Journal des intérêts maritimes

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s.n. 1914, 14 March. Journal des intérêts maritimes. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sn00z72535/
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AÎWEItS, samedi i mars 1914 X re il te-t ro1 s i ôiïi ck Année Journal des Intérêts Maritimes • IPuiîIieité ;t Forfait Les Annonces Réclames et Abonnements sont reçus directement au bureau du journal 3,;, rue Vieille Bourse, Anvers; à BRUXELLES chez MM. J. Lebègue éfc C°, rue de la Madeleine. Organe de Défense de| Intérêts Maritimes, Financiers, Commerciaux et Industriels d'Anvers. Directeur : François PRUES. ABONNEMENTS : ! qUe ^ ?' I Etranger 7.50 fr. pa,r «a. Prix par numéro : 10 centimes Représentants du journal à l'Étranger : i PARIS, MM. John P. Jones A 0,31, rue du Faubourg, Montmartre;à LiONDRES, MM. Davies 4 C», Finch Lane, Oornhill ; à COLOGNE, M.Rudolf Mosse,Annoncen-Eipéditio«. De la capacité réelle d'un navire quant à son cbargemen Il arrive souvent que des armateurs o des capitaines dans leur préoccupation d donner le plus de chargement à leur vapcu et aussi pour se mettre en règle vis à vi des chargeurs, font arriver une quantité d marchandises supérieure à celle que l navire peut' effectivement charger. Cec ne fait pas l'affaire des affréteurs. Sup posant que le- chargeur ne peut pa fournir un chargement complet pour le na vire, l'armateur ne serait pas content et ré clamerait vite une indemnité. D'un autr< côté, si le navire laisse des marchandises ei arrière, marchandises dûment commandée: sur les indications de capacité de l'armateur, le chargeur de son côté se trouverai évidemment lésé. On ne peut pas exiger que le chargea! connaisse la quantité exacte de marchandises qu'un navire peut prendre. Ceci es évidemment et uniquement de la compétence de l'armateur ou de son capitaine, et poui cette raison c'est l'un d'entre eux qui doi indiquer la quantité exacte ou approximativement exacte des marchandises 'à faire arriver. Les armateurs ont le droit de faire acheminer les marchandises nécessaires ai chargement, mais ce droit doit être exerce; avec discrétion et l'on doit avoir soin, ai; moment de la remise des instructions auj chargeurs, que rien ne soit commandé au delà de ce que le navire peut réellemenl charger. Dernièrement, un vapeur fût affrété sur la base de chargement de 530 stds, quantité indiquée par les armateurs, le vapeur n'en prit que 480 laissant 50 stads en arrière. Un autre vapeur indiqué comme chargeant 42c stds n'en prit que 386 laissant 39 stds en arrière. Un troisième affrété pour transporter 560 stads. n'en chargea que 520 laissant 40 stds en arrière, puis un quatrième dont les armateurs avaient indiqué 400 stds, laissait 53 stds en arrière. Il faut avouer que cela sont des procédés que l'on ne peut pas appeler ,,fair" et qu'il y a lieu pour le*, chargeurs de se .plaindre- Gertains affréteurs qui, à la demande des armateurs (qui craignaient que leur vapeur ne pût charger plus que la quantité- maximum prévue dans la charte partie),.avaient acheté un surplus Je cliargemeiu. puui uun-ger les armateurs, ont fait .la triste expérience de voir ce surplus rester sur le quai et de payer des frais inutiles de magasinage et autres que les armateurs auraient pu éviter en indiquant la quantité exacte que le vapeur pouvait effectivement charger. On ne peut évidemment pas rendre tous les armateurs responsables de la négligence ou de l'incompétence de quelques uns d'entre eux, mais il est certain que tous les armateurs devraient recommander à leurs capitaines d'être plus circonspects en indiquant les quantités de marchandises à embarquer et de ne pas faire arriver plus que le navire peut raisonnablement charger et arrimer. Il ne faut pas non plus qu'au moment de la signature de la charte partie, pour les besoins de la cause, la capacité du navire soit indiquée sommairement ou d'une façon exagérée. Ceci ne peut amener que des discussions et rendre les affréteurs méfiants, il ne faut pas que ces derniers puissent dire que les armateurs,pour couvrir leurs intérêts à eux, cherchent couramment à tirer, la couverture du côté du navire. Les armateurs répondront évidemment qu'ils ne peuvent pas toujours préciser la quantité exacte à prendre en standards, la qualité du bois étant souvent différente,mai-en l'occurrence les exemples que nous avons cités sont assez probants pour justifier la suspicion des affréteurs qui se trouvent devant le fait acquis des frais encourus. Maintenant pour prouver que les armateurs peuvent aussi avoir raison, nous devons citer le cas d'un vapeur affrété poui prendre un,e cargaison de bois de mine dans un port de' Suède pour le côte Est. Le bateau fut affrété sous la formule usuelle et nette de Scanfin, fret payé par cubic fathon chargé. Le vapeur ayant terminé le chargement, le capitaine fût invité à signer des connaissements pour 683 cubic fathoms,tandis que le capitaine affirma que son navire avait l'habitude de prendre 800/820 subie fathoms, il refusa de signer des connaissements purs et simples. Au port de déchargement la douane constata que réellement i se trouvait à bord 784 cubic fathoms, soit ui excédent de 101 unités que les chargeur: avaient simplement cherché à faire trans porter gratuitement. Il faut donc prendre li pour et le contre dans ces affaires, mais i est certain que les quantités à charger et i indiquer lors d'un affrètement, devraien toujours être fixées loyalement et honnête ment par les intéressés. Dunette. NORDDEUTSCHER LLOYD Le rapport 1913 qui vient d'Être publie produit une impression absolument favorable. Il est indéniable que le lloyd a sû tirer d grands avantages des périodes passées, pendàr. lesquelles la construction maritime a pour air.; dire atteint son apogée. Evidemment les actionnaires en tirèrent gran parti après que les méthodes contemporaine amenèrent un bouleversement radical mai combien avantageux tant pour les chantier allemands que pour l'industrie maritime in ternationale. S'il est vrai que fin 1008 et 190 les actionnaires ont dû se passer du moindr dividende à cause surtout du fait que le lloy s'étant permis une trop grande amplituco dans l'extension de son réseau avait nécessai- t rement dû astreindre ses ressources financières à une tension plus forte que de coutume, il n'en est pas moins vrai qu'en 1910 il alloua 3 %, 5 en 1911 et 7 % en 1912. Il majore sen dividendes en rriêmetemps qu'il élargit l'amor-tissement de sa flotte, etc, pendant qu'un ren-6 forcement de ses fonds de réserve permettent r un nouveau pourcentage, atteignant .ainsi un di-s vidende égalé ou légèrement dépassé deux fois s seulement depuis 1890. s Le Norddeutscher Lloyd peut à présent pré-i tendre à une majoration de dividende en courant un risque relativement des plus restreints, sans exposer ses actionnaires à de nouvelles ' fluctuations dividentielles telles qu'elles se présentèrent communément dans le passé. Car la connection d'intérêts qui existe à préset entre 3 le lloyd et la Hamburg Amerika Line et rela-1 tive au trafic du nord de l'Atlantique, le dis-' j pense des soueis suscités par la question polaire partiellement éludée et devenue dans tous [ les cas beaucoup moins épineuse que jadis. Il st évident que si les démarches n'avaient abouti à ce résultat, la majoration de dividende n'aurait pas uniquement été moins que problématique, mais le lloyd aurait dû se contenter lui même des bénéfices réalisés. courant les derniers exercices, évitant une marche rétrograde qui aurait été, du moins temporairement, le corollaire d'une lutte ininterrompue. Son accord avec la Hapag rendit au lloyd sa liberté d'action et ses perspectives lucratives, il peut jouir carrément des fruits des avantages financiers lui laissés par les derniers exercices. On remarque avec satisfaction que le.-, moyens dont dispose le lloyd présentement se trouvent en étroite relation avec les projeL d'extension de sa flotte. Ces obligations lui ont continuellement grevé ses moyens d'action cependant l'allocatign de 8 % de dividende découvre pour le lloyd des horizos nouveaux et longtemps troublés, lui permettant l'élargisse ment de ses voies et moyens grâce à une nouvelle émission d'actions, moyen auquel en dernier lieu il ne lui a été possible que de recourir qu'en 1906.On n'ignore pas que la Hapag a depuis lors majoré sensiblement son capital. Si la hausse du dividende du lloyd semble être en opposition avec la politique dividen-tielle de la Hapag qui maintient pour 1913 ses dividendes inchangés c'est-à-dire 10 %, il faut . également envisager levait que depuis le contrat Hapag la situation des armements a complètement changé de face et que par opposition au-lloyd, la Hapag financièrement parlant, esi absolument saturée. Du reste le lloyd pourra prétendre ne pas devoir s'éloigner outre mesure du nouvel associé surtout qu'il a réussi après un respectable nombre d'années de travail, a réduire à néant les méfaits du passé. Le communiqué du lloyd ne dit mot de nouvelles espérances, il faudi i cri acuuu U ifU'Cll IIICUIC lUlliljro iv», rvcum«v de la Konjunlctur, l'activité des grand' chantiers maritimes subit elle aussi un certain relâchement. Jim Flessiiipe, Zeebrugge et Anvers La Gazette de Hollande publie à titre documentaire, dit-elle, l'article suivant: Nos lecteurs n'ignorent pas que l'on étudie en ce moment, à i'iessingue et à La Haye, certains projets tendant à donner une nouvelle extension au port de Flessingue de sorte que celui-ci deviendra le véritable avant-port d'Anvers. Il existe d'autre part, paraît-il, chez nos voisins du Sud, une certaine tendance à abandonner sinon entièrement, du moins partiellemet, l'Escaut occidental et à creuser un grand canal d'Anvers à Zeebrugge. Une personnalité de l'entourage de feu le roi Léopold II doit même avoir déclaré, à un journaliste anversois, que le port de ,,Zeebrugge n'aura sa raison môme d'exister que quand un canal à grande section joindra Bruges à Anvers, qu'il sera pour Anvers ce que Cruxhaven est pour Hambourg et Bre-merhaven pour Brème. L'avantage direct qu'Anvers retirerait de ce canal serait d'abord celui d'une voie de garantie. Supposez un ,,super Lapland" coulant dans l'Escaut en aval d'Anvers, vous figurez-vous le dôsas -tre? Il n'y a dans cette prévision aucune invraisemblance. L'Escaut embouteillé, une voie directe vers la mer pourrait seule conjurer d'incalculables pertes. ,,Les relations avec nos voisins, ajouta-t—il, sont sans doute excellentes, mais leur neutralité n'est pas comme la nôtre garantie 1 par des traités, et résulte de leur seule atti -tude. Il serait niais de supposer qu'un con-; flit armé toujours possible entre la Hollande et un autre pays ne pourrait compromettre la sécurité des eaux hollandaises pour cet unique motif que l'intérêt du commerce belge se trouverait du même coup compromis. Il ne nous resterait qu'à solder la note très chère de notre imprévoyance, | et à voter d'urgence les crédits nécessaires ' pour que la mer nous soit accessible par territoire belge. La construction de ce canal est d'intérêt national, et cet intérêt saute aux yeux. La ! création d'une marine de guerre, dont la nécessité s'impose chaque jour davantage aux esprits, ne se conçoit pas sans ce canal, qui seul pourrait permettre aux unités na-_ vales de gagner le large ou de se retirer dans l'intérieur des terres suivant les cas. Il serait indispensable que notre flotte de guerre puisse se trouver aujourd'hui à la côte et demain dans l'Escaut, sans passer par a territoire étranger, ce que notre hydrogra-„ phie naturelle rend physiquement impossi-î ble. si Nos lecteurs auront lu avec intérêt ce document, pas neuf pour eux; mais comme ils d sont gens positifs et pratiques, ils estiment s sans doute qu'un canal direct d'Anvers au ® Rhin serait plus utile que le canal à grande; * section de Bruges à Anvers, qui devrait ser-i) vir pour réfugier une marine de guerre que 3 nous avons toujours condamnée. Nous res-d tons partisans du canal direct au Rhin et d'une marine marchande belge, car nous n< voulons pas engager le pays dans de nouvelles aventures ruineuses. Faisons des tra vaux urgents et utiles et non des entrepri ses hasardeuses. Pollution des Eaux Législation Actuelle. Les tribunaux disposent-ils de moyens suffisants pour punir les empoisonneurs d'eau douce, en proportion'des eîégats qu'ils causent ? Notre réponse à cette question doit, malheureusement, être formellement négative à ce sujet. Les lois sur la. matière actuellement en vigueur en Belgique: sont, ridicules et, les fabricants ne se voient condamner d'ordinaire, qu'à une simple amende de 26frs. Monsieur Em. Rollin, ingénieur civil, avec lequel je me déclare entièrement d'accord sur ce point, propose de modifier en ce sens l'art.8 de la lui du IB-if-invier 1S83; 1° «Quiconque aura jeté dans les eaux courantes des substances qui sont de nn'.uie à enivrer le poisson ou à le détruire sera puni d'un" amende de 26 frs- à 300 frs., et, d'un emprisonnement de 8 jours à 3 mois sans préjudice des dommages et intérêts s'il y a lieu. Le texte d'enivrer ou de détruire le poisson et dans le but d'atteindre un de ces résultats devrait être banni de la loi. 2°— Les pénalités prévues par l'art. 90, 2° et 3° du code rural, seront remplacées par celles portées par l'article 8 de la loi sur la pèche fluviale. La destruction de poissons devrait être qualifiée de délit et non de contravention. De cette manière, lorsqu'on signalera dans une eau courante une mortalité anormale de poissons, on arrivera bien plus aisément à découvrir le coupable, parce qu'alors toute l'organisation judiciaire sera mise en mouvement, aussi bien le parquet et les gendarmes que les gardes-champêtres et les fonctionnaires divers de l'ordre administratif. » Le ministre a déclaré un jour, aux chambres que l'on pourrait même fermer les fabriques dont l'exploitant contreviendrait aux prescriptions légales. Eh bien, que dans l'intérêt de l'hygiène publique, des développements de l'industrie et des milliers de pêcheurs, on puisse observer la loi et les règlements relatifs à la pollution des eaux, et, on lève! En réponse à une question qui lui fut posée par un membre dç la chambre des représentants, relativement à la pollution des eaux, Monsieur le ministre de l'agriculture déclara qu'il n'appartient, pas à son département (l'intervenir directement pour réprimer les abus qui peuvent se commettre en'cette matière. Cette mission, dit-il, incombe de par la loi à l'administration des Ponts et Chaussées, tout au moins pour les rivières navigables. Tout cela est fort bien, mais... ne nous avance à rien! Car, si l'administration des Ponts et Chaussées, qui constitue un état dans un état, fait le sourd, à qui devons nous nous adresser alors pour obtenir remède au mal? La députation permanente du Brabant a pris une excellente mesure qui produira les meilleurs résultats si les prescriptions en sont bien observées. Elle impose aux sucreries de déverser, les eaux résiduaires en amont de la prise d'eau, afin d'amener le fabricant à avoir le premier et le plus puissant intérêt à une bonne épuration, car on oblige la prise d'eau eil aval de la décharge- En France, le gouvernement a déposé le projet de loi suivant : Il est, défendu de déverser ou de jeter dans les cours d'eau toute matière qui pourrait être nuisible pour : a) La conservation ou le cours des eaux; b) La santé publique ; c) L'alimentation des eaux pour hommes et animaux, ou. pour l'usage de l'agriculture et de l'industrie ; d)Des animaux aquatiques et les plantes utiles. Do commun accord avec son collègue des travaux publics, M. le ministre de l'agriculture déterminera les conditions auxquelles le déversement des eaux résiduaires et d'é-goùts sera soumis. Des circulaires ministérielles feront l'énumération des industries auxquelles il sera défendu de décharger leurs eaux dans les rivières, soit directement soit indirectement, avant de les avoir épurées convenablement. Les mêmes stipulations serait édictées pource qui concerne les eaux communales d'égoûts. Au cas où les communes ne proposeraient pas de moyens d'épuration satisfaisants, et, ne se conformeraient pas aux prescriptions préfectorales, il y sera pourvu d'office à leurs frais. Toute infraction aux décrets préfectoraux sera punie d'une amende de 5 à 100 frs. En cas de récidive endéans les 5 ans, cette amende sera portée de 100 à 200 frs. Le jugement imposera toujours l'obligation de prendre, dans un délai à déterminer, les mesures nécessaires, sous peine d'une amende de 5 à 100 frs. par jour. Des mesures de transition seront prévues dans la loi pour les établissements industriels existants, et, pour les communes. Pendant une période de 4 ans, ils devront épurer leurs eaux avant de les déverseï dans les rivières, et, pendant une période de 10 ans, ils devront soumettre des propositions (l'épuration au préfet, qui les acceptera ou les rejettera, pour pouvoir, 4 ans après la promulgation de la loi, être entièrement en règle. En l'absence de peines sévères, et, en attendant qu'une loi s'impose en Belgique, au> fabriques et aux communes, l'épuration de leurs eaux, on pourrait leur applique! l'art. 1382 du code civil ainsi conçu : i « Tout fait quelconque de l'homme qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer » Les communes lésées, voire même les particuliers devraient conclure devant les tribunaux civils à des dommages et intérêts à chaque pollution dos eaux. Une loi répressive s'impose donc sans autre délai ; des mesures efficaces doivent être prises dans l'intérêt de la pêche, des pêcheurs de profession, des bateliers, et, surtout de la santé publique qui est gravement i compromise. 1 Charles Rutgeerts. Secrétaire de la Ligue contre la pollution des Eaux, du Sol et de l'Air. LA VIE CHÈBE A diverses reprises le journal a signalé Je grand avantage qu'il y aurait pour la population anversoise à se fournir de viandes frigorifiées de bœuf et de mouton de première qualité, consommée par l'armée et figurant avec avantage sur les meilleures tables de nos hôtels et de tous les transatlantiques. L'inertie intéressée de nos grands bouchers est cause qu'Anvers ne profite pas des avantages appréciés à Bruxelles notamment, où huit magasins travaillent en coopération pour débiter la viande argentine avec grand succès. La Société belge d'alimentation ayant son siège rue Sainte-Gu-dule dans la capitale, a établi ce consortium de huit établissements répartis sur la surface de l'agglomération. Le débit de la rue des Poissonniers fait des recettes journalières de 2,000 francs, rien que pour la vente du bœuf et du mouton. Quand les Anversois décideront-ils de renoncer à la vie chère pour manger à bon marché de la viande de toute première qua -lité? £es frets de mer La tendance du marché des frets est généralement plus faible et dans plusieurs cas on a accepté des taux en baisse. Le marché de l'Extrême-Orient est très calme sur toute la ligne. De Bombay au R. U.-Continent on cote 16 s. un, 16 s. 6 d. deux ports sur la base en lourd. De Kurrachee tes pour chargement mars. De Burmah au R. U.-Continent, Méditerranée ou Adriatique on cote de 20 s. à 20 s. 6 d. De nouvelles affaires ont été conclues de Port Pirie à Anvers à 23 s. chargement mai. Les taux de grain de l'Australie sont lourds de 2i s. 6 d. à 25 s. au R. U.-Continent, avec diverses options.Le tonnage comparativement important enregistrée de la mer Noire a rempli les besoins les plus pressants des affréteurs, et il existe maintenant moins de hâte à affréter. On peut toujours contracter sur la base de 8 s. Rotterdam, avec options .de l'Azoff, 3 d. de réduction pour orge, mais d'Odessa, Nicolajeff, Novorossisk ou Theodosie le ton est facile sur la base de 6 s. 9 d. Rotterdam, 7 s. Anvers, Emden, Weser, 7 s. 3 d. Hambourg, 3 d. de moins orge et il règne ainsi une bonne demande. Sulina est calme et montre peu de dispositions aux affaires à 6 s. 6 d. pour Anvers ou Rotterdam, sans réduction. Bulgarie paierait 7 s. pour Anvers ou Rotterdam et Kustendje 7 s. Hambourg, tandis que du Danube on cote environ 8 s. 3 d. à une série de p. p. Les frets de minerai de Poti sont en tendance fléchissante à 8 s. 6 d. Rotterdam, 8 s. 9 d. Anvers et pour Boulogne on pourrait faire 10 s 6 d. pour un steamer prompt. Les affaires dans le compartiment de la River Plate sont très difficiles, le tonnage prompt étant médiocrement demandé et le ton du marché est distinctement faible pour toutes les positions jusque avril-mai. Pour le dernier chargement le ton est soutenu et quoique les cotations pour ,,handy sizes" sur mai-juin et au-delà, soient à 14 s. 6 d. o. c., moins 6 d. de up river, on ne fait pour ainsi dire pas d'affaires; mais en l'absence de quelque amélioration du marché sur les positions plus rapprochées, il se peut que les armateurs acceptent ce taux. Pour tonnage prompt de up river, le marché est en peu de mains à 11 s. o. c. moins 6 d. et d'en dessous de la barre on cote 9 s. 6 d. à 10 s. F. CHRONIQUE INDUSTRIELLE La bourse des métaux. Le marché sidérurgique Décidément les affaires ne marchent pas encore fort bien en métallurgie. Le ralentissement de la demande que nous notions il y a quinze jours s'est depuis lors accentué. La Bourse des métaux ele mercredi a reflété une réelle faiblesse pour la plupart des produits finis à l'exportation, et les concessions accordées sur les prix précédemment en vigueur se sont généralisées pour les barres, les rods, les tôles et les feuillards. A quoi attribuer cet affaissement du marché? Il est vraiment très malaisé de répondre à cette question. Est-ce la politique qui fait de nouveau des siennes, la faible importance de la bâtisse, la recrudescence des offres allemandes et anglaises, la mauvaise situation économique dans un nombre des pays d'outre-mer, notamment au Brésil et en Argentine? Il est probable que tous ces facteurs défavorables contribuent actuellement à la faiblesse du marché, mais néanmoins celle-ci est étonnante. « LE GOUVERNEMENT BELGE a créé en FRANCE un OFFICE MARITIME qui a pour mission de fournir à titre gracieux aux expéditeurs, commissionnaires en marchandises et, d'une manière générale, à tous les intéressés, DES RENSEIGNEMENTS RELATIFS AUX LIGNES DE NA-VIGATION FRÉQUENTANT LES PORTS BELGES — CONDITIONS DE TARIFS ET DE TRANSPORTS, DATES DES DÉPARTS DES NAVIRES, DURÉE DES VOYAGES, NOMS et ADRESSES DES AGENTS, etc. etc. 3) Les bureaux de l'Office sont installés à PARIS, RUE LE PELETIER, 42. — Téléphone: N° 291-14. — Télégrammes : MINFERBELG PARIS. — Directeur: M. LIBOUTON. Il est en tout cas certain que la spéculation y est aussi pour quelque chose. Bien que les cours d'aujourd'hui soient excessivement bas, trop d'acheteurs croient encore pouvoir influencer le marché en retenant artificiellement leurs commandes. Un tacite accord, dirait-on, semble inciter les consommateurs à retarder leurs commandes et spécifications pour influencer les prix de leurs prochains contrats. Que des besoins, et même des besoins assez importants existent, ceci ressort du fait qu'on veut bien traiter,^ de la part des acheteurs, jusqu'à la fin de l'année, c'est-à-dire s'assurer des conditions d'achat exceptionnelles pour toute la production des usines pendant l'année 1914. Il est plus que probable que si, pour certains articles principaux, notamment les barres, il existait une entente iternationale, cette politique des acheteurs n'aurait pas de chances de succès et l'aspect actuel du marché sidérurgique serait tout autre. Nos usines auraient-elles enfin compris que la devise nationale peut s'adopter également en métallurgie et surtout, sans trop de difficultés, pour le marché intérieur, où, par une organisation syndicale solidement établie et fermement dirigée, visant notam-met le refoulement d'offres éventuelles de l'étranger, on pourrait se rendre les maî- Oh annonce, en effet, de Charleroi, que nos producteurs ele fer ont engagé des négociations pour arriver à la création d'un comptoir de vente pour l'intérieur. Nos lecteurs se rappelleront des divers articles que nous avons écrits ici l'année dernière sur le problème de l'organisation syndicale de notre métallurgie. II paraît que les efforts actuels, dont l'issue n'est pas encore à prévoir, visent notamment les barres. Notre marché des fontes continue à se tenir relativement bien. La concurrence luxembourgeoise est décidément moins forte qu'auparavant et nos producteurs réalisent une moyenne de 71-72 francs pour la fonte de moulage, 62 francs pour la fonte O. M., 65-66 francs pour la fonte Thomas M.M. et 61-62 francs pour l'affinage. En demi-produits, le Comptoir des Aciéries a pris une importante décision au sujet de la fixation des prix de vente à l'intérieur pour le deuxième trimestre- Comme nous l'avons annoncé déjà il y a quinze jours, le synelicat a maintenu ses prix de base. Toutefois, en raison de la récente tournure du marché et pour secourir les simples transformateurs d'acier brut, le Comptoir accordera, à partir du 1er avril 1914, une ristourne supplémentaire de 2 francs pour achat mensuel d'un minimum de 500 tonnes et une ristourne de 4 francs pour achat mesuel ele 1.000 tonnes. Les mêmes quantités devront être achetées déjà pendant le mois en cours. Pour les laminoirs importants, les nouveaux prix s'établiront donc, pour, le trimestre prochain, comme suit: Lingots fr. 85,00 Blooms 92,50 Billettes 100,00 Largets 102.50 par 100 kilos, rendus usine consommatrice. La faiblesse règne de nouveau dans les divers compartiments du marché des produits finis. Il est heureux que le degré d'occupation en rails et en matériel roulant se soit un peu amélioré par les récentes commandes mais les barres, les rods et notamment les tôles se comportent mal. Nous nous bornerons aujourd'hui à indiquer les prix nouveaux, en baisse sur toute la ligne: barres en acier 87, en fer 90, rods en acier 96-97, tôles fines 104-105, tôles moyennes de 3/32" 102-103, tôles fortes 98, feuillards 115-117 sh fob Anvers. Le marché à l'intérieur reste assez ferme. Sn. * * * Marché de Middlesbro au 10 mars 1914 (de notre correspondant particulier) Le marché de la fonte, partageant la situation générale du commerce, est en tendance lourde et incertaine, dont l'effet est de restreindre les affaires et de déprimer les prix, hn c moment l'hématite jouit d'une demande relativement meilleure que celle de Cleveland, nonobstant la menace d'importations allemands dans le South Wales. L'effet favorable probable du rabais temporaire des droits en Russie sur la fonte, est quelque peu escompté sur ce marché, premièrement par le fait qu'on ne s'attenel pas à son entrée en vigueur avant juin et juillet, et secondement à cause de la question qu'un million de tonnes ' seront admises en franchise. La plus grande quantité lira, pensent-.or|, en Allemagne, ma(s (l'effet indirect, quoique différé, ne-peut être que fa-vorabl, parce que celà doit affecter la concurrence allemande en Angleterre. La fonte num. 3 est généralement cotée 51s.

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