Journal des intérêts maritimes

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s.n. 1914, 23 May. Journal des intérêts maritimes. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6q1sf2n703/
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.1WKUS, samedi ^3 mai 1914 S» Treiite-troisièiiie Année Journal des Intérêts Maritimes fi*til>§a<ria<% à Portait Les Annonces, Réclames et Abonnements sont reçus directement au bureau du journal 3,;, rue Vieille Bourse, Anvers; à BRUXELLES chez MM. J. Lebègue A C°, rue de la Madeleine. Organe de Défense des intérêts Maritimes, Financiers, Commerciaux et Industriels d'Anvers. Directeur : François PRUES. ABONNEMENTS : { 1^° £ par I Etranger 7.50 fr. par «a. Prix par numéro : 10 centimes Représentants du journal à l'Étranger : à PARIS, Mlà„ John P. Jones <t 0,31, rue du Faubourg, Montmartre;à LONDRES, MM. Davies & C°, Finch Lane, Cornhill ; à COLOGNE, M.Rudolf Mosse.Anaoncen-Expéditio*. FORCE ET LUMIÈRE Le gouvernement a pris enfin des résolution: jour modifier, étendre nos installations mari limes' au Nord par l'adjudication de l'écluse di Kruisschans, la construction de la deuxièmt iection du canal de dérivation des Schyn, en in celle de deux mille mètres de quais au cou le d'Austruweel. Le Parlement a ratifié l'ac ;ord entre la Ville et les communes d'Eecke ■en et d'Austruweel, pour régler la cessior les territoires sur lesquels les nouvelles dar-ses sont creusées. Voilà de bonnes nouvelles jour les Anvei'sois; si les satisfactions ne son! >as entières, loin de là, ils peuvent s'estimei leureux d'avoir obtenu des demi-satisfactions :t cela doit stimuler leur ardeur pour revendi-[uer l'accord immédiat pour la cession des errains de la rive gauche devant être mcor lorés à notre grand port national. Ces extensions ajoutées au développement onsidérable qu'ont pris, ces derniers temps es faubourgs de Borgerhout, Deurne, Merxem, lerchem, Wilryck, Hoboken, doivent préoccu-ier les édiles et des populations de l'agglo-lération pour assurer aussi le développement ationnel et progressif do la prospérité publi-ue.Tous les partis politiques sont du reste d'ac-ord pour trouver justes et équitables Les soares de revenus prosposées pour fournir lés essources nécessaires à l'exécutation de rends travaux et embilissements: 1. les ré-ies intercommunales empruntant la voie pu-lique; 2. la taxe de plus value immobilière; l'impôt sur le revenu au profit de la comme.La prospérité de l'agglomération est direc->ment liée à l'augmentation de sa po-ulation, au nombre de maisons, établis-ements financiers, commerciaux, indus-' îels établis sur son. territoire. 11 est onc du plus grand intérêt pour la Métropole 'attirer,par des avantages sérieux,l'immigra-on dans son enceinte de quantité d'industries tiles, d'industries de luxe qui sont parti-ulièrement bien placées dans un port de rand avenir, dans une ville artistique postant des richesses inestimables dans ses îusées. Les grands travaux en cours et ceux revus, l'industrie de plus en plus développée e la bâtisse, devraient engager les capitalisas à établir et exploiter des usines pour fabri-uer, sur place, les articles dont nous sommes ■ibutaires de l'étranger à des prix fort éle-?s; c'est le cas pour la quincaillerie, le meu-é, le vêtement, l'industrie d'art, celle de l'i->irè et du caoutchouc. Nous ne cessons de démontrer que la Ville >it chercher à fournir à ses administrés, au us bas prix possible, ce que nous appelons s éléments de vie; -1',eau,le gaz,l'électricité,les amways et nous profitons des extensions de mtoire pour appuyer encore sur l'urgence la nécessité de créer une centrale électri-îe pour produire le courant de force, aban-mnant aux sociétés existantes la fourniture i courant de lumière. L'industrie électrique a progressé considé-blement depuis peu parce qu'elle répond à ■s besoins immédiats; elle révolutionne le arche du travail en réduisant au minimum la ain d'œuvre de plus en plus chère, elle rend travail moins pénible, plus rapide, plus liy-énique; aussi peu à peu toutes les usinés mnrlonnent-elles 'es moteurs à vapeur, à "trole, ou la force hydraulique. Or, il n'existe is au monde de ville plus avantageusement ; située qu'Anvers pour produire le courant économique par le charbon. L'Escaut amène à la centrale établie sur ses rives, nes combusti-i bles aux prix les plus bas de la concurrence, alors que les centrales existantes ici, ne peuvent produire le courant cont'nu, le seul économique, de façon permanente parce qu'il y a partout des heures de la nuit (entre une heure et cinq heures) ou la plupart des usines chôment. Ici le courant peut être utilisé à toute heures de la journée,aux ponts, excluses,grues, ce qui augmente l'effet uti'e du port, et s'il y en a en excès, il sera employé à viser ou remplir les immenses cales sèches, à pomper les eaux résiduaires du -nouveau système d'e-goûts.Les études publiées ici sur l'électricité, mon. trent les grands progrès réalisés dans la fabrication, le transport, la transformation du courant. Il est établi, que la centrale la plus puissante produit le courant à meilleur compte, et -qu'une centrale doit commander un grand nombre de sous-stations; la production du courant par machines à cylindres et pistons est abandonnée et remplacée par les turbines de puissance de plus en plus considérable. Nous avons pris comme type d'usines, celles établies à Saint Denis et à Vitry sur Seine, parce qu'elles, sont là, dans les conditions les mieux comparables à Anvers: elles sont placées aux bords d'un fleuve; là comme ici, les emplacements ne peuvent être trop considérables parce qu'ils coûtent fort cher et sont rares, là encore comme ici la main-d'œuvre est élevée. La somptueuse usine Edison a été abandonnée pour adopter les turbines; quand abandonnerons-nous à Anvers les installations hydrauliques, qui coûtent fort cher, nécessitent de nombreux ateliers, un personnel et une surveillance considérables et procurent un travail pénible et aléatoire -en cas de forte gelée, comme pendant'l'hiver dernier. Cette suppression serait une économie bien entendue, qui améliorerait considérablement les services du port. Il y a deux ans, l'ingénieur Nicolini, homme de grande science et de grande expérience, dirigeant la centrale du Métropolitain de Paris, nous montrait les bons.résultats des chaudières marines et les avantages des turbines de 3000 à 5000 H. P. Le rendement serait meilleur encore, nous dit-il, avec des turbines do 10,000 H. P. et une visite faite l'an dernier, à \ itry sur. Seine, aux usines Thomson, nous a montré les résultats supérieurs obtenus par des turbines de 12,000 H. P. Nous proposons d'établir à l'Escaut, piès d'Austruweel, une centrale sur le modèle de l'usine Thomson, occupant une surface restreinte pour produire journellement 250,000 K. W. H. par 530 tonnes de charbons consommés par neuf chaudières Balcock et Vjlcoek. Le charbon employé est du charbon de qualité médiocre, c'est du poussier des charbonnages du Nord, amené par des allèges de 600 à 1000 tonnes et du poussier de charbon do Car-diff. Ce mélange se fait automatiquement sur le quai de déchargement et est conduit automatiquement aux grils des chaudières, ain ni un chauffeur et un aide suffisent pour alimenter quatre chaudières. L'usine compte dix huit chaudières de rechange qui sont toutes placées à l'étage et deux cheminées en béton suffisent pour assurer le tirage de ces trois séries de chaudières. Le rez de chausrée est occupé par les turbines américaines ver ticales. Les cendres et mâche-fers considérables avec l'emploi de charbons de qualité médiocre, sont envoyés automatiquement hors de l'usine, pour servir aux voiries et aux besoins industriels. Cette usine compte un personnel de 44 hommes seulement, cela donne un rendement par homme et par jour de 5,555 K. W. H. Les bénéfices considérables, réalisés par la Compagnie électrique anversoise, sont connus, mais les prix de revient du courant force et du courant lumière pourraient ê tre sensiblement réduits, si les usines belges fabriquaient l'électricité à l'instar de Vitry, qui fournit le courant force à "usine d'Alfortville, situé en face sur l'autïîrrivé de la Seine, qui le transforme en courant de lumière. La Centrale d'Anvers pourrait de même fournir à la Compagnie Escaut, à la Cie des Tramways et à la Cie d'électricité,du quai Co-querill, le courant de force pour le transformer et ainsi ces sociétés pourraient rendre l'usage de l'électricité plus général à Anvers, en le fournissant à un prix fort réduit. Les prix sont trois et quatre fois trop élevés; ainsi l'Electrique anversoise fournit la force motrice à la ville à fr. 0.30 et 0.40 le K. W. II. et de fr. 0.40 à 0.50 pour l'élairage. La seule preuve que ces prix sont excessifs, c'est que la Société fournit en certains endroits le K. W. II. de force à 0.25 pour les 2 premiers mille K. W. H., à 0.20 pour les 2,000 suivants et à 0.16 pour le suplus. Nous prétendons que si la Ville entreprend la construction d'une centrale semblable à celle de Vitry, elle pourra fournir le courant à 0.10 le K. W. H. et réaliser encore de beaux bénéfices, tout en amortissant les capitaux engagés. Le loyer de l'argent est heureusemennt devenu moins cher et le moment d'entamer de grands travaux est propice pour s'installer vite et bien, pour activer et retirer de beaux bénéfices de ces travaux. C'est la fée électricité qui simplifiera, améliorera tous les services du port, réduira le personnel et doublera le rendement par le travail de nuit. Mieux que ne le feraient Tes tribunaux; c'est par la lumière qu'on réduirait au minimum les vols au port. C'est l'électricité qui va permettre la construction de tunnels sous l'Escaut et celle d'un métropolitain de 25 kilomètres de longueur régnant sous le ring partant des Pétroles tanks pour l suivre l'enceinte supprimée et contourner la future écluse du Kruisschans. Nous voudrions voir s'implanter là,dans ces parages, l'industrie de la pêche si productive; elle réclame de grands espaces pour les filets, la tonnellerie, l'empaquetage; elle les trouverait dans les polders. Le métropolitain se construirait en ce moment dans des conditions exceptionnelles d'économie; il est du reste indispensable pour réduire le cube de terre nécessaire pour relever les terrains des polders à hauteur des pierres de couronnement des murs de quais. De plus pour parcourir rapidement, sûrement, économiquement de grands espaces, le métropolitain s'impose. Répétons et insistons encore sur ce fait indiscutable que la prospérité, le développement, 'avenir d'Anvers dépendent de la rapide construction d'une vaste centrale électrique à l'Escaut pour remplacer les usines pour la pression hydraulique d un autre âge et qui coûtent si cher, pour rendre de médiocre services. Nemo. AU FIL DE L'EAU Les progrès du port de Rotterdam.— La fondation du Lloyd germanique;— Le mouvement du port de Hambourg. Le bilan annuel et relatif à l'exercice 1913, qui vient d'être publié par la chambre de commerce de Rotterdam contient des chiffres à même d'éveiller l'attention à la fois (lu port d'Anvers et de celui d'Hambourg. La dernière année a été absolument favorable non seulement au drapeau hollandais mais hien plus particulièrement au port de nos voisins du Nord. La dite chambre de commerce relate dans la préface du volume entre autres cjue la marine marchande a subi une forte progression dans la voie du succès. Le tonnage des couleurs hollandaises a augmenté de 110 pour cent depuis 1900, tandis que la majoration pour la flotte mondiale n'atteignit que 50 p.c.! Le trafic maritime de Rotterdam (en nett registertons) s'est élevé de 12,1 millions en 1912 à presque 12,8millions en 1913. Le mouvement des marchandises y a surtout subi une forte progression; suivant l'opuscule qui nous occupe, l'importation par mer alla de 20,85 millions de tonnes à 22,00 millions c.à.d du 5,7 p.c.; l'exportation de M à 6,5 millions de tonnes, c.àd du 21,1 p-c. contre 1912. Il est évident que de tels pro-g> '-ont de matière à troubler la quiétude de plus d'un port mondial. .*. * * En ce moment où la sécurité de la navigation eu ég'ard à différents conflits politiques attire toute l'attention, il sera ceraine-ment permis de jeter un coup d'œil sur l'origine d'une institution qui fut d'une importance prépondérante dans la question complexe de la sécurité de la marine allemande ; et dans la régie de ses chantiers navals, nous voulons parler du lloyd germanique. Il y a cinquante ans qu'on souleva pour la première fois la question relative à la création d'un lloyd allemand. Franz Peatow alors vice-consul à Rostock fût celui (lpi dans sa brochure « die notwendigkeit eines deutschen lloyd zùr classifierùng von schiffen» entrevoit la nécessité d'une telle création. A cette date existèrent déjà le «lloydsregister» créé en 1834 en Angleterre, le «Veritas austriaco» 1858 à Trieste, le «Registre italiano» établi en 1861, le «bureau Veritas» (français» et le «Registre maritime» créé à Bordeaux en 1861; cependant c'était avant tout le «Bureau Veritas» qui réussit à soumettre la navigation allemande à ses édits non sans la formulation de pas mal de réclamations à l'égard des règlements de cette institution. Précisément les défectuosités et le manque d'énergie de la dite association, son manque de capacités joint à ses trop fortes divergences de vue dans la façon de traiter d'alors furent les motifs principaux qui dictèrent la libération des constructions navales allemandes et leur séparation d'avec les institutions étrangères. Il y a, donc 50 ans, la critique devint acerbe à l'égard du Bureau Veritas, elle préconisa ouvertement la fondation d'un lloyel allemand. Le journal maritime Han-sa ne craignit pas d'écrire en 1864. Il est un fait manifestement établi ejue d'autres nations organisèrent depuis longtemps de semblables institutions. Seuls certains intéressés dans la navigation allemande sont restés jusqu'à présent sous la tutelle de sociétés étrangères et notamment le «Bureau Veritas» qui a autorité élans le contrôle des chantiers allemands. Toutes autres institutions ont comme chefs des personnes jouissant de l'estime et de la "confiance générales et qui savent sauvegarder les intérêts des leurs; seul le «Bureau Veritas» fait exception. A sa tête se trouvent deux personnes privées comme fondateurs et dirigeants de l'œuvre. Nulle part nous ne retrouvons la moindre garantie quant à la solvabilité de l'institution ou même quelque communication prouvant son autorité à décréter!... Le lloyd allemand ne peut être une outil de progrès dans les mains d'une concurrence étrangère mais doit former une corpora tion ayant le juste souci de son degré de vitalité requise, sachant intervertir en rendement national la besogne fournie par d'autres, se convaincre de ce que les couleurs allemandes ne furent dominées que par le manque de perspicàcité de quelques intéressés acceptant par habitude la pression des autres. Et comme chacun se réjouira, comme il convient, de voir le pavillon allemand se défendre, il lui faut en outre arrivër à pouvoir s'estimer lui-même.Issu des exigences et des dangers de ce temps, le «lloyd germanique» naquit à Berlin en 1867 et sa fondation jugée d'utilité manifeste par la bourse de Hambourg.C'est grâce aux efforts de cette entreprise qu'il réussit à la construction navale allemande de se libérer des ordres d'autrui et d'avoir acquis un degré de suprématie et de renommée qui l'honorent. * * * En général, l'activité du port de Hambourg (main-d'œuvre) atteint son apogée courant le mois d'avril, suivant avis officiel, la branche «armement» accusa non seulement une majoration sur le mois de mars, mais encore sur ceux de janvier et de février derniers. Pendant que la situation en mars fut à peu près égale à celle de l'année précédente,avril 1914 accusa une sensible rétrogradation sur celui de 1913. Courant le quatrième mois de cette année-ci 5,261 hommes s'occupèrent cie l'arrimage contre 5,040 en mars et 5,508 en avril 1913. Quant au mouvement sur les quais (ville et quais privés), il témoigne également une amélioration sur avril 1914, mais un recul sut celui de 1913: 6,386 hommes contre 6,178 en mars 1914 et 6,545 en avril 1913. Les autres sections du mouvement maritime hambourgeois accusent également une recrudescence sur le mois précédent à l'exception de Harburg en légère décadence momentanée. Mac Nab. Les affaires nouvelles Emission de 20.000 Obligations 5 p, c. de 50(1 franc Série A, nos 1 à 20.000 de la . Société Foncière Belge-Argentim ; Société anonyme belge au capital de 10,000,00' de francs Siège social à ANVERS, 23, place de Meir Ces obligations, de 500 francs nominal ai porteur, ont été créées par décisions du con !■ seil d'administration conformément aux sta tuts. Elles rapportent, à partir du 15 avril 1914 un intérêt annuel de 25 francs payables, sou: déduction de la taxe de 4 p. c. et par semes tre, le 15 avril et le 1.5 octobre de chaque ah née, et, pour la première fois, le 15 octobre 1914. Elles sont remboursables en 30 années ei par voie de rachats annuels, maximum au pair, à partir du mois d'octobre 1914. Toutefois, la société conserve le droit de remboursement anticipé, partiel ou total. Les obligations non amorties par voie de rachats annuels ou par anticipation seront remboursables au pair le 15 octobre 1943. PRIX D'EMISSION 457 fr. 53 par obligation plus les intérêts courus, soit 461 fr. 46 par obligation, à la remise des titres, le 12 juin 1914. Toutefois, les souscripteurs pourront différer le paiement, à leur convenance et jusqu'au 30 juin 1914, en bonifiant les intérêts courus supplémentairement. A défaut de paiement au 30 juin 1914, les souscripteurs seront passibles d'un intérêt de retard au taux de 6 p. c. l'an. Les titres pourront être vendus, sans mise en demeure, un mois après la date d'exigibilité,pour le compte et aux risques des retardataires. La souscription sera ouverte à partir du 2 juin 1914. A ANVERS: à la Banque d'Anvers, 22 longue rue Neuve; Banque de reports, de fonds publics et de dépôts, 48, place de Meir;chez M. Joseph J. Le Grelie, 33, rue de la Clef. A BRUGES: à la Banque de la Flandre occidentale.A CHABLEROI: à la Banque centrale de la Sambre. A GAND: à la Banque de Gaixd, chez sa succursale à EECLOO et son agence à DEYNZE. A LIEGE: à la Banque générale de Liège. A MONg: à la Banque du 3-lainaut et chez ses agences à St-GHISLAIN et à SOI-GNIES.A NAMUR: à la Banque centrale de Namur. A VERVIERS: à la Banque de Verviers et chez sa succursale à DISON. Ces établissements inscriront les souscriptions au fur et à mesure de leur réception et à titre irréductible jusqu'à concurrence du dicponible. Si la réalisation des titres n'est pas terminée le 10 juin 1914, le prix de vente pourra être augmenté. L'admission à la Cote officielle de la Bourse d'Anvers sera demandée. IVotice Objet social. — La société a pour objet de consentir des prêts, soit pour la construction ou l'achat d'habitations privées, de bâtiments destinés à des services publics ou tous autres, soit pour l'acquisition de terrains urbains ou ruraux, et de faire toute opération se rattachant à l'un de ces objets, notamment les acquisitions, cessions et échanges d'immeubles. Durée. — Le terme de la Société est fixé au 31 décembre 1939 sauf dissolution anticipée ou prorogation. Publications légales. — La Société a été constituée par acte du 19 octobre 1910 publié aux Annexes du «Moniteur Belge» des 31 octobre/ 1er novembre et 2/3 novembre 1910, sous les numéros 6289 et 6290; les statuts ont été modifiés par acte du 4 juillet 1912, publié le 21 juillet 1912, sous le n. 5140. Capital social. — Le capital social s'élève à 10,000,000 de francs; il est représenté par 10 mille actions ordinaires de 500 francs chacune, libérées de 20 p. c., et 5000 actions privilégiées (le 1000 francs chacune, entièrement libérées. Il a été créé en outre 22,500 actions de jouissance sans désignation de valeur. Conseil d'Administration: Président M. H.Albert de Bary, Président de la Compagnie commerciale belge, anciennement H.-Albert de Bary et Co, domicilié à Anvers, 35, avenue Van Eyck. Membres: MM. Maurice Gevers, Vice:prési-dent de la Banque d'Anvers, 22, longue rue Neuve; le comte Emile Le Grelle, de la maison Joseph J. Le Grelle, domicilié à Anvers, 134, boulevard Léopold; Hugo Miohelis, administrateur de la Banque d'Anvers, 27, rue Van Pelt; Louis Van de Put, de la maison Van de Put-Heirman, domicilié à Anvers, 59, rue Kip-dorp; Mariano de Bary, de la maison von Bary et Co, domicilié à Anvers, 84, avenue de Ma'rcgrave; le comte John d'Oultremont, grand maréchal honoraire de la Cour, domicilié à Bruxelles, 29, rue Bréderode; Théodore de Bary, propriétaire,, domicilié à Bucnos-Aircs, 1671, Avemda Alvear Enrique Berciuc, ancien ministre des Finances, domicilié ià Buenos Aires, 531, Bartolomé Mitre; Albert Bracht, de la maison Bracht et Co, domicilié à Buenos Aires, 466, Cangallo; Bodolfo Dâtwiler, négociant, domici'ié à Buenos Aires, 531, Bartolomé Mitre; Carlos-A. Diehl, administrateur d3 Sociétés, domicilié à Buenos Aires, 531, Bartolomé Mitre; Jakob Kade, de la maison Ernesto Tornquist et Co, Limitada, domicilié à Buenos Aires, 531, Bartolomé Mitre; Carlos-Alfredo Tornquist, de la maison Ernesto Tornquist et Co, Limitada, domicilie à Buenos Aires, 531, Bartolomé Mitre. Collège des Commissaires: MM. Stanley An-dreae, industriel, domicilié à Anvers, 2, rue Karel Ooms; Gustave De Vos, de la maison Van dé Put-Heirman, domicilié à Anvers, 59, rue Kipdorp; Alfred Bhodius, de la maison Rieh. Rhodius et Co, domicilié à Anvers, 4, rue Gounod; Jules Stappers, expert-comptable, domicilié à Anvers, 15, rue Van Schoonbejie. Emission d'obligations. — La présente émission d'obligations est la première qu'effectue la Société. Elle porte sur 2Q.OOO obligations d'une valeur nominale de 590 francs chacune, Série A, N. 1 à 20,000, rapportant à partir du 15 avril 1914 un intérêt annuel de 25 francs J payables, sous déduction de la taxe de 4 p. c. et par semestre, à la Banque d'Anvers, à Anvers, et chez ses correspondants à Bruxelles et en province, le 15 avril et le 15 octobre de chaque année et, pour la première fois, le 15 oc-. tobre 1914. J Ces obligations sont remboursables en 30 an-J nées et par voie de rachats. Ces rachats se feront, chaque année, par soumissions au plus offrant, et suivant avis à publier dans les journaux au mois de septembre, et, pour la première fois, au mois de septembre 1914, sans que la Société soit obligée de payer ! plus de 500 francs par obligation avec les intérêts courus en plus, ni de racheter, chaque année, un nombre d'obligations supérieur à celui qui se trouve indiqué au tableau d'amortissement imprimé sur les titres des obligations et qui est dressé en prévision de l'amortissement des 20,000 obligations au moyen de 30 annuités de même montant. Toutefois, si les rachats d'une année n'at-1 teignent pas le nombre d'obligations indiqué au tableau d'amortissement, la Société ne sera pas obligée d'amortir le nombre manquant d'obligations. La Société conserve le droit de remboursement anticipé, partiel ou total. Les obligations non amorties par voie de rachats annuels ou par anticipation seront remboursables au pair le 15 octobre 1943. La navigation fluviale entre Anvers et Bruxelles L'histoire de la navigation maritime se perd dans la nuit des temps, mais celle de la navigation fluviale sur les canaux belges, en tant que concerne les services réguliers, dits «heurts» entre les divers centres du pays, ne date que d'il y a quelques années. Il y a à peine vingt ans que quelques hommes d'initiative ont conçu l'idée d'organiser des services réguliers de bateaux à voile entre Anvers et Bruxelles, services qui ont énormément contribué au développement du commerce qui se traite entre les deux villes. Depuis quelques années les bateaux à voile ont été remplacés par des bateaux moteurs qui rendent des services inappréciables dans cette navigation spéciale qui prend actuellement des proportions considérables et qui tend à se développer davantage en présence d'un trafic toujours croissant entre Anvers, Bruxelles et vice versa. Une des personnalités des plus en vue du monde des transports, M. Louis Ghémar, Consul général de Grèce à Bruxelles, a été un des plus fervents propagateurs de la navigation fluviale en Belgique et c'est à lui que nous devons en partie l'extension qu'a prise la navigation par bateau moteurs entre la métropole et la capitale. Différentes sociétés exploitent actuellement des bateaux qui font un service intensif poulie transport de toutes marchandises entre Anvers et Bruxelles, et l'on se demande comment il est possible que tous ces bateaux trouvent du frèt. On perd cependant de vue que depuis quelques années le trafic entre les deux villes s'est, pour ainsi dire, quintuplé, ce qui a amené une éclosion d'armements qui tous rivalisent de zèle pour entretenir une industrie qui mérite tous les encouragements. D'abord sous le rapport de la modicité des prix, ensuite sous celui de la rapidité, car il est indiscutable que ces services de beurts offrent plus de célérité et de facilités que le chemin de fer pour le transport des marchandises devant être livrées aux consommateurs du jour au lendemain. On peut affirmer que c'est le beurt Ghémar, ayant ses bureaux, ses quais de chargement et de déchargement à Bruxelles et à Anvers, qui a la plus grande sympathie du public tant par la régularité de ses départs que par son organisation modèle qui est au-dessus de toute critique. Aussi la plupart des chargeurs donnent la préférance au beurt Ghémar qui offre toutes les garanties de sécurité et de bonne navigation. C'est aussi M. Louis Ghémar,, un des membres les plus actifs du Conseil Provincial du Brabant, qui a pris l'initiative de créer à Bruxelles une école de bateliers ou seront spé-cialemnt formés des patrons bateliers désignés pour la navigation sur les canaux belges. Il faut du reste, dans ces services de beurts, que le batelier soit doublé d'un navigateur intelligent et d'un commerçant ayant à la fois conscience de sa responsabilité et de la bonne conservation des marchandises qui lui sont confiées, marchandises qui consistent en grande partie de denrées alimentaires qui demandent des soins spéciaux pendant le transport. JSes frets de mer Le marché des frets est en meilleure tendance et dans certains départements on a payé des taux en légère hausse. En prenant en considération la période de l'année on a conclu quelques gros affrètements dans le département américain. De Savannah au R. U. Continent on a, payé 26 s. 3 d. à 27 s. un, 3 d. de plus deux ports de déchargement sous la forme O. tonnage mai-juin, tandis que des ports du Golfe on a accepté 31 s. 3 d. pour Hambourg et 30 s. pour Rotterdam, Brème ou Anvers. Les frets de bois du Golfe sont lourds à 75 s. pour le Continent et le R. U. deux ports en tout. Il règne beaucoup de demande pour tonnage d'août de Baltimore au R. U.-Continent p. p. à 2 s., Hambourg 2 s 1 1/2 d., Havre ou Dunkerque 2 s. 4 1/2 d., tandis que des ports du Golfe on a fait des 'affaires pour Rotterdam à 2 s. 4 1/2 d. et pour d'autres ports de choix à 2 s. 6 d. et ces taux peuvent être facilement répétés: Le marché de l'Extrême Orient a été plutôt plus actif et on a pu obtenir de meilleurs taux de l'Inde. De Kurrachee on a payé 12 s. 3 d. à 13 s. 9 d. auR.U.-Continent pour chargement rapproché, tandis que pour juin on a payé 13 s. 6 d. De Melbourne ou Geelong on a affrété une couple de navires à la côte ouest de l'Amérique du Sud à 18 s. 6 d. un, 19 s deux ports chargement mai-juin. De nouveaux affrètements ont été contractés de Vladivostock au R. U.-Continent chargement juin à 20 s 6 (1.. De Saigon à Liverpool on a payé 20 s! à 22 s. 6 d. pour farine de riz chargement juin Le marché de la Mer Noire est ferme pour tonnage prompt et commencement de juin et

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This item is a publication of the title Journal des intérêts maritimes belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1907 to 1919.

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