. Ensuite, à titre secondaire et siinplemei en vue de continuer la documentation d Congrès : Etude comparative des polices d'assura] ces en trafic international, en vue d'am liorcr leur rédaction. Projet de type uniforme de connaiss ment, quant aux conditions générales, poi les lignes concédées ou régulières de nav gation à vapeur, afin d'empêcher des co: traductions, des surprises ou des incert tudes. Espérons que nos délégués liégeois s distingueront ùàe fois encore et sauroi rappeler aux dix-neuf cents délégués qi Liège fut le berceau de cette institutic utile. A. de G... ÉCHOS EPHEMERJDE L'au aire Wilmart ! C'est vieux comme guerre des jJoers et Madame Humbert ; les juges ont bien mauvais caractère i s'acharner sur un homme dont nous savo\ toute ta vie, toute la conscience, tous L gestes, gui n'a donc plus rien à donner notre curiosité et dont la justice n'a p^ rien à tirer. Que noiCs importe à présent que Wilma raconte au tribunal des choses connut que Les journaux nous montrent des po traits aussi connus et que ton envoie < prison ce pauvre diable qui en a~ûé]d pi t Habitude. Laissons ca Wilmart et inventons vi autre chose. Compère Guilleri. o o o g 'avènement aux saucisses. Les Munchner Nachrichten ont é priées d'insérer l'information suivante « La maison X., spécialité de viandes saucisses à Aichach, a eu l'honneur d'< frir à Sa Majesté le roi de Bavière, pe dant son séjour dans cette ville, à l'occ sion du huit-centième anniversaire du ch teau de Wittelsbach, un spécimen de £ produits en témoignage de son loyalisr et de son dévouement. Ces présents, r tamment un L avec une couronne, fon de cervelas d'Aicliach, et un chaudfrc aux armes de Bavière entièrement mex lées en saucisses, ont été exposés sur table du déjeuner royal et, au moment départ, portés ' dans le wagorî-salon Roi. Leurs Majestés ont daigné s'en jouir et faire exprimer leur reconnaisse cc par l'adjudant-général von Walth dans la lettre que voici : « Leurs Majes le roi et la reine ont reçu avec plaisir remarquables produits de votre industi envoyés et offerts par vous à l'occasi des fêtes du huit-centième anniversaire la fondation de Wittelsbach, et elles < particulièrement ïapprécié vos excelle] pâtés de yijande., Leurs Majestés vc adressent pour cette attention délici leurs remerciements les meilleurs. » ( aurait pu résister, disent les Nouvelles Munich, à une demande de publicité touchante ? ' Nous n'avons supprimé <; le non», de la fabrique. o o o |^t puis zut ! Zut est un mot irrévérencieux mais i ailleurs respectable étant donné qu'il presque cent ans. C'est en effet en 1 qu'il fut lancé pour la première fois d; les criconstances suivantes : Une jeuhe élève du Conservatoire de i ris, classe de piano, avait pris l'habiti d'appeler do, comme on l'appelle enc d'ailleurs aujourd'hui, la première n de la gamme. Mais en ce temps, c'é' presque une innovation. Ce do malencontreux agaçait le pro seur qui, un jour, plus exaspéré que coutume, s'écria : — Mademoiselle, je vous prie et me vou? ordonne de ne plus dire : do. D ut ! Et il faisait fortement sonner l's de liaison. af_ — .Eh bien ! puisque vous I exigez, re« ar_ pondit frémissante la jeune fille exaspé-bi. rée, eh tien ! zut ! Brave jeune fille, elle découvrit là un ^ mot bien soulageant 1 er- o o o )U- l.a leçon d'histoire de Bob. lé. Sa gouvernante lui donnait — l'autre ,nt soir, — une leçon d'histoire : « Clovis re->a- çut le baptême de Saint Remy ; et, le mê-me jour, trois mille de ses leudes le re-L*é, curent avec lui. En répandant l'eau sainte u€ sur la tête du néophyte, l'évêque lui dit : « Courbe-toi, fier Sicambre, adore ce que on tu as brûlé ; brûle ce que tu as adoré ! » ta- — Et Clovis, qu'est-ce qu'il a répondu ? ir- fait Boft), attentif et intéressé. au Je ne sais pas. Je crois qu'il ne lui a m- rien répondu ! répond l'institutrice, assez la interloquée. n- - Bien, mademoiselle, triomphe le gosse je suis plus savant epie vous. Saint Remy était un pauvre bonhomme, tout vieux, u- tout cassé... Quand il a dit à Clovis : <à « Courbe-toi, fier Sicambre ! » Clovis lui n. répondit : « Cambre-toi, vieux si courbe...» Et la gouvernante pensa s'évanouir... ta o o o nt Vente des lettres d'un confident de l'em-le pereur Frédéric III. 5e On va vendre prochainement aux enchè-r, res, à Leip-zig, un lot de cinepiante-neuf lettres inédites du romancier Gustave Frey-di tag qui fut, comme l'on sait, un des fa-st miliers et confidents de l'empereur Fré-a- eléric III. Ces lettres furent écrites de 1864 à 1886, is et adressées à M. Max Jordan, le futur di-recteur de la Galerie nationale de Berlin, -e Plusieurs d'entre elles sont particulière- 0- ment intéressantes : elles ont trait, en ef-le fct., aux événements de 1870. 1- Dans l'une, datée du 22 mars 1867, Frey-u ta s écrit : « Bismarck veut' une guerre avec la ;s brance avant que celle-ci n'ait terminé »s 1 organisation de son armée. » s. Dans une autre, écrite le ,11- juillet, après b» que la mobilisation allemande était terminée, 0£ lit : x «.pe Moltke est radieux ; les Français, dit-il, sont très en retard dans leur arme-ts ment » x La guerre déclarée, Freytag accompagna le prince royal au quartier général. Le 13 it août, il écrivait de Sarrebourg : 53 inîî £TJ?trc est immense. Nous avons lOO.OoO hommes de plus que la France. Le e grand bluff napoléonien touche à sa fin. » e o o c f/alcoolisme en Europe. »s Au 4e Congrès que viennent de tenir les medeoms français, la question de l'alcoolis-it me a fait 1 objet d'une longue discussion. Le Docteur Bertillon a communiqué aux membres du Congrès les résultats d'une i- étude statistique faite par lui quant à la" consommation d'alcool sous toutes ses for-it mes par tête d'habitant pour les divers u pays d'Europe. Cette consommation est la suivante : i- France : 18,88 litres ; Belgique, 13.18 li-5- très ; Italie, 12,02 litres ; Suisse, 11.96 li-. ÎS®® Oauemark, 10.94 litres ; Espagne, 3- ld.06 litres ; Allemagne, 9.*44 litres : Angle-ir terre, 7.77 litres ; Russie, 5.21 litres, i- o o o i- J^es pierres précieuses artificielles, i- D'intéressants essais de fabrication de pierres précieuses artificielles viennent ;e d être faits à Leipzig au moyen d'un pro-ît cédé nouveau. ie «agit de la. réduction par courants n électriques d'oxyde d'aluminium à l'état fondu, suivie d'un refroidissement lent. Au cours de ces essais, on a constaté que ' la durée de refroidissement influe beaucoup sur la dureté, la pureté et l'éclat des pierres artificielles obtenues. Par ce procédé plus le refroidissement s'opère lentement, plus la valeur de la, pierre y gagne. Do fort belles pierres ont été obtenues par le procédé nouveau : notamment des rubis et des saphirs. o o o la ^^u tribunal. :l Le témoin certifie que votre automole Iule a poursuivi sa route après avoir écra-is sé sa chèvre. ■s Je vais vous dire : c'est que j'ai cru a que c'était une vieille dame. ts i Dans la Colonie Italienne •n - _ ~ u * * * ** Les membres de la colonie italienne ont célébré hier en notre ville la fête du «Statuto» qui est chez nos amis d'au-delà les Alpes, leur fête du 14 juillet. Dans toute l'Italie, ce jour se passe en liesse, en réjouissances, et à l'étranger il est d'usage de célébrer ^ cet événement par des fêtes patriotiques. • A l.iége, le « Statuto » se célébrait cepen-et dant pour la première fois et c'est à M. n- Morabito, l'un des membres les plus esti-n_ niés de la colonie italienne, que celle-ci J" doit de s'être conformée cette fois à la tra-a_ dition. es Cette fête eut lieu hier, dans la grande lie salle Mauresque du-Continental, où se trouvaient réunis ,autour d'une table fort Q<J bien garnie, une cinquantaine de convives, i Aux places d'honneur se trouvaient MM. Le" J. dc Cosmo, président de la Société Ita-lienne dc Bienfaisance ; <Gasparini, prési-dent de la Société Dante Alighieri et M. lu Morabito. Au fond de la Salle, les drapeaux italiens mariaient leurs couleurs et à la façade du "F' Continental, l'étendard de la mère-patrie 'es flottait gaîment. [.^s Le festin, des mieux composé, ainsi qu'il t®' est d'usage au Continental, fut des plus °J} gai et des plus animé. Dépourvu de tout ca-ractère officiel, ce fut un banquet aimable, 'y* confraternel et bien fait pour resserrer les liens si étroits qui unissent entre eux les membres de la colonie italienne. M. Gasparini, le doyen de la colonie, prit! -j* le premier la parole et retraça, en quelques mots émus, l'histoire de sa vie et la raison . S1 do son ostracisme. S'il vint habiter la Bel-110 gique, il y a de cela cinquante-six ans, c'est qu'il ne voulut pas subir le joug do l'Autriche et servir sous ses drapeaux. U se félicite d'avoir dirigé ses pas vers notre >ar pays, si accueillant, si probe, si généreux a et il engage la jeunesse à suivre son exerri-816 pie, à se consacrer au travail. ms II salue la grandeur de l'Italie, toujours plus puissante, toujours plus vivante, qui' Pa- tient aujourd'hui une pl.tcc prépondérante ide dans le concert 'des nations. ore On acclame ces paroles chaleureuses, ote puis M. le professeur Morabito, en termes ,ait enthousiastes, fait l'éloge de la Société Dante Alighieri et de son dévoué président, tes- M. Gasparini. Il rappelle l'œuvre poursui-de vie pour répandre dans le monde l'usage de la langue italienne, si belle, si harmonie nieuse. ites II termine en engageant tous les Italiens de Liège à marcher clans la même com-la muni on d'idées pour la grandeur et) lai prospérité de la patrie.

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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